Mois : mai 2025 Page 3 sur 16

Mauguio: présentation des novillos

Présentation des six novillos de divers élevages français qui seront lidiés le samedi 21 juin pour la Novillada de la Romería…

François André

Le Cercle Taurin Toros y Toreros de Mauguio a choisi les 6 novillos qui fouleront le sable des Arènes de Mauguio le samedi 21 juin à 17h30 lors de la 36ème Romería del Encuentro.

Tardieu Frères

Pour la 3ème année, la confiance aux ganaderos français est renouvelée.  Voici 6 novillos issus des élevages François André, Tardieu frères, Gallon, Margé, Pagès-Mailhan et San Sebastian pour El Mene, Julio Norte et Victor.

Gallon Frères

La billetterie en ligne est ouverte : https://www.billetweb.fr/novillada-de-la-romeria-de-mauguio1

Margé

Infos et réservations par email à billetterie.mauguio@gmail.com ou téléphone au 06 95 93 36 22 ou 06 70 32 30 06.

Pagès-Mailhan

Prix des places :

25€ pour les Entrées Générales / 20€ pour les Clubs Taurins et les Groupes (à partir de

10 personnes) – Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans accompagnés.

 San Sebastian

(Communiqué)

Site de l’association TOROFIESTA

Madrid, Viva Colombia !

Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). 16 ème de la Feria de San Isidro 2025. Plus de trois quart.

Toros de Dolores Aguirre, 

• FERNANDO ROBLEÑO, silence et pitos. 

• DAMIÁN CASTAÑO, silence et ovation 

 JUAN DE CASTILLA, vuelta al ruedo et ovation. 

Fernando Robleño a reçu une ovation pour ses adieux madrilènes à l’issue du paseo.

Blessure de Juan de Castilla au 3ème : 14 centimètres dans le dos et 4 points dans le pénis. Soigné à l’infirmerie il est sorti pour tuer le dernier.

La corrida de Dolorés Aguirre était présentée comme il se doit, harmonieuse, haute et longue, armée jusqu’au dent. Le sixième pesait 660 kilos. Au moral, sans l’accabler, nous dirons qu’elle aura déçu au cheval d’abord -où elle était très attendue-, aucun animal ne s’employant véritablement, tous accusant la puya, faisant sonner les étriers, sortant seuls après avoir contourné l’équidé. A la muleta il n’y eut guère que le lot de Castaño qui se livra un peu, sans beaucoup de transmission. Les autres développant le sentido habituel de la maison et développant ce peligro sordo qui est le cauchemar des toreros car il ne touche pas les asientos.

Professionnel, Robleño voyant la cause perdue d’avance, choisit la lidia sans chercher à briller. Il tua avec difficultés ses deux adversaires. Ce grand (par le courage) et admirable guerrier aurait mérité une autre despedida et les ultimes sifflets à l’égard de sa deuxième prestation certes décevante, sont irrespectueux et dénote de l’état d’esprit malsain d’une partie du public madrilène, celle qui se prétend éclairée…

Damian Castaño a touché le bon lot, en tout cas la meilleure paire. Il montra qu’il était à l’aise face à ce genre d’opposition administrant des séries courtes à son second passage de la droite surtout, isolées cependant et sans connexion réelle avec les tendidos. Il tua en deux fois et sa bonne volonté fut ovationnée.

C’est Juan de Castilla qui donna l’émotion que demande ce genre de rencontre amère le plus souvent. Sa jeunesse, sa détermination portèrent sur le public. Le troisième toro se jeta sur lui dès le première passe de muleta. Il le projeta par terre une première fois avant de revenir lui infliger une sévère correction. Le jeune colombien revint en short, passé dans le callejon, avec détermination et finit par imposer sa loi. Il tua en deux fois d’un estoconazo. Malgré l’émotion il y eut trop peu de mouchoirs pour une oreille qui aurait été pourtant une prime méritée au courage. Avec beaucoup de cran, sorti de l’infirmerie, Juan ira à porta gayola face à un animal de 640 kilos, pour son deuxième passage. Le pupille de Dolorés se réfugiant aux planches, il abrégea.

Il faut le dire: Juan de Castilla que l’on verra à Vic et Mimizan notamment a fait honneur à la Colombie un pays merveilleux, qui a une histoire tauromachique remarquable avec des toreros illustres comme César Rincon, Luis Bolivar ou Pepe Caceres qui ont inspiré des artistes universels comme Botero ou Garcia Marquez. Une histoire que la dictature actuelle veut éradiquer sans vergogne.

Face à ces mesures liberticides, Juan de Castilla a montré la vitalité de la tauromachie colombienne faite de courage et d’entrega.

Viva Colombia !

Pierre Vidal

Remplacement au Tempéras

Communiqué de l’UVTF

PAMPELUNE: LES CARTELS DE LA SAN FIRMIN 2025

– S 05/07: Aarón Palacio, El Mene, Bruno Martínez (Ganadería de Pincha)

– D 06/07: Roberto Armendáriz, Lea Vicens, Guillermo Hermoso de Mendoza (El Capea)

– L 07/07: Miguel Ángel Perera, Alejandro Talavante,  Daniel Luque (Fuente Ymbro)

– M 08/07: Antonio FerreraRomán,  Víctor Hernández (Cebada Gago)

– X 09/07: Morante de la Puebla, Roca Rey, Tomás Rufo (Álvaro Núñez)

– J 10/07: Sebastián Castella, Emilio de Justo, Borja Jiménez (Victoriano del Río)

– V 11/07: Juan Ortega, Roca Rey, Pablo Aguado (Jandilla)

– S 12/07: RafaelilloPepe Moral, Juan de Castilla (José Escolar)

– D 13/07: Fernando Adrián, Ginés Marín, David de Miranda (La Palmosilla)

– L 14/07: Manuel Escribano, Damián Castaño, Jesús Enrique Colombo (Miura)

(Cartels non officiels ). Roca Rey seul torero doublé.

Ce dimanche 1er juin : c’est à CAPTIEUX en Gironde

Deux jolis rendez vous sont proposés dans les arènes de Captieux ce dimanche 1er juin 2025

A 11h aux Arènes Jean Sango de Captieux la novillada non-piquée organisée par Fiesta Garona, nous propose trois erales de La Espera avec Léo Pallatier et Clovis Germain qui se partagerons la lidia du troisième taureau.

Puis à 17h30, la novillada piquée est organisée par Rugby y Toros avec des taureaux de Gallon. Au cartel, la crème des novilleros avec : Aaron Palacio (Le torero de Zaragoza a réalisé de belles prestations à Seville et Madrid cette année et il est actuellement 3em au classement des novilleros), El Mene (solide novillero espagnol actuellement 5em au classement des novilleros) et Javier Zulueta (l’andalou est actuellement leader de l’escalafon des novilleros)

Captieux : une arène en Gironde qui est là et qui nous propose chaque année de beaux spectacles

Réservation à la Mairie de CAPTIEUX au 06 37 18 48 02 où

Séville: Juan Carlos Tirado gagne la finale des novilladas du Circuit andalou

Plaza de toros de la Real Maestranza de Caballería de Sevilla, Séville. Finale du circuit de Novilladas de Andalucía 2025. Plus d’un tiers. Novillos de José Luis Pereda.

• CID DE MARÍA, silence et silence.

• MARTÍN MORILLA, silence et vuelta al ruedo après avis

 CARLOS TIRADO, oreille et oreille.

Le banderillero Raúl Francisco Martín a salué au second

Le cyclone de Jerez au quite pour tirer son torero Martin Morilla d’un mauvais pas.

Cordoue: Grande après midi de toros

Plaza de toros de Cordoue. Troisième et dernière de la Feria de la Salud 2025. Lleno. 

Toros de Domingo Hernández,

JUAN ORTEGA, deux oreilles et ovation.

• ANDRÉS ROCA REY, deux oreilles après avis et ovation.

• MANUEL ROMÁN -qui prenait l’alternative’, oreille et palmas.

Il y a des jours comme ça… Les difficultés à la mort des trois derniers toros privent Cordoue d’un final en apothéose de sa feria de la salud.

Tout avait pourtant magnifiquement commencé.

Une corrida homogène de Domingo Hernandez et trois toreros de personnalités différentes et complémentaires. Et une arène quasiment pleine.

Les banderilleros de Roca Rey ont salués à chacun de ses toros.

Commençons par le récipiendaire de l’alternative, Manuel Roman. Je l’avais vu pour sa première novillada piquée dans la Maestranza de Séville en juin 2023. Il m’avait impressionné par la profondeur de son toreros. Il n’a rien perdu de son talent. 

Aujourd’hui il a hérité du lot offrant le moins de possibilités. Dans un costume sang de toro et or, il démarre par une série de derechazos templés qui déclenchent la musique. Le toro montre rapidement sa faiblesse. Final dans les terrains de proximité avec deux circulaires inversées. Oreille malgré un pinchazo. Avec le sixième, le toro proteste dès la deuxième série. À gauche, il parvient à le faire se livrer et se détache une deuxième série de face. Échec à l’épée qui le prive de sortir par la grande porte avec ses compagnons de cartel.

Juan Ortega a été inspiré tout l’après midi. Il montre son temple à la cape avec le second. Un toro mais qui bénéficie d’un recorrido plus long à gauche. On détache une série démarrée par la passe des fleurs, changement de main et des naturelles templées. S’en suit un final par des allers retours sur la main droite en rien trémendistes car marqués du sceau de l’élégance. Entière bien portée, deux oreilles.

Avec le quatrième, on retiendra une réception à la cape genou flèchi, un quite par tafalleras et un final par quatre molinetes et le pecho. Du Juan Ortega des grands jours. Échecs à l’épée, salut.

Roca Rey est dominateur dès les premières passes de cape. Il bénéficie du troisième toro avec le plus de fond. Le toro accroche la cape à la quatrième véronique, il la rattrape au vol et enchaîne deux chicuelinas serrées. Il reprend de la distance et en enchaîne quatre. Brindisi à José Luis Moreno, début à genou avec une demie douzaine de derechazos avec un cambio por la espalda, un changement de main et un pécho. Du grand Roca Rey. La suite est du même niveau avec des séries de derechazos généralement commencés par une trinchera qui place l’adversaire à la bonne distance. Vient à la fin une série à droite avec changement de main dans le dos et des naturelles des deux mains après avoir lâché l’épée factice. Des bernardinas serrées et deux oreilles malgré un pinchazo.

Le cinquième a moins de fond. Début par doblones en gagnant le centre. Série à droite main basse au ralenti. Idem à gauche. Le toro est vite essoré et finit par fuir le combat. Le mauvais usage du descabello réduit la récompense à un chaleureux salut.

Une grande après midi de toros qui ne se reflète pas dans les chiffres.

Michel Naudy

Madrid: Grande confirmation de Diego San Roman et oreille pour Roman. 

Las Ventas, Madrid le 25 Mai 2025. Corrida de Fuente Ymbro pour:

Curro Diaz, espagnol de Linares,vêtu de rose pâle et or. 

                                                                   Roman, franco-espagnol de Valencia vêtu de sangre de toros et or. 

                                                                   Diego San Roman, mexicain de Querétaro, (confirmation à Madrid). Vêtu de pervenche et or 

Toros sérieux et très armés d’un poids moyen de 566kg. Le premier toro, celui de la confirmation d’alternative, est le plus lourd du lot, 590kg. Décastés et mansos les 2, 3,4 Intéressant le 1er , racés et forts les 5 et 6.

Résultat: San Roman: Salut au tiers,et ovation. 

                  Curro Diaz: silence et silence 

                  Roman: Silence et une oreille (unanime) 

Une fois de plus un quasi plein, public composé de quelques centaines de mexicains venus s’ajouter assister à la confirmation d’alternative de Diego San Roman à Madrid.  Grade supérieur que beaucoup de bons toreros n’ont jamais pu atteindre, souvenez- vous, le grand Pana n’a jamais confirmé à Madrid et à soixante ans il avait au fond de lui ce regret. 

Diego, lui, a démontré face à des toros très durs qu’il était prêt à mourir pour réussir ce rite de passage.  D’un courage sec, d’une vigilance sereine face aux cornes il a été magistral et tant sur le premier que sur le sixième on a vu ce qu’est un torero qui ne croule pas sous les millions de dollars. Merci maestro pour cette “forma de ser “comme disent les hispaniques, une façon d’être aussi évidente que la” forma de torear” . 

 Plusieurs fois la corne a frôlé le visage, le gilet, plusieurs fois beaucoup auraient coupé là, changé de terrain, Diego san Roman avait décidé que le 6eme, par exemple, cèderait à son” mandon” sur la corne gauche et il y est parvenu, le toro a cédé, obéi, quelle merveille face à ces cornes en gratte- ciel, et le garçon ne bronche pas,  ni forfanterie ni moue de déception, il a accompli  ce pourquoi il était venu: combattre avec art deux toros et mourir s’il le fallait.Aucun desplante vulgaire. 

Roman est un formidable bonhomme, osant citer  depuis le centre le 5eme excellent toro du señor Ricardo Gallardo, lui donnant tout l’espace et la confiance nécessaires pour le rapprocher et le soumettre enfin après avoir subi sur des naturelles nombreuses et autoritaires une volterta à faire frémir.  Diego san Roman a volé , a cuerpo limpio, à son secours, Roman a terminé l’ouvrage et triomphé, une oreille qui en valait bien deux dans certaines plazas moins regardantes. 

Ce n’était pas le jour de Curro Diaz dont on a pu cependant admirer le sens profond d’une tauromachie presque “à l’ancienne”. Il a toréé dans les planches comme San Roman a lui aussi tué aux tablas parce que les toros dont il a hérité avaient élu querencia aux barrières, cherchant la sortie en tentant le saut dans le couloir… On a aimé sa capacité à juger des qualités ou des défauts de ses toros, mais cela ne lui a pas fait prendre le pouvoir sur eux.  une fois de plus les toreros qu’il nous a été donné de voir ont été parfaitement à la hauteur pour résoudre les problèmes que posaient les toros. Mais certains problèmes, le manque de caste, la mansedumbre, la faiblesse, la soseria  , tout cela est hors de la portée du meilleur.   

Physiquement les toros de Madrid sont toujours impeccables, mais moralement…. 

J’oubliais les quites par gaoneras  ou tafalleras, le capote arraché des mains de Curro Diaz qui ne veut pas lâcher et manque se faire prendre, et les débuts de faenas à genoux de Roman et … et… 

Et quelques belles paires de banderilles de David Blazquez ou de Gomez Escorial. Voilà aussi pourquoi, messieurs on vous aime et vous respecte.  La corrida est un univers étrange  ou  règne le courage et la beauté disait a peu près je crois Garcia Lorca, en ajoutant que la haine en etait toujours absente. Viva la fiesta brava! 

Jean François Nevière 

Fiesta Campera de Montsoué

La Peña Cap Afición convie les passionnés de tauromachie à sa traditionnelle Fiesta Campera, qui se tiendra le jeudi de l’Ascension dans les arènes de Montsoué.

Parmi les invités de marque, Juan de Castilla fera vibrer les aficionados avant ses prestations dans les arènes du Sud-Ouest cet été. À ses côtés, le talentueux Solal ainsi que les jeunes espoirs de l’école taurine Adour Afición et de l’école Oscence de Huesca.

Le bétail sera composé de deux erals de la Ganadería Roland Durand et de vaches de la Ganadería Buros, garantissant un spectacle rythmé et intense. Avec une programmation mettant en valeur la transmission du savoir et l’esprit de la tauromachie

Nicolas Couffignal

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