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Grande novillada à Sanlucar de Barameda pour la finale de la ligue espagnole

Plaza de toros de Sanlúcar de Barrameda, Cádiz. Finale de la Liga Nacional de Novilladas. Plus de 1/2 arène. Corrida télévisée par Canal Sur et par Aragontv

Novillos de Fuente Ymbro; 2º et 5º, vuelta al ruedo.

La présence de deux chaînes espagnoles (Canal Sur Andalucia et la T.V. Aragonaise) diffusant en direct le spectacle explique certainement le déficit de spectateur (une grosse demi arène) au coso del Pino cette après midi. Pourtant le spectacle valait le déplacement. Fuente Ymbro avait bien fait les choses en envoyant cinq novillos (470 kg. De moyenne) tous intéressants de comportement les second et cinquièmes primés de la vuelta al ruedo. Quelques petits défaut d’encornure expliquent certainement pourquoi Gaillardo n’a pas gardé ces quasis toros pour sortir l’an prochain en corrida.

Les cinq novilleros issus des éliminatoires des cinq régions autonomes participantes étaient censés représenter la crème de la crème novillèrile et ils n’ont pas démérité prouvant s’il en était besoin tout l’intérêt de ce concours initié par par par la Fondation de Victorino Martin et soutenu activement par les gouvernements autonomes.

BORJA ESCUDERO, (Valence) oreille.

SERGIO SÁNCHEZ, (Estremadure) oreille.

CID DE MARÍA, (Madrid) oreille.

IKER FERNÁNDEZ ‘EL MENE’, (Castilla Leon) ovation et vuelta après avis.

MARISCAL RUIZ,  (Andalousie) deux oreilles.

Sergio Sanchez a été déclaré vainqueur par le jury.

Boja Escudero fut à mon goût les moins bon du lot. Désarmé au capote et approximatif, Il a construit une faena beaucoup trop longue transmettant peu abusant du pico de la muleta et toréant de très loin sans jamais peser sur son novillo le meilleur fut certainement son estocade entière qui quoique en arrière fut rapide d’effet.

Sergio Sanchez a fait preuve de beaucoup de volonté en exposant beaucoup. Son quite par tafalleras est impressionnant même si il se fait bousculer. Après avoir brindé à Victorino Martin, il entame sa faena à genoux de manière très volontaire et poursuit par la suite au centre de la piste. Ses deux premières séries à droite sont très templées et bien liées concluant de deux superbes pecho.Sur le bord gauche le novillo se livre aussi et permet de bonnes naturelles toujours au centre. Le final est par bernardinas conclu d’un trincherazo atteignant la perfection. La mise à mort sera laborieuse et lui coûtera l’oreille présidentielle.

Cid de Maria qui n’a peut être pas touché le meilleur du lot nous offre un quite des plus baroque qui porte sur le public une sorte de farol à deux mains d’un bel effet. Son début de faena est hésitant par statuaires certes mais bousculé sans mal à la seconde. Se reprenant il poursuit par deux bonne séries naturelles en baissant la main. Le novillo accuse rapidement une certaine faiblesse qui ne permet rapidement qu’ toreo de une en une puis le jeune homme se lance dans un toreo de proximité dans le berceau qui porte sur le public avant d’enchaîner une série de luquesinas à un toro presque arrêté. L’estocade est entière certes mais en avant et tombée.

Le novillo d’El Mene est distrait au capote il fonce sur le cheval dés sa sortie du patio de caballo et prend une vilaine pique. El Mene a bien compris qu’il fallait soumettre l’animal qui proteste dans ses premiers doblones. Il y parvient dans la première série à droite puis dans un excellent travail de la main gauche. Reprenant la main droite il enchaîne les séries avec bonheur dans un toreo très classique mais qui manque peut être un peu de cette douceur et profondeur du toreo andalou, je suis peut être devenu un peu chauvin. Le final par naturelles de la main droite est intéressant. Malheureusement les aciers mal utilisés le priveront de trophée et, appelé à saluer, il donnera la vuelta al ruedo.

Le novillo de Mariscal Ruiz est très violent en sortie derrotant à chaque passe. La pique est légère certainement pour épargner les forces de l’animal pour un tercio de banderilles effectué par le novillero, c’est assez rare pour lui en être gré, même si le résultat n’est pas toujours à la hauteur.

Muleta en main Marical Ruiz nous fait retrouver le charme du toreo sévillan (cf ; supra pour le chauvinisme). Les statuaires pied joints au centre sans bouger d’un millimétre sont superbes. Mariscal tout au long de la faena va baisser la main donnant à ses passes toute la profondeur requise et que dire de son temple les passes naturelles et dérechazos sont d’une lenteur à couper le souffle. Nul besoin d’adornos sophistiqués quand les passes fondamentales sont exécutées avec ce bonheur. La dernière série de naturelles mains basses sont un résumé de la faena qui aura été la plus courte mais certainement la plus intense de la soirée. Le pinchazo profond en place est suffisant et les deux oreilles du triomphe tombent d’elles mêmes ainsi que la vuelta al ruedo du novillo.

Jean Dupin

Acho, Galvan coupe deux oreilles et triomphe à Lima

Plaza de toros de Acho, Lima . Première de la Feria del Señor de los Milagros. Plus de 1/2 entrée.

Toros de San Pedro et Salamanca,

JUAN CARLOS CUBAS, palmas et silence. 

DAVID GALVÁN, qui confirmait l’alternative, division après avis et deux oreilles. 

JESÚS ENRIQUE COLOMBO, oreille et palmas

ALES, salle d’ « à côté »: présentation de « DE LUMIERE »

Originaire de Béziers, le metteur en scène Jean-Baptiste Tur a grandi à distance de la tradition taurine que la ville porte lors des férias, avec un sentiment ambivalent. Un jour sa curiosité l’a poussé à entrer dans les arènes pour découvrir cette pratique. Au-delà du folklore et de la tradition, qu’est-ce que ce rendez-vous singulier dit de la construction humaine et sociétale, de son rapport au spectacle cathartique, aux tabous, à la mort ou à la domination ?
Pour étudier cet univers extrêmement codifié de la tauromachie, à la fois fascinant et répulsif, Jean-Baptiste Tur a fait une plongée documentaire en Occitanie. Là, il rencontre des matadors professionnels, leurs proches, les élèves des écoles taurines d’Arles, de Nîmes et de Béziers…
Et puis il y a eu la rencontre décisive avec l’acteur David Ayala, chez qui cette thématique résonne et fait écho à son enfance arlésienne, à l’histoire de son père, figure du monde taurin, à son parcours d’artiste. La mise en scène de Jean-Baptiste et l’écriture du texte par Azylis Tanneau dépassent ainsi le sujet initial et touchent à l’intime et à l’universel via la fiction : la mort, le deuil, les origines territoriales qui nous fondent et nous poursuivent, le poids de l’échec, les rêves de gloire… et de lumière !

Texte Azilys Tanneau et Jean-Baptiste Tur, mise en scène Jean-Baptiste Tur, collaboration artistique Gabriel Tur, assistant à la mise en scène Joris Rodriguez, avec David Ayala, musiciens Thomas Delpérié, Pierre Borel, et la participation d’une fanfare amateure, scénographie Emmanuelle Debeusscher, création lumière Jimmy Boury, création son Jules Tremoy, création vidéo Marine Cerles, images Clément Delpérié, , direction de production et développement Nathalie Carcenac.

Production Le Grand Cerf Bleu. Coproduction Le Cratère scène nationale d’Alès, Le Printemps des comédiens Domaine d’O, Théâtre de Châtillon. Aide à la résidence Théâtre des franciscains à Béziers. Avec le soutien et la collaboration des Écoles taurines d’Arles, de Nîmes et de Béziers

Le Grand Cerf Bleu est compagnie associée au Cratère scène nationale d’Alès. Jean-Baptiste et Gabriel Tur sont artistes résidents au 104 à Paris. La création DE LUMIÈRE a obtenu l’aide à la production de la DRAC Occitanie. La compagnie Le Grand Cerf Bleu est soutenue par Le Ministère de La Culture-DGCA pour le programme d’aide à la création mutualisée en musiques actuelles pour la création MONADE, La Drac Occitanie, La Région Occitanie sur les aides à la création, les crédits Politique de la Ville pour l’ensemble des actions en direction des publics à Béziers.

mar 5 Nov 2024 20h30

  •  Salle d’à côté

mer 6 Nov 2024 20h30

« Sabor Bravo » nouvel hamburger à base de viande de toro

L’entreprise Sabor Bravo a présenté son hamburger de toro de combat. Voilà un produit qui allie la tradition tauromachique à la modernité culinaire. Après des années recherche, elle a mis au point un hamburger unique, sain et respectueux de l’environnement.

Le hamburger pèse 200 grammes. Contrairement aux hamburgers conventionnels, qui contiennent souvent des conservateurs et des additifs, le hamburger Sabor Bravo est 100 % naturel. Un débouché pour la filière sûrement! La viande de toro est connue pour sa teneur élevée en oméga 3, en protéines et faible en graisses saturées.

La présidente du Mexique envisage des corridas sans mise à mort

La nouvelle présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a annoncé ce mercredi l’arrivée de la loi sur les animaux et de ses lois dérivées, soulignant son engagement en faveur de la protection du bien-être animal dans tout le pays. Lors d’une conférence de presse au Palais National, Sheinbaum s’est proclamée « protectrice des animaux » et a pris position contre la corrida et les combats de coqs.

Concernant la tauromachie, elle a souligné : « Nous sommes également dans une période de révision de tout cela. Et de toute façon, s’il y a des gens qui vivent de ces pratiques, cherchez une orientation différente pour que les gens ne perdent pas aussi leur emploi, mais il me semble qu’il est temps de protéger aussi les animaux et de revoir ces pratiques qui sont en place depuis de nombreuses années ».

Et elle a ajouté : « Il s’agit de s’asseoir pour discuter avec les citoyens, avec les protecteurs, avec les sociétés de protection des animaux, et aussi avec ceux qui se consacrent à ces pratiques et aussi chercher des projets qui apportent une solution, mais je je suis un protecteur des animaux », a-t-il souligné.

« Nous sommes à l’heure de revoir tout cela », a-t-il noté, soulignant que certaines traditions doivent être analysées sous un angle nouveau. « Dans certains pays, par exemple, les corridas se déroulent sans la mort de l’animal », une pratique qui pourrait inspirer des changements au Mexique.

Aymeric Caron retoqué

Selon https://www.francebleu.fr/gard-lozere sous la plume de son rédacteur en chef Hervé Sallefranque:

Le député LFI-NFP Aymeric Caron avait proposé un amendement visant à « minorer la DGF (Dotation globale de fonctionnement) des collectivités qui subventionnent la corrida ». L’amendement, proposé dans le cadre des discussion actuelles sur le projet de loi de finances, a été retoqué en commission.

Aymeric Caron
Aymeric Caron © Maxppp – Thomas Padilla

Encore une défaite pour Aymeric Caron dans son combat contre la corrida. Le député LFI-NFP  avait proposé un amendement visant à « minorer la DGF (Dotation globale de fonctionnement NDLR) des collectivités qui subventionnent la corrida ». Cet amendement, proposé dans le cadre des discussion actuelles sur le projet de loi de finances, a été retoqué en commission. « Ce député récidiviste, pour tenter de nuire à nos traditions, s’attaque maintenant aux finances des villes taurines. Heureusement, son amendement a été rejeté, mais l’intention persiste !  »  commente ce mercredi matin le sénateur du Gard Laurent Burgoa.

AU MEXIQUE: FONSECA ET JUAN FERNANDO TRIOMPHENT À MONTERREY


Monterrey, Pays-Bas.- Plaza Monumental de Monterrey. Deuxième de la saison. Un tiers d’entrée. Taureaux de La Playa (1er) et El Charco (3ème. remplacé par un taureau du même élevage en raison de
sa faible présence.) de présence et de jeu varié. Poids : 484, 512, 515, 480, 475 et 470 kilos

Juan Fernando (mauve et or) : Oreille et oreille
Román (vert bouteille et or) : Ovation et oreille. Isaac
Fonseca (groseille et or) : Silence et deux oreilles.

DIEGO SILVETI TRIOMPHE À PACHUCA
Pachuca, Hgo.- Place « Vicente Segura ». Quatrième édition de la Féria de San Francisco. Moins d’un quart d’entrée par un après-midi froid et pluvieux.

Des taureaux de Boquilla del Carmen et un de Coronado (2e ) de présence et de jeu varié;

Le rejoneador Javier Funtanet : Ovation et vuelta.

Antonio Ferrera (fuchsia et or avec extrémités noires) : Oreille et ovation après avertissement.

Ernesto Javier « Calita » (écume de mer et or) : Deux oreilles et palamas.


Diego Silveti (bordeaux et or) : Oreille et oreille.

SAN ROMÁN COUPE DEUX OREILLES À IRAPUATO

Irapuato, Gto.- Place de la « Révolution ». Corrida du Pèlerinage espagnol. Un peu moins d’une demie par un après-midi nuageux.
Taureaux de San Fernando bien présentés 5ème arrastre lent.
Joselito Adame : Ovation dans son lot.
Ginés Marín : Ovation et oreille.

Diego San Román : Deux oreilles et une grande ovation.

CALI: GUSTAVO PETRO L’HYPOCRITE DE LA COP 16

La COP 16 vient de s’ouvrir en Colombie, à Cali. Tout un symbole pour Gustavo Petro le président de ce magnifique pays d’Amérique du Sud qui s’enorgueillit de cette consécration. L’émule de Chavez et de Castro, soutien ultime de Maduro, fut longtemps un des chefs de la guérilla la plus sanglante du monde, le M19 une armée clandestine qui a multiplié les attentats et les enlèvements et qui a lié des liens étroits avec les grands groupes mafieux colombiens liés au trafic de la drogue parmi lesquels le cartel de Cali.

Selon wilkipedia : « En août 2023, le fils aîné de Gustavo Petro, Nicolas Petro, ancien député sur la côte caribéenne de la coalition de gauche du Pacte historique, est placé en garde à vue pour blanchiment d’argent. Il reconnaît devant la justice que plusieurs milliers de dollars d’un trafiquant de drogue avait servi à financer la campagne électorale de son père. Après avoir été trompée, son ex-épouse Daysuris Vasquez l’avait accusé en mars d’avoir reçu d’importantes sommes d’argent de la part de narcotrafiquants, soi-disant destinées à la campagne présidentielle de son père et qui auraient également été utilisées pour mener une vie de luxe dans la ville de Barranquilla (nord). Ces poursuites judiciaires sont particulièrement embarrassantes pour Gustavo Petro qui avait promis de rompre avec la corruption et les anciennes pratiques de la politique colombienne72. Pour Courrier international, c’est un « séisme politique », car pour la première fois dans l’histoire du pays, un fils d’un président de la République passe devant un juge ».

Cali est devenue l’emblème de cette planète dépouillée de ses pollueurs que Petro et l’ineffable Antonio Guterres -venu sur place pour lui donner un brevet de bonne conduite-, appuyés par une myriade d’ONG préoccupées de récolter des subsides pour leurs besoins propres, veulent faire apparaître d’un coup de baguette magique. Magie du verbe, mirage du caudillisme latino-américain si bien décrit par les grands écrivains du continent. (Marquez, Vargas Llosa, Carpentier) …

L’ami de Mélenchon -qui a trouvé en lui un modèle-, n’est pas une blanche colombe. Président autoritaire bien qu’ayant été élu de justesse, il veut faire de l’écologie un des piliers de sa politique. Et la rencontre de Cali vise aussi à blanchir un passé peu recommandable -cf. L’affaire Ingrid Bettancourt. Nous ne contesterons pas les objectifs de cette réunion, au contraire, la lutte pour la biodiversité et notamment pour la biodiversité animale est un de nos chevaux de bataille. Car la corrida dans son essence participe activement à cette biodiversité en protégeant une espèce, le toro de combat qui, sans elle, aurait disparue. Son élevage préserve une nature sauvage dans de grands espaces et par conséquent participe à la protection de nombreux autres animaux -oiseaux, mammifères ou insectes- et de plantes qui auraient péri sans cette pratique d’une éthologie raisonnée.

Or Petro a fait de l’interdiction de la corrida une obsession. Il est revenu à la charge à plusieurs reprises avec une ténacité remarquable et beaucoup de violence sur un sujet qui apparaît secondaire dans un pays miné par la pauvreté, l’inégalité, l’insécurité, la corruption. Cette interdiction désormais actée dans un délai de deux ans aura pour effet à très court terme la disparition d’une espèce et de celles qu’elle côtoie dans les espaces qui lui sont dédiés. Sans doute les terres où le toro est élevé seront consacrées à la monoculture industrielle du café.

Quel sens a tout cela ? Quelle crédibilité apporter aux prétendus défenseurs des animaux qui agissent concrètement pour la disparition d’une des espèces les plus remarquables de la planète ? Quel exemple ce double langage donne aux populations, à la jeunesse en quête de morale et d’idéal ? Où se trouve la sincérité dans cette décision ? Est-ce aimer les animaux que de vouloir leur disparition, monsieur Petro ?  Faire de grands discours à la COP 16 c’est facile mettre ses actes en accord avec ses discours ça l’est moins…

En fait un homme ne change qu’à la marge et le long passé clandestin sectaire et brutal de Petro, les armes à la main, ressort dans cette interdiction de la corrida. Une messure en opposition complète avec les principes de la COP 16 qui prône le respect de la nature et de la diversité ; des valeurs qui sont du côté des aficionados colombiens.

Pierre Vidal

Menace sur l’existence des corridas

Méjanes, tiercé gagnant : Serrano, Cortés, Younes…

Temps ensoleillé, 1/3 d’arène environ.

Depuis la piste, Yanis Ezziadi est venu notamment remercier le parrain de cette édition, le plasticien Claude Viallat.

Le paseo a été suivi de la Marseillaise puis la Coupo Santo.

Bétail par ordre de sortie d’El Campo (rej), Cuillé, Valverde, Turquay, Pagès-Mailhan et un eral d’El Campo, la plupart des toros, de bonne présentation pour la catégorie, donnant un jeu satisfaisant.

Cuauh et Ximana Ayala : vuelta.

Marc Serrano : deux oreilles.

Javier Cortés : deux oreilles.

Gómez del Pilar : oreille.

Andy Younes : deux oreilles.

Manuel Fuentes : saluts.

Cauahtemoc Ayala, déjà vu ici l’an passé, est revenu cette année depuis le Mexique avec sa fille Ximena dans son sillage. Une pareja qui eut à s’entendre avec un toro charpenté du Campo qui ne leur a pas vraiment rendu la partie facile. L’ensemble a résulté en fin de compte inégal et après deux pinchazos, le paternel dut mettre pied à terre pour conclure.

Marc Serrano reçut ensuite son opposant de Cuillé par larga de rodillas suivie d’un bon capoteo par véroniques. Deux puyazos de Jean-Loup Aillet, le second pour la forme, suivis d’un bon second tercio à charge de Hugo et Merenciano. Brindis à Claude Viallat, doblones allurés jusqu’au centre, la suite ponctuée de l’intervention vocale d’une cantaora, Camille Vignal, avant le Concerto d’Aranjuez.

 Face à un opposant de bonne charge, Marc exécuta plusieurs mouvements bien cadencés avant de placer une entière en se faisant violemment repousser.

Apparemment plus de peur que de mal, mis à part le souffle coupé, c’est en tout cas ce qu’on lui souhaite !

Javier Cortés prit le relais avec un Valverde qui lui permit de tracer quelques bons muletazos avant une pique rectifiée de Sofiane. Brindis à l’assistance et entame suave précédant plusieurs échanges ajustés sur les deux ailes, Javier se distinguant par son temple et par moments son relâchement. Bref, un bon toro avec un bon torero…

Gómez del Pilar a pris un superbe Turquay qui poussa sur l’unique rencontre. Plus tard, il brinda à l’auditoire une faena débutée genoux en terre et poursuivie en affichant une gestuelle parfois remarquable avant une entière au second envoi.

Andy Younes a eu en partage un Pagès-Mailhan auteur de deux violents assauts bien contenus par Jean-Loup Aillet. Brindis à Marc Serrano après une bonne paire du Chino, doblones bien léchés en se ployant suivis de quelques derechazos templés. Andy a étalé des dispositions favorablement reçues sur les étagères, d’autant plus que sur la zurda il a su aussi convaincre. Demie d’effet rapide.

Manuel Fuentes était invité à clôturer la séance pour être sorti vainqueur du bolsín matinal. Il a étalé des ganas qui auraient pu le mener vers quelque chose de plus compact, mais il a dû faire avec un adversaire du Campo juste de forces qui l’a contraint à le faire passer à mi-hauteur, sans pouvoir vraiment transmettre, le tout manquant forcément d’émotion. Manuel n’a rien lâché, mais la conclusion ne lui a pas hélas permis de faire grimper la note, tout en restant digne…

Voilà, il ne reste plus à espérer que plusieurs enfants pourront réaliser leur rêve grâce aux fonds collectés. Ce serait évidemment la plus belle récompense pour tous ceux qui se sont investis pour cette noble cause… ainsi que pour les aficionados qui par leur présence l’ont soutenue…

Paul Hermé http://torofiesta.com

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