En avant-première de la féria de Jerez à commencé ce matin le concours national de « faena de campo ».cette épreuve sportive au calendrier de la Fédération Équestre Espagnole est directement dérivée du travail des toros dans les élevages. Il s’agit, pour deux cavaliers armés de leur garrocha,de faire rouler au sol un bouvillon deux fois,en plein galop,dans un terrain plus petit qu’un terrain de football.
Ils sont plus d’une centaine de cavaliers vêtus du traje de campo à disputer ce concours sur le magnifique terrain, l’un des plus eaux d’Espagne, du crtijo de Vicos de l’élevage militaire de chevaux, équivalent de nos haras nationaux.
Le travail des rejonaores est inspiré de cet exercice et il est courant de voir plus de tauromachie que dans certaines corridas équestres.
La présentation des cartels de la temporada dacquoise 2025 se répète cette année. Comme l’an passé, elle a lieu à l’Atrium, connu pour sa décoration Art deco. Il est 19H ce 16 mai.
Les élus, l’ensemble de la commission taurine ainsi que les matadors El Rafi, Tristan Barroso et éleveurs sont présents à cet événement…
Depuis décembre, on connaît la confiance accordée aux élevages de la saison précédente à Dax. Une présentation sera faite avec la Ganaderia El Freixo en corrida et le retour de la Ganaderia Victorino Martin. La présentation des toros est prévue pour le plaisir visuel des aficionados qui seront présents ainsi que des photographes lors de la feria et de Toros Y Salsa.
La salle est comble, et les discussions vont bon train sur les dernières rumeurs avant d’être dissipées par le maître de cérémonie Eric Darriere.
Un retour sur la temporada précédente avec Mr le Maire Mr Dubois et la présentation de l’affiche de la tauromachie de Diego Ramos.
Feria de Dax 2025
Mercredi 13 Aout
Corrida à 17H00
Ganadería Victoriano Del Rio
Pour Sebastien Castella Daniel Luque et Pablo Aguado
Jeudi 14 Aout
Novillada non Piquée (Qualification)11H00
Pour Clovis Germain et le reste va suivre
Ganaderia à definir
Corrida à18h00
Ganaderia Victorino Martin pour Morenito de Aranda, Clemente et Tomás Rufo
Vendredi 15 Aout
Finale de la Novillada Non Piquée
Ganaderia
Corrida à 18h00
Ganaderia Juan Pedro Domecq
Pour Juan Ortega Andres Roca Rey et Tristan Barroso
Samedi 16 Aout
Novillada Piquée 11h00
Ganaderia Juan Manuel Criado
Pour : A définir
Corrida 18h00
Ganaderia El Freixo
Pour : Miguel Angel Perrera Daniel Luque et Borja Jimenez
Dimanche 17 Aout
Matinale Corrida Rejon 11h00
Ganaderia de Murube
Corrida de l’Agur 18h00
Ganaderia de Pedraza de Yeltes
Pour: Saúl Jiménez Fortes David Galván El Rafi
Les Cartels de Toros Y Salsa 2025
Samedi 13 Septembre
Corrida Portugaise 11h00
Ganaderia Campos Pena
Pour :
Corrida à 17H30
Ganaderia de Robert Marge
Dimanche 14 Septembre
Matinale avec la course à la cocarde
Corrida à 17h30
Ganadería de Santiago Domecq mano à mano
Un feu d’artifice pour clôturer la temporada dacquoise en prenant le meilleur de la temporada dacquoise 2024.
Chaque aficionado aura sa propre opinion concernant la présence d’un élevage, d’un matador ou non, le fait qu’il soit triplé, doublé ou qu’un mano a mano prive la présence d’un poste. C’est à la fin de la temporada que l’on pourra faire le bilan, et non à l’annonce. Par exemple, qui aurait pu prévoir lors de l’annonce des cartels de la temporada 2024, que la corrida de Juan Pedro Domecq serait un grand moment et de la présence de David Galvan ? Il y aura toujours cet élément d’incertitude. N’oublions pas que pour que notre culture perdure, il est essentiel d’être présent dans nos arènes.
A partir du samedi 17 mai prochain découvrez la nouvelle expo du Musée des Cultures Taurines de Nîmes Tourisme ! D’or et de soie : une invitation au voyage à travers les siècles pour découvrir les modes des habits de lumières !!
L’ état mexicain du Michoacan vient de voir interdire la pratique de la corrida, par un juge ou un gouverneur ou un narco quelconque, cet état fantastiquement beau et taurin dont le dr Ramirez récemment disparu était propriétaire du plus beau et riche musée taurin privé du monde. Son arène, Palacio de Arte ne verra sans doute pas s’ y produire le fils de Morelia, Isaac Fonseca, formidable torero ( au sens étymologique « qui fait peur ») et le minimum que nous puissions faire est de chanter ses louanges, de dire ses mérites son art et son courage exceptionnels.
Hier à Madrid, à Las Ventas il partageait le cartel avec Roman Collado, torero franco- espagnol de Valencia, et Jesus Enrique Colombo, torero ardent et explosif du Vénézuela. De cette corrida de Pedraza de Yeltes on gardera des images inoubliables.
Une bonne faena de Roman à son premier, un fracaso à l’épée à son second, deux grandes estocades et des banderilles sans reproche pour les deux toros de Colombo…Résultat : une vuelta à Roman et une vuelta qui méritait l’oreille à Colombo.
Il se mit à pleuvoir, fort, tres fort au premier toro d’Isaac Fonseca, un noir moins dans le type que ses frères colorados .Oublions le.
Mais le 6éme, mes enfants! le sixième ! un autobus, un torpilleur, pour un grand petit homme d’un métre soixante cinq, avec cette face de méso- américain dont les origines indiennes annoncent l »obstination, la volonté matinée de douceur, de ce « quoi qu’il arrive » annoncé par le regard et la démarche.
Brindis au public au centre du ruedo et départ en appuyant ses pas dans le sable trempé de l’arène jusqu’à la deuxième ligne de pique. Avant cela, Fonseca a reconnu dans cet animal énorme , armé haut et brave la possibilité de trois piques de loin, un grand bonheur pour le public debout: Isaac part donc du centre vers le toro, démarche assurée, se plante à genoux dans le sable mouillé, et fait passer cinq fois autour de lui le Pedraza de Yeltes , un toro de légende, « Brigadier », havane clair 667 kg, un noble animal mais un bolide, un fauve, un bon sauvage, si vous voulez réduire le mérite du torero.
isaac Fonseca a tout osé avec goût et courage, s’est blessé probablement avec le fer d’une banderille ; tombé, il a mis du temps à se relever ou plutôt à être relevé, le toro était » a tablas » le petit indien reprend l’épée. L’ animal collé aux planches, pas d’autre choix que de le tuer là, avec pour seule échappatoire que la sortie sur la corne droite au-dessus de laquelle bien entendu il ne peut passer. Il fonce donc entre les cornes et s’envole hors des pitons, le toro meurt, fin du drame, fin du chef d’œuvre, vuelta au toro oreille au torero : que vivan los toros !
Isaac Fonseca, grand petit homme, little big man, petit indien admirable.
Jean-François Neviere
Co président de l’Association Mexico Aztecas y Toros
Plaza de toros de Las Ventas, Madrid. Cinquième de la Feria de San Isidro 2025. Moins de trois quart.
Toros de Pedraza de Yeltes, le sixièmeBRIGADIER, nº 2, colorado, né 12/20, 667 kilos, vuelta al ruedo.
• ROMÁN, vuelta al ruedo et silence après avis.
• JESÚS ENRIQUE COLOMBO, vuelta al ruedo après pétition et silence.
• ISAAC FONSECA, silence et oreille après avis.
Les banderilleros Juan Carlos Rey, Jesús Robledo ‘Tito’ et Raúl Ruiz pour la lidia ont salué au sixième.
Les incidences météorologiques pèsent lourdement dans le déroulement des corridas : il y a le vent, la canicule et comme ce soir la pluie. Elle s’abattit sur le ruedo venteño accompagnée d’une baisse brutale du thermomètre : -7 degrés en quelques minutes. Alors s’ouvrirent les parapluies, les plus exposés quittant leurs asientos pour se réfugier dans les coursives, les choses prenant un cours plus amer, critique. Le succès de Fonseca qui aurait pu être triomphal s’il avait tué du premier envoi n’en est que plus remarquable.
Le lot de Pedraza de Yeltes, massif, haut, armé, ensemble encasté, aura donné un jeu varié ce qui en a fait son intérêt. Le sixième, un mammouth de 675 kilos, emporte le pompon : complet, subissant un bon tiers de piques (trois en partant de loin), noble avec de la transmission par la suite.
Trois diestros différends mais décidés, entreprenants et courageux étaient confrontés à cet envoi. Roman brilla par son engagement mais aussi par sa capacité à résoudre les problèmes de ses adversaires. Il eut des séries émouvantes à droite face au premier qu’il tua en deux fois. Le « 6 » l’envoya faire une vuelta, c’est dire s’il est tenu en estime ! Trop de difficultés à l’épée face au second.
Toujours le même dynamisme chez Colombo qui est une sorte d’archétype du torero sud-américain. Il faut lire cela comme un hommage car il a, outre son courage, les vertus du torero largo qui domine tous les tiers des banderilles à l’épée. Il l’a prouvé hier à son premier passage, avant l’averse, avec un bon tiers de banderilles et une muleta puissante ; estoconazo, mais la pluie sans doute retint de nombreux mouchoirs : il lui fallut se contenter d’une vuelta. Estoconazo encore à sa seconde prestation.
Isaac Fonseca eut le bonheur de tomber sur « Brigadier » sorti en dernière position. Le torero de Morelia sut mettre en valeur sa bravoure par un bon tiers de piques, et la cuadrilla se mit au diapason au cours de la brega. Grande faena du jeune mexicain, à base de temple et de soumission, ornée de belles trincheras et de pases del desprecios. Il tua en deux fois pour un final d’apothéose qui fera du bien à l’aficion du Nouveau Monde injustement traquée sur ses terres.
1è novillada, quasi lleno, 6 novillos d’Alcurucen, le 2è changé par un du même fer, le 3è par un Montealto. Bien présentés, les 2è et 3è à la limite du toro. Meilleur le 5è, les autres sans bravoure, décastés.
. Aaron Palacio (bois de rose et or): 1 pinchazo, 1 entière, silence; 1 entière, 2 pinchazos, 1 oreille
. Javier Zulueta (olive et azabache): demie, silence; 1 entière foudroyante, légers applaudissements.
Novillada d’ennui. sur les quatre premiers novillos, il n’y a pas grand chose à dire. Il a fallu attendre le 5è pour que débute la novillada. Aaron Palacio l’accueille a porta gayola; on sent son envie de briller. Le colorado mange sa muleta, répond aussi bien à gauche qu’à droite; les séries sont bien templées soulevant enfin l’acclamation du public. Le novillo finit bouche fermée, il n’a rien à voir avec ses frères.
Zulueta se retrouve sans option sur son premier qui tape à deux reprises dans les planches, montrant sa faiblesse par la suite. Sur son second, brindé à son mentor Luis de Pauloba, Zulueta arrive à tirer quelques belles passes malgré la faiblesse du novillo.
Sergio Sanchez nous impose une faena hachée à son premier. Son deuxième, très bien armé, embiste au capote, mais à la muleta la faena est sans reflets.
Les picadors n’ont pas relevé le niveau. Sur les 12 piques, deux seulement étaient bien posées. Gageons que le bétail du Conde de Mayalde relève le niveau de la prochaine novillada.
Pampelune a présenté l’affiche officielle de la Féria 2025. Une œuvre picturale du célèbre peintre Miquel Barceló. Miquel Barceló, né à Felanitx, Majorque, a eu son premier contact avec l’art grâce à sa mère, peintre paysagiste. La facette taurine reflète la capacité de Barceló à dialoguer avec diverses traditions culturelles et à en extraire de puissantes images plastiques, intégrant l’intensité et le drame du rite taurin dans son univers créatif. Après avoir illustré en 2008 l’abonnement à la Real Maestranza de Caballería de Séville et la dernière corrida au Monumental de Barcelone, Miquel Barceló est également l’auteur de l’affiche de la corrida en hommage au torero Víctor Barrio qui a eu lieu à Valladolid.
Rémy Asensio, de Nîmes, et Esteban, de Béziers, ont été les triomphateurs des capeas respectivement de Palavas le samedi et de Milhaud le dimanche….
A Palavas (34), le samedi 10 mai, une bonne chambrée a suivi avec un visible intérêt les prestations de Matías (El Toreo-AFAP), Rémy Asensio (Serge Alméras) et Hugo Alquié (Adour Aficion).
Opposés à trois bons becerros de Frédéric Lautier (François André), c’est en définitive Rémy qui a remporté le trophée…
Le lendemain, dimanche 11 à Milhaud (30), le CT Toros y Fiesta organisait à son tour une capea pour le Ve Souvenir Béatrice Dumond. Après avoir chacun toréé un becerro de Giraud, Esteban Navarro (ET Béziers) a été déclaré vainqueur, les deux autres étant Manuel Fuentes (ET Pays d’Arles) et Matías, déjà présent la veille à Palavas.
L’intrépidité d’Escribano vue par Jean Yves Blouin
Je voudrais remercier ici Jean Yves Blouin pour son apport précieux lors de cette féria d’avril de Séville. Tous les jours il nous a fait vivre ce grand moment de la temporada avec des textes précis, rigoureux et des photos pertinentes, déclenchant l’appareil à l’instant T. Tout cela il l’a fait bénévolement -cela va sans dire mais ça vieux mieux en le disant-, dans des conditions difficiles d’un tendido de la Maestranza, travaillant pour nous souvent jusqu’à trois heures du matin dans sa chambre d’hôtel. C’est une belle preuve d’aficion et de générosité de sa part qu’il faut saluer et vous avez été nombreux à le suivre tous les jours. Jean-Yves présentait à Séville une exposition de photos qui a eu beaucoup de succès par ailleurs.
Nous allons essayer de rester sur cette bonne note -celle que nous a montré Jean-Yves- dans les jours qui viennent avec un suivi de l’ensemble de la San Isidro, de Jerez, de Sanlucar, de Nîmes, de Vic, etc.