Le Pérou vient de reconnaître la tauromachie comme patrimoine national. C’est un vrai succès dans un des pays les plus influents d’Amérique du Sud, un des pays les plus stables aussi. Un pays de 34 millions d’habitants avec des réalités géographiques et économiques très différentes, un PIB en hausse de + 8,7% et un recul du chomage de plus de 10%.
Cette reconnaissance est à mettre en relation avec l’interdiction (progressive) de la corrida en Colombie et les blocages qui existent localement au Mexique -dans l’état de Chihuaha notamment. On notera que les autorités du Vénézuela versatiles jusque là, semblent cette année plus accomodantes vis à vis de la corrida et plusieures férias importantes comme celles de Mérida et San Cristobal sont annoncées avec la venue de toreros de premier plan. Le Vénézuéla a désormais sa jeune icône, Colombo, qui pourrait, elle aussi, faire bouger les lignes. Cette ultime inscription au patrimoine péruvien doit certainement beaucoup aux succès de Roca Rey qui est devenue une idole nationale sur ses terres comme César Rincon l’avait été en Colombie et cela se concrétrise par une forte hausse des spectacles et du public péruvien, comme on a pu le voir à Acho (Lima)..
On le voit donc, le bilan de la réalité taurine aujourd’hui est contrasté en Amérique du Sud; contrairement à ce que proclament nos adversaires ce n’est pas, en tout cas, une « fin de fiesta », mais plutôt une consolidation aux contours inégaux, encourageants mais encore fragiles.
Pour la troisième année consécu1ve, le Cercle Taurin Toros y Toreros organisera la novillada de la Romería de Mauguio le samedi 21 juin 2025. Cette novillada sera composée de novillosprovenant de six ganaderias françaises parmi les meilleures du moment et s’intègrera dans le programme de la 36ème Romería del Encuentro qui se déroulera du 20 au 22 juin 2025.
Javier Castaño a annoncé que la temporada 2025 serait la dernière de sa carrière. Ce sera sa vingt-quatrième année d’alternative. Le torero salmantino a été ces dernières années dans l’ombre de son frère Damian après s’être imposé comme un des lidiadors les plus sérieux et courageux du circuit, abonné aux corridas dures et aux situations les plus difficiles. Il s’est donc imposé sur le tard dans les arènes les plus toristes du monde comme Madrid, Bilbao, Pampelune et pour ce qui est de la France: Céret. Javier a indiqué qu’il aimerait que sa dernière corrida se déroule à Salamanque.
Le Club Taurin Gamardaise a annoncé à quelle ganaderia appartiendra la corrida qui aura lieu dans la commune française de Gamarde-les-Bains dimanche 6 avril prochain . Ce sera le troupeau Montalvo Charro , qui combattra pour la première fois ses animaux dans cette arène .
La liste des matadors qui combattront les taureaux de Salamanque sera annoncée ultérieurement
Les novillos de la ganaderia Condessa de Sobral fouleront le sable des Arenes du Plumacon de Mont de Marsan lors de la traditionnelle novillada de Saint-Perdon organisée par la Peña La Muleta. À cette occasion, la ganadería portugaise fera sa présentation dans le Sud Ouest. La novillada se déroulera le samedi 5 avril 2025
Alberto Lamelas a choisi Raul Galindo comme nouvel apoderado. Galindo, ancien matador de toro retiré, est bien connu en France où il a laissé de belles traces dans le sud-ouest notamment. C’est dans cette région que Lamelas a le public le plus fidèle à Vic-Fézensac, Mon,t-de-Marsan ou Orthez. Ila égalemenyt été vu avec succès à Saint Martin de Crau, Teruel, Riscle. Alberto spécialite des sorridas dures comme Saltillo ou Dolrés Aguirre. Il est le héros d’un beau documentaire « Hacia la luz » réalisé par Claude Péant et François Forget.
Au cours de la récente soirée qu’il a passée au Club taurin de Paris, Ruben Amon a montré beaucoup plus d’optimisme que ne l’aurait laissé penser le titre de son livre : la fin de la fête. Voici le compte-rendu de cette très intéressante soirée rédigé par Martine Bourand membre très inspirée du CTP.
« Pour sa deuxième soirée de la temporada 2024-2025 le CTP a eu le plaisir de recevoir Rubén Amon pour son essai El fin de la fiesta parue en 2021 en version espagnole et traduit en français en 2022 par Adrien Gérard aux éditions le Diable Vauvert sous le titre : la fin de la fête .
Pour introduire la soirée, Aracelli Guillaume nous présente l’auteur : Rubén Amon, né en 1969 à Madrid est un homme qui a plusieurs cordes à son arc, polyglotte, journaliste politique et géopolitique, spécialiste de l’opéra et de la tauromachie, chroniqueur taurin et même critique taurin à une époque. Il publie ou publia dans El mundo, El Confidential, El Pais et dans des journaux étrangers. Egalement homme de télévision, il dirige entre autres sur Onda Cero l’émission la cultureta.
Les échanges se feront en français sous la conduite de Jean Davoigneau qui ouvre les débats par cette question:
Ce livre a été écrit en 2021, en 2024 l’écririez vous à l’identique ?
Avant toute réponse, Rubén Amon s’amuse du fait que le lieu où se déroule la soirée évoque la clandestinité !
Concernant la question, il se dit bien plus optimiste quant à la corrida et à son avenir qu’en 2021, période très difficile pour le milieu avec la période COVID, où l’interrogation : que faire des toros bravos ? se posait, sachant que les éleveurs n’ont pas bénéficié d’aide du gouvernement ?
Depuis, les choses ont changé, les jeunes reviennent aux arènes, probablement parce qu’ils ont pris conscience que la corrida pouvait disparaître. Jamais autant de jeunes ne sont venus découvrir la corrida. Par ailleurs, deux autres facteurs ont contribué à ramener le public aux arènes : la contre réaction face aux menaces d’interdiction avec un changement de regard de la société plus sensible au fait de réfléchir par elle-même. Les publications des mouvements anti taurins moins nombreuses qu’il y a trois ans, sur les réseaux sociaux, en témoignent. Le second facteur est le phénomène Roca Rey, idole transatlantique, cosmopolite, qui amène beaucoup de monde aux arènes, figure héroïque comme le fût Dominguin, portant des valeurs de courage et de charisme. Aller voir Roca Rey c’est également aller voir des toreros tels que Morante, Pablo Aguado, Gines Marin, toreros d’art ainsi que des toros les plus intéressants de l’histoire de la tauromachie grâce à des éleveurs de plus en plus professionnels.
Pour autant les milieux artistiques espagnols véhiculent toujours des contre vérités à son encontre , pour exemple, le commissaire de l’exposition Goya au Prado qui présenta Goya comme un anti taurin alors qu’il avait à la fois, une passion pour la corrida et de solides amitiés avec des toreros. Son aficion totale transparaît toujours à travers ses dessins expressionnistes. Ou, encore, le ministre de la culture qui exclut la tauromachie et ses représentants de la remise des prix des beaux arts.
Couverture du livre de Ruben Amon paru en 2021.
Il regrette la position de la gauche espagnole, pour qui la tauromachie représente le passé, une vision de l’ancien régime, opinion défendue par les nationalistes catalans. Ce qui amène à la situation paradoxale, où les aficionados catalans se retrouvent à chanter l’hymne catalan, aux arènes de Céret !
La tauromachie est une expression artistique liée à la Méditerranée, elle est cosmopolite. Les reproches qui lui sont faits, d’être liée à l’ancien régime, pourraient dans ce cas, tout autant s’adresser au Real Madrid avec la période franquiste. Le parti d’extrême droite VOX et Morante qui travaille pour lui, en prenant la défense de la tauromachie, risquent de lui faire du tort. Ainsi la tauromachie se trouve tiraillée entre la gauche et l’extrême droite.
Quel est l’impact du documentaire D’Albert Serra, Tardes de soledad, dont le personnage central est Roca Rey, primé au festival international du film à San Sébastian ?
Rubén Ramon a visionné le film à Madrid avec Roca Rey, lors d’une projection organisée par Serra avec un public averti, en avant première. Il rapporte que Roca Rey s’est senti trahi par rapport à ce que lui, voulait raconter en se livrant à Serra. Mais, grâce aux anti taurins qui ont voulu l’interdire en tant qu’apologie de la tauromachie, le film a rencontré un certain succès, déclenchant le réflexe : « Si les anti sont contre alors le film doit être intéressant ». Le film retient avant tout la violence et le sang, la guerre et, omet la part d’art de la tauromachie dont Serra n’a pas compris la dimension, ce qui explique la disparition d’Aguado du projet qui à l’origine, réunissait les deux toreros. Serra développe, selon lui, une vision de psychopathe de la corrida, l’absence de public visible mais toutefois présent crée une atmosphère oppressante.
Si la tauromachie est un scandale c’est parce qu’elle représente tout ce que craint la société, la mort qu’elle cache, la masculinité, valeur désormais négative, la liturgie dans une société sécularisée qui occulte la dimension religieuse ou même païenne des rites, la hiérarchie, l’héroïsme. Avec comme personnage central, le torero, héros, sur le chemin de la perfection face au héros occasionnel.
La tauromachie doit donc se protéger et pour cela respecter l’eucharistie, la mort et le sang et non pas négocier ses valeurs avec la société. Spectacle exceptionnel, elle doit pour survivre le demeurer.
La tauromachie est-elle conceptuellement discriminante ?
Si la démocratie est le meilleur système politique pour autant la tauromachie n’a rien à faire avec elle, elle fonctionne au mérite et de ce fait admet une hiérarchie.
La France est-elle le miroir de l’Espagne ou a-t-elle une autre vocation ?
La France représente un modèle de résistance dont Simon Casas fut un acteur. Avant, les empresas espagnols étaient en France en territoire de colonisation mais, elle a trouvé son propre chemin pour la défense de la corrida et est devenue un modèle auto suffisant désormais, à la fois, caution morale et modèle de résistance. Modèle de résistance face à la pression, à travers l’organisation de ses spectacles et ses aficionados. Elle offre un schéma à suivre. Il y a de la tauromachie dans le sud, Nîmes, Arles, Béziers, Dax … sans considérations politiques.
Que pense-t-il du torero Morante de la Puebla ?
Rubén Ramon le considère comme le plus grand torero de tous les temps, avis qu’il partage avec les anciens toreros qui ont vu Paco Camino et bien d’autres mais qui n’ont jamais rencontré un torero comme lui. Il rappelle comment à Cordoba, après s’être recueilli sur la tombe de Manolete, le soir dans l’arène, Morante exécute pour la première fois, une manoletina. C’est un torero qui fait le lien entre le passé et le futur, spectacle total, la tauromachie a besoin de lui.
La corrida s’apparente-t-elle à la religion, à la transcendance à un côté mystique ?
Si on vient à la corrida pour Roca Rey, on y reste pour les toreros d’art qui révèlent le mystère. La tauromachie est protégée par l’originalité de l’expérience qu’elle propose : barbarisme ou civilisation totale par la codification de la violence par la dramaturgie et l’esthétisme ? Rite pour faire de la mort un mystère avec une prise de risques totale pour le torero qui lui donne toute sa légitimité à l’opposé de la mort cachée des abattoirs. Il ne faut donc renoncer à rien.
La télévision est-elle une démystification de la corrida par la multiplication des spectacles ?
La télévision est indispensable à la corrida, sans télévision la connexion avec la société ne se fait pas. Du reste, une corrida non télévisée comme celle de Jose Tomas , attire beaucoup de monde aux arènes et autant de téléphones portables qui filment ! Canal plus est un exemple de vulgarisation réussie de la corrida. Malheureusement, la chaîne taurine One toro est dans une situation critique, faute de moyens.
Le mystère n’existe pas à la télévision, mais sans télévision plus de tauromachie.
La corrida, sujet tabou, lors des conversations privées, souffre de l’insuffisance de relais médiatiques. El Pais ne parle plus de toros face à la progression des anti taurins. La tauromachie traîne toujours une mauvaise réputation, alors que la période de l’afeitado a fait place à une exigence d’intégrité du toro. Des rumeurs circulent comme au sujet de Roca Rey pour tuer la crédibilité du spectacle (caleçon blindé, cornes protégées …). Seuls les journaux conservateurs parlent de la corrida, les médias de gauche l’ignorent. Alors que toutes les valeurs peuvent s’y retrouver : de gauche, de droite, le passé, le futur, la religion…
Le mundillo n’est-il pas son premier ennemi ?
Il y a des erreurs de gestion dans certaines arènes même, si beaucoup d’arènes attirent du monde et que de nouvelles s’ouvrent, mais des arènes de première catégorie comme Bilbao sont vides, à la fin du mois d’août depuis l’abandon de l’ancien empresa.
Le nombre de novilladas organisées est insuffisant pour les nombreux élèves des écoles taurines alors qu’elles sont le passage obligé pour devenir torero. Cependant la dernière temporada a révélé des novilleros intéressants. En Amérique règne une tendance lourde à l’érosion de la corrida : au Mexique, en Colombie, au Pérou, en Equateur. Cette situation difficile s’est construite, encore une fois sur un malentendu politique, la corrida comme symbole culturel de l’Espagne colonisatrice face aux nationalismes. Ironie de la situation, en Colombie alors que la violence gangrène le pays que de nombreux hommes sont tués, la cause animaliste fait son chemin !
Que pensez-vous de l’indulto ?
Rubén Ramon y est opposé, sauf circonstances exceptionnelles, il y voit un mécanisme du mundillo pour négocier avec la société.
Il est persuadé que pour défendre la corrida, il faut invoquer l’héroïsme, l’érotisme, le mystère, la mort qui sont ses seules justifications et non pas l’écologie.
Elle est art, inutile, éphémère, gaspillage autrement dit la part maudite qu’elle se doit d’assumer. »
La neuvième édition du Trophée Sébastien Castella, organisée par l’association Bellegarde Passions et Traditions, se déroulera le dimanche 30 mars aux arènes Pierre Aubanel de Bellegarde…
La ganadería retenue pour la novillada qui marque le début de saison dans le Sud-Est est une habituée des arènes de la cité gardoise : Roland et Rafael Durand, lauréats du meilleur lot dans le Sud-Est la saison dernière pour l’Union des Clubs Taurins de France en novillada sans picadors.
Pour savoir qui succèdera à Victor, lauréat du Trophée Sébastien Castella 2024, accompagné en triomphe par Julio Norte, rendez-vous le 24 janvier prochain.
A cette date, l’affiche et le cartel complet seront dévoilés.
La novillada clôturera la troisième édition de la Primavera de la Tauromachie, organisée par la ville de Bellegarde, la Coordination des clubs taurins de Nîmes et du Gard et l’Union des Jeunes de Provence et du Languedoc…
Villaseca de la Sagra (Toledo), dimanche 8 . Festival sans picadors au bnéfice des victimes de la DANA Plus de 2/3 d’entrée.
Novillos, par ordre de lidia La Olivilla, Toros de San Román, La Buitrera, Mariano de León, San Isidro, ; José Cruz, Juan Carlos García Rivera, et Conde de Mayalde, bravo. Le troisième Nicotina, numero 7, tostado chorreado, né en 06/22, de La Buitrera, vuelta al ruedo; comme le 8ème Conde de Mayalde, « Entrador » n° 58, castaño salpicado, bragado y meano, né en 01/23.
Esaú Fernández, ovation et saluts;
Cristian Escribano, ovation et saluts,
Álvaro Lorenzo, deux oreilles;
Francisco Montero, deux oreilles après avis;
García Pulido, oreille après avis;
Sergio Rodríguez, ovation et saluts après avis;
Jorge Molina, palmas après avis
Alberto Seseña oreille.
Villaseca de la Sagra, bien connue pour ses novilladas participe elle aussi au grand élan de solidarité pour les victimes des intempéries de la province de Valence. Le festival sans picadors de cet après midi participait à ce grand mouvement du monde taurin. Huit erales (novillos de deux ans) de huit ganaderias différentes étaient lidiès par sept toreros du second niveau de l’escalafon et un novillero de la province nous étions loin du festival de luxe de Madrid la semaine dernière mais animés par le même esprit.
Le festival a duré plus de trois heures ce qui fait beaucoup surtout pour un spectacle sans picador et il faut bien dire que les faena ont été particulièrement longue selon la mode du temps et parfois particulièrement ennuyeuses.
Esaü Fernandez essayera beaucoup avec un exemplaire du Juli qui bien que qualiteux possédait le pire vice une faiblesse indigente.
Cristian Escribano paraît bien brouillon devant son opposant de San Roman qui à plusieur reprises le prend en défaut. La faena ne montera jamais à un bon niveau malgré quelques détails.
Il faudra attendre le troisième novillo pour voir un animal brave et noble disposant des forces suffisantes pour livrer un combat intéressant. Le salut capotero d’Alvaro Lorenzo montre d’entrée le niveau auquel le jeune torero veut s’élever. Une série de véroniques particulièrement lente mène les deux protagonistes au centre. Montero donne un quite baroque à une main auquel Lorenzo réplique par tafalleras d’une grande lenteur conclue d’une formidable larga. Cette lenteur , la profondeur des passes et leur précision domineront la faena de muleta. L’estocade est d’école portée droit en décomposant les temps.
Que dire de la prestation de Francisco Montero ? Ce torero a, c’est le moins que l’on puisse dire, sa personnalité. On aime ou on n’aime pas et pour ma part je suis mitigé. Ce qui est certain c’est qu’il a porté sur le public de Villaseca. Revenons sur sa prestation. L’entame se fait à puerta gayola, Montero nous avait habitué à utiliser pour ce faire son capote de paseo il il prit son marseillais(la veste chaude de campo) doublé du drapeau valencien . Le novillo n’en a cure et secoue durement l’imprudent. Taléguilla déchirée et boitant bas Montero se relève et poursuit au capote. Par la suite il pose deux paires de banderilles alternant avec son péon. La faena bien dans le style très particulier du chiclanero sera particulièrement longue le premier avis venant le rappeler à l’ordre alors qu’il aimerait poursuivre. Montero se résout à prendre l’épée et conclut d’une série de bernardinas à genoux. Nouveau détail broque la mise à mort sans muleta à cuerpo limpio heureusement l’épée rentre malgré une nouvelle voltereta et elle sera suffisante. Montero est content, le public aussi.
Le San Isidro de Pulido est lui aussi faible d’entrée de jeu . De la faena particulièrement longue nous reteindrons la première série à droite conclue d’une belle trincherilla. La série suivante est liée et templée, le novillo aurait du rythme mais beaucoup trop faible ne tient pas la distance. Pullido donnera de bons détails sans plus.
Le novillo de Sergio Rodriguez paraît noble mais est trop exigeant pour le torero qui se fait souvent accrocher à droite le final à gauche est intéressant.
Jorge Molina se trouve en face d’un animal très faible qui ne lui permet pas de s’exprimer . Ici encore il fera durer des débats stériles d’u n’émergent que quelques passes intéressantes au milieu des scories.
Le novillero de Tolède Alvaro Sesena a la chance de tomber sur un excellent exemplaire du Conde de Mayalde qui sera certainement le meilleur de la soirée, cela valait le coup d’attendre trois heures ! l’érale dispose de toute les qualités pour une bonne faena bravoure noblesse et force et le jeune novillero se retrouvera parfois un peu débordé par son antagoniste. La faena est intéressante mais sans jamais atteindre les niveaux auquel le novillo aurait permis de s’élever. Les séries sont bonne bien dessinées mais l’animal domine souvent en fin de série. Le mise à mort est en deux temps, un mete y saca et une entière et le bilant d’un mouchoir bleu pour le toro me paraît plus justifié que le blanc au torero.