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Aaron Palacio Puerta Grande avec un bon lot de Guadalmena à  Arnedo

L’automne dans la Rioja, c’est le vin, les toros. Pour donner suite à la feria à Logroño, cap sur Arnedo et son incroyable weekend taurin, le Zapato de Oro, promettant des moments festifs et captivants. Cette feria est une référence en matière de novillada piquée. Aujourd’hui un élevage que je vois pour la première fois celui de la Ganaderia Guadalmena. Cet élevage se trouve à Jaen et avec un encaste Domecq. Pour affronter cet élevage trois novilléros que l’on a vu dans le sud-ouest Christiano Torres, Aaron Palacio et Javier Zulueta.

Aaron  Palacio ouvre la grande porte

Président

Public  1/4 d’arène

Musique : Harmonie  de Arnedo

Christiano Torres :   avis et  1 oreille / Salut et vuelta

Aaron PALACIO    :    avis et deux oreilles vuelta/ une oreille

Javier Zulueta.      : Salut au tiers et vuelta / Salut au tiers

Les novillos

Le lot est bien présenté. L’ensemble du lot a presque quatre ans. Le premier a une tête commode contrairement au reste du lot. Ils expriment de la noblesse. Ils expriment de la bravoure au cheval.

Naturelle de Christiano Torres

Christiano Torres

Le Boléro inspire plus Maurice Ravel que le novillero à la cape. Le novillo ne montre aucun défaut dans le premier tiers. La faena est propre. Il ne se croise pas. La musique démarre dès la première série à droite. Il se fit prendre à cause du manque de sitio. À gauche, la faena fut plus aboutie. Le public adhère à la faena. L’épée est entièrement efficace. Le public demande l’oreille.

Voltereta de Christiano Torres

Lastimano avec une robe negro comme le premier novillo de Christiano. À la cape, il s’emploie un peu plus. Le novillo est noble mais faible. La faena s’exécute en plein centre de la piste. Il est sur le passage. La série se fait exclusivement avec la main droite. L’épée est caida.

Aaron Palacio à la cape

Aaron Palacio

Pistolero, negro Liston a un trapio identique au précédent. Aaron Palacio l’accueille avec deux largas.  Le novillo pousse le cheval contre les planches. La faena du novillero est sur le pico. Le museau du novillo mange le sable du ruedo. La faena exprime de l’émotion. Il montre un éventail de sa technique. Le public adhère complètement. L’épée est entière, bien placé mais plate. Les panuelos s’agitent le palco lâche le mouchoir bleu et les deux blancs.

Naturelle de Aaron Palacio

Asustado avec une robe negro bragado . C’est le seul novillo de deux mille vingt un. Comme sur son précédent novillo il exécute de jolies séries à la cape. Il exécute la meilleure mise en suerte et avec de l’alegria. Asier Campos exécute une joli pose de banderille. A la muleta, le novillero est sur le passage lors des derechazos. Il se fait prendre sur une erreur de placement. A gauche, il exécute qu’une série, car le novillo est arrêté.

Javier Zulueta à la cape

Javier Zulueta

Il tombe sur le lot qui lui plaît le moins ou qui ne l’inspire pas.

Blancaflor avec une robe colorado ojo perdiz est le novillo qui permet le moins de pouvoir s’exprimer. Il donne des coups de tête lors de la faena le public réagi avec émotion lors de la série à la cape. Plein centre. Le novillero exécute sa faena à mi-hauteur. Aucune émotion ne se dégage de la faena. Il ne se croise qu’à la fin de la faena. 

Second novillo de Javier Zulueta


Lastimado avec une robe negro ferme cette novillada entretenue. Le novillero se comporte à la cape comme sur son précédent novillo. A la muleta, près des planches, il exécute des doblones de façon très appliquée. Les séries de naturelles sont exécute avec douceur. Le novillero n’insiste pas sur la faena.

Texte et photos Nicolas Couffignal

Séville, tarde à oublier

Plaza de toros de La Real Maestranza de Caballería de Sevilla. deuxième corrida de la Feria de San Miguel 2024. Lleno de ‘No hay billetes’. 

Toros de Garcigrande.

JOSÉ MARÍA MANZANARES, silencie et silence. 

BORJA JIMÉNEZ, silene et vuelta al ruedo.

 

ROCA REY, ovation après pétition et silence 

Les banderilleros Juan José Trujillo et Luis Cebadera on slaué au 1er.

Lleno à la Maestranza, mais le public est parti déçu: quand il n’y a pas de toros, il n’y a pas de corrida!
Les Garcigrande sont encore une fois mal sortis. Rien à en dire.
Manzanares n’a pas semblé vouloir essayer de résoudre le problème notamment à son second et en outre il a mal tué: on espérait qu’il revenait en forme, mais…


Heureusement il y avait Borja Jimenez: A 2 reprises à porta gayola, un bon début de faena à son premier accoudé à la talanquère pour des statuaires mais le toro donne rapidement des signes de faiblesse et se réserve. L’échec à l’estocade vaut silence.
A son second après la larga au toril puis de bonnes véroniques, une entame de faena à genoux, qui porte sur le public et la musique qui joue dès la première série de derechazos. 2 grandes séries à droite et à gauche, suivies de doblones accentués précèdent un nouvel échec à l’estocade ce qui n’empêchera pas une vuelta très applaudie.


Le meilleur fut cependant l’œuvre de Roca Rey à son premier : un toro sorti mansote, Que Roca Rey devra aller chercher en terrain du toril, difficile à discerner tant aux véroniques qu’à la pique, protesté pour une suspicion de boiterie ou de faiblesse, et qui ne montrera rien jusqu’à la 3 ème série. Cela sera visible à la 4ème série de derechazos, rematée d’une circulaire inversée de la gauche qui provoquera les olés. Le toro serrera aux naturelles, mais Roca rey maîtrisera la charge. Il aura au total fait le toro et la faena!
A son second rien à faire ni à dire.
Une tarde que l’on oubliera facilement!

JY Bloin

Abaran, Algemesi, Pérou, Guanajato (Mexique)

Arènes d’Abarán , Murcie . Corrida. Plus des trois quarts d’arène .Taureaux de Domingo Hernández (1er, 2e et 3e) et Sancho Dávila (4e, 5e et 6e) , bien présentés et avec un jeu varié en général.

DAVI FANDILA ‘EL FANDI’, oreille et deux oreilles.

EMILIO DE JUSTO, deux oreilles et queue et oreille.

OCTAVIO GARCÍA ‘EL PAYO’, oreille et deux oreilles.

Arènes d’Algemesí , Communauté valencienne . Huitième de la Semana del Bous 2024. Complet.

Des Novillos de San Isidro, Toros de Tenorio (5ème) et Hnos (3ème), bien présentés, très bien faits, harmonieux. Un jeu noble dans son ensemble, même s’il eur manquait une plus grande race. Le premier et le quatrième les meilleurs.

ADRIAN CENTENERA, silence après deux avertissements et une oreille.

JAVIER ZULUETA, silence et silence

SEBASTIÁN FERNÁNDEZ, oreille.

Le 26 septembre, aux arènes d‘Achasiri, Coasa (Puno), Pérou. Fête en ‘honneur de la Sainte Vierge de Mercedes a été célébrée avec une arène comble de « No Hay Billetes ».

. 8 taureaux de Huayallani Grande, Santa Isidora, Lajal et La Querencia.

Juan Carlos Cuba , ovation et silence
Lama de Góngora , 2 oreilles et ovation
David Martínez, 1 oreille et silence

Manuel Perera, qui a remplacé Alejandro Conquero, 2 oreilles et silence

Plaza de toros de Salvatierra, Guanajuato (México). Trois quart.

Toros de La Antigua, le 3ème arrastre lent.

FAURO ALOI, ovation et ovation

DIEGO SILVETI, oreille et oreille

GINÉS MARÍN, deux oreilles et silence

Séville, Puerta Grande pour Talavante

Plaza de toros de La Real Maestranza de Caballería de Sevilla. Première corrida de la Feria de San Miguel 2024. Casi lleno. 

Toros de Victoriano del Río, vuelta al ruedo du 2ème ‘Dalia’, Nº 15, castaño meano, né en 08/19, de 530 kilos, 

SEBASTIEN CASTELLA, oreille et silence

 ALEJANDRO TALAVANTE, deux oreilles et oreille

DANIEL LUQUE, oreille après avis et silence

Saluts de José Chacón au premier et Iván García au 3 ème. 

Tarde d’enthousiasme à la Maestranza et pourtant il n’est sorti que 2 bons toros de Victoriano del Rio, les deux premiers.
Castella à son premier tombe sur un toro noble qui montrera à la faena son mauvais caractère par un extrano dangereux. Mais l’accueil à la cape, genou fléchi est superbe d’autorité et de sens de la lidia. Visiblement, Sébastien en veut ! L’entame de faena est sensationnelle par statuaires au tiers, suivies d’une cambiada et d’une passe du mépris. la Maestranza bouillonne et la musique joue. Séries de derechazos liés, de naturelles bien menées et pour terminer des manoletinas avant une belle estocade en place. l’oreille est largement méritée.


Son second, beaucoup plus retors, sort mansote et cherche les planches avant de montrer de la caste lorsqu’il est cité à la cape. Aux banderilles il coupe le terrain. La faena est difficile en raison des derrotes permanent du toro. Castella arrive à le maintenir au centre et lui règle la tête avant une estocade trasera concluante. Castella n’a rien à se reprocher aujourd’hui.


Le 2 est le meilleur toro du lot, d’une noblesse infinie même s’il est un peu limite de forces et sera piqué légèrement. Talavante l’aborde en multipliant les trincheras ce qui plait à Séville. La première série de derechazos déclenche la musique. Les séries très liées s’enchaînent à gauche et à droite avec des changements de main et des adornos (arrucina) pour terminer. L’estocade sera en place, mais il sera pris par le toro (enfourchement sur la corne sans conséquence). L’enthousiasme du public lui fait attribuer 2 oreilles, la seconde généreuse, mais ne boudons pas le plaisir de voir revenir le Talavante d’avant.
A son second, plus compliqué, il fera preuve d’une bonne technique mais sera un ton en dessous, en toréant par moment le public. Mais on sentait qu’il voulait sa troisième oreille et la Maestranza était avec lui, d’autant que l’estocade entière était très bonne. Il gagnait ainsi sa Porte du Prince.

Luque au 3 ème va donner une leçon de dominio: Le toro est compliqué, saute beaucoup dans la cape notamment sur la corne gauche. Les véroniques sont dominatrices. La faena commence par des doblones puis le toro est pris sur sa corne gauche et s’améliore. L’estocade est entière et contraire mais une belle oreille pour Luque.
Le dernier est aussi compliqué. Les véroniques sont agitées. A la pique il se défend sans s’employer même sur le second picotazo. A la faena 2 doblones, une série de naturelle où le toro serre et il vaut mieux abréger. Un pinchazo suivi d’une estocade habile, en passant par l’extérieur, mais foudroyante.
le public est sorti heureux de la Maestranza ce soir!

Jean-Yves Blouin.
Texte et photos

Algemesi

Arènes d’Algemesí , Valence. Sixième de la Semaine del Bouts Complet.

    Des novillos de Moreno Pérez-Tabernero et Hnos, inégaux en résentation et en jeu.

    NEK ROMERO,ovation et oreille après avertissement.

    JUAN ALBERTO TORRIJOS , ovation et oreille avec deuxvueltas.

    PABLO DONAT, ovation.

    Arènes d’Algemesí , Valence. Septième célébration de la Semaine Bous Complet.

    Novillos de Dolores Aguirre (1er, 2e, 4e et 5e) et Hnos Serrano (3e) , très bien présentés

      MARIO ARRUZA, silence après deux avertissements et sifflets après

      trois avertissements

      JÉSUS DE LA CALZADA, ovation et oreille

      le rejoneador • SEBASTIÁN FERNÁNDEZ, vuelta après avertissement.

      Journées taurines de Béziers

      Du 18 au 19 octobre 2024 à Béziers se tiendront les 42emes Journées taurines organisées par la Fédération des Clubs Taurins du Biterrois (FCTB).

      Celles-ci débuteront le vendredi 18 octobre à 19 heures dans les locaux du Musée taurin du Biterrois, 7 rue Massol avec une conférence consacrée aux ganaderias française avec des éleveurs de notre pays, animée par Stefan Guin chroniqueur taurin au midi Libre. Le lendemain, samedi 19 octobre à 10h30 un hommage sera rendu à Robert Margé aux arènes de Béziers avec la pose d’une plaque. Puis à 11 heures TIENTA gratuite de trois vaches pour les élèves de l’École Taurine Béziers Méditerranée. Ensuite, rendez-vous à la peña Emilio Oliva, boulevard de Genève pour un apéritif…

      Le soir à 20 heures ouverture du grand Gala taurin* à la salle Zinga Zanga durant lequel seront remis par les clubs et peñas les trophées découlant de la Feria biterroise 2024 :

      • trophée du triomphateur : Clemente (FCTB),
      • meilleure faena : Roca Rey (Peña Le Poulpe),
      • meilleur novillero : Lalo de Maria (Tastevin d’argent, Union Taurine Biterroise),
      • meilleur toro : Neptunio élevage Margé (Club Taurin Biterrois),
      • meilleur lot de toros : ganaderia Margé (Peña Oliva),
      • meilleur banderillo : Manuel Durán “Viruta”, (Vino Y Toros),
      • coup de cœur : ganaderia « La Paluna » (FCTB),
      • coup de coeur : Vicente Sanchez, novillada non piquée (FCTB).

      Une soirée animée par Arte Espagnol, Gypsies Kompas et Lous Camelous. Avec la lecture par Tierry Girard du « Llanto » à Francisco Rivera « Paquirri » de Richard Pascal pour célébrer le 40eme anniversaire de la mort du Maestro espagnol. Les murs de Zinga Zanga seront décorés par les œuvres photographiques de Jeremy Busquere, les sculptures d’Olivier Caysac et des pièces des collections du Musée taurin de notre ville.

      40 euros, s’adresser à votre club taurin ou au 06 88 06 65 70

      Gimeaux le 6 octobre

      Pas de télé pour Madrid ni Séville

      Onetoro décide d’arrêter la diffusion en direct de la foire de San Miguel et de la foire d’automne en raison de l’impossibilité des circonstances actuelles, pour les raisons suivantes :

      En février de cette année, une année télévisuelle unique dans le monde de la tauromachie a été présentée, avec 117 corridas annoncées en février, six séries de production propre avec plus de 180 épisodes, des résumés des célébrations de plus de 40 arènes et des émissions spéciales jamais vues auparavant. Un programme qui n’a pas suffi à dépasser les 60 000 abonnés (mesurés pour le mois de juillet, au plus fort de la saison). En d’autres termes, le public cible prêt à payer pour ce contenu ne générera jamais les revenus nécessaires pour couvrir les sommes exorbitantes requises, en termes de droits à l’image, pour diffuser une corrida en direct. Par conséquent, et en termes économiques, les prix que le secteur entend pratiquer pour le droit à l’image ne correspondent pas à la réalité.

      Notre étude de marché et notre analyse des prix nous ont donné un potentiel, rien qu’en Espagne, de 200 000 abonnés, mais ce que cette entreprise n’a jamais pu prévoir, c’est que seulement 1 fan sur 4 qui regarde la chaîne le fait légalement et paie l’abonnement. Dans des pays comme le Mexique et le Pérou, ce chiffre passe à 1 sur 20. Ils ne sont tout simplement pas disposés à payer pour un tel contenu, optant pour des liens et des chaînes pirates, compte tenu du fait que le prix moyen de la diffusion sur Onetoro TV est de 1,28 €.

      Les pertes accumulées en moins de deux ans dépassent les 12 millions d’euros, ce qui rend les investisseurs privés de cette entreprise réticents à continuer à investir s’il n’y a pas de grand accord, ce qui rend la continuité du projet viable. En ce sens, les investisseurs ont le sentiment de subventionner le secteur, puisqu’après avoir injecté directement plus de 20 millions d’euros de droits à l’image et plus de 7 millions d’euros en un an et demi d’euros.

      Avec cette décision, nous voulons faire prendre conscience au secteur qu’il a la responsabilité de s’organiser et de s’industrialiser comme l’ont fait de nombreux secteurs qui dépendent des revenus des droits. Ces secteurs ont non seulement réussi à cet égard, mais ont également amélioré leur visibilité en attirant des investissements. Mais cette transition n’a qu’une seule voie, l’union de tous les acteurs de l’industrie avec une feuille de route concise et transparente, où l’investissement privé est prévisible et durable. Il doit cesser de devenir un modèle où l’investisseur perd toujours.

      Nous comprenons qu’il ne s’agit pas d’une simple transition, c’est pourquoi nous préparons une saison pour 2025 où les droits à l’image dépendent directement du public, comme c’est le cas dans d’autres émissions. Un circuit qui réunira tous les lieux intéressés par ce modèle variable, où hommes d’affaires, toreros et éleveurs participent aux revenus générés par leur public, de manière transparente et équilibrée. Nous comprenons que ce modèle reflète la valeur réelle des droits à l’image générés. À ce stade, nous voulons remercier les hommes d’affaires qui nous ont rencontrés et comprennent que ce modèle est le seul viable pour rendre possible la télévision dans le monde de la tauromachie. Bref, des entreprises qui s’engagent à ce que ce projet continue d’être possible et assurent la continuité des spectacles live sur la plateforme.

      À nos 53 504 abonnés actuels, comme à tous ceux qui se sont abonnés à Onetoro à un moment donné, nous tenons à vous remercier pour votre fidélité, pour être le véritable moteur de « prendre soin de ce qui est à nous » et de transmettre la continuité de la chaîne. pour vous. Nous sommes désolés pour les désagréments que cette situation, à laquelle nous sommes contraints, occasionne à tous nos abonnés et les fans.

      Enfin, Onetoro est fermement convaincu que le monde de la tauromachie ne doit pas être une discussion sur les taureaux oui, les taureaux non, mais qu’il doit plutôt être enseigné et promu, en prenant toujours soin des images qui s’exportent dans le monde et qui nous représentent tous. . Sinon, cet investissement n’aurait jamais existé.

      Il est temps d’évoluer et de se mettre à jour, en prenant en compte la réalité des circonstances actuelles.

      PS. Nous reviendrons bien sur cette importante information. Il faut néanmoins déplorer l’irresponsablité du nmilieu taurin, d’abord de la majorité des aficionados eux-mêmes : seul 1 sur 4 paye pour voir onetorotv et dans les pays sud-amécian 1 sur 20, tous les autres trichent (ce qui est profondéement injuste) et l’aveuglement du Milieu Taurin (Toreros et empresas) avide de profits immédiats avec des prétention exhorbitante notamment sur le montant des droits. Tout cela aboutit à se tirer des balles dans le pied. Car quelle pratique artistique (ou sportive) peut se maintenir sans fenêtre télévisuelle dans le monde moderne ? La réponse est simplement aucune. Les chaînes régionalistes ne retramsmette que des spectacles marginaux le plus souvent qui ont leur intérêt certes mais qui ne sont pas représentatifs de l’évolution du spectacle dans sa globalité. et dans sa dimension populaire. On voit que les télévisions du même format sur le foot, la musique, le cheval, etc. fonctionnent. Pourquoi ce qui est possible là ne le serait pas là ?

      Disons ici que onetoro fait un travail remarquable et que son retrait défintif serait une catastrophe pour la tauromachie : sa marginalisation définitive. La tauromache a besoin d’être vue et connues car elle est attaquée par des ignards. Elle a besoin d’un public toujours pls large et plus jeune. Il faut donc trouver des arrangement et surtout avoir des comportements plus responsables, plus disciplinés. L‘individualisme féroce qui régente ce milieu depuis des années est en train de le couler lentenment.

      Dire cela est-ce cracher en l’air ?

      PV

      Madrid, décevante corrida de Bañuelos

      Plaza de toros de Las Ventas, Madrid. Corrida de toros. Un tiers. 

      Toros de Antonio Bañuelos, Montalvo (2º tris), Las Ramblas (4ºtris) y et Couto de Fornilhos (5º).

       JUAN DE CASTILLA, ovation et vuelta al ruedo après avis.

      ISAAC FONSECA, silence apr-s deux avis et silence après avis.

      JOSÉ FERNANDO MOLINA, palmas et ovation.

      Veni, Vidi , destitutione de la Ganaderia de Zalduendo à Logroño, Daniel Luque coupe une oreille

      Daniel Luque lors du tour de piste

      Président.  : Manuel Gonzalez
      Miguel Angel Perera : Silence et Silence
      Daniel Luque : Une oreille et Salut
      Borja Jimenez  :Silence et Silence
      Cavalerie :Douze rencontres
      Public : 1/3 d’arène

      On ne garde pas un souvenir marquant des toros de la ganaderia de Zalduendo lors de cette première corrida à Logroño. Le lot est homogène en présentation. L’attitude générale de la noblesse met en évidence à la fois des signes de faiblesse et une absence de bravoure.. Seul le vin de la rioja donne de l’ivresse lors de cette course. Les toros ont tous quatre ans et les sobreros cinq ans.

      Miguel Angel Perera et son premier toro

      Le toro garde la gueule fermée tout au long de la lidia . Le maestro exécute une belle faena à la cape. Elle va à mas. Le public demande le changement du toro après la pique.Le public chante lors du tercio de banderille. Miguel Angel Perera brinde son toro au public. Il réalise un magnifique travail à mi-hauteur lors de sa faena.  » Aguero » retenti rapidement. L’enthousiasme du public pour l’œuvre du maestro ne cesse de grandir tout au long de la faena. L’épée fait perdre l’éventuel trophée.

      Naturelle de Miguel Angel Perera sur son premier toro

      Le second toro est faible voir decaste. La musique donne de l’émotion que la faena n’exprime pas. L’expression du visage de Miguel Angel Perera trahit une profonde désillusion. Sa détermination et ses compétences semblent dérisoire face à ce toro qui ne permet pas de transmettre d’émotion. Sans un engagement exceptionnel, il met une belle épée.

      Daniel Luque dans ces oeuvres

      Daniel Luque n’est pas inspiré à la cape sur son premier toro qui a une charge courte sur la gauche .Comme sur le précédent le public siffle après la pique. L’inspiration du maestro avec sa tauromachie appliqué s’exprime dès le début de la faena sur des derechazos. Sur la gauche, il se fait accrocher. Avec de l’alégria, il exécute toute une série de trincheras et de trincherillas. Il finit par ses luquesina . Dans un silence de cathédrale, il exécute une épée engagée et bien placée. Les panuelos sont majoritaires et le président n’hésite pas à donner la première oreille, mais résiste à la pétition pour la seconde.

      Le second toro est très bien présente. Daniel Luque s’investit davantage dans ce premier tiers. Il débute sa faena par des naturelles. Le reste de la faena n’exprime pas grand-chose. Seul le morceau « Lalo Moreno » fait réagir le public. Dans le calme solennel du moment, la première tentative à l’épée est un pinchazo. La seconde tentative, le bruit enivrant du palo fait écho de manière éclatante à travers l’arène.

      Quite de Borja Jimenez sur le premier toro de Daniel Luque

      Borja Jimenez
      Celui qui se présente dans cette arène tête découverte lors du paseo, commence avec un premier toro avec des séries à la cape très appuyé. Le toro plante non pas un essai derrière la ligne mais les cornes qui lui faire une impressionnante vuelta de campana. Le toro va pas se remettre de ce mouvement. Il va garder la bouche ouverte tout au long de la lidia . Lors de la faena , le torero est soutenu par quelques applaudissement .L’épreuve du fer est l’image de faena insignifiante.

      Vuelta de campana sur le premier toro de Borja Jimenez


      Alors que l’orage se déchaîne dehors, le trapio et le comportement du dernier toro est à l’identique de ces prédécesseurs. Borja Jimenez ne fait pas les mêmes erreurs que sur le précédent. A la cape et à la muleta, ses faenas sont propres et appliquées. Aucune émotion ne se transmet au public qui pense plus à faire la fête en ville et sa première nuit de fête. Une demi-épée et le descabello. Les trois toreros déçus sont applaudis lors de leur sortie.

      Nicolas C

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