Mois : mai 2025 Page 2 sur 16

Saint Etienne du GrĂšs : Dans la tourmente, Juan Leal au-dessus de la mĂȘlĂ©e


ArĂšnes bien garnies. Soleil avec fortes rafales de vent qui ont incontestablement perturbĂ© la sĂ©ance. Xe anniversaire de la Peña Taurine El Galo. BĂ©tail dans l’ordre de sortie de Gallon, Colombeau, Malaga, Roland Durand, les deux derniers de PagĂšs-Malihan.

Le troisiÚme, de Malaga (Callet), a été crédité de la vuelta posthume.

Picadors : ont alternĂ© Jean-Loup Aillet et Sofiane.

Avant que ne sorte le premier toro, un vibrant hommage a Ă©tĂ© rendu en piste Ă  Jean-Louis Ayme, plus connu du mundillo sous l’apodo de « Termite Â». Une distinction bien mĂ©ritĂ©e


Uceda  Leal   a Ă©prouvĂ© quelques difficultĂ©s dans les bourrasques Ă  proposer le toreo classique qu’on lui connait, tuant mal de surcroit.

EsaĂș FernĂĄndez s’est illustrĂ© au capote avant de connaitre Ă  son tour davantage de difficultĂ©s en cours de faena puis avec la rapiĂšre.

Juan Leal a été le plus en vue, tombant sur un excellent exemplaire de Malaga, comme mentionné plus haut, avec lequel il fit grimper la température sur les travées.

Faena dynamique, variée puis encimista récompensée par deux oreilles et la queue, cette derniÚre étant trimbalée avec fierté durant la vuelta par son jeune fils Juan !

Lama de GĂłngora a affichĂ© sa dĂ©cision au cours d’un trasteo inĂ©gal conclu par entiĂšre au second envoi. Pour lui aussi, comme pour la plupart de ses compañeros, on avait l’impression que sans les caprices d’Eole


El Galo s’est montrĂ© entreprenant dans tous les tercios. Ce festival lui tient particuliĂšrement Ă  cƓur et il n’a pas mĂ©nagĂ© sa peine. Il eut le pundonor d’aller au bout malgrĂ© un sĂ©vĂšre accrochage sur un quiebro et a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ© d’une oreille pour l’ensemble de son Ɠuvre.

Lalo ferma la marche en tentant d’imposer son toreo fait de gestes Ă©lĂ©gants, ce qui ce jour, compte tenu des circonstances climatiques, ne fut pas toujours une partie de plaisir. Quasi entiĂšre.

Ainsi se terminait un festival dont il convient de souligner la bonne implication de tous, organisation comme toreros. Dommage que la troisiùme corne


Paul Hermé torofiesta.com

La FĂ©ria d’AlĂ©s c’est demain

Deux corridas le samedi 31 mai :

‱11 heures : Corrida de CurĂ© de Valverde pour un cartel composĂ© de

Javier Cortés, Luis Gerpe et Carlos Olsina.

‱17 heures : Corrida concours de ganaderias françaises. Six toros de
Curé de Valverde, Hubert Yonnet, François André, Tardieu FrÚres,Barcelo et La Golosina. La corrida concours sera combattue par les matadors espagnols Sanchez Vara, Damian Castaño et Miguel Andrades.

Le dimanche 1er juin

Novillada sans picadors à 10h45 dans le cadre du Trophée Gard CévÚnnes Camargue.

Erales de Roland Durand, Barcelo et La Suerte.

Pour les novilleros

Santiago Lopez Ortega de l’Ă©cole taurine de Madrid Citar, Bautista
Angosto de l’Ă©cole taurine de BĂ©ziers, Manuel Fuentesde l’Ă©cole taurine
Afap, Clovis de Béziers et le vainqueur du bolsin de la Primavera des aficionados

Madrid : confirmation réussie pour Rafael Serna

Comme souvent les corridas dont on attend beaucoup sont dĂ©cevantes.Las Ventas avait fait le plein ce soir pour une tarde dont on attendait beaucoup. Les cameras de TĂ©lĂ© Madrid ont permis aux autres, dont votre serviteur de suivre les dĂ©bats. Les toros d’El Torero, biens prĂ©sentĂ©s mis a part quelques pointes fragiles, n’ont pas tenu les promesses de leur trapio. Souvent faibles et de comportement trĂšs inĂ©gal : le plus utilisable certainement le cinquiĂšme.

Diego Urdiales silence et silence

Andres Roca Rey salut aprÚs pétition et oreille

Rafael Serna silence et oreille

Diego Urdiales aura traversĂ© sans peine ni gloire cette San Isidro. Certes il n’a pas Ă©tĂ© servi au sorteo par deux toros faibles et dĂ©castĂ©s dont il s’est dĂ©barrassĂ© rapidement.

Roca Rey est Roca Rey et sa seule prĂ©sence suffit Ă  remplir les gradins. Ce soir encore il a prouvĂ© qu’il est l’un des meilleurs toreros du temps du moins de ceux qui s’accrochent et essayent de tirer le maximum de leurs adversaires. Son premier Ă©tait dĂ©sespĂ©rĂ©ment faible et ses agenouillements ne permettaient pas de lier les passes. Le pĂ©ruvien essaya pourtant mais sans jamais atteindre les sommets. Son coup d’Ă©pĂ©e pourtant bien portĂ© dĂ©clencha une forte pĂ©tition insuffisante pour la prĂ©sidence. C’est Ă  son second faible certes mais disposant d’un bon fond qu’il s’arrimera vraiment. La faena fut longue, le premier avis tombant en pleine sĂ©rie mais il fallut bien ce temps pour que l’animal se livre enfin et permette une conclusion Ă  la hauteur de Roca Rey. AprĂšs de longues sĂ©ries sans transmission, subitement le toro sembla subjuguĂ© par la muleta. On vit enfin des sĂ©ries liĂ©es et templĂ©es Ă  souhait et en particulier trois immenses sĂ©ries de circulaires inversĂ©es d’une longueur infinie. L’Ă©pĂ©e entiĂšre un peu tombĂ©e est efficace et cette fois ci la prĂ©sidence suivit le public pour la premiĂšre oreille de la soirĂ©e.

Rafael Serna confirmait ce soir son Alternative devant une plaza pleine Ă  raz bord on se doute du poids qui pesait sur les Ă©paules du jeune sĂ©villan qui, en tout et pour tout, avait toréé un seul festival en 2024. Le toro de la confirmation lui permit peu, une bonne sĂ©rie de vĂ©roniques en gagnant du terrain au capote et un joli quite par tafalleras, et c’est Ă  peu prĂ©s tout. A la muleta le toro mansote et faible ne permet rien de grand. La faena se limite Ă  trois sĂ©ries deux Ă  droite et une Ă  gauche, le tout toréé de face avec beaucoup de sincĂ©ritĂ© malgrĂ© les protestations de l’animal. Le final est par manoletinas elles aussi bien en face des cornes mais l’Ă©pĂ©e est en arriĂšre et desprendida quoique poussĂ©e dans les rĂšgles de l’art.

C’est Ă  son second et dernier de la soirĂ©e que Serna se donnera Ă  fond torĂ©ant comme le mort de faim de toros qu’il est. Il attend son adversaire Ă  la porte du toril trĂšs en arriĂšre des rayas ce qui vaudra deux sauts au toros avant de voir le capote. S’en suit une formidable sĂ©rie de vĂ©roniques au centre du ruedo. Le toro qui est certainement le plus solide de l’envoi attaque le cheval Ă  hauteur de cuisse du picador qui se dĂ©fend comme il peut des hachazos furieux de l’animal. Le quite est par delantales trĂšs doux avant une nouvelle charge au cheval comme la premiĂšre. A la muleta, Serna s’engage Ă  fond devant un toro qui est loin d’ĂȘtre un collaborateur, le danger rode et l’Ă©motion gagne. MalgrĂ© les difficultĂ©s, la faena est bonne et bien liĂ©e. Pourtant en sortie le toro se dĂ©fend en dĂ©rotant, toujours ce mĂȘme vice constatĂ© au cheval. En sortie de passe de poitrine la corne atteint le torero Ă  la pommette droite et c’est le visage en sang que Rafael Serna termine sa faena. L’estocade et portĂ©e avec franchise et met rapidement terme Ă  une valeureuse prestation du jeune torero qui coupe ce soir une oreille de poids qui devrait, espĂ©rons le, relancer sa carriĂšre.

Demain est un autre jour avec le un contre six de Marco Perez.

Jean Dupin

MontsouĂ© un moment d’aficion

Cet aprÚs-midi, Montsoué vibre au rythme de la fiesta campera avec des sevillanes envoûtantes et un spectacle équestre fascinant.

Picador Laurent Langlois

Public familial et local

Un changement de torero Francisco Montero remplacera Juan de Castilla, ajoutant une touche imprévue à cette journée festive et tauromachique.

Contrairement Ă  l’ordre traditionnel de la lidia, le tentadero dĂ©bute avec quatre vaches de roland , destinĂ©es aux Ă©lĂšves des Ă©coles taurines d’Adour Aficion et de Huesca. La premiĂšre avisĂ© , lance quelques coups de tĂȘte. Le novillero de Huesca parvient Ă  l’amener au centre et entame une sĂ©rie de naturelles mi-hauteur. Elle se rĂ©vĂšle compliquĂ©e sur les derechazos. Il termine sur une simulation.

La seconde vache, au trapĂ­o lĂ©gĂšrement plus marquĂ©, charge le novillero avec vigilance, Ă  l’image de la prĂ©cĂ©dente. Moreno Leal, par son travail patient, parvient Ă  l’humilier. La vache reste fixĂ©e sur le novillero plutĂŽt que sur la muleta, mais il finit par prendre l’ascendant et rĂ©alise une bonne simulation. Les applaudissements saluent cette rĂ©ussite.

La troisiĂšme vache, plus toreable, offre une charge courte mais exigeante. Vigilante, elle impose de garder la muleta sur sa tĂȘte. Le novillero de Huesca, appliquĂ©, domine les derniĂšres faenas Ă  droite avant de conclure sur une simulation. Maxence, Ă©lĂšve d’Adour, n’hĂ©site pas Ă  s’y confronter.

La derniĂšre vache, Ă©lĂ©gante et au dĂ©placement aĂ©rien, impose son caractĂšre. Jule, serein, exĂ©cute de belles sĂ©ries avec domination Ă  la cape, captant l’attention du public. À la muleta, les premiĂšres passes affirmĂ©es dĂ©gagent une vĂ©ritable Ă©motion. Les naturelles mi-hauteur, parfaitement exĂ©cutĂ©es, achĂšvent une prestation maĂźtrisĂ©e. Le maestro Richard Millian , ne cache pas sa satisfaction. Son Ă©lĂšve prend un nouvel Ă©lan, et depuis ce matin, l’annonce de sa participation en habit de lumiĂšre lors de la novillada non piquĂ©e de Rion-des-Landes ajoute une note prometteuse Ă  son parcours. Une prestation qui augure de belles choses Ă  venir !

Solalito

L‘eral de Roland, bien encastĂ©s, offrent du jeu. Solalito rĂ©alise une sĂ©rie propre Ă  la cape avant deux rencontres avec le cheval. Son joli quite en chicuelinas, terminĂ© par une rebolera, suscite les applaudissements du public. Les premiĂšres sĂ©ries, dominatrices et pleines d’alegrĂ­a, marquent son engagement. Une trinchera Ă©lĂ©gante attire l’attention d’une partie des spectateurs. Il privilĂ©gie les derechazos aux naturelles, affirmant son style. Une agrĂ©able prestation.

Le second Ă©ral, un Colorado, reçoit avec finesse la tauromachie fluide de Francisco Montero, qui signe une faena Ă©lĂ©gante Ă  la cape. Avec douceur et profondeur, il exprime son tauromachie du cƓur, loin des violences d’antan. La musique de la Pena Al Violin accompagne l’alegrĂ­a du moment. Les applaudissements sincĂšres du public saluent cette prestation maĂźtrisĂ©e. Un plaisir de le revoir, avant sa prochaine apparition Ă  Orthez.

Texte et photos Nicolas Couffignal

MADRID: UN PRESIDENT IMBU DE SON POUVOIR

Hier donc, 28 mai, l’Ă©vĂšnement incontestable et d’ailleurs incontestĂ© tant par le public prĂ©sent que par la presse espagnole toute entiĂšre, ce fut la rencontre entre un trĂšs beau, trĂšs fin trĂšs armĂ© en pointe,580Kg et trĂšs noir toro de cinq ans de Garcigrande nommĂ© Seminariste,et , osons le rapprochement religieux, le pape de la tauromachie JosĂ© Antonio Morante  Camacho de la Puebla.

Faena sublime, complĂšte et faisant hurler les gradins, se lever les impotents et garder un silence sĂ©pulcral pour attendre la mort du toro aprĂšs une Ă©pĂ©e entiĂšre, et , c’est vrai, longue d’effet.  Mais ainsi va le monde , au lieu d’attendre la chute  de l’animal , pour contenter les impatients, Morante prit le descabello.

Trois descabellos juste pour accĂ©lĂ©rer la mort, sorte de loi Leonetti du Toro de combat, l’envolĂ©e des mouchoirs fut grandement majoritaire et s’amplifia, comme vont Ă  mas les bravos destinĂ©s aux grands concertistes. Un seul petit homme perchĂ© Ă  son palco, ne comprit rien Ă  ce qui s’Ă©tait passĂ©: un faenon, admirable au suprĂȘme, rĂ©alisĂ© par un immense maestro de 28 ans d’alternative, qui aprĂšs avoir saluĂ© la prĂ©sidence regagna la contre piste pour fumer, non! non! pas un havane, une simple cigarette.  Tout, vous le voyez bien, Ă©tait exceptionnel.

Le prĂ©sident tout imbu de son pouvoir se leva donc, son veston ouvert sur son embonpoint serrĂ© par une ceinture genre Pierre Cardin de chef-lieu de canton, et se rassit  l’esprit tranquille. L’oreille, l’oreille Ă©norme il ne voulait pas la donner, il avait tort mille fois tort, car c’est l’Ă©pĂ©e  non les descabellos qui comptent et la pĂ©tition majoritaire du public. Mais, si de goĂ»t il avait eu la moindre trace, ce prĂ©sident , JosĂ© Ignacio San Juan, aurait sorti les deux mouchoirs d’un coup pour offrir Ă  Morante une Grande Porte plus que mĂ©ritĂ©e.

Fermer sa veste et ouvrir ses yeux, et déjà les choses se seraient mieux passées..

Viva Morante!

Jean François NeviÚre




Rion des Landes: tradition et compétition, une journée taurine sous le signe de la fidélité

La matinĂ©e dĂ©butera avec une novillada oĂč la commission taurine renouvelle sa confiance Ă  la ganaderia locale d’Alma Serena.

Pour cette occasion, le jeune Jules Dujol, issu de l’Ă©cole Adour Aficion, fait sa prĂ©sentation en public. Aux cĂŽtĂ©s de ce prometteur novillero, le cartel du matin rĂ©unit :

Ekaitz Moreno Leal (école taurine Adour Aficion) en photo, Lizares (école taurine de Arles) et Jules Dujol (en photo)

L’aprĂšs-midi, c’est la prestigieuse Ganaderia Valdefresno, liĂ©e depuis des annĂ©es Ă  Rion, qui vient clore cette journĂ©e taurine. FidĂšle Ă  Rion des Landes , la ganaderia apporte une nouvelle fois son lot de bravoure et de spectacle.

Le cartel de l’aprùs-midi rassemble trois jeunes talents prometteurs :

Alejandro Rubio, issu de l’école taurine de Madrid, Hugo Tarbelli, vainqueur de la novillada matinale de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, et Clovis Germain, triomphateur du BolsĂ­n de Bougue, qui enchaĂźne les succĂšs depuis le dĂ©but de la temporada. Rendez-vous Ă  Rion-des-Landes pour soutenir l’avenir de notre culture et permettre l’émergence des grandes figuras françaises de demain

Nicolas Couffignal texte et photos

Le festival de San José del Valle

Madrid: les cuadrillas de Marco Perez

Photo JYB

Vendredi Las Ventas accueillera le 1 contre 6 de Marco PĂ©rez une premiĂšre dans le cycle isidril qui affiche un nouveau No Hay billetes depuis plus d’un mois. Novillos de Fuente Ymbro et El Freixo. La composition des cuadrillas est essentielle dans ce genre d’exercice. Voici le choix du torero salmantino:

Picadores:

Puchano
Alberto Sandoval
Antonio Muñoz
Borja Lorente
José María Gonzåles
Miguel Ángel Sånchez

Banderilleros:

Rafael GonzĂĄlez
ElĂ­as MartĂ­n
Curro Robles
IvĂĄn GarcĂ­a
JesĂșs TalavĂĄn
Rubén Blåzquez
José Antonio Prestel
Ismael GonzĂĄlez
Vicente herrera

Mozo de espadas:
Joselito De la Iglesia

Ayudas:
Miguel HernĂĄndez
Jonathan GarcĂ­a
Roberto GĂłmez Blanco

Madrid: MORANTE DE LA PUEBLA SEUL AU MONDE DES TOROS.


MADRID. 28 MAI 2025. TRADITIONNELLE CORRIDA DE LA PRESSE.
ArÚne comble, 28 degrés,
6 toros de GRACIGRANDE, bien prĂ©sentĂ©s, tous de plus de cinq ans, s’employant souvent trĂšs bien Ă  la pique, ceci expliquant peut-ĂȘtre cela, le premier extra, tous les autres trop dĂ©sordonnĂ©s pour la tauromachie moderne faite d’immobilitĂ© du torero.


MORANTE DE LA PUBLA : ovation aprĂšs pĂ©tition majoritaire et bronca.
TALAVANTE : silence et silence.
TOMAS RUFO : silence et silence.


Quelle chance nous avons de faire partie de cette génération qui voit toréer Morante de la Puebla. Dans quelques décennies, si la corrida existe toujours, les jeunes générations nous envierons, comme nous envions celle qui a vu toréer Joselito el Gallo. Car maintenant il faut
se rendre Ă  cette Ă©vidence, Morante, 45 ans et 28 ans d’alternative Ă  ce jour, est l’un des plus grands toreros de l’histoire de la tauromachie.
Un excellent toro noir de 582 kg, de cinq ans passĂ©s, et un gĂ©nie en face, du dĂ©but Ă  la fin de son travail, telle fut l’aprĂšs-midi madrilĂšne Ă  las Ventas.


Pour commencer des véroniques de réception liées, sans perdre un pouce de terrain, réduisant progressivement la charge. Morante arrive à faire des passes esthétiques tout en dominant son adversaire et en corrigeant ses défauts. Marque du génie.


Que dire de ce quite a cuerpo limpio pour sauver son banderillero poursuivi par le toro aprĂšs une bonne paire de banderilles ? Du jamais vu Ă  ce niveau. Marque du gĂ©nie. Et que dire du travail de muleta ? Des doblones initiaux aux naturelles finales en passant par les passes de la droite liĂ©es dans le terrain choisi par le torero et non par le toro, avec un
sitio parfait. Et quoi ces trincherillas Ă  faire palir Curro Romero lui-mĂȘme ? marque du gĂ©nie. L’estocade Ă©galement fut quasi parfaite, en bonne place mais lĂ©gĂšrement traversante et donc d’effet trop lente, nĂ©cessitant le recours au descabello, par trois fois utilisĂ© mais
n’empĂȘchant pas une demande d’oreille majoritaire, demande niĂ©e par le PrĂ©sident de la course. Et pourtant les bons aficionados savent que seule compte l’épĂ©e, le descabello n’étant qu’un outil pour hĂąter la mort du toro


AprĂšs une telle Ɠuvre mal rĂ©compensĂ©e Morante n’a rien tentĂ© avec son deuxiĂšme adversaire intorĂ©able, dĂ©clenchant la bronca du grand public.
TALAVANTE nous a semblé un peu sans envie avec ses deux toros, il est vrai eux aussi peu torérables.
TOMAS RUFO s’est efforcĂ© Ă  son second opposant mais sans succĂšs.
Nous sommes lĂ  devant les difficultĂ©s crĂ©es pas les exigences de Madrid : sortir des toros de cinq ans passĂ©s pour avoir le poids et les armures voulues. A cet Ăąge avancĂ© les toros n’ont souvent plus envie de torĂ©er, mais plutĂŽt de cogner, tous les toreros le savent.

Mais parfois un de ces toros tombe sur un génie
.
EXIR

NIMES: HOMMAGE AUX PIONNIERS

AFAP : Ă  NĂźmes, hommage aux « Pionniers de la Tauromachie Française Â» au Lavoir du Puits Couchoux le jeudi 5 juin Ă  11h


Avec comme Parrain d’honneur de cette manifestation Alain MONTCOUQUIOL, l’Association Française des Aficionados PrĂĄcticos s rendra hommage cette annĂ©e au Maire de NĂźmes Jean Paul FOURNIER pour son soutien inconditionnel Ă  la tauromachie et dĂ©cernera la mĂ©daille de l’association française des aficionados prĂĄcticos Ă  MARC SERRANO, matador de Toros NĂźmois, Ă  l’occasion de ses 25 ans d’alternative.

En outre, l’A.F.A.P. cĂ©lĂ©brera Ă©galement les 150 ans de la crĂ©ation de l’OpĂ©ra CARMENT, de BIZET.

Exposition des muletas des enfants réalisées dans le cadre des actions de quartiers 2025.

A l’issue de la cĂ©rĂ©monie, apĂ©ritif au Lavoir du Puits Couchoux (rue du Puits Couchoux, au-dessous du rĂ©servoir du Mont Margarot).

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