Auteur/autrice : Bruno Lasnier Page 3 sur 5
La TV d’Andalousie Canal Sur retransmet régulièrement des novilladas et corridas en direct.
Mais il est également possible de les regarder en replay. La dernière en date celle du 18 mai à Osuna ou Antonio Ferrera a coupé les deux oreilles et la queue d’un grand toro de Victorino Martin (le 5em de la corrida) avec pétition d’Indulto.
Plaza de toros de Nîmes. Grand beau temps. Casi Lleno. Une bonne corrida de Victoriano del Rio dont le 3em taureau fait une vuelta posthume. Tomas Rufo coupe trois oreilles lors d’une brillante après midi. Sebastien Castella pouvait l’accompagner après deux prestations remarquables mais l’usage de l’épée en a décidé autrement. Emilio de Justo n’a pas non plus réussi ses mises à mort en particulier à son second taureau avec d’interminables descabellos.
SEBASTIÁN CASTELLA, oreille près avis et vuelta al ruedo après avis.
EMILIO DE JUSTO, silence après avis et silence après deux avis.
TOMÁS RUFO, deux oreilles et oreille
Le premier taureau de Castella est un petit Victoriano del Rio qu’il va facilement amadouer. Faena pleine de douceur et de tact. Castella met tout son coeur de torero dans l’arène et le public est ébloui par tant de maîtrise. Il a signé avec son second taureau une autre œuvre importante et a fait se lever le public lors de somptueuses passes pleines de temple. Malheureusement trois pinchazos lui font perdre les trophées mais il fait un tour de piste.
Emilio de Justo a montré sa personnalité avec le cinquième, un animal qui avait un bon jeu. Les meilleures moments avec la main droite et on a cru qu’il pourrait partager le festin avec ses compagnons de cartel. Une bonne épée bien placée mais une interminable série de descabellos, ou il paraissait manquer de force, ruine tout succés. Son premier taureau est exigeant et il se défend ne permettant pas au torero de s’exprimer à sa juste valeur. La aussi, deux pinchazos et une épée sur le côté n’arrangent rien.
Tomás Rufo a encore démontrer ici à Nîmes le grand moment dans lequel il est en ce moment. Avec un taureau encasté de Victoriano del Río (le 3em) qui répétait avec avidité et devant lequel il ne fallait pas faire d’erreur. Il a monté haut le niveau de sa tauromachie avec un engagement ferme et total en baissant la main sur les deux bords pour signer une prestation remarquable terminée par des luquecinas serrées avant une estocade d’effet rapide. Deux oreilles et un tour de piste au taureau. Son second taureau n’était pas facile, il protestait mais avec fermeté et technique, Tomás Rufo a su résoudre les problèmes. Après un pinchazo et une entière il coupe une oreille qui lui ouvre la porte des consuls.
Galerie photo Bruno Lasnier
Arène pleine, plus un billet à vendre. Beau temps sans vent. Cela rappelait les grandes entrées comme le solo de José Tomas en 2012. Heureusement que Sébastien Castella était là pour illuminer la soirée car le spectacle fut long : 3h15 de spectacle et 3 toros changés.
Taureaux de Garcigrande, Juan Pedro Domecq (5º bis et ter), et Fernay (6º bis) de jeux très inégal. Les meilleurs le 1er, 3em et 4em.
SEBASTIÁN CASTELLA, deux oreilles et une oreille
ROCA REY, oreille et silence
EL RAFI, tour de piste et tour de piste.
La lidia du 1er taureau de Garcigrande et excellente afin de le garder le mieux possible pour la faena . Bonnes banderilles de Chacon. Une jolie faena de Castella surtout à gauche. Beaucoup de maîtrise et de contrôle. Une entière fulgurante. Le public demande les deux oreilles et le président accepte.
Mais c’est à son second toro que Sébastien Castella va montrer tout son talent et réaliser une véritable démonstration. La muleta jamais touchée par le toro et des passes d’une pureté inouïe sur les deux bords. Le torero dans la plénitude de son art. Il avait écouté un avis en fin de faena. Un premier essai pour tuer le taureau ou l’épée ne rentre pas (mais il la garde en main) puis une entière. L’animal ne tombe pas et il faut utiliser le descabello. Le président lui donne une oreille mais la faena valait bien plus.
Roca Rey réalise à son premier taureau une faena technique un peu froide qui ne porte pas sur le public mais avec plein de bonne volonté et de pouvoir. Malheureusement l’animal ne l’aide pas. 1/2 épée efficace et 1 oreille.
Son second taureau est changé une première fois pour boiterie pour un Juan Pedro Domecq …lui aussi changé pour un autre Juan Pedro Domecq qui va s’avérer court de charge et peu coopératif. Le public s’ennui et Roca Rey n’insiste pas. Il ne peux pas briller cette après midi.
Un bon travail de Rafi surtout sur la corne droite du troisième taureau de la corrida. Il a commencé à genoux au centre de l’arène et a bien profité des attaques franches de l’animal qui répétait. Cependant, son échec à la mise à mort l’a laissé sans oreille et il fait un tour de piste acclamé par le public entièrement avec lui. Rappelons qu’il est nîmois. El Rafi n’a pas eu de chance au dernier taureau. Après avoir réchauffé la foule à genoux avec la cape par une puerta gayola et plusieurs larga, le taureau de Garcigrande se blesse et est remplacé par un taureau de Fernay qui décline rapidement. El Rafi a fait un effort soutenu par le public pour construire une faena mais en vain. Après un bon coup d’épée efficace, Il fait un tour de piste final.
Galerie photo de Bruno Lasnier
Arène de Nîmes. Beau temps. Plein sauf les places en amphithéâtre. Les taureaux de Juan Pedro Domecq n’ont pas aidé Enrique Ponce et c’est Alejandro Talavante qui triomphe avec le meilleur toro de l’après midi. Les autres taureaux sont faibles avec un manque de caste.
ENRIQUE PONCE, silence après avis et une oreille avec deux tours de piste.
ALEJANDRO TALAVANTE, silence et deux oreilles.
DAVID GALVÁN, qui confirmait son alternative : ovation après avis et une oreille après avis.
Le 1er taureau pour la confirmation de David Galvan est faible. Faena à mi hauteur avec à la fin des génuflexions : un clin d’oeil à Enrique Ponce. Après 2 tentatives ratées à la mise à mort, la 3em est la bonne et il vient saluer le public. Belle sortie du 6em toro qui défonce les planches. Deux largas et de belles véroniques. On y croit…surtout que le Picador est applaudi. Malheureusement le toro va « a menos ». Une prestation esthétique de Galvan plein de bonnes intentions qui termine passe après passe et met une bonne épée en place : 1 oreille.
Le second toro, 1er de Ponce, est encore plus faible et on ne va rien voir. Une entière sur le côté de Enrique Ponce pour terminer. Son second toro ne va pas lui permettre de triompher pour sa despedida à Nîmes. Il brinde son toro à sa compagne. A force d’insister et avec sa technique légendaire il finit sa faena avec trois séries remarquables. Une épée entière basse. L’oreille est demandée fortement par le public et le président suit. Il réalise deux tours de pistes très émouvants.
Talavante à son premier toro réalise une belle entame à la cape. Il commence la faena à genou mais son toro est faible et il ne peut réaliser grand chose. Il rate complètement la mise à mort. Son second toro…No ay malo quinto…est le meilleur toro de l’après midi. Talavante est plein d’envie et il réalise une faena variée et riche sur les deux bords. Un grand coup d’épée d’effet rapide et le président lui donne deux oreilles. Le toro est applaudi.
Galerie photo de Bruno Lasnier
Arène de Saragosse Feria de San Jorge. 1/3 d’arène. Taureaux de Ana Romero et Núñez del Cuvillo (2º), bien présentés mais de jeux inégal. Le pire étant celui de Núñez del Cuvillo. Meilleur le 4ème pour lequl le public a demandé la vuelta.
EL CID, silence après un avis et une oreille avec deux tours de piste
BORJA JIMÉNEZ, silence après avis et ovation
CLEMENTE, tour de piste après demande de l’oreille par le public et ovation après trois avis.
Salut au sixième de Juan José Domínguez.
Galerie complète de Philippe Gil Mir ci dessous
La feria de Nîmes débute vendredi 17 mai 2024 à 18h00 avec une affiche incroyable pour le retour de Enrique Ponce dans les arènes. Sa tournée d’adieux, où sera-t-il en France cette année ensuite ? Il est accompagné par Talavante qui est dans un bon moment après son triomphe éclatant avec 4 oreilles à la feria de Pâques d’Arles cette année. Pour compléter : David Galvan ami de Ponce qui fera sa confirmation d’alternative à Nîmes et qui est un torero courageux avec beaucoup de goûts. Les toros de Juan Pedro Domecq pour satisfaire les toreros.
Le samedi 18 mai 2024 à 11h30 une novillada sans picadors avec 4 erales de Raphaël Chaubet pour Marco Polope, « Victor », Alejandro González et « Valentin ».
Puis à 18h00 la corrida de Garcigrande – un élevage de garantie – pour Sébastien Castella (le triomphateur de la saison 2023), Andrés Roca Rey : le numéro 1 qui remplit les arènes partout et qui vient d’ouvrir la porte du prince des arènes de Seville. Et le français El Rafi qui va tout donner après avoir triomphé pour sa première corrida en France à Gamarde dimanche dernier. Un cartel explosif à ne pas rater.
Dimanche 19 mai 2024 à 11h30 une belle affiche pour la novillada piquée avec 6 novillos de Piedras Rojas pour Lalo de María qui va prendre l’alternative cette année et deux promesses qui se sont illustrées à Arles à Pâques : Manuel Román et Samuel Navalón.
Dimanche à 18h00 une Corrida de Victoriano del Río – autre élevage prestigieux – pour le second contrat de Sébastien Castella, Emilio de Justo – qui est dans le top 5 des matador fin 2023 et a marqué les esprits à Seville – et Tomás Rufo jeune torero de Talavera de la Reina (alternative en sept 2021) qui fait des débuts époustouflants.
Lundi 20 mai 2024 à 11h30 – Corrida de rejón avec des toros de Fermín Bohórquez pour Rui Fernandes pour ouvrir le bal, Diego Ventura le numero 1 du rejon et notre amazone française Léa Vicens qui ne cesse de triompher partout.
A 18h00 c’est une corrida de Virgen María qui a fait des sorties remarquables l’année dernière. Pour Juan Leal, l’Arlésien qui a fait une remarquable prestation à la feria de Pâques, Fernando Adrián ancien élève de la fondation El juli qui a fait beaucoup de chemin et a ouvert la grande porte de Madrid l’année dernière et le français Solal qui a pris l’alternative à Nîmes l’année dernière.
Beaucoup de belles choses au programme de cette feria de Nîmes 2024 avec 4 toreros français dont deux nîmois
Nouveau : Le pack « Expliquez-moi la corrida » qui est animé par une guide-conférencière de l’Office de Tourisme de la Ville de Nîmes. Ce pack comprend une place en Porte Présidence ainsi que la mise à disposition de chuchoteurs afin d’écouter le commentaire de la guide en toute discrétion. Il s’agit d’une explication objective, en lien direct avec le règlement taurin et les traditions taurines.
Il est valable pour la corrida du samedi après-midi et/ou celle du lundi matin.
suivez le lien ci dessous
Saragosse. Feria de San Jorge. Arène pleine pour un lleno historique en ce mois d’avril. Toros de Daniel Ruiz (1º, 2º, 3º) et Álvaro Núñez, (4º, 5º y 6º).
ALEJANDRO TALAVANTE, silence et silence
JUAN ORTEGA, oreille et oreille
ROCA REY, silence après avis et deux oreilles
Photos Philippe Gil Mir
Galerie complète de Philippe Gil Mir ci dessous
Je sors à l’instant de la real Maestranza de Séville et suis encore dans un état étrange de confusion et de peur mêlées.
Je ne sais plus trop que penser de ce que j’ai vu et vécu durant trois heures d’une tauromachie dirigée à la pointe des cornes des pupilles de Victorino Martin. Le vieux sorcier de Galapagar a bien transmis ses sorcelleries taurines à son fils. Je vais essayer de te raconter cela sans trop entrer dans les détails qui ne te feront aucun effet. Qu’aurais tu à faire d’apprendre qua’u troisième toro il y a eu deux ou trois choses sur la corne droite et autant sur la gauche, alors que dès le départ l’atmosphère fut plombée par la blessure du chef de lidia, Manuel Escribano , magnifiquement vêtu de brun très sombre et or. Ce torero habitué aux Miura et aux Victorino n’allait pas manquer à ses bonnes et courageuses manières : il est allé à la porte du toril recevoir son premier toro.
Sortie hésitante , passage sur le côté, deux , trois quatre lances et le bicho attrape le torero au cinquième passage de Sainte Véronique ! on peut craindre le pire, le maestro se relève , boitille, une cornada dans la jambe droite qui le conduit à l’infirmerie pour , pense t on un long moment.
Borja Jimenez second de la terna de ce soir prend les outils, s’attaque au toro malfaisant et en tire un assez bon parti. Il salue.
En troisième la figura numero un va devoir affronter toute la soirée la froideur et les sifflets de quelques imbéciles incapables de voir la faena complète que le péruvien a offerte au quatrième, qui méritait une oreille et ne connut même pas une pétition.
Au toro précédent Borja Jimenez avait coupé, lui un pavillon bien gagné par deux grandes séries de naturelles lentes et dominatrices enchainées par des droitières plus rapides sur la course du toro. Ne l’oublions pas, grand toro, grande faena, Borja Jimenez a la trempe d’une lidiador de grande valeur, une envie sans limite, et du courage à revendre.
L’ennui, vois tu, avec ce genre de corrida, c’est la peur qui nous étreint en permanence et le vice de la « mirada » de ces toros gris qui feraient peur aux plus braves. Décidé à ne pas se laisser impressionner , alors même qu’il torée des Victorinos pour la première fois, Andrès ROCA REY va se taper (pardonne la trivialité du terme) le quatrième qui galope comme un fou, va planter ses pitons dans les planches, 535 kgs et 5ans de force brute. Roca l’emmène au centre, aux pique le toro met les reins. Roca nous offre un quite superbe par chicuelinas ajustées et conclu par une demie de grand style. Borja répond par un autre quite mais le bicho a vite compris et se retourne plus vite que prévu, danger..Brindis à J A Campuzano, et début d’une belle belle belle ( trois fois exprès! ) faena surtout par doblones très élégants et passes par le bas qui obligent le toro à humilier. Exercice de dominio parfait et grande épée. Une ovation sans suite, pas de pétition, et même quatre ou cinq imbéciles sifflent. Sont ils de Gerena? Quel motif les guident t ils ?
Figure toi que le bruit a couru , puis l’annonce en a été faite au micro : Escribano va sortir de l’infirmerie avec sa cornada de 10 cm dans la jambe , pour toreer le sixième.
Ambience, tumulte et applaudissements. Manuel revient, en chemise et gilet et demi pantalon coupé aux genoux. Devine ce qu’il fait le bougre ? Il fait signe au torilero qu’il va aller attendre le fauve à la porte des chiqueros, comme au premier!
Et il y va, s’agenouille, ce beau spécimen fait son boulot de toro agressif et dnas sa petite tête de souris santa coloma brillent deux yeux à vous clouer sur place. Bonne réception au capote, deux paires de banderilles ( Manuel décline la troisième paire, douleur oblige) puis le brindis à José Luis Moreno déclenche les larmes chez son ancien apoderado, du coup son voisin El Cid pleure aussi.. Tu vois , si la vie n’était pas réellement en jeu, cela tiendrait un peu du melo, mais non , l’heure est grave, pleine d’incertitude, le toro cherche les chevilles, ce toro est collant se retourne en 1 seconde et Escribano ne peut pas courir.. La Faena sera courte, L’épée entière déclenche le tonnerre, fait perdre la raison a ce bon Fernandez Rey au palco qui sort les deux mouchoirs sans hésiter.
Olé, Roca rey? qui est ce? Borja Jimenez, ah oui une oreille, Escribano : deux oreilles pour l’émotion et l’héroisme.
Tu vois Georges, ya des jours, je sais pas pourquoi, j’ai l’impressions de ne plus rien comprendre , ou alors de trop bien comprendre.
Ton vieil ami,
Jean François Nevière
Pour mépoire : Escribano brun soudanais et or, Borja Jimenez Pervenche et or, Roca Rey coq de roche et blanc nacré.
Lleno de no hay billetes, grand beau temps.
🎥 Resumen de la corrida de la #FeriadeAbril en @maestranzapages
— OneToroTV (@OneToroTV) April 13, 2024
➡️ Dos orejas para un heroico Manuel Escribano que fue cogido en su primero y volvió para lidiar al sexto
➡️ Oreja para Borja Jiménez en su segundo
➡️ Entrega y disposición de Roca Rey que cuajó a su segundo pic.twitter.com/FaHQVPY9b2
Séville, jeudi 10 avril. Temps agréable, peu de vent. Une demie arène, public très clairsemé au soleil.
6 toros de El Parralejo, très bien présentés, dans le « tipo », tous très mobiles, nobles dans l’ensemble, le quatrième, « Oloroso », fut récompensé avec un tour de piste.
Miguel Angel Perera oreille et deux oreilles. Sortie par la Puerta del Principe.
Paco Ureña saluts après pétition et silence.
Borja Jiménez oreille et saluts.
Perera nous a ravis. Dès le départ, avec un toro mobile mais à la fois très exigeant, qui n’admettait pas la moindre erreur et où la muleta de Miguel Angel Perera fut d’une puissance redoutable, sans aucune hésitation, sans aucun accrochage. Du toreo avec du corps, captivant l’animal dans chaque muletazo : fascinant. Il coupa une seule oreille et aurait mérité les deux, qu’on lui aurait sans doute accordées à Madrid ou à Bilbao.
Mais il le fit au quatrième, dans une faena d’un autre registre, d’une douceur extrême. Initiée à genoux au centre de l’arène avec des passes longues et d’une lenteur sidérante. La faena fut du top niveau, soyeuse, profonde, au ralenti, surtout de la main droite, elle provoqua des frissons parmi les aficionados. Quel torero ! Espérons qu’on puisse le voir plus souvent en France, ce qui est plutôt rare ces derniers temps. 20 ans d’alternative cette année 2024 pour Perera et sa première sortie par la Porte du Prince. Soulignons également ses deux excellentes estocades et ses quites à la cape, en particulier un bref mais très beau par gaoneras.
Borja Jiménez coupa une oreille et il eut le public avec lui. Bonne prestation à son premier, un toro très noble où il séduisit les sévillans aussi bien à la cape qu’à la muleta. Son toreo est parfumé et vrai à la fois, avec beaucoup de « ligazón » et cette fraîcheur que l’on ressent en voyant les nouveaux talents. A l’épée, qui est son talon d’Achille, il se montra efficace, sans plus. Sa faena au dernier n’arriva pas à décoller. malgré quelques belles passes, dont une série pleine de « sentimento » de naturelles de face regorgeant de saveur et de toreria.
Paco Ureña réussit une fort belle prestation à son premier qui passa inaperçue auprès du public. Bonne faena, avec du goût, surtout dans ses premières séries. Elle baissa d’intensité par la suite, mais elle remonta la pente par la suite avec un final exquis, le genou fléchi et par le bas. Conclue par une superbe estocade qui à elle seule méritait l’oreille. La pétition fut minoritaire, ce qui fut surprenant.
Peut-être déçu par l’attitude du public, la prestation d’Ureña au cinquième fut grise, sans âme, le toro lui aussi en manquait. Mais bon, l’important c’est ce triomphe de Perera, la plénitude qu’il a pu partager avec nous. Enhorabuena MAESTRO !
Antonio Arevalo
🎥 Resumen de la corrida de la Feria de Abril de @maestranzapages
— OneToroTV (@OneToroTV) April 10, 2024
➡️ Puerta del Príncipe de Miguel Ángel Perera
➡️ Oreja para Borja Jiménez
➡️ Ovación para Paco Ureña
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