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Úbeda, tarde triomphale

Plaza de toros de Úbeda, Jaén. Corrida de toros. ‘No hay billetes’. Toros de Jandilla (1º, 2º, 5º) et Juan Pedro Domecq (3º,4º, 6º).

ENRIQUE PONCE, deux oreilles et ovation.

CURRO DÍAZ, deux oreilles et oreille.

ANDRÉS ROCA REY, deux oreilles et deux oreilles et la queue.

Bayonne, feria de l’Atlantique : Que reste t il de ces trois jours..?

Tout a été dit sur l’un sur l’autre, sur les toros, sur les incidents, accidents de parcours ou ce que l’on a pu juger comme des injustices.

Reprenons si vous voulez bien me lire avec indulgence ce que je garde de cette feria.

Et ces quelques mots s’adressent tout particulièrement à mes deux voisines de balconcillo, mère et fille, aficionadas gourmandes d’explications, d’une curiosité scrupuleuse , sensibles à l’art et aux qualités de tel ou tel torero.

Bravo mesdames de vous interroger sur le bien fondé de décisions du palco, sur les manifestations bruyantes ou par trop silencieuses d’un public différent les 1er et 2ème jours du troisième.

 Premier jour donc: une demie arène d’un public assez connaisseur, et comme il avait raison, après l’échec ( refus de voir) de Talavante à son premier toro, mais une merveille de toreo original, profond, savant, d’Alejandro à son second .

 Daniel Luque a retrouvé avec bonheur son ancienne plaza française fétiche, réconciliant ainsi Dax et Bayonne, tandis qu’une autre de mes voisines me déclarait sur un ton péremptoire et entendu:  » ici c’est Bayonne, on ne distribue pas les oreilles comme à Dax »  Tout faux madame, tout faux.

Le neveu du grand Juan Mora actuait en troisième, ne démérita pas, avec un toreo modeste et cependant courageux.

De la novillada piquée je garde l’image d’un Pedro Luis téméraire autant que courageux, et d’un Chicharro techniquement au point. De la bonne graine de toreros.

Il parait que Lalo de Maria va prendre l’alternative la semaine prochaine?  Ah bon?

Le soir nous avons profité de l’audace de l’excellent torero Colombien Juan de Castilla, entendu brailler pendant toute sa faena  Molina à qui le public complaisant fit obtenir une oreille de petite catégorie, mais on eut beaucoup de plaisir à voir Christian Parejo plein de volonté et de finesse couper lui une oreille de poids à son adversaire.

Il parait qu’il y eut du mic-mac lors de la novillada sans picador, c’est bien dommage, et nous n’en parlerons pas.

In fine le morceau de choix: la corrida de clôture  , avec le monstre sacré , le numéro UNO incontestable, celui qui remplit  les arènes et cela à juste titre: Andrès Roca Rey. Le chef de lidia était le meilleur horloger de l’escalafon, celui qui arrête les toros comme le temps, et le troisième le nîmois Adrien Salenc « Adriano ».

Juan Ortega, vêtu de rose très pâle et or nous gratifia à son second d’une des plus profondes faenas que j’ai pu voir depuis deux ans. Il pincha et enfonça ensuite une entière immédiatement efficace qui ne lui valut pas la moindre pétition d’oreille, juste une belle ovation au tiers, alors que Roca Rey dont je suis un grand partisan avait coupé les deux de son premier, malgré une épée caida, trasera et de travers… Expliquez moi, tout le monde était il aveugle.?

J’ai une autre explication  la langueur extrême , la douceur, la sérénité d’Ortega ont été polluées par une épouvantable musique de foire absolument pas en phase avec ce qui se passait en piste, un dzim- boum- boum de chef- lieu de canton , à faire fuir les oreilles bien faites.

Le répertoire de la musique de Bayonne est très court, on eut droit plusieurs fois au même morceau, sur des faenas de style et de rythme ou cadences différents.

Je refais le film, pardonnez moi, bon lot de Zacarias Moreno, bien fait, de la tête , supportant bien deux piques et gardant du gaz longtemps.

Très grande faena de Juan Ortega à son second, , pinchazo et entière, ovation qui aurait dû lui valoir au moins une vuelta.

Roca Rey, grande faena à son premier et épée défectueuse bien que d’effet immédiat: 2 oreilles

A son second bonne faena, moins complète cependant qu’à son premier mais estoconazo sin puntilla en place: 2 oreilles.

Adriano: honnête exercice  avec des naturelles rejetant le toro au plus loin l’obligeant à des replacements  nombreux, bonne épée: 1 oreille.

Le dernier toro était parait-il affecté d’un défaut de vision, le torero demanda son changement mais ne l’obtint pas.

Sic transit gloria mundi!

Merci a Roca Rey de donner autant de joie et d »émotion sans jamais être vulgaire et immense merci à Juan Ortega d’avoir su arrêter le temps avec le bout des doigts.

Jean François Nevière

Bayonne feria de l’Atlantique : Roca Rey sur un nuage

Foto Bruno Lasnier

Roca Rey (quatre oreilles) sur un nuage et déception d’Adriano

Bayonne. Troisième et dernière corrida de la feria de l’Atlantique, arènes bien remplies, deux heures quinze de spectacle, soleil et chaleur moite. Six toros de Zacarias Moreno, plutôt bien présentés, correctement armés, de 508 à 538 kilos chez l’éleveur. Tous deux piques à l’exception du premier et du dernier, trois châtiments. Toréables à la muleta avec certains compliqués comme le premier.

Juan Ortega (blanc et or), au premier, une entière, silence ; au quatrième, un pinchazo, trois-quarts de lame, salut.

Andrès Roca Rey (bleu marine et or), au deuxième, une entière, deux oreilles ; au cinquième, une entière deux oreilles et sortie en triomphe.

Adriano, Adrien Salenc (bleu marine et or) au troisième, une entière, avis, une oreille ; au dernier, trois pinchazos, une entière, silence.

Présidence, Christophe Robin, assesseurs, Bertrand Adoue et Gauthier Suhas.

Un peu chaotique et pas au mieux de sa forme depuis quelques semaines, hier à Bayonne, Andrès Roca Rey a fait taire tous ses détracteurs en revenant au mieux de sa forme et endossant les habits d’un grand prince de la tauromachie. Dès qu’il entra en piste avec son premier toro tout était parfait, notamment ces véroniques profondes et amples. Il brinda au public parce qu’il savait qu’il allait réussir et armé de la muleta, c’est par des statuaires qu’il ouvrit sa faena poursuivie par des séries sur les deux mains accompagnées par la musique. Il demeurera longtemps sur cette main gauche en extrayant même des ronds complets. Mise à mort impeccable, deux oreilles qui tombent du palco. Et ce n’était que les premières. Quand il revint, s’il ne se livra pas à fond dans le tercio de cape c’était probablement pour se réserver pour la suite. Brindis au public, quelques passes basses, histoire de faire humilier l’animal puis il cite de loin, immobile pour des passes changées. Il reprendra un rythme plus classique mais toujours avec une muleta, très basse, caressant le sable avec lenteur, ce répertoire complet et diversifié, il le termine par quelques ayudados pour alto et un pecho magique. On était au cœur de la tauromachie de Roca Rey… qui répétait ses deux premiers trophée.

Juan Ortega, n’aimait vraiment pas ce premier toro qui n’avait cessé de jeter les pattes dans la cape lors du premier tercio. Muleta en main, quelques passes basses de châtiment, une recherche de sitio sans véritablement le chercher et le trouver et il prit l’estoc pour en terminer. A la décharge du toro précisons que la troisième pique était sûrement de trop. Le sorcier de Triana donnait rendez vous pour la suite. Il était présent d’abord dans un beau et complet toreo de cape. Par la suite c’est avec une infinie douceur qu’il dessina des derechazo suivis par la musique et tout s’épura de simplicité et de profondeur lorsque surgit la main gauche. Dommage la mise à mort ne fut pas à la hauteur.

Pour Adriano (Adrien Salenc) on rêvait tous d’un beau sucés ; on l’imaginait déjà sortant en triomphe aux côtés de Roca Rey. Au cours de son premier toro il avait été parfait, avec une première série somptueuse, entrecoupée de trincheras d’enfer et remate par quelques beaux pechos. Lorsqu’il prit la main gauche il nous invita dans un toreo très épurée, tout le corps relâché, jetant l’épée et luttant jusqu’au bout., une oreille.

On espérait une suite dans le même registre mais malheureusement, après deux faroles à genoux et le tercio de pique, Adriano comprit que le toro avait des réactions curieuses. Effectivement l’animal avait un défaut de vision. Malgré plusieurs demandes du torero il ne fut pas changé… Aussi la suite ne pouvait être que celle de l’échec, avec un début de faena chiffonné et une suite impossible à dessiner le toro refusant les passes. Adriano abrégea très vite, il n’y avait qu’un mauvais coup de corne à prendre dans cette confrontation. Vraiment dommage pour celui qui espérait tant de cette course.

Jean-Michel DUSSOL

photos Bertrand Caritey

Blessures de ce dimanche

Le banderillero Carlos Pacheco, a été soigné dans les arènes de Casavieja après avoir été encorné lors du combat du troisième de l’après-midi, du fer d’Ignacio Pérez Tabernero. Selon le rapport médical, le banderillero a été soigné pour « deux blessures par encorchage. L’un d’eux dans le triangle de l’escarpement droit et l’autre dans la région lombaire et latérale gauche. Les deux plaies ont été nettoyées et suturées. Pronostic : menos grave ».

Le novillero Luis Garza a subi une cornada au scrotum par le premier toro la tarde lors de la septième novillada de la temporada de la Plaza México. Le toro était du fer de Gonzalo Iturbe, il a ét combattu parJoel Castañeda.

 Le torero Ángel Tellez a été contraint, selon prescription médicale, de se reposer en raison d’une blessure au plateau tibial droit qui affecte l’articulation du genou droit. La blessure est située dans une zone où il avait déjà dû être opéré pour une fracture de la partie distale du fémur et une fracture du plateau tibial, résultat de blessures antérieures. La blessure provoque une grande gêne et une grande instabilité au genou droit du matador, ce qui l’empêche de performer lors de ses prochains engagements, comme celui du 31 août à Bayonne.

Parentis: magnifiques novillos d’El Retamar

Parentis-en-Born deuxième novillada des fêtes. 3/4 d’arène.

Novillos de Retamar

 Daniel Medina, pitos et vuelta après pétition;

 Juan Herrero, palmas et silence

Pedro Luis, vuelta et oreille. 

Novillada d’El Retamar très bien présentée. Le second astifino a pris une grande pique et applaudi à l’arrastre comme le troisième, le quatrième a pris quatre piques il a été applaudi aussi. Il y a eu du danger en piste toute la soirée.

Daniel Medina peu en confiance à son premier passage a montré plus d’engagement construisant uen faena sérieuse par la suite devant un toro compliqué. La récompense se limitera à une vuelta malgré une forte pétition.

Juan Herrero hérita d’un permeir opposant compliqué. Il bâtit un tasteo sérieux basé sur sa main gauche mais tua d’une entière basse. Il eut beaucoup de difficultés face à l’âpre cinquième.

Pedro Luis est le triomphateur de la journée. Il reçut son premier par des véronqiues profondes et effectua une faena très courageuse sollicitant l’animal sur les deux bords. Le novillo mit longtemps à tombe ce qui le priva d’une récompense qui aurait été méritée. Un grand coup d’épée permit à Pedro Luis de couper l’oreille du dernier, par ailleurs réservé et vite éteint.

Reportage Roland Costedoat

Cazaubon: Les séductions de la corrida portugaise

A Cazaubon, d’une année sur l ‘autre le public reste fidèle à la corrida portugaise. Fidélité aussi depuis quelques fins août du cavalier Roberto Armendariz… il avait pour cette dernière course de samedi, comme compagnon de cartel Paco Velasquez. N’oublions pas les inusables forcados de Chamusca qui ont été encore parfaits. La course fut ouverte par Roberto Armendariz, vêtu de bleu marine, qui fut très précis dans la pose des farpas et des banderilles. On a encore apprécié sa façon très coulée, harmonieuse et très souple de conduire son cheval. Avec son deuxième toro il nous régala d’un excellent quiebro sur les cinq banderilles qu’il posa. Toujours très à l’aise il signa ses deux sorties par, chaque fois, une vuelta accompagné par le forcado dont les sept compagnons bloquèrent le toro à leur premier essai.

On découvrait Paco Velasquez qui apparut en costume historique, rouge. Manifestement il a moins de pratique que son ami… mais au fur et à mesure de la course il prit confiance et réalisa de bons moments. Son premier adversaire était plutôt compliqué et malgré trois farpas et cinq banderilles le forcados durent s’y reprendre à deux fois pour l’immobiliser. Il décrocha tout de même une vuelta avec les hommes à pied. On appréciera par la suite ses poses de banderilles courtes, les seules de la course. Les forcados réussirent un arrêt spectaculaire d’un toro lancé à pleine vitesse. N’oublions pas le toros de la Chassagne, toujours surprenant dans ce genre d’exercice, le deuxième et le troisième avec leurs longues charges et leur agressivité, poursuivant le cheval sans le moindre complexe, ces Jalabert permirent la réussite de la course. Encore un bon après-midi pour notre ami Jean-Luc Courtiol le mayoral de l’élevage.

Seul regret le final de la course qui aurait dû être un feu d’artifice avec les deux cavaliers face au cinquième et dernier toro de Jalabert. Probablement, au cour du tercio de farpas le toro a dû recevoir une blessure létale qui l’a empêché de continuer de façon normale. Ainsi Paco Velasquez a renoncé à poser la dernière banderille. Le toro est mort après avoir été immobilisé par les forcados.

Episode malheureux mais vite oublié lors de la vuelta finale avec les cavaliers et les forcados. On pense déjà à la course portugaise de 2025.

Jean-Michel Dussol

Bilbao: Être différent


par Antonio Arévalo

Samedi 24 aôut. Petite entrée. Temps humide avec des passages pluvieux.

2 toros de San Pelayo pour Pablo, nobles et avec du moteur. 1 sobrero deValdefresno, vite affligé sorti second, un du Puerto de San Lorenzo sorti cinquième,manso et deux de la Ventana del Puerto avec de la mobilité mais sans un réelengagement.

Pablo Hermoso de Mendoza silence et deux oreilles.

Diego Urdiales palmas et silence après avis.

Juan Ortega oreille et ovation

Etre différend. C’est l’obsession de tous les toreros, même des figuras, mais peu y parviennent. On a vu aujourd’hui dans l’arène de Vista Alegre deux toreros avec une conception unique et singulière de la tauromachie.


Pablo Hermoso de Mendoza, dont c’était le dernier paseo à Bilbao, nous a ravis dans une faena au quatrième où on a pu se régaler avec toutes les variantes qu’il a introduites dans le rejoneo et qui ont provoqué la plus grande révolution dans la tauromachie à cheval. Cette proximité avec le toro, ce temple, cette douceur, cette façon de toréer qui ne se limite plus à la pose du réjon. Que ce soit en prolongeant la
charge du toro de côté jusqu’à la domination absolue ou avec ces « hermosinas », alternant les va-et-vient d’une corne à l’autre, ou les quiebros, les pirouettes millimétrées et d’un total engagement. Il l’a fait avec « Nairobi », qu’il a sorti pour ses deux toros, mais aussi avec « Malbec », avec qui il a été éblouissant. Bon toro de San Pelayo qui se livrait quand on allait le chercher. Une despedida de Bilbao avec deux
oreilles méritées et la reconnaissance unanime du public pour sa septième sortie par la puerta des arènes de Vista Alegre. Sur son premier, noble mais qui accusa peut-être le deuxième réjon de châtiment, sa prestation fut inégale, même si avec « Nairobi » il annonça la couleur de ce qui viendrait plus tard.

Présentation à Bilbao de Juan Ortega qui a séduit l’aficion. Il ne ressemble à personne, il y a une langueur, une délectation dans chaque passe, qu’elle soit réussie ou non, qui hypnotise. Parfois cela tient presque du miracle, de l’invraissemblable, tellement c’est beau. Cela s’est produit sur ses deux toros. Au dernier, il a pu le toréer à la cape, avec des véroniques somptueuses et un quite par chicuelinas tellement exquis qu’il fit taire les toristes plus protestaires qui ne voulaient pas d’un toro avec du trapío et bien armé. Ce ne furent pas deux faenas complètes, même si la première fut plus aboutie, mais certaines passes relevaient de l’enchantement. Il y eut des accrocs, mais on se délectait dans dès le début du muletazo jusqu’à sa conclusion, tellement c’était lent et à la fois naturel. Quel torero ! On peut aimer d’autres toreros mais lui est unique. Il coupa une oreille au premier. Indéniablement, au-delà du score,
il a conquis Bilbao.
Diego Urdiales, qui revenait de sa blessure à Azpeitia, n’a pas eu de chance avec son lot. Son premier ne lui a permis que de tracer une belle série à son début de faena de muleta et le dernier, manso, âpre et violent, était intoréable.

A.A.


Saint-Gilles: Finale du Bolsin Nîmes Métropole

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Tous les détails sur la Finale 2024 du Bolsín de Nîmes Métropole à Saint-Gilles…

 .Suite à la dernière épreuve de sélection qui a eu lieu ce jeudi 22 août à Fons Outre Gardon, les sélectionnés pour la finale du Bolsín Taurin Nîmes Métropole édition 2024, qui se déroulera dimanche prochain 25 août à 18H00 dans les Arènes de Saint Gilles sont les aspirants toreros suivants:-
Valentin Vindevogel (CFT)
– Andy Martin (section jeune AFAP “El Toreo”)
– Léo Pallatier (École Taurine José Cubero « Yiyo » de Madrid)
« Hugo Casado ayant été retenu initialement parmi les 3 finalistes ne pourra pas tenir sa place pour des raisons administratives ».
Pour cette finale, ces trois novilleros seront confrontés à six erales, trois provenant de l’élevage de La Paluna et trois de la ganadería de Bernard Taurelle et fils. Le réserve proviendra de la ganadería de La Suerte.
D’un commun accord entre M. Frédéric Lautier, Nîmes Métropole et l’AFAP, les erales de l’élevage de François André ne pourront pas être combattus. Ils ont été remplacés par un exemplaire des ganaderías La Paluna et Bernard Taurelle et Fils.Lors de cette finale, c’est le public, et lui seul, qui désignera le grand vainqueur du Bolsín Taurin 2024 de Nîmes Métropole.Plusieurs urnes seront disposées à la sortie des arènes afin que le public puisse déposer leurs votes à l’aide du ticket d’entrée.
Le vainqueur du Bolsín Taurin recevra une cape de paseo de la Sastrería de Toreros Fermín de Madrid et sera invité à participer à la novillada non piquée de Seissan dans le Gers le dimanche 1er septembre 2024.
Le deuxième se verra remettre une cape et le troisième une muleta, également de la Sastrería de Toreros Fermín.
Pour mémoire l’édition 2024, et d’un point de vue comptable, a été composée de :* 18 erales des ganaderías suivantes : La Suerte – Alain et Frédérique Tardieu – François André – Jalabert frères – La Paluna – Bernard Taurelle et fils.* 12 aspirants toreros des structures suivantes : AFAP – CFT – ETB – ETPA – Adour Afición -École Taurine de Cataluña – École Taurine José Cubero « Yiyo » de Madrid – Ecole Taurine d’Albacete.
(Communiqué)

BILBAO : CORRIDA ATTENDUE…CORRIDA MAL VENUE

PLAZA DE TOROS DE BILBAO- vendredi 23 aout 2024. 5° corrida de toros de la feria.
Beau temps ensoleillé. Arènes casi combles.

6 toros de DANIEL RUIZ, de quatre ans, de 524 à 579 Kg, donnant un mauvais jeu car mansos, faibles et sans caste dans l’ensemble, tous sifflés à l’arrastre. Ils ont gâché la fête.

ENRIQUE PONCE, rose très pale et or, ovation après avis, vuelta de despedida avec salut au centre.
ROCA REY, noir et noir, silence et ovation après avis.
PABLO AGUADO, marine et argent, gilet d’or, Silence et ovation.

Avant de commencer le paseo Enrique Ponce a été fêté par une danse d’honneur basque (arresku; ndlr)

Les uns étaient venus pour les adieux de Ponce, d’autres pour la réputation de Roca Rey, d’autres encore pour la toreria de Pablo Aguado, mais tous sont repartis décus. Non point la faute aux toreros qui ont tout fait pour étaler leur art respectif, mais la faute aux toros de Daniel Ruiz dont on se demandait d’ailleurs avant la course ce qu’ils faisaient à Bilbao pour ce jour tant attendu. Point de polémique ce jour quant à l’octroi des oreilles par le Président Matias Gonsalez car il n’y eu malheureusement pas de pétition, à part une légère pour Roca Rey à son second toro.

Enrique PONCE donc a quand même réussi à faire une faena élégante et suave par derechazos et naturelles « sui generis » à son premier toro qui ne demandait pas de combattre. Une épée un peu tombée concluait ce travail qui laissait le costume du torero aussi blanc qu’au paseo.
A son second, le quatrième de l’après midi même, son désir de triomphe après un brindis au public debout était évident qui l’a même poussé à toréer entre les cornes de son opposant faible et ne transmettant aucune émotion. Une demi épée concluait ce triste combat qui n’en avait que le nom.
Quelle pitié pour le départ d’un si grand torero dont c’était la 63° corrida à Bilbao. Heureusement le si gentil public de Bilbao lui a offert des adieux très émouvants par une vuelta très fêtée et salut au centre avec les yeux du maestro embués par l’émotion. A noter qu’au cours de sa vuelta le Maestro a tenu à serrer la main à tous les areneros de la plaza qu’il rencontrait sur son passage, ce qui en dit long sur sa personnalité.

Andrés ROCA REY n’a pas pu répéter son succès, la faute aux…et pourtant il a tout donné à chacun de ses opposants. Le premier avec une faena commencée par statuaires aux tablas, puis une série dominatrice de la droite avant une passe de poitrine extra. Se centrant de plus en plus nous attendions tous la phase 2 de la faena type du maestro, c’est-à-dire des passes dans le dos, des changements de main, des redondos interminables. Hélas le toro, trop faible et donc dangereux pour ce genre d’exercice ne le permit pas. Un
pinchazo et une épée tombée terminait ce travail.
A son second, le cinquième de l’après-midi, faena débutée à genoux aux tablas puis derechazos au centre du ruedo déclenchant la musique, une phase deux très courte en raison de la faiblesse de l’opposant, mais quatre manoletinas aux planches, une passe de poitrine et une trinchera permettaient au torero de conquérir le public.
Mais comme tout devait aller mal cet après midi un pinchazo précédant une entière ne permettait pas l’octroi d’une oreille par l’ineffable Président Matias, il est vrai soutenu dans son choix par une pétition d’oreille pas assez importante. De toute façon avec ce Président là il faut couper trois oreilles au même toro pour sortir en triomphe, alors…. (Blague en cours à Bilbao).

PABLO AGUADO se présentait après son triomphe de Saint Sébastien et l’on a pu voir ses bonnes dispositions du moment à son premier toro avec des passes de cape de réception par véroniques ajustées puis deux véroniques templées après pique. Faena par la droite et une trinchera de gala, trois naturelles de trois quart face comme il se doit, style « Sévilla », le tout à un toro sans force. Malheureusement deux pinchazos gachèrent le succès attendu.
A son second, l’ultime toro de la course, le mieux présenté peut-être, mais trop faible pour construire une faena complète on put surtout admirer un desplante magnifique, digne de ceux de Curro Romero. Heureusement les six véroniques de réception et les chicuelinas marchées pour conduire le toro au cheval avaient laissé la signature du torero sur le sable gris des arènes, gris comme l’après-midi que l’on attendait lumineux.


A noter que Roca Rey et Pablo Aguado ont tous deux offert le combat de leur premier toro à Enrique Ponce, attention émouvante.

EXIR

Photo De Marchi (envoyé spécial)

Julio Norte Vainqueur du III certamen Iván Fandiño

Erales de Andoni Rekagorri Bilbao 23 août 2024

Savador Herrero Salut et oreille

Julio Mendez Salut et oreille

Julio Norte Salut et oreille

Texte et photos F De Marchi envoyé spécial.

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