Auteur/autrice : Bruno Lasnier Page 1 sur 5

Un livre de Michel Grateau : Au nom de qui ? Essai anthropologique sur la Corrida

Il pourrait aussi être demandé « au nom de quoi » faire interdire la corrida mais l’argument émotionnel et les seules opinions ne suffisent pas pour répondre à la question. 

Au nom de Qui ? engage de l’humain, de la parole, du discours, de la Référence. Du miroir, comme nous l’a écrit Michel Leiris. Ou, bien avant lui, ce que nous contait l’épopée de Persée. Ou posait la Genèse … Alors, pour la défendre, il faut aller regarder ce que cette corrida travaille dans les tréfonds de l’humain et de son histoire afin d’essayer d’approcher et de comprendre ce qui se passe dans l’enceinte de l’arène. Mais chez ceux qui y sont entrés. Pas chez les assaillants qui rêvent de les abattre-les enceintes-, pas chez le taureau non plus, ni dans les croyances de ceux qui « savent » ce qui se passe chez celui-ci.

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Saint Sever : Castella triomphe d’un lot faible de Zacarías Moreno

Photo Bruno Lasnier
Photo Bruno Lasnier

Saint Sever. Dimanche. Corrida des fêtes. Lleno.

6 Toros de Zacarías Moreno.

Sebastián Castella : silence et deux oreilles

Clemente : applaudissements et silence

Tomás Rufo : une oreille et silence.

Peu à dire sur cette après-midi très attendue et qui aura fait à nouveau le plein à Morlanne. La présentation inégale et le jeu sans saveur des Zacharias Moreno ont gâché la fête. L’ensemble juste de force, inexistant sous la mono pique a fait preuve par la suite d’une noblesse mièvre ne permettant pas aux coletudos de montrer l’étendue de leur talent. On sauvera le quatrième, noble avec plus de transmission que ses frères.

Face à cette inanité, Castella ne put montrer le meilleur de son art fait de maîtrise et de pouvoir sur l’animal. Il lui faut un adversaire plus agressif pour qu’il exprime au mieux ses qualités de battant. Sébastien eut des difficultés à l’épée à son premier passage -médiocre dans l’ensemble-, ne cachant pas un désarroi inquiétant: Avait-il perdu le sitio avec l’acier -grave carence- ? La veille, à Grenade, il avait gâché ainsi une grande faena face à un solide Victorino…

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Istres : Incroyable retour d’un jour de Juan Bautista avec son protégé Marco Perez

Photo Bruno Lasnier

L’apothéose à Istres.
Dernière corrida de la Feria 2025, arènes combles.
2 Toros de Jandilla de faible trapio, 2 de la Quinta encastés, 2 de JP Domecq donnant du jeu. Meilleur le 4 ère applaudi à l’arrastre.

Juan Bautista (Cohiba de Cuba et or): 2 oreilles et la queue, 1 oreille, vuelta chaleureusement fêtée.

Marco Perez (Marlboro rouge et or): 1 oreille, 2 oreilles et ovation.

Mehdi chaudement applaudi salué au 6ème.
Cela fait huit ans que la lune de miel dure entre ces deux là. Sentant le potentiel de Marco, JB l’enlève de Salamanque pour l’installer dans le cocon de la Chassagne. Depuis le couple ne se quitte plus. Dans la corbeille d’argent en 38 voyages, Marco dépose 83 oreilles et 5 queues en 2024 plus une vingtaine cette saison. Dimanche à Nîmes devant une arène bondée, de nouvelles promesses ont été échangées. Marco a déposé dans la corbeille d’or ses deux premières oreilles de matador et deux encore hier chez lui à Salamanque avec tonton Morante.
Aujourd’hui, nous sommes passés par de grandes émotions.

En six mois Juan Bautista a perdu huit kgs pour se présenter affûté. Malgré les six années passées hors des ruedos, JB n’a rien perdu, il s’est même bonifié. Avec son Jandilla, tout le répertoire y passe achevant l’œuvre avec ce recibir d’anthologie foudroyant le toro (à diffuser dans les écoles de tauromachie). J’en avais les larmes aux yeux. Il y a bien longtemps que l’on avait pas vu ce geste de grande qualité. Itou avec le la Quinta plus encasté tombant aussi à recibir. Quelle mise en suerte du JP Domecq pour la pique et ce passage avec Marco «  por colleras » très symbolique marquant leur complicité.

Marco malgré son jeune âge (il n’a pas 17 ans) connaît tout ou presque déjà. Sur ces trois exemplaires, il a su s’adapter à chaque type de toro, notamment le la Quinta qui a démarré au capote comme un bolide. Il l’a de suite cadré, le dominant avec autorité, domination avec une faena allant a mas.
Contrairement à ce que pouvaient penser certains esprits chagrins, ce mano a mano n’avait rien d’anecdotique, il y avait une véritable competencia. Comme son maître, Marco nous a gratifié d’un recibir.
Ce soir, trois oreilles de plus sont tombées dans la corbeille d’or. Elle est assez grande pour en accueillir beaucoup d’autres ce dont je ne doute pas. Le Maître veillera toujours pour que son petit protégé la garnisse.

Texte JJ Joaniquet. Photographies Bruno Lasnier

Istres : Grand triomphe de Clemente avec 4 oreilles

Photo Bruno Lasnier

Istres. Lleno. Toros de Zalduendo

David Galván (noir c’est noir): 1 entière
1 oreille; 2 pinchazos, 1 entière, ovation.

Juan Ortega (Purissima y oro) : 1 oreille et silence

Clemente (Rouge et noir) : 2 oreilles et 2 oreilles

Lot de taureaux homogène de 485 à 523 kg de 4 ans 1/2 avec peu de caste, nobles, peu d’émotion et monopique.

Alberto Bailleres nous a envoyé un lot faible et fade. Chaque fois qu’un toro sortait, on avait l’impression de voir le précédent, sauf le 6eme supérieur. Il ne faut pas s’arrêter sur le nombre d’oreilles généreusement octroyées ce jour.

Depuis sa présentation à Rieumes en 2011 en non piquée où « Romario » du Lartet lui a offert sa 1er oreille, Clemente trace son chemin parsemé de hauts et de bas. Châtié à Nîmes dimanche, homme de pundonor, il voulait tenir sa place à Istres. Malgré son masque de souffrance, il a dominé ses toros nous gratifiant de moments encimistes au plus près des cornes notamment au dernier. Il est en progression indéniable.

Galvan, vaillant est venu avec de bonnes intentions, un poignet, de l’assurance dans sa lidia terminant la 1em par 4 bernardinas d’école. Peu à dire sur son second sans transmission.

Juan Ortega, le torero de Séville s’est fendu de 2 lentes veroniques données à son 1er. Il a tendance à faire admirer son corps masquant ainsi un déficit de travail à la muleta. Il est spécialiste du « pico ». Il n’a pas cherché à comprendre son second. A noter un mano a mano musical entre l’harmonie et un groupe de flamenco pas du meilleur goût.
Nous attendons avec impatience le mano à mano entre Juan Bautista et Marco Perez demain.

Texte JJ Joaniquet photos Bruno Lasnier

Istres: Colombo et Solal en triomphe

Photo Bruno Lasnier

Plaza de toros de Istres. Première de la Feria de Istres 2025. Lleno. Colombo, Solal et le mayoral de Montealto en triomphe.

Toros de Yonnet (1º, 2º y 3º) et toros de Montealto (4º, 5º y 6º), le quatrième (Montealto) vuelta al ruedo.

• MANUEL ESCRIBANO (coquelicot et or) silence après avis et oreille

• JESÚS ENRIQUE COLOMBO (olive de Jerez et or) oreille et deux oreilles

 SOLAL (télé en noir et blanc) oreille et deux oreilles

Pluie d’oreilles sur Istres
1ére corrida, quasi lleno. 3 Toros de Yonnet 1,2,3 et 3 de Montealto 4,5,6. Hormis le 1er, un tank de prés de 600kg, les autres entre 480 et 540 kg ont donné du jeu. Meilleur le 4ème crédité d’une Vuelta. Bien les 2,5,6.

Colombo a fait du Colombo. « zébulon » embarque le public avec lui aux banderilles. Comme la plupart des Sud Américains il manie à souhait le capote en lançant ses serpentinas. Faena hachée à son 1er, accrochage. Son 2è plus coopératif lui permet quelques bonnes séries. Estocade spectaculaire avec voltereta impressionnante.

Solal a de la volonté, de la tristesse dans le regard. Faena sans sel au 1er. Il se lâche sur le suivant mettant de l’alegria.

Sombra y sol pour Escribano. Je ne m’éternise pas sur son 1er. Le premier Montealto du lot prend 2 piques avec bravoure, noble à la muleta. Manuel nous offre 3 séries à droite d’une grande lenteur. Vuelta méritée au toro.

Soirée à 7 oreilles, il est vrai qu’ici on n’est pas à Vic !

Photographie Bruno Lasnier

Texte J.J. Joaniquet

Un nouveau livre à l’UBTF

Nîmes : belle prestation de Perera qui coupe 3 oreilles et Clemente blessé

Nîmes 2025. Plus de 3/4. 

Toros de Robert Margé

• MIGUEL ÁNGEL PERERA, vuelta al ruedo après pétition, oreille et deux oreilles à celui tué pour Clemente.

• JUAN PABLO SÁNCHEZ, silence après avis et vuelta al ruedo après avis.

• CLEMENTE, oreille et blessure.

Un torero heureux qui sort par la porte des consuls des arènes de Nîmes. Et un autre valeureux et vaillant qui est à l’infirmerie après avoir triomphé le matin. C’est la grandeur et l’incertitude de la corrida. Un lot de Margé bien présenté, pas facile (le troisième compliqué et avisé) et deux voir trois intéressants (6em, 5me et 1er voir 4em dans une moindre mesure)

C’est au 6em taureau qui était prévu pour Clemente (le meilleur du lot) que nous avons vu toute la puissance, le pouvoir et la force de Miguel Angel Perera. Quel domination avec des enchaînements de qualité sur les deux cornes. Des Luquesina à la mode Perera incroyables en fin de faena à faire rougir Daniel Luque. Une épée entière sur le côté mais le président ne peux résister à la pétition énorme du public pour les deux oreilles. Un travail d’orfèvre sur le premier taureau mais une demi épée qui refroidi le président pour l’octroi d’un trophée. Contrôle et domination sont au programme de la faena de Perera à son second taureau qui est de moins en moins clair et qu’il tue correctement. Miguel est dans un bon moment : en effet sans ses échecs à l’épée il aurait coupé dernièrement des oreilles à Seville et à Madrid. Un vétéran encore là et avec qui il faut compter.

Clemente revient cette après midi après son succès important de ce matin. Son premier toro n’est pas clair depuis le début. Gros effort de Clemente qui le sort de la querencia. Plusieurs séries portent sur le public. Il est avisé plusieurs fois. Ca va à mas et des muletazos font rugir le public. Peut être une série de trop ? Le taureau le soulève et on craint le pire. Il revient avec un jean car l’habit est très déchiré pour réaliser encore une belle série à droite proche des planches et une belle mise à mort après deux pinchazos. Clemente est rentré dans le cœur des nîmois aujourd’hui.

Il a été opéré aux arènes d’un coup de corne dans les parties intimes puis envoyé à l’hôpital pour des examens approfondis

Le premier taureau du torero mexicain Juan Pablo Sanchez est très armé. Il a une charge désordonné mais le torero se met devant. Le manque de classe du taureau ne lui permet pas de briller malgré un engagement respectable. 1 estocade au 2em essai et 1 descabello. A son second taureau de meilleur qualité il nous montre qu’il est capable d’en découdre et réalise de bon muletazos qui portent sur le public. La mise à mort est efficace mais deux descabellos ternissent le final

Photographies et texte Bruno Lasnier

Nîmes : Daniel Luque et Clemente ensemble par la porte des consuls

Taureaux de Victoriano del Río, globalement bien présentés et de jeu intéressant. 3/4 d’arène.

 DANIEL LUQUE, oreille et deux oreilles

• JUAN ORTEGA, ovation et silence

• CLEMENTE, deux oreilles et oreille

Une grande matinale pour Clemente.

Une corrida de Victoriano del Rio homogène et plutôt bien présentée pour Daniel Luque, Juan Ortega et Clemente.

Une matinée ensoleillée mais avec des rafales de vent irrégulières qui vont contrarier la continuité de certaines faenas.

Ce que fait Luque est empreint d’une apparente facilité à laquelle il ne faut pas se fier. Il voit les difficultés du premier avant de prendre la muleta et débute par quelques passes de châtiment. Le toro en sort dominé, même s’il fera ensuite quelques écarts sur les deux côtés . L’autorité, et le talent, de Luque lui permettent de conduire la charge et contrôler le danger. Ce contexte lui permet de couper une oreille après une estocade efficace. Avec le quatrième, je n’avais jamais vu Luque comme ça. Le temple. Une faena toute en douceur dès la première passe. Jusqu’aux luquesinas finales! Malgré une légère accélération pour provoquer les avant-dernières embestidas. Deux oreilles.

On connaît le temple de Juan Ortega. En plus aujourd’hui il avait envie. Malheureusement il n’a pas été gâté au sorteo. Avec le deuxième, il ouvre immédiatement le compas sans exagération. Le charme va-t-il opérer ? À gauche la charge est plus heurtée. Le son n’est plus le même. La fadeur de la bête limitera le résultat en une ovation. Le manque de transmission et le peu d’options offertes par le cinquième suffisent malheureusement à résumer la situation.

Clemente démarre la faena du troisième nonchalamment appuyée à la barrière avant de gagner le centre avec élégance. Il prend immédiatement la gauche pour des naturelles profondes. À droite la charge est beaucoup plus courte et il s’adapte en s’enroulant le toro après la hanche. Il arrive à amener la faena, mais aussi le toro, crescendo. Deux oreilles. Beaucoup d’espoir de voir un grand toro avec le sixième. Il part de loin au cheval et pousse droit. Clemente joue le jeu et le replace aussi loin. Rebelote. Un début muletero vibrant à genoux par statuaires. Il se relève et égrène quelques savoureuses pépites de la main gauche : kirikiri pour s’éloigner des cornes, trincherilla, dédain, … Las, le toro baisse de ton et la faena avec. Oreille malgré deux pinchazos sincères.

Dans cette ambiance de fête, la sortie de deux toreros par la porte des consuls paraît équilibrée. Une récompense pour Juan Ortega aurait pu dans ce contexte s’y rajouter sans faire rougir.

Photographies Bruno Lasnier et texte Michel Naudy

Nîmes samedi soir : Manzanares par la porte des consuls

Un nouveau lleno pour la corrida de Nîmes ce soir. Toros de García Jiménez (le 5em changé)  et Olga Jiménez (second).

• SEBASTIÁN CASTELLA, silence et oreille

• JOSÉ MARÍA MANZANARES, deux oreilles et une oreille avec pétition de deux

• LALO DE MARÍA, silence et silence

Castella bien et très professionnel à son premier taureau mais ça porte peu sur le public…Un pinchazo , 1 avis, une entière sur le côté. Il n’a pas eu le meilleur lot de taureau et il a eu chaud à son second taureau. En effet, alors que ça se passait plutôt bien en début de faena : sur une naturelle le toro le soulève. Impressionnant ! mais il continue comme si de rien n’était puis se rapproche du taureau pour réaliser un arimon caractéristique de la maison. Le public adore. Quel courage et ténacité. 1 pinchazo, une 1 entière et 1 oreille.

Belle après midi de Manzanares. Il était détendu dans le patio avant d’entrer dans l’arène. Toujours aussi majestueux et aujourd’hui dans un bel habit bleue méditerranéen. Il profite du second taureau de l’après midi (sûrement le meilleur des six) et nous sert de beaux muletazos sur les deux bords. Un peu rapide mais avec bon enchaînement. Grand mise à mort à recibir d’effet rapide et il récolte deux oreilles. La seconde excessive, mais ça fait quand même plaisir de voir Manzanares comme cela. Avec beaucoup d’application il construit une faena petit à petit à son dernier taureau mais il réalise surtout un ENORME recibir. Le taureau mort debout de suite. 1 oreille avec pétition de 2.

Lalo de Maria est bien avec son premier taureau mais il a manqué ce supplément d’âme qui fait la différence et la mise à mort n’est pas idéale. C’est difficile de briller à côté des deux stars de tauromachie qui sont avec lui aujourd’hui. A son second c’est plus compliqué mais il s’accroche par contre la mise à mort est longue et difficile.

Texte et photographies Bruno Lasnier

Nîmes : Victor coupe 3 oreilles d’un lot de Talavante

Une magnifique novillada de Talavante pour une cape d’or internationale gagnée par le nîmois  Victor

• EDUARDO NEYRA, oreille et silence après avis.

• TOMÁS BASTOS, silence après avis et silence

 VÍCTOR, deux oreilles et une oreille

Un cartel international
Un mexicain, Eduardo Neyra, un portugais , Tomas Bastos, et un nimios, Víctor, avec une novillada d’Alejandro Talavante

Des toros très intéressants avec des comportements différents, comme leur physique.

Le premier a eu un comportement très intéressant. Il trébuche à plusieurs reprises dans les deux premiers tiers. On craint le pire. Le recorrido se réduit très vite, y compris lors de la première série à genoux. Puis tout change. Neyra sait lui donner la bonne distance et le toro se livre. Il ne tombera plus, la race parle. Il est bon des deux cotés. Une bonne petite faena mais un peu trop lisse. Une petite oreille.

Le deuxième est bon des deux côtés. Le torero est très novillero. Il sait conclure les séries par des détails inspirés. Malheureusement son envie le pousse à prolonger exagérément par des cambios por la espalda et des demies passes sans intérêt. Silence.

Le troisième part de loin de manière inopinée. Victor ne bronche pas et le reçoit par un cambio por la espalda. Il continue à citer de loin puis sait à bon escient réduire la distance. S’en suit une belle démonstration de torero vertical alliant aguante , lenteur de gestes et douceur. Avec son corollaire de temple. Deux oreilles et vuelta au toro.

Le quatrième a une charge vibrante à droite. Neyra baisse la main et enchaîne du même côté en baissant la main. Jusqu’à que le novillo épuise sa bravoure et sorte seul des séries vers les planches. Un final au fil des barrières pour profiter des derniers élans dans la querencia.

Le cinquième est le plus « fait »: morillo, arrière train, couilles, … il est étonnant de voir des animaux nés à peu d’intervalle avec des développements différents. Les toros sont comme les humains… le tercio de pique est applaudi. La faena ne prend pas son essor. Le toro se décompose ou le torero ne sait pas comment le prendre et le faire se livrer ? Le toro sera applaudi à l’arrastre.

Le sixième demande à être toréer. Victor le comprend vite et revient aux fondamentaux. À noter la deuxième série avec un début droitier de suite enchaîné avec un changement de main et des naturelles de bonne facture.  Un final par luquesinas. 1 oreille.

Victor est une belle promesse d’avenir. Vu sa verdeur le chemin est encore long. La suite lui appartient

Texte Michel NAUDY

photographies Bruno Lasnier

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