Victorino Martin et Antonio Sainz avec les novilleros et le parrain de l’édition Jesulin de Ubrique
Le Salon de carteles de la Réal Maestranza de Cabaleria de Séville offrait son cadre précieux à la présentation de la sixième édition du cycle de novilladas piquées d’Andalousie organisé par la fondation de Victorino Martin et le gouvernement andalou.
Victorino Martin et Antonio Saints représentant les deux entités, se sont félicités du succès de ces spectacles initiés par la junta et qui finit par gagner toutes les régions autonomes espagnoles, l’espoir de Victorino Martin étant de créer prochainement un championat national de novilladas piquées.
Neuf novilleros pourront démontrer leurs talents devant le public d’arènes de troisième catégories (c’est le but de la fondation de promotionner ce type d’arène ainsi que les élevages peu connus) et surtout devant les millions de spectateurs de Canal Sur.
Le premier spectacle se déroulera dans le coso del Pino de Sanlucar de Barameda le 16 Mars et verra Gonzalo Capdevilla, Javier Zulueta et Angel Perez affronter le bétail de Rocio de la Camara. La seconde qualificative sera le 23 mars à Cartagena des novillos d’Espartaco pour El Primi,Cid de Maria et Carlos Tirado, Enfin la troisième sélection à Marbella le 29 mars : novillos de Firmin Bohorquez pour Pedro Gallego, Martin Morilla et Ignacio Candela.
Ciudad de México.- Plaza México. 7ème de la Feria de Aniversario. Un quart soit 10 500 personnes. Toros de Las Huertas, bien présentés le 3ème gracié.
Le rejoneador Andy Cartagena: Oreille et palmas.
José Mauricio (verde Soraya y oro): Palmas après avis et silence après avis.
Ernesto Javier « Calita » (burdeos y oro): Deux vueltas après indulto et silence après deux avis.
Le toro gracié s’appelait « Hechicero », numéro 119, negro zaino, con 514 kilos. Calita a donné deux vueltas al ruedo, avec le ganadero Rodrigo Barroso accompagné de ses 4 fils, et la seconde avec le picador Morales et ses trois banderilleros.
Héctor García, salua au second.
En varas, César Morales, qui piquait le troisième fut ovationné.
José Mauricio: pitonazo à la cuisse droite et passa à l’infirmerie après avoir été pris par son second toro.
A la fin de la lidia du quatrième, le banderillero Apolinar Mendoza « El Poli » se coupa la coleta après 35 ans d’activité.
À la Peña Robin des Bois de Dax, le public a eu le privilège d’écouter le jeune et prometteur matador Christian Parejo lors d’une conférence organisée par « Jeunesse Taurine de l’Adour ».
Quoi de mieux qu’un jeune matador pour échanger avec de jeunes aficionados ? Les spectateurs ont eu droit à la projection du documentaire « A contre courant », un documentaire qui dévoile la préparation minutieuse de l’alternative de Christian Parejo. Ce film offre non seulement un souvenir unique au matador, mais révèle aussi au public le travail intense et les sacrifices derrière ce moment spécial.
Christian Parejo lors de la corrida de Baltasar Iban en 2024 Aignan
Pierre Erridia et Hugo Lavigne interrogent le jeune matador, en présence de son apoderado Thomas Cerqueira. Ils abordent l’exil de l’Andalousie, l’impact du Covid sur les contrats, une blessure 10 jours avant l’alternative à Béziers, les inquiétudes de l’apoderado et l’après-alternative, incluant des propositions comme la confirmation à Las Ventas et la Copa Chenel.
Le dernier tiers de la conférence est sur Thomas Cerqueira qui observe le ruedo, appréciant la transition de torero à apoderado. Cette nouvelle perspective lui plaît, lui permettant d’apprendre et de grandir. Une véritable symbiose émotionnelle s’est créée entre lui et Christian Parejo.
Plaza de toros de Albacete. Festival taurino benéfico ¡Todos con Letur! Casi lleno.
Novillos de Los Espartales (1º), Daniel Ruiz (2º, 3º ? 5º), Talavante (4º ? 6º) y un eral de Piedra Escrita (7º) ET Domingo Hernández (8º sobrero de regalo poUr José Fernando Molina,‘Guerrero’, grâcié.
• DIEGO VENTURA, oreille
• ENRIQUE PONCE, deux oreilles
• JOSÉMARÍA MANZANARES, oreille
• ALEJANDRO TALAVANTE, deux oreilles.
• MOLINA, ovation et deux oreilles et la queue symboliques au toro de regalo
RDV dimanche à partir de 9h à Arzacq pour la journée taurine. L’élevage salmantin de SEPULVEDA fera à cette occasion son grand retour en France. Ganaderia très prisée des toreros-vedettes dans les années 1990 – 2000, elle connaitra par la suite une période moins faste pour remonter sérieusement en puissance depuis 3 ou 4 ans et son ganadero, Inigo Sanchez Urbina mise énormément sur le lot sélectionné pour reconquérir l’aficion française.
Sous le soleil de cette matinée hivernale, les retrouvailles après quelques mois d’absence taurine. Nous nous retrouvons pour la fiesta campera matinale avec Adour Aficion, que nous avons vu dimanche dernier, et le torero béarnais Dorian Canton qui va lidier un novillo de la Ganadería Sepúlveda.
Fiesta Campera
Public : 3/4 des arènes
Dorian Canton deux oreilles
Picador : Laurent Langlois
Capea avec Adour Aficion
Avec deux vaches la Ganaderia de l’Aiguillon a permis Adour Aficion se s’exercer devant du bétail. La première vache solide et une charge courte, parfaitement maîtrisée par Jules, ce qui a entraîné des applaudissements du public.
Maxence a rencontré quelques difficultés face à ce premièr exemplaire, tandis que Mael a démontré sa douceur et son approche délicate.
Gabriel a conquis le public par la beauté naturelle de ses mouvements. De son côté, Hugo Alquie a brillamment montré son expérience et son savoir-faire face à cette vache.
La seconde vache a vu un Maxence appliqué et déterminé. Cependant, cette vache colatado, tout comme la précédente, a été notée pour son manque de race.
Maxence realise de jolies serie sur cette seconde vache pour clore cette première partie.
Lors de la seconde partie de la matinée, Dorian Canton a captivé le public avec un novillo colorado doté d’un joli trapío. Cet animal exprime une certaine noblesse, ce qui a permis à Dorian Canton de démontrer son application avec la cape. Le novillo a pris une pique longue, ajoutant une dimension impressionnante à l’affrontement.
Laurent Langlois a également été applaudi en quittant le ruedo, témoignant de la reconnaissance du public pour sa prestation. Mathieu Guillon, quant à lui, a posé une paire de banderilles particulièrement appréciée.
À genoux près des planches, le torero a exécuté quelques séries remarquables. Bien que la charge du toro ait été courte, la prestation est restée captivante. Les clarines dacquoises ont annoncé le dernier tiers, marquant un moment crucial. La mise à mort avec un recibir a été saluée par les applaudissements du public et deux ore, clôturant ainsi le spectacle matinal.
C’est l’ouverture de la temporada avec la novillada non piquée dans les arènes de Soubestre. Les toros se trouvent dans un vallon d’herbe verte et de bosquets, séparés par une colline de la Ganaderia Pedraza de Yeltes. Ce matin, lors de la fiesta campera, Dorian Canton a tué un novillo de cet élevage (voir le résumé de la matinée ici). Cet après-midi, l’événement propose un cartel original et des personnalités taurines différentes.
Fiche technique
Président :Manolo Gloria
Musique : La Lyre Arzaquoise
Public : 9/10
Alfonso MORALES Ecole Taurine JAÉN : Silence et avis / Silence et avis
Clovis Germain Ecole Taurine de Bezier : applaudissements et avis/ applaudissements
Fernando Vanegas Ecole Taurine Salamanca: Deux oreilles et vuelta/ silence et avis Prix de l’ACOSSO, UCTF
Le lot de la ganadería de Sepúlveda s’est distingué par une présentation homogène, avec un cinquième toro possédant davantage de trapío. Leur comportement a été globalement exigeant, bien que certains toros aient montré une baisse d’intensité au fil du temps. Ils ont manifesté une noblesse certaine et une charge parfois courte.
Alfonso Morales
Le novillero montre son application à la cape, et le public admire sa grâce et son élégance. Le premier novillo permet au novillero de faire des véroniques appliquées avec élégance, soulignant chaque mouvement. Un mano a mano à la cape s’engage avec Clovis dont la technique exprime une émotion au public. La troisième paire était compliquée à poser ; deux auraient suffisante. La première série à droite sur le passage. Les suivantes sont plus abouties. Les naturelles ont exprimé une émotion palpable, capturant l’essence de la tauromachie. L’épée est a trassada malgré l’engagement visible du novillero. Plusieurs tentatives pour tuer le becerro quelques applaudissements pour clôturer ce premier novillo avec un avis.
Son second novillo embiste avec plus de vigueur, apportant l’espoir d’une belle faena. La compétition continue lors du premier tiers, avec chaque participant cherchant à se démarquer. Belles poses de paires de banderilles par Alexis Ducasse et Julien Dusseing, démontrant leur habileté. A la muleta, le novillero humilie le novillo pour le fatiguer, stratégie souvent utilisée pour dominer l’animal. Les premières séries sont identiques à celles de son précédent novillo. Malheureusement, ces naturelles manquent de profondeur et ne parviennent pas à susciter la même émotion que le précédent. Les dernières série son plus appliqué. L’épée est identique à son premier novillo.
Clovis
Clovis exécute des véroniques avec de l’alegria. Le quitte du Colombien a initié une véritable compétition entre novilleros, chacun tentant de donner de l’émotion pour ravir le public. Le novillero, avec une détermination et une qualité remarquable, a posé les trois paires de banderilles, déclenchant des applaudissements nourris de la part du public.
À la muleta, plein centre, il s’est fait prendre en voulant commencer agenouiller. Cependant, sa détermination ne l’a pas abandonné, et il recommence avec de la réussite. La faena était bien construite et a eu un fort impact sur le public. Les naturelles, en particulier, ont été exécutées avec profondeur et émotion. Le novillero malheureusement exécute un pinchazo à sa première tentative. La seconde tentative, bien qu’engagée, est légèrement en arrière, laissant une pointe de regret. Il utilise le descabello.
Son second novillo a le plus de trapío du lot, promettant un affrontement intéressant. Clovis, toujours élégant à la cape, enchante le public par sa maîtrise. Clovis et Fernando posent les banderilles ensemble, synchronisant leurs mouvements avec précision. Contrairement à sa précédente faena, il commence cette fois de manière classique, établissant une base solide pour la suite. Le derechazo est exécuté avec une profondeur remarquable, répondant aux exigences du novillo. La première tentative est précipitée. Sous les applaudissements le novillero sort dépiter de son échec.
Fernando Vanegas
À la sortie du toril, le novillo a été accueilli par des applaudissements chaleureux, témoignant de l’enthousiasme du public.Le novillero a montré sa grande technicité à la cape, rivalisant avec son prédécesseur en posant habilement les banderilles. On peut féliciter les organisateurs pour leur choix judicieux de novilleros capables de poser les banderilles avec une telle maîtrise, ajoutant une dimension supplémentaire au spectacle. Plein centre, la série de derechazos est appliquée mais sur le pico. Le novillo permet d’enchaîner les séries avec fluidité. Le novillero, malgré un accrochage, reste croisé sur les naturelles, montrant sa maîtrise et sa détermination. Au même moment, la France mène largement devant l’Italie, ajoutant une ambiance festive et victorieuse. Les dernières séries à droite sont exécutées avec une nette domination, captivant l’attention du public jusqu’à la fin. Une demi-épée efficace comme la victoire au rugby et demande de vuelta. Deux oreilles .
Le novillero, avec détermination, accueille le dernier colorado par une larga et des lopesina. Une touche sud-américaine se fait sentir dans le Béarn. Il pose les banderilles avec brio. Sa faena exprime une grande technicité face à ce novillo à la charge courte. Dans un silence digne de Twickenham lors d’une transformation, le novillero échoue à la première épée et place une seconde, engagée et efficace.
Pour conclure cet après-midi, un lot intéressant et deux novilleros qui avaient l’envie de triompher sur un lot exigeant.
Texte Nicolas Couffignal
Photos Roland Costedoat
Ps L’ONCT communique: ARZACQ : « faute de pouvoir réunir la petite douzaine de leurs militants habituels, les associations anti taurines ont renoncé à manifester pour l’ouverture de la temporada française ».
En prévision de la saison à venir et en attendant son début à Arzacq dimanche prochain, le club taurin a décidé d’associer la tauromachie espagnole avec une capea le matin et une course landaise l’après-midi, malgré la décision du maire de Vieux-Boucau.
Plus de cent personnes se sont rassemblées dans les arènes de Horsarrieu, créant ainsi une ambiance familiale et intergénérationnelle. Dans la bienveillance les aficionados se retrouvent. La matinée se déroule en deux parties, avec la participation de l’École de Adour Aficion et du bétail de la Ganaderia Vert Galant. Deux novillos pour les membres de l’Afap, Hervé Galtier (dont vous pouvez retrouver l’interview ici) et Guillaume Teulé, un pratico qui ne manque pas de vivre sa passion du Sud-Ouest au Sud-Est.
La matinée commence avec les élèves d’Adour Aficion. Richard déclare : « Pour être torero, il faut avoir de la folie. » Cette phrase peut s’appliquer aux praticos ou à notre propre histoire personnelle comme la volonté d’exprimer ou de prouver quelque chose. La difficulté des éleveurs à proposer du bétail.
Le premier taurillon affiche une certaine noblesse, tandis que Maxence exécute des véroniques sous les félicitations du maestro. Les élèves ont l’occasion de mettre en pratique leurs nombreuses heures d’entraînement dans l’arène de Cauna, ce qui constitue un réel plaisir pour eux. Mael enchaîne ses premières passes à la cape avec assurance et les applaudissements du public. Marine a l’honneur de commencer avec l’etoffe rouge suivi de Maxence, Mael et et Gabriel.
Mael accueille le second taurillon à puerta gayola. Jules doit utiliser son expérience à la cape, car ce taurillon est un peu plus compliqué que le premier.
Maoni exécute de joli naturelle d’une grande douceur. L’expérience de Maxence de garder le taurillon dans la muleta. Mael fini par de joli derechazo.
La pause musicale est suivie d’un discours de Hervé Galtier qui présente l’Afap en attendant les deux novillos de la Ganaderia Bonijol.
Le novillo de Hervé Galtier rencontre des difficultés à sortir du camion, ce qui lui fait perdre beaucoup de force. Le practico à la cape réalise quelques séries sans trop solliciter le novillo. Ce dernier est quelque peu réservé mais montre de la noblesse. Hervé Galtier exécute des sériés de derechazo et de naturelles d’une grande douceur basées sur son expérience, puis laisse le jeune Jules Dujol s’entraîner, laissant une impression positive.
Le novillo de Guillaume descend du camion, surprenant le public par son apparence. Il a une démarche stable et ne montre pas de défauts apparents. C’est un toro adapté à l’expérience de Guillaume. À la cape, il contrôle bien la charge du toro, ce qui est apprécié par le public. Les mouvements comprennent Véroniques, chicuelinas et se terminent par une rebolera pour ce tiers.
Avec la muleta le novillo de deux ans et demi exprime une charge courte qui nécessite de reculer d’un pas ou de l’envoyer plus loin pour garder la distance. La noblesse s’exprime sur les naturelles et les derechazos de Guillaume. Comme sur le premier novillo Jules Dujol n’hésite pas à montrer sa technique et les félicitions du maestro.
Le maire de Vieux Boucau aurait dû assister à cette matinée pour constater que la tauromachie espagnole est partagée par un public varié. Merci aux organisateurs de contribuer à l’unité de notre territoire avec ce type de spectacle.