Navas del Rey (Madrid). Arènes « La Critica ». Vendredi 25 avril 2025. Troisième tour de qualification du Circuit Taurin de la Communauté de Madrid dans le cadre de la Ligue Nationale de Tauromachie.
Mano a Mano. Taureaux de la Ganaderia Torrenueva (1er et 4ème) et de la Ganaderia El Retamar (2ème et 3ème).
Entrée : Un tiers de la capacité.
Julio Méndez : Une ovation debout avec des salutations après une demande et un avertissement et une oreille attentive après un avertissement.
Jairo López : Revenir sur le ring après une demande et revenir sur le ring après une demande.
Détails:
Jesús García a joué un rôle remarquable.
Philippe Gil Mir
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Les taureaux de Saltillo pour la corrida dans les arènes de Madrid de ce dimanche 27 avril sont impressionnants ! vidéo Plaza1 ci dessous. Au cartel : Javier Castaño, Luis Gerpe et Cristóbal Reyes.
5em ‘no ay billetes’ affiché pour la San Isidro avec le solo de Marco Perez le 30 mai 2025. les 4 autres à ce jour sont 23, 24, 28 et 29 mai.
En présence de Carmelo García, l’affiche officielle de la Feria de Manzanilla 2025 a été annoncée à la Mairie de Sanlúcar de Barrameda. Un cycle qui comprendra une corrida avec des personnages et un nom du territoire et une corrida en classe pratique appartenant au XXVII Cycle Becerradas des Écoles taurines d’Andalousie.
Miguel Ángel Perera, Alejandro Talavante et Germán Vidal « El Melli » feront le Paseíllo le 31 mai devant une course de El Torero, un événement classique du calendrier taurin qui coïncide avec la célébration du 125e anniversaire du « Coso del Pino ». L’expérience et la sagesse de Perera et Talavante se joindront à la jeunesse du Sanluqueño El Melli, le torero de la colonia.
Les deux festivités débuteront à 19h00. et les billets pour la Foire de Manzanilla peuvent être achetés à la billetterie des arènes à partir du lundi 5 mai, en appelant le 627 696 754 et sur www.espectaculoscarmelogarcia.com.
De bonnes nouvelles sur le front des retransmissions télévisées des corridas. Un front primordial car, sans la présence de cet outil, l’avenir de la tauromachie sera encore plus compromis qu’il ne l’est déjà pour des raisons essentiellement politiciennes comme nous l’avons souvent écrit ici.
De bonnes nouvelles donc avec pour commencer le retour inattendu de Onetorotv, la chaîne payante spécialisée que l’on pensait moribonde et qui a trouvé en France le lieu inattendu pour rebondir. Nous avons pu le voir à Arles qui, en cette affaire, a parfaitement joué le jeu. Ce fut un succès artistique une belle promotion de la cité et public. Alès puis Vic-Fézensac prendront le relais ce qui permettra de donner un coup de projecteur supplémentaire sur la tauromachie française, certes minoritaire, mais bien ancrée dans le sud de la France. La chaîne poursuivra-t-elle sur cette ligne ? Elle semble en tout cas renaître de ses cendres et sera présente à Villaseca de la Sagra.
Plus important encore : l’arrivée sur la scène taurine de plusieurs des télévisions dites autonomes, c’est-à-dire dépendant des régions plus indépendantes chez nos voisins que dans la France jacobine.
TéléMadrid assurera l’intégralité de la retransmission de la féria de la San Isidro et, nous assure-t-on cela sera visible partout par l’intermédiaire d’internet. Elle sera secondée par Castilla La Mancha -CMMTV- les précurseurs. CanalSur entrera dans le saint des saints en retransmettant trois des corridas de la féria de Séville ; quand on connaît le conservatisme des Maestrantes et de leurs gérants c’est un exploit. Et miracle : dans la foulée, s’inscrivent d’autres chaînes autonomes comme Aragontv qui n’en n’avait retransmis qu’une seule l’an dernier (Huesca) et qui annonce une douzaine de directs entre mai et juin. La 7, télévision autonome de la région de Murcie pourrait revenir dans les ruedos et on évoque le retour de Onetorotv à Madrid (du passé faisons table rase !).
Ponctuellement on peut comprendre l’angoisse des petits organisateurs qui craignent une concurrence dangereuse : la télé ça ne coûte pas cher et ça ne demande pas d’efforts… Sur le fond on voit que toutes activités sportives ou culturelles qui ont un poids ont accès à la lucarne magique qui assure leur pérennité et leur popularité. La télé ça ne nuit ni au foot (les grands clubs ont leurs propres chaînes), ni au rugby, ni à la musique, ni à la chasse, ni à la pêche, etc.
Il faut donc se réjouir de la disparition de cette exception qui n’était rien d’autre qu’une exclusion ou pour le dire autrement une censure. D’autant qu’il s’agit d’un spectacle très télévisuel qui se prête par sa beauté mais surtout par sa dramaturgie à ce qu’attend le téléspectateur. Les résultats des chaînes qui s’y sont essayés sont là. Il n’y a pas de hasard c’est attiré par ce succès que tout le monde se lance dans l’affaire.
Alléluia ! Il faut désormais trouver un modus vivendi solide et équitable par la négociation entre toutes les parties (toreros, subalternes, ganaderos, empresas et les télés). L’esprit de responsabilité doit présider à ces discussions en prenant en compte le contexte dans lequel nous sommes car l’important c’est de durer.
Vous pouvez, dès maintenant, réserver votre place sur Festik pour notre corrida du samedi 28 juin à 18h.
LA NOUVEAUTÉ DE CETTE ANNÉE : il est désormais possible de réserver votre repas du midi sur ce même lien dans la catégorie « REPAS ».
Cette année, nous renouvelons notre offre « GRADIN NÉOPHYTE » afin que les non-initiés puissent être guidés pendant notre corrida grâce à plusieurs professionnels du monde taurin.
Ce matin en se second jour de week end pascal, l’arène de Condrette s’ouvre sur un lot bien presenté de la Ganaderia Alma Serena. Une Ganaderia qui offre aux aficionados de l’émotion . Pour Hadrien Lucq, le local de l’étape, cette journée résonne comme un défi à relever sur ses terres. Et pour Clovis, qui vient de triompher la veille.
President : Mathieu Cazalet
Public : une demi arènes
Hadrien Lucq : silence
Clovis Germain : une oreille avis et Avis et silence
Les trois erals, le dernier étant pour le meilleur des deux novilleros. Les deux premiers ont un trapio identique, manso, tandis que le dernier possède un trapio supérieur et est plus encasté.
Hadrien Lucq
Le novillo remate à peine dans les planches, mais il exprime de la noblesse. Le novillero se fait accrocher à la cape, et le quite de Clovis est récompensé par les applaudissements du public. Alexis Ducasse et Julien Merenciano posent une paire de banderilles avec précision. Hadrien tente de maintenir le novillo au centre de la piste, mais il subit une voltereta sur un derechazo. Il parvient néanmoins à exécuter un début de faena dans la querencia du toro. Cependant, le toro prend progressivement l’ascendant psychologique sur le novillero. Lors de l’épreuve du fer, l’engagement, bien que rapide, manque d’être total.
Clovis
La robe noire du novillo remate mieux que la précédente. Le novillero adapte la vitesse de sa cape à la charge du novillo. Des demi-véroniques élégantes sont applaudies par le public. Clovis pose joliment les banderilles. Il débute avec une cambiana et enchaîne avec une série de derechazos pleins de profondeur. Clovis domine le novillo avec maîtrise. Les naturelles sont plus complexes, mais réalisées avec profondeur. Il a du mal à fixer l’animal, sachant que ce dernier perd en intensité. L’épée est engagée, mais légèrement en arrière.
Le dernier novillo présente un trapio supérieur à celui des précédents. Clovis l’accueille par deux largas. Le novillo embiste avec vigueur, montrant plus d’encaste et chargeant de loin, mieux que les précédents. Clovis réalise un quite carlésien audacieux qui attire l’attention du public. La faena progresse et prend de l’ampleur au centre. La série de naturelles est correcte. L’exigence de la présidence fait retentir la musique. La faena s’étire un peu en longueur. La série de manoletinas est applaudie par le public. Lors de la mise à mort, deux a traversada sont exécutées.
Cette année encore, Mugron a décidé de renouveler sa confiance en la Ganaderia Balthasar Iban pour la novillada piquée, suite au succès de l’an dernier. Un choix qui reflète à la fois l’engouement du public et la qualité des toros présentés. Avec un cartel original, l’événement promet une fois de plus de captiver les aficionados. Et parmi les toreros à l’affiche, celui qui s’est fait remarquer lors des Fallas, El Mene, attire déjà toutes les attentions. Un rendez-vous qui s’annonce mémorable pour les amateurs de tauromachie.
President : Mathieu Cazalet
Musique : Harmonie Mugronaise
Cavalerie : Heyral huits rencontre
Public 2/3 d’arène
Meteo Soleil printanier
Six novillos de Baltasar Iban, le 4ème ‘Arbolario’, nº 76, negro vuelta al ruedo.
Emiliano Osornio : avis silence et une oreille
El Mené : Salut et Silence
Julio Mendez : une oreille et une oreille Prix de la pena Mugronaise
Emiliano Osornio
Accroché par le novillo lors de la série à la cape, le novillo donne des coups de tête sans pousser à la rencontre avec le cheval. La seconde rencontre est applaudie par le public. Sans poser de difficulté, il débute avec des naturelles profondes au centre de la piste. Les premières séries à droite sont plus complexes, suscitant quelques applaudissements d’encouragement. Sur les derechazos, il est dominé ou accroché et peine à fixer le novillo pour l’acte ultime : l’épée entière.
Le novillo est applaudi lors qu’il sort du toril. Le novillero se montre plus appliqué à la cape que lors de son premier passage. Les deux charges révèlent la bravoure face au cheval. L’entame de la faena témoigne de domination. Les derechazos affichent une certaine profondeur, tandis que les naturelles se distinguent par leur élégance. Malgré le silence et l’engagement, l’épée est tombée.
El Mene
La série à la cape d’El Mene se distingue par douceur et maîtrise de la charge. Les deux rencontres sont franches. La série du novillero, appliquée et douce, mène à des premiers derechazos propres, suivis de naturelles identiques. Seuls les oiseaux chantent dans l’arène, entrecoupés de quelques applaudissements, jusqu’à ce que l’épée réveille l’assemblée.
El Mene réalise des véroniques avec profondeur. Le novillo effectue deux charges au cheval, frappant de la tête sans pousser réellement. Le novillero ne parvient pas à captiver le public pendant sa faena. Quelques applaudissements accueillent la série de naturelles qui s’intensifie. Une demi-épée efficace conclut son second novillo.
Julio Mendez
Julio Mendez entame une série à la cape avec domination et profondeur. La belle mise en suerte révèle un novillero détendu, maîtrisant sa faena avec temple. La musique retentit enfin. Les naturelles, pleines d’alegría, se concluent par une trincherilla. L’épée caida déclenche les applaudissements du public et la pétition d’oreille.
La série de véroniques de Julio mendez manque d’audace comparée à la précédente. Le novillo pousse sur ses deux engagements au cheval. Début de faena engagé, le novillero aspire à sortir a hombros. Applaudissements pour des derechazos profonds et templés, où il déploie sa palette de passes. Pinchazo à la première tentative, la seconde est de côté.
Texte Nicolas Couffignal et photo Roland Costedoat