Arènes d’ Ávila. Concours d’élevages. Les trois quarts de l’entrée. Taureaux, par ordre de combat, de El Capea, Vellosino, El Torero, Garcigrande, José Enrique Fraile de Valdefresno et Valdellán, avec une bonne présentation dans les lignes générales et un comportement varié, Empalado-20, de El Torero, qui a été combattu à la troisième place, a été le taureau récompensé au concours de de ganaderia
Plaza de toros de Sanlúcar de Barrameda, Cádiz. Corrida de toros de la Feria de la Manzanilla 2025. Trois quart
Toros de El Torero, le quatrième ‘Gitano’, nº 87, vuelta al ruedo.
• MIGUEL ÁNGEL PERERA, deux oreilles, silence à celui qu’il a tué pour El Melli, oreille.
• ALEJANDRO TALAVANTE, oreille, deux oreilles et deux oreilles à celui tué pour Melli.
• GERMAN VIDAL ‘EL MELLI’, blessure.
Trés bon lot de « El Torero » qui a fait beaucoup d’effet dans le petit ruedo du Pino en raison de sa présentation sérieuse et surtout de son comportement encasté. Une ganaderia qui a laissé perplexe les madrilènes il y a quelques jours mais qui a convaincu pour cette classique corrida de la féria de la Manzanilla. Elle aura poussée sous la monopique en usage ici, renversant la pièce montée d’ouverture et surtout elle a donnée un jeu sérieux, transmettant cette noblesse exigeante qui coule dans ses veines.
Il fallait de l’expérience et du métier pour aguanter cet ensemble. El Melli qui eut pourtant de belles attitudes à gauche en uno por uno était encore bien vert pour ce genre de rencontre puisqu’il ne s’agissait que de sa seconde corrida. Il fut pris au milieu de sa faena prometteuse. Le toro le projeta par terre lui causant une dure lésion au coude. La corrida se transforma alors en mano à mano Perera/Talavante. Une opposition de style prenante qui provoqua à la sortie des discussions animées; signe d’un intérêt profond pour cette tarde.
Miguel Angel Perrera s’en est tenu à son registre. Il cherche l’efficacité, la domination, la maîtrise. C’est un concept qui ne tolère aucun effet qui a pour but d’assujettir l’animal en le provoquant dans son terrain et en enchaînant les longs muletazos toujours à la cadence idoine sans tolérer que l’étoffe n’ effleure la corne de l’adversaire. Il a donné le meilleur de son art, s’exposant un maximum, à son second passage soutenu par un public gagné par son aguante et son temple. Un bajonazo suivi d’une demie, réduisirent son succès à une seule oreille.
Comme il y a peu à Jerez, Talavante a charmé le public sanluqueño par son toreo fluide qui s’attache plus à la séduction, au charme qu’à la rigueur et à la cohérence d’une faena ordonnée. Bien qu’il se donne des avantages, abusant du pico notamment, Alejandro suscita l’enthousiasme par son toreo fleuri et obtint de beaux succès lors de ses trois passages (il dut combattre le dernier toro du Melli).
Perera comme Talavante exprime chacun les deux faces de ce paradoxal peuple andalou: une excessive austérité qui est celle du toreo de Perera et une exubérance explosive portée par Talavante. Les deux pôles du monde du Guadalquivir.
Rugby et toros, deuxième jour. Après le rugby d’hier, place à la tauromachie avec l’encierro des pitchouns et la novillada non piquée en matinée. La ganadería de La Espera est un pilier des arènes Jean Sango.
. Léo Pallatier, remarqué l’an dernier malgré une réussite mitigée à Bougue, retrouve Captieux. Face à lui, Clovis Germain, vainqueur de Bougue et triomphant sur de nombreuses plazas.
President : Mathys Courregelongue Dupeyré
Public 60 %
Meteo : Sous les nuages
Musique : Les Armagnacs
Leo Pallatier Avis et Silence
Clovis Germain une oreille et vuelta /une oreille Prix de l’Acoso
Le lot présenté à Captieux par la Ganaderia La Espera est homogène pour les deux premiers, tandis que le troisième se distingue par un trapío plus marqué. L’ensemble offre une belle présentation. Le comportement est typé encaste et le second a reçu un panuelo bleu.
Leo Palatier
Le novillero accueille avec une larga. Sa faena est marquée par l’alegría et la détermination, suscitant les applaudissements en réponse au quite de Clovis. Il entame sa série avec des doblones sous les encouragements du public. La série de naturelles est exécutée proprement, et la faena gagne en intensité, à l’image de la musique des Armagnacs. Il conclut par un pinchazo bajonazo et contraire.
Clovis Germain
La faena à la cape, propre mais manquant de douceur, est marquée par un joli véronique sur un quite de Leo. La pose des banderilles par Clovis est saluée par le public. À la muleta, il débute plein centre, cite le becerro de loin, avec des muletazos profonds, une domination légèrement brusque. Une série de luquesinas précède un recibir, mais à trasera. Le becerro est applaudi à l’arrastre.
Le troisième becerro encasté charge plus court. Le novillero peine à dominer à la cape, mais la pose des banderilles est régulière. Clovis entame une faena classique, les premières passes à droite sont sur le passage, puis il se croise. Le becerro se montre plus exigeant, le public encourage le novillero. Sa ténacité s’exprime face à la bête, il n’insiste pas sur les naturelles. Cette fois-ci, le recibir est réussi.