
Mois : juin 2025 Page 13 sur 15

Castella, de la manada de Saumade emporte le prix du meilleur toro. toro

Nßmes (Gard, Francia). Jeudi 5 de juin 2025. Feria de Pentecostés. Course camarguaise. Trophée des As. Trofeo Jean Lafont. La Grande Royale de la manade Saumade. Casi lleno.
Toros: Sisco, Lugar, Tarquin, Castella, Vicaire et Colbalt.
Raseteurs: Thierry Felix, Youssef Zekraoui, Ziko Katif, François Martin, Lucas Lopez, JérÎme Martin, Youssef El Mahboub et Tom Charrade.

Fotos Ph. Gil Mir

AVIS : corrida concours Dimanche 8 juin 2025 11h le toro de Veiga Teixeira accidentĂ© dans les corrales de Vic, est remplacĂ© par un toro de CONDE DE LA CORTE et sera lidiĂ© par el maestro EsaĂș FernĂĄndez

Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). 24 Ăšme de la Feria de San Isidro 2025. Lleno de âNo hay billetesâ.
Toros de Jandilla, (5Ăšme bis)
âą SEBASTIĂN CASTELLA, silence aprĂšs avis et vuelta al ruedo aprĂšs avis.

âą JOSĂ MARĂA MANZANARES, silence et silence.

âą BORJA JIMĂNEZ, oreille avec pĂ©tition de la seconde et palmas.
Ce fut la tarde des occasions perdues. Occasion de sortir en triomphe pour Borja Jimenez, de signer un nouveau succĂšs pour SĂ©bastien Castella et ainsi de justifier sa place. Sans doute y a-t-il eu de la frustration dans le public qui a vibrĂ© au cours de deux faenas et de lâamertume chez les deux espadas car Ă la fin finale seul compte le rĂ©sultat⊠Le reste est (trop) vite oubliĂ©.
Espadas ! Le public madrilĂšne, excessif parfois, ne transige pas sur la mise Ă mort de mĂȘme que les prĂ©sidents, tatillons inutilement Ă dâautres occasions. Et ils ont raison sur ce point ! Une entiĂšre tombĂ©e, celle de Borja Ă son premier passage, ne peut valoir deux oreilles, un tiers de lame trasero comme celui de Castella Ă son second ne dĂ©clenche pas une pĂ©tition, pas plus quâun bajonozo comme celui de Borja au dernier. Les succĂšs dâestime passent seuls restent les rĂ©sultats concrets⊠Il y a de quoi se mordre les doigts…
Pourtant il y avait Ă faire car le lot de Jandilla armĂ© sĂ©vĂšrement mais de trapio raisonnable (pour Madrid) a donnĂ© dans son ensemble un jeu positif. Lâenvoi est allĂ© au cheval avec une certaine gĂ©nĂ©rositĂ© et par la suite les troisiĂšmes et quatriĂšmes ont offert des options intĂ©ressantes par leur noblesse de bon aloi; le sixiĂšme plus Ăąpre, les premiers et seconds nobles manquaient un poil de transmission, le sobrero (5Ăšme ) juste de force.

Castella a rĂ©alisĂ© une faena importante Ă son second passage. Dominateur, toujours postĂ© dans les cornes, de face, il tira des sĂ©ries prenantes par leur vĂ©ritĂ© et leur profondeur. La faena dĂ©butĂ©e par une sĂ©rie dâayudados donnĂ©s par le haut immobile, ira Ă mĂ s et captivera le public. Le français partait pour un nouveau triomphe, hĂ©las il y eut lâĂ©pĂ©e (cf. paragraphe prĂ©cĂ©dent.
Deux grands moments aussi signĂ©s Borja Jimenez. Le sĂ©villan sĂ©duisit dâabord par son entrega, sa volontĂ© et sa joie de venir dans ce qui est en rĂ©alitĂ© en enfer… Pour Borja câest un bonheur et il brilla dans tous les moments de la lidia Ă la cape dâabord, en vĂ©roniques mais aussi en chicuelinas ajustĂ©es en prenant son tour de quites. A la muleta avec un toreo inĂ©dit qui repose sur un mĂ©lange enthousiasmant de domination -de technique donc- et dâattitudes artistiques, avec une capacitĂ© rare -et prometteuse- de connecter avec des tendidos qui lâont soutenu de bout en bout. HĂ©las lâĂ©pĂ©e (bis)âŠ
Peu Ă dire de Manzanares qui tomba sur le mauvais lot aux abonnĂ©s absents mais habile avec lâacier ce qui lui Ă©vita les sifflets et mit fin aux sarcasmes du 7 Ă son Ă©gard.
Pierre Vidal

Le sort s’acharne sur la ganaderia Valverde !
La semaine derniĂšre nous avions annoncĂ© un desafio ganadero Valverde – Yonnet, Ă la suite de problĂšmes liĂ©s au campo concernant le lot istrĂ©en.
Un fait malheureux vient s’ajouter, et pas des moindres.
Deux toros sur les trois prévus pour ce desafio sont morts accidentellement, rendant impossible la participation du Curé à Istres.
Incroyable mésaventure !
Les organisateurs de la feria ont, donc, dĂ» s’activer, dans l’urgence, afin de dĂ©nicher une nouvelle ganaderia, cette fois, en Espagne.
Ce sera, donc, un Ă©levage de la province de Madrid, Montealto qui fera d’ailleurs sa prĂ©sentation dans le sud est de la France.
Le desafio s’annonce maintenant entre Yonnet et Montealto.
(Communiqué)

Lunel et les Ă©toiles du toreo : une nouvelle date Ă marquer dâune pierre blanche âŠAprĂšs lâimmense succĂšs populaire et artistique de lâĂ©dition 2024, une nouvelle CORRIDA EXTRAORDINAIRE attend lâaficion pescalune le dimanche 20 juillet prochain.
Un rendez-vous dâexception, placĂ© sous le signe de lâĂ©motion, de la grandeur et de lâĂ©lĂ©gance de lâart taurin dans sa plus pure expression.
Un cartel de rĂȘve, unique, sublimĂ© par la prĂ©sence de trois toreros qui incarnent chacun, Ă leur maniĂšre, la noblesse du toreo :
âą LĂA VICENS, vĂ©ritable reine du toreo Ă©questre, viendra offrir toute la classe et la maĂźtrise de son rejoneo.
âą SĂBASTIEN CASTELLA, figure incontournable des arĂšnes San Juan et icĂŽne du toreo mondial, reviendra Ă Lunel au sommet de son art, dans le cadre de sa 25e annĂ©e dâalternative.
âą ALEJANDRO TALAVANTE, le gĂ©nial maestro extremeño, auteur dâun dĂ©but de temporada Ă©tincelant, laissera une fois de plus sâexprimer Ă Lunel la profondeur envoĂ»tante de son toreo.
Ce trio dâexception accompagnera la prĂ©sentation en France de la prodigieuse torera madrilĂšne OLGA CASADO, rĂ©vĂ©lation Ă©clatante de ce dĂ©but de saison.
Aux pinceaux de lâaffiche, câest le matador nĂźmois JONATHAN VEYRUNES qui signe une crĂ©ation haute en couleur et en panache, fidĂšle Ă lâesprit lunellois de cette corrida hors du commun.
Ce cartel sâĂ©lĂšve bien au-delĂ de lâordinaire, par la seule prĂ©sence de celles et ceux qui portent en eux lâĂ©clat, la profondeur et la vĂ©ritĂ© du toreo.
Dimanche 20 juillet 2025 : âLunel se viste de oro, Lunel se viste de torosââŠ
(Communiqué)
BILLETTERIE :
- https://www.arenesdelunel.fr/2025-07-20-corrida-dimanche-20-juillet-2025-17h30/
- de 10h à 13h tous les jours :  Guichets des arÚnes ou 06 31 13 19 01

Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). Feria de San Isidro. 17.783 spectateurs.
Toros de Lagunajanda,

âą MANUEL ESCRIBANO, silence aprĂšs avis et silence.

âą JOSELITO ADAME, silence et silence aprĂšs avis.

âą ALEJANDRO PEĂARANDA, qui confirmait l’alternative, silence aprĂšs avis et vuelta al ruedo.
Ni les banderilles ou la puerta gayola de Manuel Escribano, ni les jeux de cape de Joselito Adame ni la confirmation d alternative dâAlejandro Peñaranda purent nous tirer de lâennui qui sâabattait sur nous en cette aprĂšs midi. Non, pas un ennui profond, mais une sorte de morositĂ© Ă voir ces braves toreros batailler sans rĂ©ussir Ă provoquer Ă©motion, passion ou bouleversement.
Cependant, honneur au jeune impĂ©trant, on retiendra de Peñaranda, voyageur sans bagage ou presque (une seule corrida Ă son actif) des qualitĂ©s apprĂ©ciables : calme, prĂ©cision, volontĂ© et courage. Sâil lui manque un brin de fantaisie et le goĂ»t du baroque, il montra devant ses adversaires une sacrĂ©e maĂźtrise qui, Ă lâultime de la tarde, lui valut un nuage de mouchoirs blancs et un tour de piste fĂȘtĂ©.
Escribano, en vieux routard, se dĂ©pĂȘtra sans gloire dâun toro, Triguero, aux coups de tĂȘte rageurs, un animal rĂ©tif quâil tua bien mal. MalgrĂ© ses efforts, et avec un vent contraire, il ne put rĂ©duire Ă sa botte son deuxiĂšme larron, un manso sans race.
On espĂ©rait avec la charge franche de Papelero et le rythme que lui imposa Joselito Adame quâon verrait jaillir des Ă©tincelles dans lâarĂšne et des lumiĂšres dans nos yeux. Foin de tout cela ! Une demie Ă©pĂ©e aprĂšs deux tentatives avortĂ©es calma tout le monde.
Quant Ă son deuxiĂšme toro dĂ©nommĂ© Sifuera, (« si câĂ©tait »), ce fut peut-ĂȘtre le plus compliquĂ© de lâaprĂšs-midi. MalgrĂ© les efforts du natif dâAguascalientes, douche froide et dĂ©ception.
Demain sera un autre jour.
Hugo Souville

Morante de La Puebla tiendra le premier rĂŽle vendredi Ă NĂźmes. Câest, me direz-vous, dans lâordre des choses puisquâil est le parrain dâalternative de Marco PĂ©rez. Mais ce nâest sans doute pas comme ça que les auteurs du cartel avaient planifiĂ© les choses. Qui pensait que le jeune salmantino sortirait contestĂ© de son un contre six madrilĂšne ? Qui supposait que lâandalou reviendrait au premier plan avec des succĂšs retentissants Ă Jerez et surtout Ă Madrid ?
Le phĂ©nix andalou renaĂźt toujours de ses cendres et cette inconstance fait non seulement son charme mais surtout sa force. Le torero cigarrero, ne lâoublions pas, collectionne plus dâĂ©checs que de succĂšs mais, en ce qui le concerne, le qualitatif lâemporte sur le quantitatif. Cela en fait un torero exceptionnel, gĂ©nial par ses capacitĂ©s techniques et sa crĂ©ativité ; plus complet donc que les grandes rĂ©fĂ©rences artistiques quâĂ©taient Curro Romero ou RafaĂ«l de Paula, des gĂ©nies certes mais marginaux nĂ©anmoins. Morante a toujours su Ă©viter l’Ă©cueil de la marginalitĂ© en se rĂ©fĂ©rant Ă un toreo fondamental en mĂȘme temps quâuniversel et paradoxalement trĂšs personnel dans son exĂ©cution. En ce sens on ne peut pas le classer dans la catĂ©gorie des toreros artistes, quoiqu’on en dise…
Faut-il cependant tomber dans lâexcĂšs d’Ă©loges ? MĂ©fions-nous des systĂšmes, des chapelles, des sectes, des « ismes ». Hier nous avions le Poncisme -en on voit dĂ©sormais les limites- nous avons aujourdâhui le Morantisme. Ce sont souvent les mĂȘmes porteurs d’icĂŽnes, les mĂȘmes prophĂštes. Il faut raison garder et malgrĂ© tout le bien que nous pensons du torero de La Puebla nous nâen deviendrons pas un inconditionnel. Car sâil a Ă©tĂ© lâauteur dâauthentiques chef dâĆuvres il fut aussi Ă l’origine de fracasos d’anthologie.
Morante est une rĂ©fĂ©rence dans la mesure oĂč il sâadresse Ă un public savant, donc le plus souvent ĂągĂ©, dâabord sur ses terres. Dans ce sens câest plus une fin quâun dĂ©but⊠Le torero de La Puebla reprĂ©sente la tauromachie Ă©ternelle, cet idĂ©al dont nous rĂȘvons⊠Pour autant incarne-t’ il lâavenir ?
Pierre Vidal
Plaza de toros de Las Ventas, Madrid. 22Ăšme de la Feria de San Isidro 2025. 17.219 spectateurs.
Toros de José Escolar,
âą ESAĂ FERNĂNDEZ, silence et pitos
âą GĂMEZ DEL PILAR, palmas aprĂšs avis et oreille aprĂšs avis.
âą MIGUEL DE PABLO, silence et silence
Ce soir, corrida de la cĂ©lĂšbre GanaderĂa JosĂ© Escolar Gil. Les toreros Esau FernĂĄndez et GĂłmez del Pilar affrontent ces redoutables combattants, aux cĂŽtĂ©s du torero de Colmenar Viejo, Miguel de Pablo. C’est une belle opportunitĂ© pour lui de dĂ©montrer son talent face Ă ces adversaires exigeants.

President D. Iñaki SanjuĂĄn RodrĂguez ASESOR: D. JosĂ© Cabezas Porras âJoselito CalderĂłnâ

Esaus Fernandez
Le toro embiste avec une charge courte, distrait, son comportement sort du type attendu. La faena se déroule sur le passage, il est dominé sur les derechazos, mais les naturelles offrent une meilleure qualité. Le public applaudit. Une demi-épée bien placée.
Sur son second toro, c’est une puerta gayola. Plus encastĂ©, il offre trois charges au cheval, seule la seconde pousse dans le peto. Il commence plein centre du ruedo. De la domination et de la profondeur dans les derechazos, les naturelles reflĂštent cette intensitĂ©. Le torero reçoit des applaudissements chaleureux, quelques manolitinas saluĂ©es par le public, et une trĂšs belle Ă©pĂ©e pour conclure,avant de finir avec le descabello.


Gomez Del Pilar
Le toro est applaudi par le public, il est dans le type. Le torero transmet à la cape, les derechazos ont de la profondeur, le toqué est fort et la charge courte. Les naturelles sont plus compliquées, mais le public répond avec des applaudissements. Pinchazo.
GĂłmez del Pilar accueille le toro par quelques vĂ©roniques. Au cheval, le toro semble plus intĂ©ressĂ© par le public. Le public applaudit la mise en suerte pour la seconde rencontre du matador. Une sĂ©rie de doblones avec domination, il trĂ©buche sans que le toro ne charge. La sĂ©rie de derechazos est saluĂ©e par le public, il ne se laisse pas dominer. Ă gauche, c’est plus difficile, mais il garde bien la distance. Le public rĂ©agit par la voix et applaudit la prestation du torero. Une Ă©pĂ©e entiĂšre et efficace pour conclure. Le panuelo blanc du palco est agitĂ©.

Miguel De Pablo
Le torero accueille avec domination Ă la cape. Le public rĂ©agit violemment au tercio de pique, le toro donne des coups de tĂȘte plus qu’il ne pousse dans le cheval. La cuadrilla peine Ă le fixer aux banderilles. Le torero provoque une vuelta de campana dĂšs les premiĂšres sĂ©ries Ă la muleta. Il dĂ©bute par des naturelles, garde bien la distance sur les derechazos, cherchant Ă crĂ©er de lâĂ©motion. PremiĂšre tentative Ă lâĂ©pĂ©e manquĂ©e, la seconde bien placĂ©e.
Le dernier toro est applaudi Ă sa sortie du toril. Quelques sĂ©ries Ă la cape. Le tendido rĂ©agit au puyazo du picador. Il commence par des naturelles sous les encouragements du public. Il se fait prendre la muleta, les derechazos sont compliquĂ©s. Miguel de Pablo se fait prendre par le toro, mais revient sous les applaudissements. Une demi-Ă©pĂ©e aprĂšs un bel engagement. GĂłmez del Pilar est prĂȘt Ă intervenir. Une seconde Ă©pĂ©e entiĂšre. Le premier avis tombe.