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2025: Les adieux de Fernando Robleño

Après vingt-cinq d’années comme matador de toros, Fernando Robleño vient d’annoncer sa retraite à fin de la temporada 2025. Dans un communiqué, le Madrilène a expliqué les raisons de ce départ:

« Bonjour à tous. J’ai pris la décision que la temporada 2025 sera la dernière pour moi en activité. Une temporada spéciale au cours de laquelle je fêterai mes 25 ans de matador de toros et je pense que c’est le moment de dire adieu.

Une profession qui m’a tout donné et à laquelle je dois tout. Le toro est ma vie et ça continuera de l’être. Ce sont des années au cours desquelles j’ai vécu des sensations inexplicables. Des moments très beaux et aussi très durs. J’ai senti la sympathie de tous ceux qui m’ont suivi et j’espère que 2025 sera le reflet pour vous de ma meilleure version.  

C’est un adieu aux ruedos, mais je continuerai à me consacrer à d’autres activités concernant le toreo, comme la direction de l’école taurine « Yiyo » qui m’a apporté tant de moments heureux. Il vient le jour dans la vie où un torero doit prendre ces décisions.

Ce moment est arrivé pour moi. Merci à tous. Merci pour le cariño. On se verra en 2025 et je souhaite que Dieu veuille que ce soit pour moi une année remplie de succès ! »

Fernando aura affronté pendant 25 ans les ganaderias les plus dures. On ne peut pas dire qu’il y ait gagné une juste place notamment en France où il aura été sous-estimé à part Céret qui l’a justement célébré. Fernando n’est pas seulement un belluaire comme on l’a trop souvent présenté c’est un grand lidiador, profond et élégant, avec de fortes capacités face à tous les toros. Souhaitons qu’on lui fasse, pour cette dernière tournée, la place qu’il mérite.

Acho: Borja triomphe pour son début Limeño

Arènes d’ Acho , Lima. Quatrième de la Féria du Seigneur des Miracles 2024. Deux tiers d’entrée.

Taureaux de Núñez del Cuvillo et Sancho Dávila (2ème),

MIGUEL ÁNGEL PERERA, silence et oreille.

ALFONSO DE LIMA, silence et silence.

BORJA JIMÉNEZ -qui confirmait l’alternative-, oreille et oreille.

Arènes de Tlaxcala , Mexique . Troisième de la féria. Lleno.

Taureaux Rancho Seco , inégaux dans la présentation et le jeu.

PABLO HERMOSO DE MENDOZA, ovation et deux oreilles

ISAAC FONSECA, applaudissements après avertissement et oreille.

ALBERTO ORTEGA, applaudissements après un avertissement et silence après deux avertissements.

Arènes de Zacatecas MEX toros de Marrón (rejones) et de Torrecilla

Pablo Hermoso de Mendoza palmas et ovation,

Sergio Flores ovation et deux oreilles

Andre Lagravere « El Galo » vuelta et oreille et pétition

Xmatkuil (Yucatán) Méxique – Toros de La Estancia, Puerta grande (4º bis) et Guadiana (3º)  

Román, silence après 3 avis et palmas; 

Héctor Gutiérrez, palmas et oreille. 

Nouvelle école taurine à Alagar

Jour de fête dans la plaza de toros centenaire du petit village d’Algar dans la Sierra de Cadiz La Fondation Cultura Taurina de Jerez inaugurait le premier cours de la nouvelle école taurine de la Province.

Rafael Valenzuela, Président de la Fondation, n’était pas peu fier de présenter avec le maire de la commune cette nouvelle école devant un public nombreux. L’école est dirigée par Pedro « Chotesco » ancien novillero et grand aficionado, la direction artistique est à charge de Paco Ruiz Munoz matador de toro de classe assisté par le banderillero Isaac Galvin.

L’école compte à ce jour huit élèves qui ont suivi leur premières leçons de toreo de salon avec beaucoup d’assiduité démontrant tous de bonnes dispositions. Dans la présentation de l’école les dirigeants leur ont expliqué qu’ils s’approchaient de la plus belle mais aussi de la plus difficile des professions. Ils leur rappelèrent au passage qu’une école taurine ne se contentait pas de former de futurs toreros, peu le seront, mais surtout de former des jeunes à devenir de bons aficionados et surtout des hommes et des femmes bien éduqués respectant leur prochain, une école de la vie.

Comme toujours dans la province c’est autour d’un bon verre de fino et d’un délicieux « arroz con mariscos » maison que se termina la cession.

Longue vie à la nouvelle école taurine D’Algar !!!

J. D.

Un bon lot de novillo de la Ganaderia Jalabert pour conclure la temporada à Rion des Landes


En cette période automnale, alors que les feuilles tombent et que l’odeur des carcasses de canard envahit l’airal , les aficionados se réunissent pour discuter de la temporada 2024. Les arènes de Rion des Landes deviennent le centre des débats animés, où l’on partage des souvenirs et des impressions de la saison écoulée, tout en spéculant sur ce que réserve la temporada 2025. La fin de la temporada est toujours empreinte d’émotion et de nostalgie, mais elle laisse également place à l’excitation de l’avenir et aux nouvelles perspectives pour les passionnés de tauromachie en attendant le début de la  fiesta campera.

Les toreros de la fiesta campera

Public 3/4 d’arènes

Météo  automnale  et température printanière

Cuadrilla  Bonijol

Présentation de la fiesta campera par Bernard Dehez

El Rafi.                 :une  oreille et vuelta

Christian Parejo  :  deux oreilles

Alejandro Mora   : une oreille

Julio Norte.           : une oreille



El Rafi à la cape

El Rafi

Le novillo, de présentation correcte, exprime une noblesse évidente. Dès le début, El Rafi applique des véroniques et chicuelinas applaudies par le public. La charge franche au cheval se solde par une pique.

Ce novillo nécessite une faena douce, mais la première série est un peu brusque. Cependant, El Rafi se ressaisit et offre une série de derechazos avec douceur au centre de l’arène. La faena est bien construite, remplie d’alegria et accompagnée par la musique. Le public approuve avec des applaudissements ķnkuƙ, surtout après une jolie série de naturelles.

Malgré une belle charge de loin du novillo pour un recibir, l’épée est un échec.


Christian Parejo affronte son second novillo, un colorado plein d’énergie que le précédent. Ce novillo est plus réfléchi et compliqué sur la gauche, et il pousse fort au cheval.

Lors du tercio de cape, les véroniques de Parejo manquent de douceur, mais sa chicuelina après la pique est bien plus aboutie, ce qui est apprécié par le public. La première série à la muleta commence près des planches, avec des derechazos appuyés qui déclenchent la musique. Cependant, le novillero se fait prendre à deux reprises.

Il termine par des manoletinas et un joli recibir pour conclure. Le novillo est aplaudi à l’arrastre.

Alejandro Mora




Alejandro Mora affronte le troisième novillo negro, dont le trapío se distingue des précédents. Le torero, avec une belle tenue de campo, exécute de jolies véroniques, montrant une attitude de légèreté et d’alegria. Lors du tercio de pique, le novillo charge de loin. Jeremy Banti est applaudi à la pose des banderilles.

Naturelle de Alejandro Mora

Avec douceur, le matador amène le toro au centre de l’arène par de jolies passes et des naturelles qui suscitent l’émotion du public. Les derechazos mi-hauteur sont appliqués avec précision, bien que le novillo soit un peu sur la retenue. Les naturelles, exécutées avec douceur, transmettent beaucoup d’émotion. La fin de la série se fait avec des passes à droite, les pieds ancrés dans le sable. L’estocade est propre. Il obtient oreille mais en mérite deux.

+Julio Norte avec le dernier novillo de la temporada


Julio Norte affronte le dernier novillo au trapío identique au précédent, exprimant également de la noblesse. Bien que le novillo ne pousse pas trop au cheval, le novillero exécute avec alegria de jolies véroniques. La paire de banderilles posée par El Monteño est vivement applaudie.

Cependant, Julio Norte se fait prendre par le toro lors des premières passes. Il s’applique néanmoins sur les premiers muletazos à droite. Le novillo, avec une charge courte, révèle la volonté de Julio Norte de faire aussi bien que ses prédécesseurs, mais cette détermination manque de réalisme face à la noblesse et la charge courte de l’animal. Les derniers derechazos sont plus concluants, mais l’épée se place en arrière de la croix malgré l’engagement du novillero. Une oreille pour conclure cette temporada 2024 et le clap de fin dans l’airal pour refaire ce bon moment.

Les récompenses ont été remise par des enfants aficionado

La galerie photographique de la Fiesta campera de Rion-des-Landes au travers du regard de Philippe Gil Mir

© Philippe Gil Mir Rion-des-Landes 10-11-2024 Fiesta Campera

Photo Philippe Gil Mir

Texte Nicolas Couffignal

Critiques

A propos de la publication du bilan de la temporada signé Antonio Lorca, une lectrice régulière et souvent critique nous écrit:

Merci de partager ce long article sur l’état catastrophique de la corrida mais encore eût-il fallu le faire avec un traducteur parlant correctement l’espagnol.

Certains passages n’ont que fort peu de sens, la langue est régulièrement incorrecte même si on comprend ( pour l’avoir constaté !) l’esprit général de cet article.

Article par ailleurs ridicule qui fait reposer le monde de la tauromachie sur les épaules déjà et depuis longtemps bien fragiles de Morante! 

Des autres ? Pas un mot ! De l’omniprésence des Juan Pedro, pas un mot, du rôle fort peu glorieux joué par Casas dans ce déclin, pas une ligne etc…

Exemple de l’éternelle cécité du monde taurin, de la loi de quelques uns qu’on dénonçait déjà à la mort du Yiyo condamné à aller se faire tuer dans la vallée de la mort, archaïsme du monde taurin qui en fait le charme mais aussi la terrible faiblesse…

Je vais aux arènes depuis l’âge de 16 ans, j’en ai 74, mon mari partage ma passion qui nous a réunis mais l’évolution du mundillo finira par nous en dégoûter. Il m’a sauvée d’un dégoût précoce en me détournant de Nîmes et Arles pour m’ouvrir à Vic et Céret.

Le psychodrame de OneToro en est le dernier et grotesque avatar. Urtasun a encore de beaux jours devant lui…

M….. R…….

Mort d’une légende

Photo Salmanca al dia

Il est décédé à l’âge de 98 ans dans la résidence de Ciudad Rodrigo: Conrado Abad « El Eterno Maletilla ».  Il a quitté sa ville natale de Molezuelas de Carballeda (Zamora) à l’âge de 16 ans pour se rendre à Séville et tout au long de sa vie, il a gardé son rêve intact dans des milliers de capeas. Il était né le 28 octobre 1926 dans le village de Castrocontrigo malgré l’opposition familiale il est entré dans le circuit des maletillas à 14 ans pour jamais ne le quitter. Sa vie est racontée dans le livre Conrado. El Último Maletilla escrito por Ángel Sánchez Peinado.

RIP, torero

Julio Norte et Domingo Lopez Chaves à Los Toros de Mont-de-Marsan

Julio Norte triomphateur en 2024 accompagne de son Apoderado Domingo Lopez Chaves primé vendredi soir par la Pena Taurine a los Toros de Mont de Marsan se prepare cet hiver pour passer rapidement en Novillada piquee. Suerte a todos 

Belle assistance en compagnie de Jose Ignacio Sanchez Directeur Ecole Taurine de Salamanque. On pourra voir ou revoir ce grand espoir de la tauromachie du Campo Charro ce matin lors du festival de Rion des Landes.

Photos A. Lamouret

Rubén Amón au club taurin de Paris

Chers socios du Club taurin de Paris,

Le vendredi 29 novembre, nous recevrons Rubén Amón, journaliste et écrivain, ancien socio du Club taurin de Paris.

Il viendra échanger avec nous autour de son ouvrage La Fin de la Fête publié en 2022 au Diable Vauvert, traduction de l’ouvrage El fin de la fiesta publié l’année précédente en Espagne. 

Nous lui demanderons si trois ans après sa publication les thèses développées dans son livre sur la marginalisation de la tauromachie et le paradoxe de la résistance de celle-ci à la bien-pensance de la société contemporaine restent pertinentes pour expliciter les débats incessants que suscitent la corrida, comme les attaques renouvelées dont elle est continuellement l’objet.

 » Un livre très documenté, percutant, sans jargon, excitant, sur la tauromachie dans son rapport plus que conflictuel, antinomique, avec la société contemporaine noyée dans la bien- pensance ». Jacques Durand

Vous pourrez acheter cet ouvrage (22 €) et le faire dédicacer. 

La réunion aura lieu à 20h au restaurant Loubnane, 29 rue Galande, 75005 Paris.

Merci de vous inscrire par retour de mail ou le plus rapidement possible à l’adresse habituelle clubtaurindeparis@gmail.com


En cette occasion, vous pourrez régler votre cotisation pour l’exercice en cours, qui demeure fixée à 60 euros.
Prix de la soirée : membres du Club à jour de cotisation : 32 euros ; jeunes de moins de 25 ans : 15 euros ; hôtes de passage : 40 euros.

Tomas Rufo quitte la casa Lozano

Après 4 ans de travail en commun, Tomas Rufo et le casa Lozano ont décidé de se séparer d’un commun accord.

ANTONIO LORCA: ILLÉGALITÉS, MALAISES ET INJUSTICES DE LA TEMPORADA 2024

Voici le bilan de la temporada selon le grand critique taurin du « Pais » Antonio Lorca. Ce n’est qu’un point de vue mais par certains aspects proche de la vérité:

« Le déclin du taureau, le retrait temporaire de Morante, l’anti-corrida du ministère de la Culture et la ruine d’Onetoro, parmi les nouvelles inquiétantes de l’année.

La saison taurine 2024 a également été caractérisée par des moments de malaise, des retraits qui touchent l’âme, des illégalités manifestes, un ennui sonore et des injustices indicibles.

Il devrait y avoir de tout dans une année taurine, mais ça fait mal que la fiesta soit incapable, par exemple, de se renouveler, de rattraper son retard, de se moderniser, et que le spectacle – le business – continue
d’être régi par les mêmes paramètres. comme il y a de nombreuses années, de nombreuses années.

Il est surprenant que, tandis que les dirigeants de toute autre industrie culturelle ou sportive se creusent la tête pour l’adapter aux nouveaux goûts et besoins de leurs clients, la tauromachie est chaque nouvelle
année une copie conforme de la précédente sans se soucier des préoccupations de ceux-ci. qui passent par la billetterie.

Il est vrai qu’il n’existe aucune organisation qui intègre le secteur, la plus désunie de celles connues (la Fondation Toro de Lidia va dans un autre sens, elle prétend sans raison représenter tout le monde et depuis sa naissance elle est restée à l’écart des problèmes quotidiens de le spectacle, la corrida), et les réglementations légales, nationales et régionales, dépendent de l’administration publique, qui se distingue par des sourires et de bonnes paroles – celles qui se vantent de défendre les taureaux et peu d’œuvres. (Sous la direction du conseiller Antonio Sanz , le Gouvernement andalou est sur le point d’approuver une modification substantielle de la réglementation taurine, mais il n’est pas du tout clair
qu’elle représente un pas en avant dans la défense de la pureté, de l’intégrité et de l’émotion de la tauromachie. célébrations). Il est frappant qu’aucun torero ni aucune autorité ne s’inquiète de la situation actuelle du taureau de combat.

Ni l’absence d’organisation ni la réglementation fiscale n’empêchent les hommes d’affaires, les éleveurs et les toreros de conclure des accords qui accélèrent le spectacle et favorisent la tension inhérente à la corrida. Mais non ; Il ne semble pas possible que ceux qui sont au au pouvoir s’assoient un jour et manifestent, au moins, leur préoccupation pour le présent et l’avenir de la fête taurine. Ils défendent des intérêts différents, voire contraires, et semblent se soucier très peu du taureau,de l’ennui de tant d’après-midi ou des injustices dont sont victimes de nombreux toreros.

Alors, que cette réflexion – la passivité ou l’irresponsabilité du secteur –soit la première note négative de la saison qui s’achève ; mais il y en a ‘autres, et certains d’entre eux pourraient être les suivants :


– Le déclin du taureau bravo. Il est frappant qu’aucun torero ni aucune autorité ne s’inquiète de la situation actuelle du taureau de combat. Il y en a eu, le moins, qui se sont distingués par leur force,
leur cupidité, leur bravoure, leur noblesse, leur classe… mais la grande majorité du bétail combattu a été une référence pour la pourriture dans laquelle s’est installée la cabaña brava. L’absence de caste est le dénominateur commun du taureau actuel, avec le handicap et l’incapacité d’être en vie dans les trois
tiers de la corrida ; Bien entendu, la responsabilité incombe aux éleveurs (les organisations d’élevage de taureaux ne disent rien) et aux toreros qui, par leur impudeur, pour transformer la faena de la muleta en un somnifère.

-Morante de la Puebla a suspendu la saison le 11 septembre en raison d’un problème de troubles de la personnalité et depuis, on n’a plus eu de ouvelles du torero. Ce n’était pas la première fois cette année : il a nnulé ses représentations du 17 mars jusqu’au dimanche de Pâques ; Il a rechuté le 7 juin et est réapparu le 23 juillet à Santander, et la maladie l’a obligé à se remettre à nouveau entre les mains des médecins. Son absence est sans aucun doute une mauvaise nouvelle pour le parti.
-L’année taurine 2024 est passée et la Communauté de Madrid n’a plus dit un mot sur la réhabilitation annoncée et nécessaire de la Plaza de Las Ventas , dépendant du conseiller Carlos Novillo. Le projet approuvé par le précédent gouvernement de Díaz Ayuso a été annulé et nous attendons toujours qu’une nouvelle entreprise présente un autre rapport.

–Ernest Urtasun, ministre de la Culture , a été et continue d’être le cauchemar de la corrida. La suppression du Prix National taurin est une illégalité manifeste, inappropriée pour un haut représentant de l’État ; son camouflet à la Casa de Misericordia de Pampelune et El Juli, devant les Rois, une démonstration palpable de sa piètre qualité humaine.

José Espada parmi les toreros qi méritent mieux.

-Un grand groupe de toreros qui ont démontré leurs qualités pour être pris en compte sont encore kidnappés par le système : Calerito, Ángel Téllez, Jorge Martínez, Ángel Jiménez, Manuel Diosleguarde, Juan de Castilla, Adrián de Torres, Manuel Perera, Francisco José Espada, Álvaro Alarcón, Sergio Serrano, Javier Cortés, David de Miranda, Damián Castaño et Fernando Robleño, entre autres. Est-ce que quelqu’un sait où ils sont ? Pourquoi sont-ils apparus sur si peu d’affiches en 2024 ? Un groupe important de toreros qui ont démontré leurs qualités pour être pris en compte sont toujours kidnappés par le système
– Le 28 août, Morante de la Puebla et José María Manzanares ont décidé de ne pas participer à la corrida à Linares en raison d’une prétendue discussion avec les autorités concernant l’approbation
ou non d’un couple de taureaux ; Au moment du tirage au sort, ils se perdent sur la route et demandent à deux médecins de signer des rapports de maladie séparés pour justifier leur frayeur . Le gouvernement andalou a ouvert un dossier contre eux dans lequel il propose une amende de 12 000 euros pour chacun d’eux, mais il n’est pas du tout clair que l’infraction grave sera finalement punie. On le verra. L’Ordre des médecins de Séville a-t-il demandé des explications aux médecins signataires des rapports ? Pas un mot.

-Et la ruine d’ Onetoro . La surprise était incroyable. La plateforme de télévision a annoncé en septembre qu’elle ne diffuserait pas les ferias de San Miguel et d’Automne car elle encourait des pertes de 12 millions d’euros et que seule une minorité de ses téléspectateurs côtisaient. Ils viennent d’annoncer il y a quelques jours qu’ils avaient entamé des négociations avec des hommes d’affaires et des toreros dans le but de maintenir l’offre télévisuelle si le secteur acceptait de réduire ses prétentions économiques en matière de droits à l’image et que celles-ci soient évaluées en fonction de l’audience réelle. J’espère que le dialogue sera fructueux pour le bien, avant tout, de l’aficion.

Ce ne sont là que quelques aperçus des moments sombres de la dernière année taurine ; et bon nombre d’entre eux ont une solution dans la volonté des taurins. Le véritable dilemme est leur attitude face aux
problèmes : s’ils sont capables d’y faire face de plein droit ou s’ils préfèrent cacher leur tête sous leurs ailes.

Antonio Lorca El Pais- 01/11/24

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