Catégorie : non-classé Page 3 sur 68

Garlin, le bon moment de Dorian Canton

Attention délicate: les Garlinois ont permis au matador Dorian Canton de combattre le dernier novillo prévu comme sobrero a puefrta cerrada (en mode fiesta campera). Le matador béarnais devant un Dmoecq Nuñez solide et bien armé qui avait un fond de noblesse, s’est montré à son avantage, dans un style très personnel, c’est à dire optant pour une tauromachie sobre et classique. Il a prouvé ainsi qu’il était fin prêt et s’est rappelé donc au bon souvenir des organisateurs de la temporada. Suerte à lui!

PV

MADRID, LES VALDELLAN DECOIVENT

Plaza de toros de Las Ventas, Madrid. Corrida de toros du dimanche des Rameaux. 9793 spectateurs.

 Toros de Valdellán, bien présentés et sérieux mais dont le manque jeu déçut.

• ANTONIO FERRERA, palmas après deux avis et silence.

• DAVID DE MIRANDA, silence et silence après deux avis.

• ALEJANDRO MORA -qui confirmait l’alternative, pitos après deux avis et silence.

Ángel Otero a salué au second.

Javier Cortés : 15 ans d’alternative

Allez voir le film : ‘Tarde de Soledad’

Allez voir le film ‘Tarde de Soledad’ de Albert Serra. Pour plein de raisons : les films sur le thème de la corridas sont rares et c’est trop bête de passer à côté, ce n’est pas ici une fiction mais ‘la vraie vie’ et celle d’un des toreros les plus importants actuellement, vous allez découvrir des images sur des moments d’intimité qu’aucun aficionado installé dans les gradins d’une arène ne peut voir et des conversations qu’aucun aficionado installé dans les gradins ne peut entendre. Les scènes dans le camion avec la cuadrilla sont époustouflantes ainsi que l’habillage du Torero.

Tant que des artistes – ici un réalisateur Espagnol de renom du 7 em art – vont s’approprier le thème de la corrida pour créer quelque chose , alors cela contribue à l’existence de la corrida. Elle est tellement attaquée en ce moment : au Mexique mais aussi en Espagne (voir article de pierre Vidal hier sur notre site internet).

L’aficionado sera peut être surpris par ces gros plans ou l’on perçoit difficilement la beauté du ballet entre le taureau et le torero. Ouvrons nos chakras – même si cela dérange – à la vision de ce réalisateur Albert Serra. Il est Espagnol et a bien réfléchi avant de faire un film sur la corrida (A lire son interview dans les cahiers du Cinema de mars 2025). Les images sont brutes, violentes et les conversations sont crues..La corrida c’est avant tout un combat souvent âpre et difficile et on le voit ici de l’intérieur et de très prêt. Le spectacle n’est pas ici édulcoré, ce n’est pas de l’intelligence artificielle ni de la triche. Il y a une forme de répétition dans les séances du film qui peut lasser le spectateur mais la corrida n’est elle pas une répétition sans cesse des mêmes phases et moments de vérité ? On peut se faire prendre par la tension réelle présente dans le film, ou pas, et sortir fatigué ou un peu sonné (impression que m’a remonté mon ami B.C après avoir vu le film).

Que l’on aime ou pas, le film ne laisse pas indifférent – en particulier un aficionado – et c’est bien qu’il existe pour nous faire réfléchir.

bande annonce du film ci dessous

Tardes de Soledad en Gironde

CE VENDREDI 11 Avril à 20 HEURES en VOST – Tarif 6,50 euros – .

*MERCI DE BIEN VOULOIR DONNER VOTRE REPONSE PAR RETOUR DE COURRIEL à 

mc.cypres@wanadoo.fr 

dans les meilleurs délais (d’ici jeudi après-midi au plus tard) 

afin que le responsable du GRAND ECRAN LA TESTE qui a fait venir le film et va le projeter dans des conditions exceptionnelles puisse nous attribuer la salle correspondante au nombre de spectateurs.

*C’est une chance qui nous est offerte de pouvoir partager entre aficionados cette projection et nous espérons que nous serons nombreux à y assister.

Tardes de soledad est aussi programmé en VOSTF ce jeudi 10 avril à 20h45

au cinéma

UGC Ciné Cité Bordeaux

13-15 rue Georges Bonnac, 33000 Bordeaux

Las Ventas: une seule vuelta pour Miguel Andrades

Plaza de toros de Las Ventas (Madrid).

Troisième de la temporada venteña. 8.650 spectateurs.

Novillos de Hnos. Sánchez Herrero Aurelio Hernando (1º bis),

• ÁLVARO DE CHINCHÓN, silence et silence

• MANUEL CABALLERO, silence et silence

 MIGUEL ANDRADES, ovation après avis et vuelta al ruedo après avis.

Spectaculaire voltereta de Miguel de Andrades

Gamarde les bains ouvre sa journée avec un tentadero de Ganadéria Montalvo

Public  une demi  arènes

Cavalerie Bonijol

 première vache de la Ganadéria de Montalvo s’avance avec élégance, dévoilant son noble caractère. Clovis réalise une jolie série de véroniques, mettant en valeur les qualités de noblesse de l’animal. 

La vache s’élance trois fois de loin vers le cheval, bien que les deux premières charges manquent de franchise dans le peto. Cependant, la dernière charge se distingue par sa franchise et sa clarté.

Clovis commence la faena par des doblones avec la muleta, entamant une série à mi-hauteur. La premiere seie a droite sont exécutées mi hauteur. Il poursuit avec une série de naturelles  empreinte de douceur et de profondeur. La musique s’élève et les applaudissements du public accompagnent cette prestation.

La seconde vache, avec un trapio identique et une robe colorado, se distingue par sa jolie allure, bien qu’elle exprime un caractère légèrement mansa. 

Au cheval, elle adopte le même comportement que la précédente, montrant un peu plus de franchise lors de la seconde tentative. Cependant, elle s’avère plus faible que la vache précédente, obligeant Clovis à adapter ses derechazos pour respecter sa fragilité. Le public, sensible à cette finesse, témoigne son appréciation par de chaleureux applaudissements.

Lors de la faena, Clovis réalise un joli changement de main dans le dos, ajoutant une touche esthétique. On peut néanmoins regretter que le novillero ne procède pas à une simulation de mise à mort.

Maxence, représentant de l’écol e Adour Aficion, effectue une sortie de tapia pleine d’assurance. Il enchaîne avec élégance des séries de derechazos et de naturelles, démontrant une maîtrise remarquable. 

Les applaudissements du public résonnent dans l’arène, saluant la qualité de son travail. Pendant ce temps, le comportement de la vache s’améliore progressivement, allant a más et ajoutant à la beauté de l’instant.

texte et photos Nicolas Couffignal

Diego Ventura survole une bonne corrida de rejon à Sanlucar de Barameda

Le traditionnel rendez-vous du coso del Pino de Sanlucar de Barameda a réuni un public nombreux, plus de quatre cinquième d’arène. La ville de Sanlucar compte une très forte aficion au cheval presque plus qu’au toro ce qui explique peut être le bilan pléthorique de onze oreilles et une queue. Les toros quant à eux n’ont pas démérité un excellent lot de Pallares (le premier) et Benitez cubero les suivants,bien présentés à part des cornes toujours trop épointées, ont tous donné du jeu et fait preuve de caste et de noblesse, à noter le cinquième de vuelta al ruedo.

Andy Cartagena deux oreilles et deux oreilles

Diego Ventura une oreille et deux oreilles et la queue

Lea Vincens deux oreilles et deux oreilles

Disons tout de suite que l’on aurait pu diviser par deux voire plus ce bilan pour retrouver un peu le sens des réalité taurines.

A son premier Andy Cartagena assure le service minimum face au toro plantant souvent mal et à étrier passé. Son art tient beaucoup plus dans le dressage spectaculaire et les numéros de cirques, excellents au demeurant, faits hors de distance du toro. Lorsqu’il se retrouve dans le terain il est souvent accroché . So premier est fort et possède une charge longue que jamais il ne cherchera à templer se contentant de couses effrénées qui en plus d’un nombre important de banderilles finissent par affaiblir l’animal qui termine totalement arrêté après une bien trop longue faena la mise à mort très en arrière et tombée est quand même efficace.

Son second est un bon toro fort qui prendra bravement trois rejon de châtiment avant une faena aussi spectaculaire qu’inefficace. La mort elle le sera et de nouveau on paiera la démonstration équestre.

Diego Ventura est venu pour mettre à l’épreuve sa nouvelle cuadra de caballos. Six des huit chevaux présentés sortaient pour la première fois en public. Pari réussi pour le cavalier de la Puebla del Rio qui fit un sans faute côté équidés. Son premier adversaire est un bon toro mais on sent que Diego ne force pas son talent dans une faena intéressante mais un peu routinière. La mise à mort en trois temps nécessite l’usage du verduguillo et Ventura se lance, muleta en main, dans un série de derechazos terminé d’une passe de poitrine digne des meilleurs toreros à pied .

A son second Ventura se lance dans un grand numéro de toreo à cheval. Le toro excellent lui permet tout les pose sont de face engagées, les cornes à quelques millimètres du poitrail du cheval. Une série de quiebros spectaculaires fait lever le public. L’amplitude du déplacement dans l’écart de ce jeune cheval est impressionnante, Diego Ventura tient là le cheval de quiebre idéal. La mise à mort est parfaite et si la queue peut paraître disproportionnée, il faut bien marquer la différence entre le grand toreo et le labeur de ses compagnons de cartel

Lea Vincens est une très bonne cavalière elle connaît parfaitement ses chevaux et les utilise à merveille et grande élégance mais c’est malheureusement tout ce que l’on peut mettre à son crédit ce soir. Elle m’a paru en roue libre toréant de façon imprécise posant systématiquement à étrier passé. On l’a connue meilleure torera mais elle plait toujours autant au public et c’est tant mieux pour elle.

En résumé ne boudons pas notre plaisir la course fut agréable et surtout nous a confirmé que Diego Ventura est toujours le meilleur rejonéador du moment et surtout un formidable préparateur de chevaux toreros.   Jean Dupin   

Sérieuse blessure du banderillero Victor Manuel Martinez à Casarrubios del Monte

Víctor Manuel Martínez a été surpris par le premier exemplaire de Mariano de León de l’après-midi, dans la ville de Casarrubios del Monte. Le subalterne a été attrapé à l’intérieur de la cuisse droite alors qu’il était en train d’exécuter une paire de banderilles au premier taureau de José Fernando Molina. Le banderillero a été rapidement transféré à l’infirmerie des arènes avec une blessure en corne de taureau visible à hauteur du milieu de la cuisse droite. Le chirurgien des arènes de Tolède est intervenu au micro de CMMedia pour confirmer que le banderillero avait subi un coup de corne à l’intérieur de la cuisse droite avec deux trajectoires, une ascendante de 7 cm. et un autre descendant de 10 cm.

Cartels de Mont-de-Marsan : Morenito de Aranda doublé

Morenito ici à Saragosse (photo Gil Mir)

– M 16/07: Morenito de Aranda, Daniel Luque, Borja Jiménez (Fuente Ymbro)

– J 17/07: Juan Ortega, Andrés Roca Rey, Clemente (El Parralejo)

Matin. NSP. Erales de Alma Serena et l’Astarac pour le vainqueur du bolsin de Bougue, Clovis, un 3ème à désigner

– V 18/07: Fernando Robleño, Damián Castaño, Juan de Castilla (José Escolar)

– S 19/07: Miguel Ángel Perera, Emilio de Justo , Tristán Barroso (Santiago Domecq)

11h. Novillos de Cuillé pour Aaron Palacio, El Mene, Martin Morilla

– D 20/07: Manuel Jesús ‘El Cid’, Morenito de Aranda, Fortes (Victorino Martín)

Hier en fin de marinée le maire, Charles Dayot présentait les cartels de la prochaine feria de la Madeleine. Un cérémonie qui se déroulait dans le théâtre de la ville et qui s’ouvrait sur la place, devant le bâtiment, devant un immense public d’aficionados qui n’avait pu être admis. Ainsi les jours glorieux de la Madeleine furent-il dévoilés, en présence, également de leurs concepteurs et acteur, notamment Jean Baptiste Jalabert l’un des prestataires de service. Présentèrent également ces événement, Christophe Andine président de la commission taurine, Pascal Darquier et Colette Lacomme représentant les courses de Saint Perdon et le bolsin de Bougue.

Photo JMD

Parmi les acteurs, on notait la présente de Morenito de Aranda, Juan de Castilla, Tristan Barroso prendra l’alternative le jeudi 17 juillet, l’apoderdo Jean-François Piles ou encore Madame Dominique Cuillé qui fournira la novillada du samedi 19 juillet.

La feria s’ouvrira par un cartel très fort le Mercredi 16 juillet avec Morenito de Aranda, Daniel Luque et Borja Jimenez face à des Fuente Ymbro. A retenir le cartel de clôture avec des Victorino Martin où l’on retrouvera Morenito de Aranda, qui triomphateur l’an dernier a été récompensé par deux contrats. Cette course verra aussi le retour à 51 ans de Manuel Jesus Salas El Cid. Fernando Robleño fera se adieux à l’aficion avec des Escola Gil le vendredi 18 juillet. Autre grand moment, le 19 juillt avec Andres Roca Rey entouré par Juan Ortega et Clemente.Un feria très équilibrée et attrayante par ses élevages et ses toreros.

JMD

© 2025 Corridasi - Tous droits réservés