Le Trophée Pepe de Montijo a été remporté par l’aspirant chiclanero Isaac Galvín… Si on commençait ces derniers jours à, s’habituer à des températures printanières, la météo ne s’est pas montrée très aficionada ce samedi à cause d’un vent à décorner les bœufs… qui n’a pas pour autant perturbé les six jeunes qui le matin ont disputé le droit de participer à la finale.A l’issue de cette épreuve de qualification, les deux jeunes retenus pour revenir après le déjeuner afin de toréer chacun un eral de Los Espejos, d’origine santacoloma, Isaac Galvín et Rémy Asensio, ont tout fait pour convaincre le jury.
De cette volonté est ressorti chez le Chiclanero un bagage déjà avancé dans sa catégorie, Rémy réussissant pour sa part à se mettre en évidence, même si le chemin est encore long. Mais à chaque jour suffit sa peine et le principal pour lui est bien d’avoir affiché ce jour un réel potentiel.
A l’issue de la course, José Peris, fils de Pepe de Montijo, a remis en piste le trophée à Isaac Galvín qui par la même occasion a obtenu un engagement pour Vauvert et Alès, Rémy recevant pour sa part une ayuda. Félicitations aux deux…Après le Bolsín, les jeunes raseteurs de l’école de Bellegarde se sont livrés à une démonstration avec deux taureaux d’Aubanel, la journée se poursuivant ensuite par une conférence sur l’élevage du toro avant la soirée bodega…(Photos : Jean-Luc Jouet)
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Coria, Cáceres –
Festival taurin. Plus de la moitié d’arène.
Toros de Carmen Valiente .
Leonardo Hernández, deux oreilles ;
Antonio Ferrera, deux oreilles;
Paco Ureña, applaudissements ;
José Garrido, deux oreilles ;
Jorge Hurtado, deux oreilles et une queue ;
José Luis Rodríguez, une oreille.

Morón de la Frontera, Séville –
Taureaux de Julio de la Puerta pour
El Fandi, une oreille et deux oreilles et queue
; Manuel Escribano, une oreille et une oreille ;
Curro Durán, une oreille et une oreille.
Montoro (Córdoba) 1/2 entrée.
Novillos de José Luis Marca,quatre et cinq vuelta al ruedo.

Manuel Román, silence après avis et deux oreilles et la queue;
Tristán Barroso, oreille et vuelta al ruedo;
Joselito de Córdoba, deux oreilles et vuelta al ruedo.
Torres de la Alameda (Madrid).– Deuxième de la Copa Chenel. 1/2 arène.
Corrida de Toros de La Campana y Guerrero y Carpintero
Daniel Crespo, vuelta al ruedo après avis et silence
David Garzón, oreille après avis et seilence après avis

Álvaro Burdiel, silence et oreille
s Samedi 5 avril, les festayres ont rendez-vous pour le traditionnel J-100 avant les fêtes de la Madeleine. Entre révélations officielles et animations festives, la journée promet de rassembler petits et grands dans une ambiance conviviale et chaleureuse. |
Rendez-vous dès 10h45 au théâtre Le Molière pour découvrir la présentation complète des cartels de la feria 2025*. Autre temps fort de cette journée, le dévoilement de l’affiche officielle des fêtes à 12h place Charles de Gaulle, qui sera ensuite disponible à la vente à l’Office de tourisme de Mont de Marsan Agglo et à la Régie des fêtes et Animations.Retrouvez le programme complet sur montdemarsan.fr* places limitées. Replay à retrouver dès lundi 7 avril sur la page YouTube de Mont de Marsan |
Lancement du concours « Les trophées de la photo taurine » |
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Dans le cadre des fêtes de la Madeleine 2025, la Régie des Fêtes et Animations de la Ville de Mont de Marsan organise un concours photo taurine afin de mettre en lumière les talents des photographes passionnés et de célébrer les traditions locales. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 15 mai 2025.Tout savoir sur les trophées de la photo taurine 2025… (Règlement, Inscription) |
Régie des Fêtes et Animations479 avenue du Maréchal Foch à Mont de Marsan05 58 75 39 08 | regiedesfetes@montdemarsan.fr montdemarsan.fr @arenesduplumacon |

Le dicton taurin le dit : « tarde de expectacion, tarde de decepcion »* ; très attendue ma soirée consacrée au film d’Albert Serra qui a suscité controverses critiques ou louangeuses, m’a plongé dans une certaine indifférence, un ennui marqué par des situations répétitives avec une forte impression de « déjà vu », une banalité contraire au sujet, la tauromachie, qui est tout sauf une activité sans surprise.
Ce n’est pas le grand film lyrique que l’on attend (toujours) sur la corrida, ce n’est pas non plus une critique abjecte ou polémique, ce n’est qu’une description plate d’une réalité vue d’en bas plutôt que d’en haut, un point de vue qui certes fait de l’effet (visuel) mais n’éclaire rien. On n’y voit que ce que l’on sait déjà et les émotions, les coups de cornes notamment, ne touchent que peu puisqu’on en connaît l’issue.
A quoi servent ses scènes répétées d’arrastre ? Ces puntillazos successifs ? Ces passes accumulées dégagées du contexte d’une faena et par conséquent sans significations véritables ? La vie d’un torero se limite-t-elle à la camionnette qui le conduit et à la chambre d’hôtel où il ne dort pas ? On aurait aimé justement voir celle où il dort… (et avec qui).
On n’est ici loin de Cocteau, Hemingway ou Peyré ou pour prendre des exemples de films qui nous ont transporté, loin « Des clameurs se sont tues » de Dalton Trumbo, de « La course de taureaux » de Braumberger, de « Moments de vérité » de Rosi ou « Des golfos » de Saura, etc.
Le film a néanmoins un mérite: il n’est pas de partie pris ; il est honnête ce qui n’est pas rien tout de même. D’abord il a mis au centre du propos le toro bravo et les deux premiers plans au campo dans la nuit avant même le générique sont réussis. Il n’élude pas la violence de l’animal dans le combat, ses intentions criminelles ne sont pas masquées, ni sa mort souvent choquante pour les « enfants du siècle » qui ne reconnaîtront jamais son aspect glorieux : cette lutte ultime pour la vie, ce dernier regard la lumière.
Ensuite le réalisateur n’a pas éludé le côté picaresque du milieu taurin. Les répliques de Chacon ou Viruta, les peones de Roca sont tordantes pour celui qui sait les contextualiser. Il y a cet amour du piropo très sévillan, le goût du bon mot et une façon de convoquer la vulgarité qui n’est pas triviale mais rappelle les racines populaires de ces O.S. de la tauromachie. A lire les critiques de la presse française, je ne suis pas sûr que le « grand public » saisisse cet amour du second degré, la frivolité feinte et l’ironie savoureuse de ces grands professionnels issus de barrios populaires où on parle ainsi…
Enfin le film met à a sa place Andrés Roca Rey, c’est-à-dire à celle de numéro un, de torero d’époque. La seule comparaison possible étant José Tomas évoqué incidemment (?). Le comportement héroïque du Péruvien s’impose de manière indubitable tout au long des scènes: son arrimon, son entrega, el valor seco qui en fait un torero hors norme qui marque l’histoire. Un phénomène ! La contrepartie, celle qui lui est demandée, est terrible : outre les blessures physiques et cette angoisse de ne pas les voir « se cicatriser », il y a le poids de la responsabilité, cette lourde solitude pour un jeune homme de 25 ans. Etre numéro uno, assumer ce rôle, remplir les arènes et être celui à qui on demande toujours plus c’est subir une pression quasi inhumaine. Les plus grands y sont passés on citera Juli et surtout Ojeda ou Tomas, ces derniers n’ayant que peu duré à ces avant-postes
Cette souffrance du Numéro Uno on la lit sur le visage lisse -enfantin encore- mais souvent ensanglanté d’Andrés. Et on sent que la seule chose qui le préoccupe, celle qui le touche, ce sont les cris de haine, ces insultes du tendido 7 madrilène ou le scepticisme de la Maestranza. Je ne sais si c’était là le propos initial de Serrat mais il touche enfin une vérité profonde : l’injustice blesse toujours plus que le coup de corne.
Pierre Vidal
* « Après-midi d’espérance, après-midi de déception »

Vous trouverez ci-joint le programme complet de ce séjour pour MADRID & SALAMANCA accompagné du bulletin de réservation.
Il se déroulera dudimanche 15 au jeudi 19 juin 2025.Nous serons encore accompagnés par notre amie Virginie de l’Agence ANDALUCIA AFICION.
Et quoi de mieux que de commencer le séjour par une corrida à Madrid !
Le billet en tendido sol bajo à Las Ventas est inclus. Le cartel semble prométeur : Paco Ureña – Emilio De Justo – Boja Jiménez devant les toros de Victorino MARTÍN.
Pour agrémenter ce déplacement, nous avons programmé 3 visites de ganaderias du Campo Charro dont la célèbre GanaderiaBARCIAL.
Je ne peux que vous inviter à lire le programme en entier.
Les vols aériens ne sont pas compris afin de permettre à chacun de choisir sa réservation et son nombre de bagages. Toutefois, PALMAS Y PITOS propose tout de même d’aider les plus réfractaires à internet pour la réservation. Le prix dépendra alors du jour de votre inscription. N’attendez pas, réservez vite !!!
Nous restons à votre disposition pour toute question complémentaire.
Espérant que vous partagerez ce séjour convivial (comme toujours !) avec nous.
QUI SE TERMINE PAR UNE EXPOSITION A SÉVILLE !
Il y a un an à Séville, en 2024, Emilio, le directeur de l’hôtel Madrid où je descends tous les ans pour la féria depuis une vingtaine d’années, m’aborde pour me faire une proposition à mes yeux incroyable.
Il faut savoir que ce petit hôtel, au demeurant très confortable, a pour spécialité d’organiser tous les deux ou 3 mois une exposition d’un artiste local pour agrémenter le séjour de ses hôtes.
Et là, pour la première fois en ce qui me concerne, j’étais propulsé au rang d’artiste et invité à exposer mes photos dès la Semana Santa et jusqu’à la mi-juin ! Je n’en aurais jamais rêvé, d’autant que je me considère plus comme un photographe de reportage que comme un photographe artiste…

Les choses étant ainsi posées, la réponse était « oui bien sûr », étant donné que cela me permettait en outre de reprendre mes dons aux écoles taurines françaises qui bénéficieront de toutes les sommes recueillies.
Restait à sélectionner une cinquantaine de photos, après avoir trouvé un thème répondant aux contraintes posées par Emilio :
Séville : Vierges, cornes et véroniques.

Pas de photos des monuments de Séville bien sûr, compte tenu du thème, mais celles de la Semaine Sainte, avec quelques portraits des plus beaux Christ et Vierge des 72 confréries de Séville. Ces statues sont inscrites au patrimoine culturel de l’Espagne et de l’UNESCO.

Les cornes seraient celles de toros au campo ou dans l’arène à leur sortie du toril de la Maestranza, pour traduire mon admiration pour cet animal magnifique son agressivité et le courage des hommes qui osent se mettre devant.

Les véroniques, à la Maestranza toujours, ou plutôt les passes de cape, car vue la durée de l’exposition et l’accueil de touristes « non aficionados » pendant un mois et demi, il n’était pas question de montrer des piques, des banderilles des muletazos et du sang pour ne pas choquer ces futurs visiteurs.
Les choses sont lancées : les photos et les cadres ont été livrés au Madrid. Et à partir du dimanche des rameaux on pourra les admirer dans le hall et le salon de l’hôtel. Un vernissage organisé par Cactus Event (agence à laquelle je reste fidèle et que je remercie sincèrement) est prévu pour le 6 mai.
Donc, si vous passez par Séville, lors de la féria ou plus tard, n’hésitez pas à visiter mon exposition. La plupart des photos ne sont pas publiées sur ce blog ! Je serai présent à l’hôtel Madrid pendant toute la féria et le dernier week-end de la Semaine Sainte.


Le matador MORENITO de ARANDA est l’invité ce vendredi 28 mars à 19h de la peña « A los Toros » de Mont de Marsan dans le cycle de conférence de son 50ème anniversaire.
MORENITO de ARANDA qui entame sa 20ème année d’alternative (Valladolid le 4 mai 2005) a été l’un des grands triomphateurs de la saison française 2024 coupant des oreilles à Ales, Aire sur Adour, Riscle et sortant en triomphe à Vic-Fezensac, Mont de Marsan et Dax.
Il sera accompagné de son peon de confiance Jose Luis TRIVIÑO (ancien matador) pour évoquer cette saison avant son retour à Madrid pour la San Isidro et son seul contre six toros à la feria de Vic. Dans la région il est déjà annoncé à Mimizan, Mont de Marsan et Dax.
La soirée est ouverte à tous les aficionados, entrée libre, et se prolongera autour de vino y tapas
19h au local de la Peña A los Toros – 2 rue Leon Lalanne

Clara Brugada, chef du gouvernement du du District Fédéral de Mexico a présenté officiellement la loi pour mettre fin à la corrida telle qu’elle est traditionnellement pratiquée. Une semaine après le vote de l’initiative visant à interdire la corrida à Mexico, tous les nouveaux règlements sur la célébration des manifestations taurines du District ont été publiés ce mardi. Désormais, le secteur taurin disposera de 30 jours ouvrables pour engager les actions juridiques nécessaires afin de renverser la situation et de revenir à la tauromachie traditionnelle. Entreront en vigueur dès demain les modifications de la Loi pour la célébration des spectacles publics et du Règlement taurin de la capitale, publiées dans l’édition 1574 du Journal Officiel, qui sont des points controversés dans la célébration d’un « spectacle taurin sans violence », tel que défini par Clara Brugada elle-même.
Voici les modifications publiées qui affectent la tauromachie normative :
48.-Bis. Dans les spectacles taurins sans violence, les blessures à l’intérieur et à l’extérieur de l’événement sont interdites, ainsi que la mort du taureau à l’intérieur et à l’extérieur des arènes. De plus, la protection de leur intégrité physique doit être garantie. Les cornes du taureau et/ou du bœuf doivent être protégées pour éviter toute blessure à d’autres animaux ou à des personnes. A la fin du spectacle taurin sans violence, le taureau ou le bœuf doit être restitué au ranch ou à son propriétaire.
8 Ter. Il est interdit d’utiliser des objets tranchants qui causent des blessures, des blessures ou la mort du taureau ou du bœuf, tels que la puya, les banderilles, l’estoque, le rejón, les descabellos et les puntatillas. Seules la cape et la béquille peuvent être utilisées.
48 Quatrième. La durée maximale de représentation de chaque taureau ou bouvillon dans le spectacle taurin sans violence sera de 15 minutes, avec une limite de 6 exemplaires par épreuve. La durée totale du spectacle taurin sans violence sera conforme à ce qui est établi dans le Règlement.