Plaza de toros de Las Ventas. Corrida del Domingo de Ramos. 9.414 spectateurs.
Toros de Palha,
• RAFAELILLO, silence et silence
• JUAN LEAL, ovation et vuelta al ruedo après avis.
• FRANCISCO DE MANUEL, silence après avis et silence
Salut du banderillero Juan Carlos Rey au troisième.
Juan Leal a laissé le meilleur de l’après-midi d’aujourd’hui, dimanche de Pâques, dans les arènes de Las Ventas. Vuelta et saluts à son lot Palha après deux performances pleines de courage et de bravoure. Cela ne lui a pas permis de couper une oreille largement demandée pourtant, le placo restant insensible à ses efforts. Dommage pour Juan une fois encore victime d’injustice.
Ce n’était pas l’après-midi de Rafaelillo ni celui de Francisco de Manuel de Madrid. Leur travail n’a pas pris son envol au cours d’un après-midi qui avait commencé par une minute de silence respectueuse à la mémoire de Mario Vargas Llosa.
Las Ventas a été témoin d’un miracle: Après une faena pleine de courage et d’entrega, Juan Leal été rattrapé de manière terrifiante par le taureau de Palha, qui a mis le piton à travers sa veste et l’a sorti à travers son épaulette. Il n’y a eu aucune conséquence, mais il y a eu une grande angoisse. Malgré tout, le français a fait une vuelta très applaudie après une prestation pleine de courage qui a suscité les applaudissements unanimes du public…
D’autre part Juan est allé a puerta gayola ce qui fut un autre moment d’angoisse. Grande tarde du français
novillos de Jalabert, Cuillé, Raphael Chaubet, Gallon, San Sebastián y Pages-Mailhan.
• JAVIER ZULUETA, silence et silence.
• TOMÁS BASTOS, vuelta et oreille.
• VÍCTOR oreille et vuelta
Une grosse oreille et une vuelta pour Tomas Bastos ce matin à Arles. Beaucoup de capacités chez ce novillero (début en piquée à Olivenza avec 4 oreille cette année), de l’art et un bon bagage technique. Novillero à suivre.
Belle présentation en piquée aujourd’hui de Victor à Arles. Une oreille et vuelta. Faena verticale et reposée à son premier toro. Un peu brouillon à son second toro plus encasté.
Plus discret le sevillan Zulueta avec des novillos moins propice mais il n’a pas embarqué le public. Silence et Silence.
Feria 2025 : Les Arènes d’Alès lancent leur billetterie en ligne…
Pour la première fois, le public pourra réserver ses places pour les événements des Arènes d’Alès directement en ligne. Le site de réservation est ouvert depuis quelques jours, et les premiers retours sont très positifs. Cette nouveauté s’inscrit dans notre volonté de rendre les Arènes toujours plus accessibles, tout en répondant aux attentes d’un public de plus en plus connecté.
Avec ce nouveau service, il est désormais possible de :
Réserver ses billets en quelques clics.
Choisir ses places selon les disponibilités.
Recevoir ses billets directement par email ou sur smartphone.
Après deux années consacrées aux élevages du Sud-Est, nous revenons cette année sur nos terres de Gasconne.
En 2025 ce sera à nouveau une desafio de deux élevages français :3 Novillos du Camino de Santiago – propriétaire Jean Louis DARRE 3 Novillos de Alma Serena – propriétaire Philippe BATS
On compte sur votre présence pour que perdure la traditionnelle journée taurine le 14 juillet
Le programme vous sera bientôt dévoilé On se retrouve ce week-end chez nos amis d’Aignan pour les fêtes de Pâques.
Ce sera ce vendredi soir la noche grande dans toute l’Andalousie. La célébration du vendredi saint : la mort du Christ. C’est le point d’orgue d’une semaine où se sont succédées les pasos et palios dans les rues de toutes les villes et villages de la nation andalouse. Une nuit retransmise en direct par Canal Sur qui valait la peine, même s’il fallait se coucher au petit matin pour voir jeudi soir la sortie de la Macarena retardée par la venue de la reine (honoraire) Sofia, la marche de la Esperanza de Triana, les immenses trônes malagueños et leurs innombrables costaleros arrimés à l’icône, leur capataz les encourageant avec cette verve si caractéristique d’un événement qui a tenu en haleine et mis dans la rue plus de la moitié des andalous.
Il y avait les soixante hermandades de Séville qui baladaient sur les épaules leurs saintes et pesantes images mais aussi celles de Malaga, Huelva, Alméria, Baza, Baena, Jaen, Ecija, Sanlucar, Cadiz, Jerez, Cordoue… j’en oublie. Chacune à ses pasos, plus ou moins précieux, ses couleurs, à son parcours, à ses manœuvres. Certains portent pieds nus, le silice en évidence ; d’autres iront richement vêtus chapeautés de ces capirotes désuets dans des tuniques de velours pourpre. Il y en a qui marchent en silence comme « le grand Poder » ou d’autres qui vont uniquement accompagnés de « vivats ! » comme à Baza ou encore suivie de musique envoutante et sensuelle comme la Esperanza de Triana ou la Vierge de los Gitanos. Et parfois comme à Huelva, à Lucena ou Cordoue, au coin d’une ruelle étroite la procession s’arrête, le marteau du capataz frappe: le bloc d’argent ou d’or ou de bois de Coliba s’effondre, alors jaillit d’un balcon une saeta, un cri qui fait frissonner et pleurer les plus sensibles à cette beauté populaire.
C’est un spectacle inouï…
De très nombreux toreros sont liés à la Semana Santa : depuis Joselito El Gallo à la « Macarena », Gitanillo à Los Gitanos comme la famille Miura ou Pablo Romero, Ordoñez et sa tribu à « La Esperanza », Chicuelo et Tomas Canpuzano au « Gran Poder »… La tauromachie s’inscrit dans cette diversité, dans ce qui est la manifestation concrète de la résistance à une mondialisation forcenée que l’on cherche à nous imposer par tous les moyens. Il ne s’agit pas de nier que la Semaine Sainte reste avant tout un acte religieux ; non évidement. Mais c’est, comme le Rocio, une manifestation collective où tout le monde à sa place croyant ou non croyant. Il faudrait une étude anthropologique fouillée pour en comprendre le sens dans sa complexité mais à l’évidence s’y exprime le sentiment d’appartenance à une histoire commune, l’attachement à un passé dont on ne peut pas faire table rase.
Federico Garcia Lorca et ses amis de la génération de 27 ont parfaitement réhabilité cette ferveur populaire que la Raison seule ne peut saisir, car la Raison -louable évidement et si française- n’explique pas tout; elle ne peut saisir la Semana Santa, le péleriange du Rocio, le flamenco et moins encore la tauromachie dans son ensemble complexe. La beauté, l’émotion, la sensibilité en sont en réalité les meilleures justifications.
Quoi de mieux pour commencer cette semaine que de regarder des magnifiques toros de la Ganaderia Pagès-Mailhan, ganaderia choisie pour notre corrida du SAMEDI 28 JUIN A 18h, dans leur habitat naturel.
On me dit dans l’oreillette que certains de ses toros fouleront le sable Mimizanais mais lesquels ?
Petite indice : sa couleur ressemble à notre sable ….
En prime, Pascal Mailhan, créateur de la Ganaderia en 2000 avec Philippe Pagès, disparu en 2021, nous raconte l’histoire et l’orientation que la Ganaderia veut suivre.
El Tato le grand torero de Saragosse avec AAron Palacio Juan José Padilla, le cyclone de Jerez avec Martin MorillaDomingo Lopez Chaves figura du Campo Charro avec Julio Norte