Auteur/autrice : Pierre Vidal Page 6 sur 128

El Soro et Victorino préparent des festivals au bénéfice des victimes des inondations

Il y a quelques jours, Vicente Ruiz « El Soro » torero emblématoque de Valence et Victorino Martín président des ganaderos étaient en pourparlers pour organiser des festivals caritatifs au bénéfice des victimes des dramatiques inondations comme cela s'est s'est produit à plusieurs reprises au cours de l'histoire. Ce dimanche après-midi, El Soro, à travers un communiqué, a annoncé que l'idée d'organiser ces festival avait été lancée de manière concrète
« Moi, Vicente Ruiz « El Soro » et Victorino Martín, éleveur et président de la Fondation Toro de Lidia, à la tête de l'initiative d'organisation des fêtes caritatives pour la tragédie de DANA, confirmons et apprécions la réponse massive des toreros et des éleveurs.

C'est pour cette raison que nous envisageons d'organiser plusieurs festivals dans les principales villes espagnoles pour tenter d'aider les personnes touchées par la catastrophe.

Je tiens à vous informer que dans quelques jours nous déterminerons les dates, les lieux et les affiches de ces célébrations qui tenteront d'être une bouée de sauvetage pour les personnes touchées.

Merci encore aux professionnels de la tauromachie qui, du monde entier, montrent une fois de plus leur côté solidaire en essayant de collaborer du mieux qu'ils savent, face au taureau.

J'exprime également mon admiration aux citoyens pour cette réponse massive et en particulier aux toreros valenciens qui sont au complet comme volontaires. Mon âme est avec eux et cela m'épuise et ça me fait mal à l'âme de ne pas pouvoir les accompagner à cause de mon handicap et de ma foutue jambe qui me maintient en fauteuil roulant et en convalescence après ma 49ème opération subie mercredi dernier.'

Codognan

 Viva la Fiesta Brava !!!

Dimanche 3 novembre. Météo « de puta madre » ! Arènes pleines. Trois novillos, le premier de Piedras Rojas (Patrick Laugier), les deux suivants de Roland et Rafi Durand.

Journée taurine organisée par le CT Fiesta Brava récompensé par l’affluence et la bonne tenue des interventions des trois toreros invités.

Avant le début du tentadero, une minute d’applaudissements particulièrement nourris a salué la mémoire des victimes de la catastrophe subie par l’Espagne.

Puis Henri Diop, président durant 22 ans des areneros de Fiesta Brava a été honoré en piste et désormais remplacé par Jérôme Nuel.

Enfin, l’éleveur Patrick Laugier et ses filles Margot et Marie sont venus à leur tour dans le ruedo pour recevoir aussi une distinction.

Dans l’après-midi, un tentadero de machos a constitué le « plato fuerte » avec d’abord un novillo de Patrick Laugier charpenté qui prit deux piques, la seconde pour la forme. Juste de forces, mais noble, l’adversaire  de Rafi lui permit toutefois de se distinguer tout au long d’un labeur technique adapté aux conditions du novillo. Final par luquecinas avant un simulacre d’estocade.

Carlos Olsina prit le relais avec un superbe novillo jabonero des Durand père et fils. Deux rencontres, la seconde mouvementée, avant un début de faena intéressant, mais le Biterrois connut ensuite une cruelle désillusion car alors que tout allait plutôt bien, il constata que son adversaire avait le sabot gauche lésionné, ce qui par la force des choses, le contraignit rapidement à le reconduire au toril. Dommage…

Restait Nino Julián, à son tour animé de bonnes intentions, qui prit un novillo des Durand qui allait lui permettre d’exprimer sa verve, son entrega et son alegría, faisant fi d’une spectaculaire voltereta pour tirer tout ce qu’il pouvait de ce bon opposant.

Les trois diestros ont salué en fin d’exercice et visiblement, le nombreux public s’est retiré satisfait de ce tentadero. Enhorabuena aux organisateurs du CT Fiesta Brava et à tous les participants, dont aussi Luc Tosello sur le cheval, Thomas Ubeda et Hugo Stievenard pour la brega, ainsi que  Simon Challut « Sabadel », élève du CFT, qui sortit de second…

A noter encore qu’en matinée, Rafi a tienté deux vaches de Laugier et un excellent novillo de La Véronique (Dany Bantzé), d’origine Miranda de Pericalvo, avant les agapes de la mi-journée réunissant dans la salle adjacente aux arènes de nombreux convives. Bref, une journée réussie à tous égards. L’expression ne pouvait pas mieux tomber ce jour : Viva la Fiesta Brava !

Paul Hermé torotiesta.com

Le drame de Valence

La catastrophe qui touche nos voisins valenciens, nous émeut fortement, nous voulons en premier lieu leur apporter toute notre leur sollicitude et partager leur chagrin. Ils ont vécu des heures horribles, nous prenons part à leurs deuils et compatissons à leurs souffrances. Plus de 220 morts, des dizaines de disparus qui vont alourdir ce bilan, des richesses durement acquises détruites en quelques heures et l’angoisse de revivre un jour ce traumatisme brutal. Que l’on ne vienne pas faire le discours sur la résilience : le drame reste le drame, la souffrance et l’absence aussi…

Reste le pourquoi. C’est une question bien naturelle. Il faut la poser. La réponse des médias français -des journalistes plutôt que des spécialistes- : c’est le réchauffement climatique. La formule magique qui explique tout, désormais. Même si nous ne saurions contester ce que des centaines de scientifiques ont établi depuis plusieurs années, cela semble un peu court : Le réchauffement climatique est réduit à une commodité de langage qui empêche de penser la complexité, une injonction puérile comme on a pu le voir lors d’une émission « C’est à vous » consacrée à ces inondations.

Des scientifiques plus avertis que ces jeunes journalistes frais émoulus de ces écoles de formatage des esprits qui ont sévi dans l’émission, des architectes, des urbanistes ont montré les errements d’une urbanisation sauvage non maîtrisée, le scandale d’une pauvreté cachée mais endémique, l’absence de prévision des risques naturels et un défaut d’éducation à ces risques naturels sont à l’origine de l’ampleur de la catastrophe. Le drame de Biescas en 1996 avec 87 morts sur quelques dizaines de mètres carrés après qu’un pan de montagne se soit effondré sur un camping placé-là sans évaluation du danger aurait dû faire réfléchir…

Aucun pays du sud de l’Europe n’est à l’abri d’une catastrophe équivalente à celle de l’Espagne, mais le recul de l’Etat chez nos voisins est à la base de la catastrophe : le développement anarchique d’une prospérité nouvelle fondé sur la mono-industrie touristique polluante supportée de plus en plus mal par la population. Ce n’était pas mieux avant, non certainement pas mais l’hyperconsommation, les déréglementations tous azimuths et le développement touristique forcené qui ont succédé aux privations de da dictature n’ont pas eu que du bon.

Le traitement « politique » du drame est maintenant sur la table. L’incompétence de la Région de Valence est patente. L’alerte a été donnée avec retard et les premiers secours ont été étiques pour ne pas dire chaotiques. Cela montre les excès d’une décentralisation poussée à l’extrême qui a favorisé la corruption et conforté l’incompétence. Potiche sympathique le Roi n’a rien pu faire à part bien parler et adoucir les peines -c’est déjà pas mal. Celui qui aurait pu agir c’est le premier ministre Pedro Sanchez dont le cynisme n’a pas de limite. « J’enverrai de l’aide si on me le demande » a-t-il dit alors que les habitants se débattaient dans des fleuves de boue. Ainsi les victimes du fléau se retrouvèrent sans secours durant plusieurs jours. Ces manœuvres dilatoires coûteront cher au danseur de corde icône des élites Bruxelloises

En quoi cela nous concerne-t-il ? Me direz-vous. Et bien d’abord nous ne sommes ni bêtes ni idiots comme on voudrait le faire croire la marche du monde nous concerne au premier chef et nous sommes solidaires de la détresse de nos amis. Ensuite Pedro Sanchez est l’ennemi assumé de la tauromachie qu’il veut annihiler au nom de sa vision de la modernité. Son incompétence, son cynisme et son irresponsabilité sont désormais patents. Enfin parce que nous sommes les défenseurs acharnés d’un environnement sain, d’une biodiversité protectrice, d’une nature intacte préservée, en dernière analyse, par le toro bravo. La disparition de cet animal totem, comme le souhaite les émules de Sanchez, ne ferait qu’accroître les outrages faits à notre mère la Terre.

Pierre Vidal

P.S. Du grand écrivain espagnol progressiste Arturo Perez-Reverte ce soir sur X: « J’ai aimé le roi aujourd’hui : tempérant et courageux, endurant et montrant son visage tandis que Sánchez partait et que Mazón, comme il est petit, ne pouvait pas être vu. »

Gimeaux

Du sérieux avec les « Riboulet »…

Le ganadero étant appelé à saluer à la fin de cette fiesta campera. Si Jesús Martínez put bien s’entendre avec un noble toro marqué du fer du « Scamandre », Alejandro Morilla et Clément Hargous eurent plus de mal à trouver la clé des « Sol » face à deux toros braves et pas évidents à embarquer dans les leurres pour des garçons qui toréaient si peu…

Le 1er mit un bouchon au groupe équestre sans s’y être fait prier, le poussant longuement. Il y retournera deux fois en s’employant et restant dans le peto sous le fer. Alejandro Morilla se verra confronté à un toro de peu d’allant et court de charge mais qui répondit présent quand la muleta s’imposa, sur quelques séquences droitières, l’autre corne s’avérant bien plus compliquée. Le torero de Cádiz conclut d’une lame plus efficace qu’orthodoxe.

Jesús Martínez hérita d’un toro du Scamandre qui poussa à la première rencontre, mettant moins d’entrain pour la répétition après une vuelta de campana. Noble et mobile, il répètera dans la muleta du Madrilène sur les deux côtés et arrivera à en tirer une faena enlevée mieux liée à droite. Conclusion en deux coups d’épée, le puntillero relevant un toro gardant la tête haute et qui ira se coucher en deux autres endroits du ruedo, obligeant El Chino à user de métier pour parvenir à ses fins…

Il y avait trop de toro pour Clément Hargous qui débuta avec picador en septembre et qui faisait son second paseíllo. Brave en trois rencontres et y allant a más, le toro de « Sol », puissant et fort, s’avéra trop exigeant pour le néo-novillero qui se laissa prendre le dessus le plus souvent, mais qui parvint à montrer quelques séquences quand il trouva un peu de sérénité. Le final de la faena sera plus compliqué, tout comme la suerte suprême…

Trois toros sérieusement présentés, solides, deux de la ganadería Sol, les 1er et 3°, et un du Scamandre de meilleure composition.

Alejandro Morilla : Deux oreilles !!!

Jesús Martínez : Oreille

Clément Hargous : Vuelta.

Trophées à l’improvisation. Pst : D. Caparros. Belle après-midi d’automne avec un public qui se réduit de plus en plus sur les étagères ! Une minute de silence pour les sinistrés espagnols et pour les taurins et aficionados qui nous ont quittés récemment, particulièrement Didier Volle disparu il y a peu…

Thierry Llopir torofiesta.com

Lima despedia de puerta grande pour Enrique Ponce

Plaza de toros de Acho, Lima. Mano a mano. Troisièmeo de la Feria del Señor de los Milagros 2024. Trois quart.

Toros de El Pilar (6º bis), 

ENRIQUE PONCE, silence, silence et deux oreilles

JOAQUÍN GALDÓS, ovation et oreille et ovation

Les clubs taurins du Gard s’adressent au Sénat

Mexique: « El Zapata » grièvement blessé

:Uriel Moreno « El Zapata » a subi avec succès une opération chirurgicale pour une cornada au mollet gauche qu’il a subie vendrdi soir à Ciudad Madero -Mexique. Une fois admis à la Clinique Intermédicale et opéré, le rapport médical a révélé que le torero aztèque avait subi une « blessure de corne de
taureau qui a sectionné partiellement (50%) le gastrocnémien dans son tiers distal d’arrière en avant de 9 cm ». et une deuxième trajectoire ascendante qui dissèque les mêmes 17 cm . vers la dissection de l’artère et de la veine de la même manière ». Pronostic grave.

Max Brisson sénateur: « l’art taurin école de la vie »

Publié ce matin sur le compte X de Max Brisson sénateur Les Républicains de Bayonne, ce texte:

« Une proposition de loi entend interdire la corrida en présence de mineurs. Un texte que je combattrai au Sénat car il nie la dynamique des écoles taurines, le rôle éducatif de l’art taurin, école de la vie avec ses règles, ses codes, son savoir être. Reçu ce soir à Bayonne au cercle taurin bayonnais pour échanger avec l’ensemble des peñas taurine de la ville. Merci à Sophie Voisin, conseillère municipale de la Ville de Bayonne, d’avoir pris l’initiative de cette rencontre ».

Ce samedi dans les ruedos

Niebla (Huelva). Entrée : lleno.

Taureaux Voltalegre pour

Sebastián Fernández, oreille et oreille ;
Curro Díaz, oreille et oreille ;

David de Miranda, deux oreilles et deux oreilles et une queue.

Arènes de l’Alcázar de San Juan (Ciudad Real). Un tiers d’entrée. Festival non piqué .

Erales de différents élevages pour
José Antonio Carretero , deux oreilles.
Rafael González , oreille après avertissement
; José María Soler , deux oreilles
; Iván García , deux oreilles
; Óscar Castellanos , deux oreilles ;

et l’amateur practico Ramón García Aragón , deux oreilles.

Plaza de toros de Acho, Lima. 2ème de la Feria del Señor de los Milagros 2024. 1/3.

Novillos de Ciro Neyra.

JULIO ALGUIAR, silence et ovation.

JOAQUÍN CARO, silence et ovation

PEDRO LUIS, ovation et oreille.

El Loro et Ronald Sánchez ont salué au quatrième.

Ciudad Hidalgo, Mich.- Mexique. Plaza « El Relicario ». Corrida de Feria. Lleno.

Toros de Julio Delgado, Campo Grande, Javier Garfias. Dos Ríos, Santa Inés Dos Ríos, de buena presencia y juego en términos generales.

Le rejoneador Guillermo Hermoso de Mendoza: Dexu oreilles et deux oreilles.

Ernesto Javier « Calita »: Oreille et ovation.

Óscar Rodríguez « El Sevillano »: Vuelta et deux oreilles.

Tlaxcala, Méxique – 

Toros de La Soledad. 

Arturo Saldívar, silence et silence après avis; 

Diego Silveti, oreille et silence après avis trois avis

Angelino de Arriaga, qui remplaçait Uriel Moreno ‘El Zapata’, silence après deux avis et silence.

Ciudad Victoria, Méxique – 

Toros de Boquilla del Carmen (1º et 4º) et Jorge Hernández Andrés, le 5º, ‘Janambre’, gracié. 

Pablo Hermoso de Mendoza, ovation et deux oreilles 

José Mauricio, ovation et saluts et deux oreilles et laqueue symboliques

 Sergio Garza, ovation, ovation et deux oreilles au toro de regalo.

Monumental de San Miguel de Allende, México. Corrida de Día de Muertos. Lleno.

Toros de Marrón, le 3ème arrastre lent.

FAURO ALOI, ovation et oreille.

ERNESTO JAVIER ‘EL CALITA’, oreille et oreille.

ROMÁN, deux oreilles et silence.

Plazas Monumental de Aguascalientes, México. Corrida de Calaveras. Près de 5000 spectateurs.

Toros de Santa Fe del Campo.

DAVID GALVÁN, ovation et ovation.

FERMÍN ESPINOSA ‘ARMILLITA IV’, ovation et ovation.

DIEGO SÁNCHEZ, oreille et deux oreilles.


Fourques : un Clovis 3 étoiles

Novillada non piquée. No hay billettes, temps estival 25°, durée 1h45.

4 becerros de La Suerte, Gallon et 2 de Pagès Maihan ; le 3è de Pagès Mailhan le plus complet crédité d’une vuelta.

Présidence : Gilles Dumas, maire de Fourques.

   . Victor ( sable des Saintes et noir) ; 4 pinchazos, 1 entière, salut ; 1 entière , 4 descabellos, vuelta

   . Clovis : 1 entière , 2 oreilles ; 1 pinchazo, 1 entière, 1 oreille.

Protégée par les platanes, la plazita de Fourques a affiché « no hay billetes »pour la despedida de Victor et la première de Clovis. Le premier de Victor n°3 de La Suerte colorado, bien armé, juste de force ne lui permet pas de briller, sa faena décolle sur la fin. Son second n°23 de Pagès Mailhan negro, mobile lui permet de tirer de bonnes séries à droite ; courageux,  il subit 2 volteretas sans incidence et termine par de belles luquesinas. Dommage pour les aciers. A noter le quite de Clovis qui nous a gratifié de 2 chichuelinas très ajustées.

Clovis accueille ses 2 exemplaires à porta gayola et les banderille. Son premier, un Gallon n°60, negro liston, véloce est reçu par de belles véroniques conclues par 2 chicuelinas serrées. Il s’éteint au 3è tiers, mais Clovis nous offre des séries bien templées sur les 2 rives avec un final encimiste. Son second, un Pagès Mailhan n°63, colorado, le plus lourd du lot a du jus. Après de belles véroniques, Clovis l’accueille à genoux à la muleta, faena  de bon niveau avec de beaux gestes.

 En résumé, une bonne note pour la qualité du bétail et pour une première novillada non piquée, avec son toreo empreint déjà de maturité, excellente entrée de Clovis dans ce difficile monde de la tauromachie ; suerte pour la suite.

A noter l’impeccable organisation de cette journée grâce aux bénévoles des penas Cayetano, Javier Cortes et Campuzano.

JJ Joaniquet

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