La nouvelle présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a annoncé ce mercredi l’arrivée de la loi sur les animaux et de ses lois dérivées, soulignant son engagement en faveur de la protection du bien-être animal dans tout le pays. Lors d’une conférence de presse au Palais National, Sheinbaum s’est proclamée « protectrice des animaux » et a pris position contre la corrida et les combats de coqs.
Concernant la tauromachie, elle a souligné : « Nous sommes également dans une période de révision de tout cela. Et de toute façon, s’il y a des gens qui vivent de ces pratiques, cherchez une orientation différente pour que les gens ne perdent pas aussi leur emploi, mais il me semble qu’il est temps de protéger aussi les animaux et de revoir ces pratiques qui sont en place depuis de nombreuses années ».
Et elle a ajouté : « Il s’agit de s’asseoir pour discuter avec les citoyens, avec les protecteurs, avec les sociétés de protection des animaux, et aussi avec ceux qui se consacrent à ces pratiques et aussi chercher des projets qui apportent une solution, mais je je suis un protecteur des animaux », a-t-il souligné.
« Nous sommes à l’heure de revoir tout cela », a-t-il noté, soulignant que certaines traditions doivent être analysées sous un angle nouveau. « Dans certains pays, par exemple, les corridas se déroulent sans la mort de l’animal », une pratique qui pourrait inspirer des changements au Mexique.
La première française de « Tardes de Soledad » a reçu un bel accueil hier à La Roche-su-Yon à l’occasion du festival de Cinéma. Le film a reçu la Concha de Oro récompense suprême du festival de Saint Sébastien il y a quelques jours. Voici le synopsys officiel
Le Péruvien Andrés Roca Rey est l’un des plus célèbres toreros actuels. Le cinéaste espagnol Albert Serra (Histoire de ma mort, Pacifiction) pose un regard singulier sur la pratique de la tauromachie, qu’il filme de l’intérieur en documentant une journée type dans la vie de Roca Rey, du moment où il revêt sa tenue jusqu’à ce qu’il l’enlève.
La biographie d’Albert Serra.
Cinéaste espagnol né en 1975, Albert Serra réalise son premier long métrage en 2003, Crespià. Ses films suivants, tournés en catalan ou en français, sont régulièrement sélectionnés au Festival de Cannes. En 2013, il remporte le Léopard d’Or au Festival de Locarno pour Histoire de ma mort et en 2022, Pacifiction est nommé 9 fois aux César. Tardes de soledad est présenté à La Roche-sur-Yon quelques semaines à peine après sa première mondiale au Festival de San Sebastien.
Ce film de 120 minutes a vocation à être distrubé dans les grands circuits nationaux. On l’attend donc avec impatience sur nos écrans. Il sera présenté aussi au Japon, en Italie à Florence, à Cologne, à New York, San Francisco, Dallas et Montréal. On l’attend bientôt à Montpellier.
Le député LFI-NFP Aymeric Caron avait proposé un amendement visant à « minorer la DGF (Dotation globale de fonctionnement) des collectivités qui subventionnent la corrida ». L’amendement, proposé dans le cadre des discussion actuelles sur le projet de loi de finances, a été retoqué en commission.
Encore une défaite pour Aymeric Caron dans son combat contre la corrida. Le député LFI-NFP avait proposé un amendement visant à « minorer la DGF (Dotation globale de fonctionnement NDLR) des collectivités qui subventionnent la corrida ». Cet amendement, proposé dans le cadre des discussion actuelles sur le projet de loi de finances, a été retoqué en commission.« Ce député récidiviste, pour tenter de nuire à nos traditions, s’attaque maintenant aux finances des villes taurines. Heureusement, son amendement a été rejeté, mais l’intention persiste ! » commente ce mercredi matin le sénateur du Gard Laurent Burgoa.
Sébastien Castella vu par la grande photographe Eugénie Martinez
11 artistes ont prêté ou présenté eurs œuvres à l’exposition d’art taurin organisée à Paris par les 3 jeunes animatrices de l’association Artficionadas, Myriam Baty, Nina Moreau et Audrey Japaud Garcia. Le vernissage a attiré beaucoup plus de monde que prévu dans l’espace Seul le Regard où l’exposition se terminait hier soir par une conférence de Francis Wolff sur l’apport de la corrida à l’art. Ces 11 artistes ou donateurs sont: Laurent Arpinon, Chrislaine Dupuy, Méryl Fortunat-Rossi, Quentin Delalune, William Lentz, Eugenie Martinez, Revilla, Swan Soto, Jonathan Veyrunes, Claude Viallat, Jean Villevieille.
OneToro a commencé une série de réunions avec des empresas et des toreros afin de trouver des solutions pour construire un modèle durable et viable suceptible de permettre des retransmissions télévisées. Les premières réunions ont eu lieu avec les responsables de Las Ventas et de la Maestranza, Rafael Garcia Garrido et Ramón Valencia, mais aussi avec d’autres empresas comme Alberto Garcia (Tauroemocion), José Maria Garzón, la Casa Bailleres et la Casa de La Misericordia de Pampelune. OneToro a également tenu une première réunion avec des matadors et des apoderados. Une solution sera t’elle trouvée? Bien encore trop tôt pour le dire! Lors de la retransmission de la corrida de Jaen samedi, David Casas s’est montré optimiste et il a évoqué la possibilité de retransmissions en Amérique du Sud. Note de presse de Miguel Moncholi:
Monterrey, Pays-Bas.- Plaza Monumental de Monterrey. Deuxième de la saison. Un tiers d’entrée. Taureaux de La Playa (1er) et El Charco (3ème. remplacé par un taureau du même élevage en raison de sa faible présence.) de présence et de jeu varié. Poids : 484, 512, 515, 480, 475 et 470 kilos
Juan Fernando (mauve et or) : Oreille et oreille Román (vert bouteille et or) : Ovation et oreille. Isaac Fonseca (groseille et or) : Silence et deux oreilles.
DIEGO SILVETI TRIOMPHE À PACHUCA Pachuca, Hgo.- Place « Vicente Segura ». Quatrième édition de la Féria de San Francisco. Moins d’un quart d’entrée par un après-midi froid et pluvieux.
Des taureaux de Boquilla del Carmen et un de Coronado (2e ) de présence et de jeu varié;
Le rejoneador Javier Funtanet : Ovation et vuelta.
Antonio Ferrera (fuchsia et or avec extrémités noires) : Oreille et ovation après avertissement.
Ernesto Javier « Calita » (écume de mer et or) : Deux oreilles et palamas.
Diego Silveti (bordeaux et or) : Oreille et oreille.
SAN ROMÁN COUPE DEUX OREILLES À IRAPUATO
Irapuato, Gto.- Place de la « Révolution ». Corrida du Pèlerinage espagnol. Un peu moins d’une demie par un après-midi nuageux. Taureaux de San Fernando bien présentés 5ème arrastre lent. Joselito Adame : Ovation dans son lot. Ginés Marín : Ovation et oreille.
Diego San Román : Deux oreilles et une grande ovation.
La COP 16 vient de s’ouvrir en Colombie, à Cali. Tout un symbole pour Gustavo Petro le président de ce magnifique pays d’Amérique du Sud qui s’enorgueillit de cette consécration. L’émule de Chavez et de Castro, soutien ultime de Maduro, fut longtemps un des chefs de la guérilla la plus sanglante du monde, le M19 une armée clandestine qui a multiplié les attentats et les enlèvements et qui a lié des liens étroits avec les grands groupes mafieux colombiens liés au trafic de la drogue parmi lesquels le cartel de Cali.
Selon wilkipedia : « En août 2023, le fils aîné de Gustavo Petro, Nicolas Petro, ancien député sur la côte caribéenne de la coalition de gauche du Pacte historique, est placé en garde à vue pour blanchiment d’argent. Il reconnaît devant la justice que plusieurs milliers de dollars d’un trafiquant de drogue avait servi à financer la campagne électorale de son père. Après avoir été trompée, son ex-épouse Daysuris Vasquez l’avait accusé en mars d’avoir reçu d’importantes sommes d’argent de la part de narcotrafiquants, soi-disant destinées à la campagne présidentielle de son père et qui auraient également été utilisées pour mener une vie de luxe dans la ville de Barranquilla (nord). Ces poursuites judiciaires sont particulièrement embarrassantes pour Gustavo Petro qui avait promis de rompre avec la corruption et les anciennes pratiques de la politique colombienne72. Pour Courrier international, c’est un « séisme politique », car pour la première fois dans l’histoire du pays, un fils d’un président de la République passe devant un juge ».
Cali est devenue l’emblème de cette planète dépouillée de ses pollueurs que Petro et l’ineffable Antonio Guterres -venu sur place pour lui donner un brevet de bonne conduite-, appuyés par une myriade d’ONG préoccupées de récolter des subsides pour leurs besoins propres, veulent faire apparaître d’un coup de baguette magique. Magie du verbe, mirage du caudillisme latino-américain si bien décrit par les grands écrivains du continent. (Marquez, Vargas Llosa, Carpentier) …
L’ami de Mélenchon -qui a trouvé en lui un modèle-, n’est pas une blanche colombe. Président autoritaire bien qu’ayant été élu de justesse, il veut faire de l’écologie un des piliers de sa politique. Et la rencontre de Cali vise aussi à blanchir un passé peu recommandable -cf. L’affaire Ingrid Bettancourt. Nous ne contesterons pas les objectifs de cette réunion, au contraire, la lutte pour la biodiversité et notamment pour la biodiversité animale est un de nos chevaux de bataille. Car la corrida dans son essence participe activement à cette biodiversité en protégeant une espèce, le toro de combat qui, sans elle, aurait disparue. Son élevage préserve une nature sauvage dans de grands espaces et par conséquent participe à la protection de nombreux autres animaux -oiseaux, mammifères ou insectes- et de plantes qui auraient péri sans cette pratique d’une éthologie raisonnée.
Or Petro a fait de l’interdiction de la corrida une obsession. Il est revenu à la charge à plusieurs reprises avec une ténacité remarquable et beaucoup de violence sur un sujet qui apparaît secondaire dans un pays miné par la pauvreté, l’inégalité, l’insécurité, la corruption. Cette interdiction désormais actée dans un délai de deux ans aura pour effet à très court terme la disparition d’une espèce et de celles qu’elle côtoie dans les espaces qui lui sont dédiés. Sans doute les terres où le toro est élevé seront consacrées à la monoculture industrielle du café.
Quel sens a tout cela ? Quelle crédibilité apporter aux prétendus défenseurs des animaux qui agissent concrètement pour la disparition d’une des espèces les plus remarquables de la planète ? Quel exemple ce double langage donne aux populations, à la jeunesse en quête de morale et d’idéal ? Où se trouve la sincérité dans cette décision ? Est-ce aimer les animaux que de vouloir leur disparition, monsieur Petro ? Faire de grands discours à la COP 16 c’est facile mettre ses actes en accord avec ses discours ça l’est moins…
En fait un homme ne change qu’à la marge et le long passé clandestin sectaire et brutal de Petro, les armes à la main, ressort dans cette interdiction de la corrida. Une messure en opposition complète avec les principes de la COP 16 qui prône le respect de la nature et de la diversité ; des valeurs qui sont du côté des aficionados colombiens.
Manuel Jesús « El Cid » et son apoderado Santiago Ellauri ont mis fin à une relation professionnelle qui les avait unis au cours des deux dernières saisons, mais qui remonte à loin, plus précisément à 2002, lorsque le diestro de Salteras était un matador débutant et qu’il avait sa carrière entre les mains de Manuel Tornay et Santiago Ellauri. Manuel désormais est libre de tout engagement.
“Existe-t-il une philosophie de la corrida? La corrida peut-elle encore aujourd’hui éclairer notre rapport à l’art, aux autres espèces ou à notre humanité? “
Voici quelques-unes des questions soulevées par Jérôme Forsans dans son nouvel ouvrage intitulé CogiToro. Pour ce recueil de 60 pages il a réalisé 7 illustrations originales qui dialoguent avec ses articles publiés depuis 2017 dans les revues TOROS et Mexico, Aztecas y Toros. Rassemblés ici pour la première fois, ils sont enrichis de deux textes inédits. L’ensemble place la corrida au cœur d’une réflexion unique en la matière, mêlant science, art et philosophie.
On peut se procurer CogiToro pour 12 euros (+3 euros de port) en écrivant à l’adresse : contact@cogitoro.fr
Une édition spéciale de 10 exemplaires numérotés et signés par l’auteur est disponible au tarif de 20 euros (+3 euros de port)