Mois : mai 2025 Page 7 sur 16

Jerez, rejoneo triomphal

Plaza de toros de Jerez de la Frontera, CĂĄdiz. Deuxiçme de la Feria del Caballo 2025. Moins de 3/4. 

Toros de FermĂ­n BohĂłrquez.

‱ RUI FERNANDES, ovation et deux oreilles.

‱ DIEGO VENTURA, deux oreilles et oreille.

‱ LEA VICENS, ovation et deux oreille

Jerez : la corrida d’el arte del rejoneo retrouve ses grandes heures

La plaza de toros de Jerez n’avait pas fait le plein loin s’en faut pour la corrida de rejon d’hier et l’on peut dire que les absents ont eu tort. Jerez, grĂące Ă  un bon lot de toros de Firmin Bohorquez qui Ă  part le premier mansito, ont tous donnĂ© du jeu et permis aux cavaliers de briller. GrĂące aussi aux trois maestros qui chacun dans son style on fait briller l’art du rejon.

Rui Fernandez salut et deux oreilles

Diego Ventura deux oreilles et une oreille

Lea Vincens salut et deux oreilles

Diego Ventura a surmontĂ© les dĂ©bats dans deux grandes faenas. Le matin mĂȘme il avait du subir une infiltration pour pouvoir torĂ©er, suite Ă  la grave lĂ©sion du pied gauche subie il y a quelques jours. Le maestro de la Puebla d’el Rio Ă©conomise ses pas faisant ses vueltas Ă  cheval et descabellant mĂȘme du haut de sa monture ce qui est loin d’ĂȘtre simple. Il laissera deux faenas d’anthologie au plus prĂ©s des cornes maniant avec maestria ses destriers parfaitement dressĂ©s. On retrouve avec Ventura cette Ă©motion qui manque tant au rejon moderne qui se limite trop souvent Ă  un spectacle Ă©questre ou le toro n’est qu’un faire valoir. Ici rien de tout cela il s’agit vraiment de torĂ©er dĂ©placer le toro, le guider l’arrĂȘter au bon sitio pour clouer avec maestria. A son premier Ventura quittera la bride de son cheval pour torĂ©er au plus prĂ©s posant deux farpas et deux paires Ă  deux mains au plus prĂ©s, le cheval mordant au passage le toro. La mise Ă  mort se fit en deux temps certes mais si rapidement que l’Ă©motion ne put retomber et le palco cĂ©da Ă  la pression pour l’octroi de la seconde oreille. Diego Ventura rééditera Ă  son second en rajoutant en plus trois banderilles courtes al violin. Le rejon de mort un peut en arriĂšre s’avĂ©rant tardif il descabelle depuis son cheval exercice difficile avec un toro encore entier et un cheval qui bouge c’est Ă©vident, Le verdugo sera efficace au deuxiĂšme essai.

Le portugais Rui Fernandez laissa une bonne impression Ă  son premier,le plus compliquĂ© du lot qu’il fallait aller chercher. La mise Ă  mort fut compliquĂ©e. A son second il put proposer un toreo plus variĂ© et enlevĂ© le toro rĂ©pondant bien Ă  toute ses sollicitations on pourrait peut ĂȘtre lui reprocher ne ne pas pouvoir templer l’animal dans les longues courses autour du ruedo. Les poses de banderilles sont bien exĂ©cutĂ©es et comme la mise Ă  mort se fit dans les rĂšgles le public obtint la seconde oreille permettant la sortie par la grande porte.

Lea Vincens n’a pas dĂ©mĂ©ritĂ© loin de lĂ , laissant Ă  Jerez l’une de ses meilleures prestation de l’annĂ©e. Son toreo est classique et ferme seule la mise Ă  mort par un rejon trĂšs en arriĂšre et une sĂ©rie de descabellos l’empĂȘchera de couper Ă  son premier. La française ne laissera pas passer sa chance au dernier qu’elle accueille Ă  puerta gayola sa faena est limpide et ses poses de banderilles d’une grande sincĂ©ritĂ©. Les adornos Ă©questre sont de bon goĂ»t et portent sur le public. Il faut noter qu’Ă  plusieurs reprises elle se tourne vers le ganadero, grand rejonĂ©ador lui aussi, pour solliciter quelques conseils qui visiblement portent. La suerte suprĂȘme est bien exĂ©cutĂ©e et les deux oreilles mĂ©ritĂ©es. Les trois toreros sortent en triomphe devant un public qui a retrouvĂ© le sourire pour aller profiter de la fĂ©ria.

La suite taurine de cette fĂ©ria del Caballo 2025 ce sera vendredi et samedi prochain avec les deux corridas Ă  pied en attendant mercredi, jeudi et vendredi matin place au cheval avec les concours de doma vaquera,on n’est pas loin du toro, et d’attelage de tradition, J’invite nos compatriotes prĂ©sents Ă  Jerez Ă  y faire un tour le spectacle est de haut niveau, sans oublier les prĂ©sentations de modĂšle et allure nous sommes bien dans une foire aux chevaux.

Jean Dupin

Fiesta Campera Ă  MontsouĂ© le jeudi de l’Ascension

Le jeudi 29 mai à 16h30, les arÚnes de Montsoué accueilleront une Fiesta Campera placée sous le signe de la jeunesse, de la tradition taurine et de la convivialité.

Au programme : 4 vaches de la ganadería Buros seront lidiées par les élÚves des écoles taurines Adour Aficion (France) et Oscense (Huesca, Espagne), 2 erals de la ganadéria Rafi et Roland Durand qui seront lidiés par les matadors de Toros Juan de Castilla et Solal.

DĂšs 16h15, le spectacle s’ouvrira avec une danse Ă©questre accompagnĂ©e de SĂ©villanes.

La journĂ©e se clĂŽturera autour d’un moment de partage et d’échange avec une soirĂ©e tertulia/tapas/sĂ©villane, dans une ambiance festive et chaleureuse.

Venez nombreux découvrir et soutenir les jeunes talents de la tauromachie de demain! »

MADRID, La Quinta tant attendue 

Plaza de toros de Las Ventas, dimanche 18 mai 2025 

Pour  Uceda Leal, Daniel Luque et Emilio de Justo. 

Les toros. 

L’encaste Santa Coloma Buendia fait ce soir Ă  Madrid la premiĂšre de ses deux prĂ©sentations dans la San Isidro 2025. AprĂšs les dĂ©ceptions des Ventana del puerto  et autres Fraile de ces derniers jours, on est en droit d’espĂ©rer beaucoup mieux, tant des toros que des toreros . N’oublions pas en effet que le bon cinquiĂšme de l’autre soir Ă©tait un Victoriano del Rio, le seul Ă  mĂ©riter la vuelta de tous les toros combattus depuis le 9mai. 

Et comme l’a si bien fait remarquer notre ami EXIR, on ne risquait pas d’ĂȘtre déçus par ManzanarĂšs puisqu’il ne nous montre plus rien de bon depuis longtemps… alors… ce soir face aux La Quinta que vont nous montrer les toreros Uceda Leal madrilĂšne Ă©lĂ©gant de 48ans, Daniel Luque SĂ©villan de 36ans et Emilio de Justo natif de Caceres ĂągĂ© de 43ans ? 

19 heures, Beau temps tendidos quasi llenos, paseillo : 

Uceda Leal vĂȘtu de Noir et Or, Silence et Oreille 

Daniel Luque, de Bleu de Prusse et Or, Ovation et Ovation 

Emilio de Justo de Rioja et Or. Salut et Silence apres deux avis 

Caricol de la cuadrilla de Daniel Luque est appelĂ© Ă  saluer. 

Six toros de La Quinta dont un xobrero(6ĂšmĂš bis) ont offert le jeu caractĂ©ristique de cette ganaderia, sĂ©rieux  tous sauf le premier, braves et compliquĂ©s les 2  4  5 et 6 bis. 

Tous sont allĂ©s au cheval et le 4Ăšme a permis Ă  J I Ucefa Leal de monter son Ă©lĂ©gance et sa toreria, durant une faena admirablement construite   conclue par une Ă©pĂ©e dont il a le secret, faisant oublier l’excĂšs de prudence qu’il avait marquĂ©e lors de son premier animal.Pas de gestes vulgaires , pas de cris inutiles, un vrai grand maestro. 

Uceda Leal n ‘a pas besoin de 60 passes pour extraire tout ce qu’un toro peut offrir.Il fut Ă©blouissant de classe et de sobriĂ©tĂ© avec RABIOSO Cardeno de 573kg, corniveleto . Un vrai bonheur, tanto des statuaires impeccables tantĂŽt des naturelles faisant humilier le toro museau sur le sable, tournant autour de l’homme et finir la tanda par un pecho de la tĂȘte au bout de la queue. Pour finir l’ouvrage ,droit devant,  une Ă©pĂ©e comme la foudre.  

Daniel Luque a curieusement Ă©tĂ© sifflĂ© abondemment lors de son premier toro et a brindĂ© le second au respectable qui  porte quelquefois trĂšs mal son nom. 

Emilio de Justo Ă©tait dĂ©cidĂ©, autoritaire comme presque toujours tirant la muleta comme une charrue mais efficacement puisque ses deux toros l’ont suivie, AprĂšs le brindis de son premier Ă  Curro Romero qui se remet pĂ©niblement de ses ennuis de santĂ© il brinda la sobrero au public et manqua le voir ressortir vivant ;les deux premiers avis ayant dĂ©jĂ  largement sonnĂ©, et ce toro qui rĂ©sistait et refusait de mourir par l’épĂ©e ou le verduguillo.  

Le prĂ©sident Victor Oliver a fait changer le 6Ăšme apris la premiĂšre pique, por boiterie anyĂ©rieure Ă  la pique, devait il attendre pour effectuer ce changement? 

Poids moyen des  toros 560kg,    

Age: 3 quatrenos, 3 cinquenos. 

Tous Cardenos du clair au foncĂ©, bien armĂ©s. 

Jean François NEVIERE 

Tentadero du Dimanche « Seissan avec Adour Aficion » (seconde partie)

Actuellement, les regards se tournent vers Las Ventas, mais au cƓur du Gers, un village vibre aussi au rythme de la tauromachie. À Seissan, avec son maire aficionado, la Peña Fiesta Brava et les arĂšnes du Soleil d’Or, la passion est bien vivante. Ce dimanche, sous un soleil Ă©clatant, le deuxiĂšme tentadero de la GanaderĂ­a du Camino de Santiago se dĂ©roule en public, attirant une foule nombreuse qui s’installe Ă  l’ombre des voiles couvrant une partie des tendidos. Dans cette ambiance chaleureuse et attentive, Pablo Hernandez , Moreno Leal et Jules Dujol lidient trois vaches, offrant un spectacle pour un public familial et de dĂ©couverte.

Picador Gabin Rehabi

Le spectacle commence dans le patio de caballo. Un hommage est rendu Ă  l’ancienne prĂ©sidente du club, Brigitte Calvet. Une plaque commĂ©morative est dĂ©voilĂ©e, suivie d’une minute de silence empreinte de respect. Puis, les applaudissements s’Ă©lĂšvent, saluant son engagement et son hĂ©ritage.

Pablo Hernandez

Pablo accueille avec délicatesse la vache, déployant sa cape dans un geste empreint de douceur. La vache avance avec allégresse, portée par une énergie sereine. Le pouvoir par la douceur guide chacun de ses pas.

Dans un Ă©lan gracieux, elle galope vers le cheval, son regard fixĂ© sur lui comme attirĂ© par une force invisible. Une connexion subtile s’Ă©tablit entre eux. À la muleta, le novillero, avec son temple et son alegria, trouve le juste Ă©quilibre entre maĂźtrise et plaisir. Son approche fluide et inspirĂ©e permet de varier les passes, donnant Ă  la faena une richesse et une profondeur uniques. Chaque mouvement devient une expression de son art, oĂč douceur et fermetĂ© se conjuguent pour sublimer l’instant. La vache, observĂ©e avec attention par le ganadero, rĂ©vĂšle sa nature authentique. Avec assurance, elle incarne l’essence mĂȘme de la noblesse animale.

Maxence entre en scĂšne avec maĂźtrise et relĂąchement. Ses faenas Ă  mi-hauteur captivent, et le public, conquis, savoure l’élĂ©gance de son art. Le Maestro Richard est content de sa prestation

Moreno Leal

La vache a montré une charge similaire à la précédente face au cheval, conservant puissance et régularité. Sans défaut, elle confirme sa solidité et son comportement irréprochable à la cape et la muleta .

Moreno Leal accueillr à mi-hauteur traduit une finesse technique qui lui permet de gérer avec douceur et fermeté le premier contact avec la vache . Cette maßtrise crée une fluidité naturelle dans le déroulement de la faena. Enfin, sa maniÚre de citer de loin sur les naturelles démontre une confiance et un sens aigu du rythme.

Jules Dujol

Bien que la derniĂšre vache ne possĂšde pas toutes les qualitĂ©s des prĂ©cĂ©dentes, elle offre Ă  Jules une prĂ©cieuse occasion de s’entraĂźner. MalgrĂ© quelques difficultĂ©s, le futur novillero travaille avec sĂ©rieux, appliquant les conseils du Maestro.

D’autres Ă©lĂšves ont Ă©galement fait leur entrĂ©e : Hugo AlquiĂ©, un nouveau venu, et Maonie. Un Ă©vĂ©nement majeur pour l’éleveur, marquĂ© par un bon esprit de camaraderie. Le public, ravi, a vĂ©cu un beau moment d’aficion, dĂ©couvrant la base de la corrida et, peut-ĂȘtre, de futurs figuras.

La journĂ©e se clĂŽture avec le maire et les acteurs rĂ©unis au centre du ruedo. On ne peut que fĂ©liciter et l’engagement de la pena Fiesta Brava .Rendez-vous le 7 septembre pour la novillada piquĂ©e avec Juan Molas, Javier Zulueta, et Julio Norte complĂ©tera le cartel avec son style affirmĂ© devant des novillos de la Ganaderia Camino de Santiago

Nicolas Couffignal Texte et photo

Tentadero un dimanche dans le Gers  » Au Cantaou  » ( 1er partie )

Le Cantou, havre de sĂ©rĂ©nitĂ©, offre un cadre enchanteur oĂč la verdure et l’ombre se mĂȘlent harmonieusement, tempĂ©rant la chaleur d’un soleil printanier aussi ardent qu’en plein Ă©tĂ©. La matinale est marquĂ© par un tentadero captivant : deux vaches, ĂągĂ©es de 18 Ă  24 mois, issues de la prestigieuse GanaderĂ­a Santiago Domecq, sont testĂ©es par El Rafi et les Ă©lĂšves passionnĂ©s d’Adour Aficion.

Picador Gabin Rehabi

Je constate qu’il est devenu rare, ces derniers temps, que les lidias ne se terminent plus par des simulations, ce qui est regrettable. La premiĂšre vache, dotĂ©e d’un joli trapĂ­o, se distingue par son comportement manso. . AprĂšs sa rencontre avec le cheval, son comportement Ă©volue,sa charge est courte, mais elle embiste avec dĂ©termination .

Les rencontres montent en puissance. El Rafi dĂ©montre une grande maĂźtrise technique, maintenant la vache dans la muleta avec la mĂȘme assurance que la veille. Le public aficionado, attentif et respectueux, observe le silence nĂ©cessaire Ă  ce moment crucial pour l’éleveur et pour l’avenir de la vache, tout en apprĂ©ciant le travail du matador. Les tentaderos sont aussi une prĂ©cieuse opportunitĂ© pour les Ă©lĂšves d’Adour Aficion, qui peuvent ainsi mettre en pratique l’enseignement reçu Ă  l’école.

Le premier est Pablo Hernandez et Moreno Leal, qui suivent attentivement les conseils du Maestro. Il parvient Ă  s’arrimer Ă  l’exigence de la vache, s’adaptant Ă  son comportement avec prĂ©cision et maĂźtrise.

La seconde vache ne semble pas avoir les dĂ©fauts de la premiĂšre. AprĂšs la pique, son comportement change. Elle va a menos. Cela n’empĂȘche pas le matador de s’entraĂźner Ă  varier les passes, jusqu’Ă  rĂ©ussir Ă  faire des naturelles Ă  droite. El Rafi trouve l’inspiration au travers cette vache.

Cette matinĂ©e s’achĂšve dans une ambiance chaleureuse, oĂč chacun profite d’un moment de dĂ©tente sous l’ombre bienveillante des arbres. Les Ă©changes se font naturels, ponctuĂ©s de rires et de discussions animĂ©es sur les instants marquants de la journĂ©e. Autour d’un repas partagĂ©, la complicitĂ© se renforce, crĂ©ant un vĂ©ritable instant de communion entre tous les participants.

Texte et photos Nicolas Couffignal

Le Casino Jerezano remet ses prix taurins 2024

Le gotha taurin de jerez s’Ă©tait donnĂ© rendez vous dans les arĂšnes de la ville ce matin pour la remise des prix taurins 2024 du Casino Jerezano la plus ancienne pena tarurine de la ville qui fĂȘte cette annĂ©e son 175Ăšme anniversaire.

Si les autoritĂ©s politiques de la ville du parlement andalou et de la dĂ©putation Ă©taient bien prĂ©sente, les rĂ©cipiendaires manquaient Ă  l’appel. Diego Ventura se faisait infiltrer le pied afin de pourvoir torĂ©er cette aprĂšs-midi, et Jose Mari Manzanarez avait un emploi du temps professionnel surchargĂ©, ce sont donc leurs apodĂ©rados qui les leur transmettrons.

Rencontre avec Marc Serrano, parrain du Printemps de l’Aficion 2025 à Nümes


Avec un premier volet ce mercredi dans la propriĂ©tĂ© du picador Mathias Forestier oĂč il a participĂ© Ă  un tentadero de deux novillos de Charlotte Yonnet, Marc Serrano a Ă©trennĂ© par lĂ -mĂȘme son rĂŽle de parrain.

Ce vendredi, il était à la Bodega Macarena de Nßmes pour une soirée festive, cette édition du Printemps se terminant dimanche notamment dans les arÚnes pour une becerrada


RencontrĂ© en la circonstance liĂ©e Ă  ses 25 ans d’alternative, Marc est revenu sur cette nouvelle casquette de parrain le temps d’un week-end, mais aussi sur tout ce qui fait son actualité 

PRINTEMPS

« Je remercie d’abord le maire de NĂźmes Jean-Paul Fournier car l’initiative de m’attribuer le parrainage est venue de la Mairie pour mettre un petit peu Ă  l’honneur le cadre de mes vingt-cinq ans d’alternative en tant que matador nĂźmois. Evidemment, ça fait toujours plaisir, je suis nĂ© Ă  NĂźmes oĂč j’ai pris l’alternative, dans cette arĂšne si importante sur l’échiquier taurin.

Etre parrain, je le prends comme un honneur et quelque chose d’important dans le cadre du partage qui correspond, je crois, aux valeurs du Printemps de l’Aficion. J’ai pu m’en rendre compte Ă  chaque Ă©tape de cette manifestation, d’abord avec la sortie au campo au Mas Font-MouniĂšre, chez le picador Mathias Forestier. De nombreux scolaires ont dĂ©couvert plusieurs facettes de la tauromachie, avec des explications pour lesquelles ils ont visiblement montrĂ© de l’intĂ©rĂȘt, cheval de picador, tienta
.

Hier, vendredi soir Ă  la Macarena, ça s’est aussi bien passĂ© avec un public diffĂ©rent, certes, mais toujours bien intĂ©ressĂ© tout au cours de l’échange. Puis dimanche, outre la dimension artistique avec le concours de toiles qui seront exposĂ©es en extĂ©rieur, je serai bien entendu prĂ©sent aux arĂšnes pour assister Ă  la becerrada au cours de laquelle se produiront cinq aspirants qui auront lĂ  une belle opportunitĂ© de se mettre en Ă©vidence. Certains d’entre eux seront peut-ĂȘtre plus tard professionnels car on a tous commencĂ© comme ça !

Je tiens Ă  insister sur le fait que ce genre de course est trĂšs utile dans le domaine de l’échange et de la transmission, d’abord par le fait que cette becerrada est gratuite et permet donc Ă  tous ceux qui sont intĂ©ressĂ©s d’y participer. C’est bien comme ça que se fomente l’aficion. Par le partage.

 25 ANS

Mon souhait est effectivement de pouvoir fĂȘter ces 25ans en costume de lumiĂšres.  Aux cĂŽtĂ©s de mon activitĂ© professionnelle, je m’entraine au quotidien. Je tiente assez rĂ©guliĂšrement, ce qui reprĂ©sente une activitĂ© importante pour entretenir mon toreo, j’ai d’ailleurs d’autres tentaderos Ă  venir en France, on voit donc que mon activitĂ© n’est pas arrĂȘtĂ©e. AprĂšs, il est bien Ă©vident que j’aimerais avoir plus d’opportunitĂ©s, c’est en cela que je tiens Ă  poursuivre rĂ©guliĂšrement ma prĂ©paration. J’ajoute que ce n’est pas parce que ce sont mes vingt-cinq ans que ça signifie la temporada de mes adieux ! C’est vrai que j’aimerais effectivement les fĂȘter en piste, mais tant que je me sentirai en forme, je continuerai
  

SOLIDARITÉ

Le festival de MĂ©janes a Ă©tĂ© une rĂ©ussite. C’est quelque chose qui m’a toujours tenu Ă  cƓur et mĂȘme si ce n’est pas Ă©vident Ă  organiser, c’est un geste fort envers ceux qui en ont besoin, 68.000 € ayant Ă©tĂ© reversĂ©s pour ces trois derniĂšres annĂ©es, ce qui est assez significatif. Evidemment, cette opĂ©ration devrait se poursuivre


DÉFENSE

Nous sommes plusieurs acteurs et Ă  plusieurs niveaux, avec notamment des entitĂ©s comme l’UVTF, l’ONC, des associations, une partie cachĂ©e de l’iceberg qui fait un travail de fond pas toujours vraiment perçue, mais qui est la plus importante. AprĂšs, quand il y a eu des problĂšmes au niveau mĂ©diatique avec l’offensive Caron, on a Ă©tĂ© appelĂ©s Ă  pouvoir s’exprimer. J’ai Ă©tĂ© invitĂ© sur plusieurs plateaux mĂ©diatiques, avec notamment, pour ma part, deux interventions chez Praud et Hanouna pour les plus marquantes. Je suis allĂ© Ă  Paris de mon propre chef, outre le mouvement de l’association des matadors, car je souhaitais comprendre au mieux ce qui se passait. Je le dois Ă  mon ami Yannis Ezziadi qui a fait jouer ses relations et il faut aussi souligner aussi qu’entre les toreros qui sont « montĂ©s Â» Ă  Paris, l’ambiance Ă©tait trĂšs bonne et on a ressenti une certaine osmose car au fond, tout le monde Ă©tait trĂšs concernĂ©. Dans l’ensemble, les retours de nos interventions ont Ă©tĂ© positives, d’autant plus que par ricochet, on a pu constater un peu partout une augmentation de la frĂ©quentation. Indirectement, je pense que ça a dĂ» jouer. On ne va pas s’en plaindre ! Â»

Paul Hermé http://torofiesta.com

Photos : Jean-Luc Jouet 

Jerez, la novillada d’ouverture déçoit

JJ Padilla le cyclone de Jerez, photo Manuel Aranda

Jerez de la Frontera (CĂĄdiz) España â€“ 1Ăšre de la fĂ©ria del caballo. Plus d’un quart d’arĂšne.

Novillos de La Palmosilla 

Javier LĂłpez Peregrino, ovation et oreille; 

Javier Zulueta, palmas et palmas; 

MartĂ­n Morilla, palmas et oreille;

 Ignacio Candelas, oreille et palmas aprĂšs deux avis

Le cĂŽtĂ© positif est certainement l’existence mĂȘme de cette novillada suggĂ©rĂ©e et fortement soutenue par la mairie de Jerez et la diputacion de la Province de Cadiz dont les deux Ă©lues Ă©taient prĂ©sente ce soir. Vingt ans sans une novillada avec picadors cela est impensable pour une ville taurine comme Jerez de la Frontera, L’oubli est rĂ©parĂ©, espĂ©rons seulement qu’il ne s’agira pas seulement d’une passade. A part cela la novillada fut des plus dĂ©cevante par la faute avant tout du bĂ©tail dĂ©castĂ© en gĂ©nĂ©ral et manso pour beaucoup de la Palmosilla. Six toros ennuyeux cela fait long alors imaginez vous huit pour plus de trois heures trente d’abrutissement, Le PrĂ©sident avachi dans le palco et marquant son ennui donnait le ton . DĂ©cevant aussi pour le manque de public un gros quart d’arĂšne seulement il y a tout une aficion Ă  refaire ici.

Je tacherai donc de faire court. Zulueta fut absent ce soir et son lot ne l’a pas aidĂ©. Martin Morilla invisible Ă  son premier tenta beaucoup Ă  son second par quelques bonnes sĂ©ries des deux bord mais le bajonazo final n’aurait jamais du lui permettre l’oreille que le prĂ©sident sorti de sa torpeur lui octroya.

Les deux seuls Ă  avoir tirĂ© leur Ă©pingle du jeu furent les deux novilleros jerezanos. PĂ©rĂ©grino ne put rien tirer de son premier, brindĂ© Ă  Maria Jose Pelayo maire de Jerez en remerciement de ses efforts pour la tauromachie dans sa ville, passait mal en dĂ©cochant de terribles coups de cornes. Son second un peu meilleur lui permit de dĂ©velopper son torĂ©o de cape une longue sĂ©rie de vĂ©roniques d’une douceur infinie amena les deux protagoniste au centre du ruedo pour terminer par une demie et une revolvera qui nous aurait presque ramenĂ© au temps de Rafael. Et que dire du quite par chiculinas brodĂ©es au petit point en fin de premier tiers. Peregrino posa les banderilles la derniĂšre paire largement meilleure que les deux premiĂšres. La faena de muleta fut de trĂšs bon niveau particuliĂšrement Ă  gauche trĂšs liĂ©e et templĂ©e malgrĂ© les estranos du novillo. Un toreo de face, tout en douceur, trĂšs classique et d’une grande puretĂ©. Cerise sur le gĂąteau l’estoconazo portĂ© en marquant les temps parfaitement placĂ© valait Ă  lui seul l’oreille accordĂ©e par le palco qui c’Ă©tait rĂ©veillĂ©.

Ignacio Candelas torĂ©ait sa premiĂšre novillada avec picador et comme le faisait dire Ă  son Cid  le grand Corneille: Â« et pour leurs coups d’essai veulent des coups de maĂźtre Â» Candelas Ă  parfaitement appliquĂ© l’adage. Il attend son premier Ă  puerta gayola et poursuit par un bon toreo de capote. Erreur de jeunesse certainement, si son premier est certainement le meilleur ou du moins le mois mauvais du lot, il possĂšde bien des vices de ses frĂšres. Candelas entame la faena Ă  genoux et se fait prendre d’entrĂ©e de façon impressionnante. IL repart au combat, un peu sonnĂ© certes, mais plus lucide et il donnera la meilleure faena de la soirĂ©e. Son ouvrage est templĂ© et liĂ© des deux mains le novillo met bien la tĂȘte dans la muleta et les sĂ©ries s’enchaĂźnent avec bonheur le public revit et se prend Ă  rĂȘver. Ignacio terminera par une sĂ©rie de manoletinas conclue malheureusement par une Ă©pĂ©e efficace certes mais bien mal placĂ©e qui ne ne lui vaudra qu’une oreille malgrĂ© une forte pĂ©tition pour la seconde, on s’Ă©tait tant ennuyĂ© jusque lĂ . Son second toro le huitiĂšme, une partie du public Ă©tait partie pour l’alumbrado, ne lui permet pas de rééditer. La faena est moins intense et la mise Ă  mort dĂ©sastreuse.

Voila pour le dĂ©but j’espĂšre ne pas vous avoir aussi trop ennuyĂ© demain est un autre jour avec la corrida de rejon espĂ©rant que Ventura sera en pleine possession de ses moyens

Jean Dupin

Blessures en série à Alalpardo

Deux graves blessures à Alalpardo, pour l comte de la Copa Chenel : Guillermo García Pulido, cornada de 25 centimÚtres de deux trajectoires cuisse droite. Pronostic réservé (Parte médico).

Álvaro Burdiel: ‘ blessure par corne face interne de la cuisse droite’ (Parte mĂ©dico)

La corrida a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e au cinquiĂšme toro.

Osuna: Perera gracie « Cartuchero » de Julia de la Puerta

Plaza de toros de Osuna, Séville. Corrida de toros de la Feria de Mai.

 Toros de Julio de la Puerta, le quatriÚme « Cartuchero » gracié

‱ MIGUEL ÁNGEL PERERA, ovation et deux oreilles et la queue symboliques

‱ ALEJANDRO TALAVANTE, oreille et oreille

 CAYETANO, silence aprÚs avis et deux oreilles

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