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Après une riche semaine culturelle au cloître des Jacobins, conclue hier par une course landaise, la novillada non piquée marque la fin des festivités. Le cartel est particulièrement alléchant, avec le retour de la Ganadería El Palmeral après près de quarante ans d’absence dans cette arène. L’encaste peut offrir de belles surprises, mais peut aussi se montrer plus âpre.
L’encaste peut offrir de belles surprises, mais peut aussi se montrer plus âpre. Face à ce bétail, nous retrouverons Jesús Iglesias, triomphateur de l’Esparragal de Oro 2024, Julio Méndez, régulièrement vu dans diverses arènes du Sud-ouest et triomphateur de Dax, et enfin, Bruno Angosto, qui a fait ses débuts à Alès et s’est distingué dans le sud-ouest en remportant une oreille et le prix de l’ACOSO à Maurrin.

Fiche Technique
Président : Robert Desclaux
Musique Peña Al Violin
Météo Été indien
Public : 1/4
Jesús Iglesias : Salut / une oreille prix de la Villa Mirasol & Prix peña Jeune aficion
Julio Méndez : Silence / deux oreilles et vuelta Prix acoso
Bruno Angosto : Salut / avis et Silence

Sous le soleil au cœur de la Gascogne, les becerros de la Ganadería El Palmeral surgissent du toril. La présentation des beceros va crescendo, culminant avec le dernier exemplaire.
Certains montrent des signes de faiblesse, et le quatrième se blesse lors d’un début de vuelta de campana. Cependant, nous avons pu observer le comportement caractéristique de cet encaste, qui a posé de réelles difficultés aux novilleros.

Jesús Iglesias
Le premier becerro se montre quelque peu violent. Le novillero manque d’inspiration à la cape, et les premières séries à droite manquent de temple. La musique démarre rapidement. Au centre de l’arène, il exécute des naturelles plus abouties et sa seconde série à droite est mieux maîtrisée. La seconde épée est bien placée après un premier pinchazo.

Son second becerro se blesse lors d’une vuelta de campana. Bien que distrait, il montre une certaine noblesse. El Santo pose une jolie paire de banderilles, applaudie par le public. Jesús Iglesias exécute des séries à droite mihauteur. La faena du novillero gagne en profondeur. Une première épée atravesada et une seconde caida n’empêchent pas que le pañuelo blanc tombe.

Julio Mendez
Son premier becerro montre plus de fixité que le précédent, mais aussi plus de violence. Bruno Angosto exécute une jolie quite sur le becerro. Malgré un manque de sitio, le novillero réalise des faenas avec du temple et de la profondeur sur les naturelles. La mise à mort pose des difficultés avec un pinchazo et un bajonazo, pour finir avec le descabello. Le becerro est applaudi à l’arrastre.

Le second becerro exprime une grande noblesse et un galop agréable. Mathieu Guillon est salué pour sa pose de banderilles. Julio Mendez ne répète pas les erreurs du précédent. À droite et à gauche, l’émotion se dégage de la faena, accompagnée du concerto d’Aranjuez. Il termine par une série de Luquesina.

Bruno Angosto
Le novillero est déterminé en exécutant deux largas devant son premier becerro exigeant. Il s’applique dans l’exécution de ses véroniques et de ses faenas. Malgré sa volonté de bien faire, il est débordé. Surpris par la charge du becerro à l’épreuve de l’épée, il réussit à placer une belle estocade.

Son second toro est celui qui a le plus de trapío. Il commence sa faena au centre de l’arène, en le citant de loin, ce qui crée de l’émotion. Au fur et à mesure de la faena, la charge devient plus courte. Comme pour son premier becerro, il est débordé par l’exigence de l’animal. Sa seconde estocade manque de technique, car il ne baisse pas assez la muleta, ce qui le fait rater son épée, qui est atraversada. Il termine au descabello.

Le mayoral et l’éleveur Olivier Martin sont salué à la fin de la novillada
Le soleil se couche et le public sort ravi d’avoir assisté à un lot encasté et exigeant pour les novilleros.. Les discussions animées et les sourires sur les visages témoignent de l’émotion et de l’admiration ressenties tout au long de la soirée.
Photos Bertrand Caritey et Texte Nicolas Couffignal

Plaza de toros de La Misericordia, Zaragoza. Septième de la Feria del Pilar2024.
Près de ¾ d’entrée.
Toros de Zacarías Moreno et Álvaro Núñez (2º),

MIGUEL ÁNGEL PERERA, palmas après avis et silence.

DANIEL LUQUE, deux oreilles et deux oreilles.

TOMÁS RUFO, oreille et deux oreilles.
Iván García y Jesús Arruga ont salué au 2ème ; Sergio Blasco et Fernando Sánchez ont salué au 6ème.
Juan Contreras a été blessé par le cinquième toro au genou gauche après avoir banderillé.
C’est une course qui fera date dans la temporada 2024 par la qualité du toreo proposé par Daniel Luque, l’entrega de Tomas Rufo et la variété du bétail de Zacarias Moreno. Le trapio des deux premiers fut contesté mais par la suite la présentation ira màs rendant l’ensemble acceptable pour une arène de preemière et correctement défendu.

C’est par son comportement que l’ensemble aura brillé : cette diversité aura donné le piquant nécessaire à la réussite de la tarde. Le lot de Perera s’est avéré le plus mauvais, le premier soso, le second (4ème) infumable se défendant sur place. Le premier adversaire de Luque (d’Alvaro Nuñez) se montra d’une grande noblesse sans mièvrerie, avec de la classe dans ses charges répétées, son suivant fut âpre, sur la défensive et ne se livra qu’avec parcimonie. Le troisième de la course, manso sous le cheval se révéla sous la muleta et procura un combat émouvant, le sixième noble répétait avec classe mais s’est éteint plus vite que l’on aurait souhaité. Il ne faut pas trop en demander quand même !
Bien Perera à son premier avec sa maîtrise habituelle mais il faut à l’extremeño des oppositions plus solides pour nous émouvoir. Il tua d’un épée tendida et trasera : il y eut quelques applaudissements côté ombre. Le second qui avait refusé les piques et que les banderilleros ne purent lidier avec efficience ne lui laissa aucune option. Avec sagesse, il n’attendit pas pour prendre l’épée et s’en débarassa d’un bajonazo de catégorie.

Le premier opposant de Luque avait de beaux quartiers de noblesse et de la transmission. Le torero de Gerena ne laissa pas passer cette crème, à la cape d’abord puis surtout à, la muleta. Faena bien menée très spectaculaire, conduite sans aucune de baisse de ton, sur un bon rythme, par le bas qui déchaîna à juste titre l’enthousiasme maño. Les séries longues, conduites avec garbo, le corps relâché firent leur effet. Daniel conclut par une entière tarsera qui fit tombre le toro sin puntilla. Gros succès. Le cinquième était moins amène et avait fait transpirer la cuadrilla, attrapant au passage son banderillero Juan Contreras. Luque prit les choses en main avec sérénité et après des débuts compliqués il fit taire les quelques impatients puis les velléités musicales intempestives. Il finit par trouver la bonne distance et dans le silence de plomb de la Misercordia, construisit une faena engagée, obligeant l’animal rétif à plonger dans sa muleta devenue sur la fin suave et douce. L’intelligence du toreo se manifesta de manière éclatante lors de ses instants stupéfiants. Il conclut par une entière un poil desprendida mais coupa deux pavillons sous les clameurs d’un public qui ne revenait pas de cette démonstration de poder. Quel as !

La jeune garde ne pouvait être en reste et Tomas Rufo rivalisa dans un corte, un style, différend de son aîné. Il soumit un premier lui aussi rétif à première vue, sur lequel personne n’aurait parié un kopeck. L’animal manso regardait les planches et sortit seul de la cavalerie sans s’y être employé. C’est au centre que Rufo l’entreprit en vieux briscard et c’est loin du terrain de prédilection de son adversaire qu’il réalisa un ensemble très engagé, sans fioriture, basé sur la verticalité et la sincérité. Une entière et une oreille qui pour certains en valait deux. Le toledano aura sa revanche avec le second qu’il passa avec goût à la cape par delantales avant de commencer sa faena à genoux. Ce prélude de feu mit les tendidos debout; faena moins complète que la précédente car le toro ira a menos. Il tua d’une entière d’effet immédiat et fut primé d’une double récompense pour l’ensemble de son œuvre.
Hier sous la coupole de la Misericordia avec Luque et Rufo, le toreo était à son zénith.
Pierre Vidal
Valence (Valence).- Feria d’octobre 2024. Lleno de no hay billetes.
Corrida de Garcigrande (1er, 2e et 3e) et Juan Pedro Domecq (4e, 5e, 6e et 7e, le sobrero, en guise de regalo) pour Enrique Ponce, Alejandro Talavante et Nek Romero qui prenait l’alternative.

Enrique Ponce, l’oreille aprèsn avertissement, silence et deux oreilles après deux avis

Alejandro Talavante, oreille avec une forte demande de seconde et silence

Nek Romero, ovation après deux avertissements et vuelta
À la fin du paseo, les accords de l’hymne de la Communauté valencienne ont été joués et plus tard, l’hymne national. Le public a obligé Enrique Ponce à sortir pour saluer une très forte ovation
Au troisième. Fernando Sánchez a salué.
Temps pluvieux, un millier de personnes environ.
Novillos, dans l’ordre de sortie, de Margé, La Golosina, Colombeau, Pagès-Mailhan, El Campo et Gallon, les exemplaires de Pagès-Mailhan et Gallon étant crédités de la vuelta posthume.
Président André Castella entouré des Charly Laloë « El Lobo » et le président de l’école Yves Lebas.

Andy Younes : oreille.

Tibo Garcia : saluts.

El Rafi : saluts.

Carlos Olsina : saluts.

Nino Julián : oreille.

Victor : oreille.
Reportage photo Jean François Galeron
L’automne dans la Rioja, c’est le vin, les toros. Pour donner suite à la feria à Logroño, cap sur Arnedo et son incroyable weekend taurin, le Zapato de Oro, promettant des moments festifs et captivants. Cette feria est une référence en matière de novillada piquée. Aujourd’hui un élevage que je vois pour la première fois celui de la Ganaderia Guadalmena. Cet élevage se trouve à Jaen et avec un encaste Domecq. Pour affronter cet élevage trois novilléros que l’on a vu dans le sud-ouest Christiano Torres, Aaron Palacio et Javier Zulueta.

Président
Public 1/4 d’arène
Musique : Harmonie de Arnedo
Christiano Torres : avis et 1 oreille / Salut et vuelta
Aaron PALACIO : avis et deux oreilles vuelta/ une oreille
Javier Zulueta. : Salut au tiers et vuelta / Salut au tiers
Les novillos
Le lot est bien présenté. L’ensemble du lot a presque quatre ans. Le premier a une tête commode contrairement au reste du lot. Ils expriment de la noblesse. Ils expriment de la bravoure au cheval.

Christiano Torres
Le Boléro inspire plus Maurice Ravel que le novillero à la cape. Le novillo ne montre aucun défaut dans le premier tiers. La faena est propre. Il ne se croise pas. La musique démarre dès la première série à droite. Il se fit prendre à cause du manque de sitio. À gauche, la faena fut plus aboutie. Le public adhère à la faena. L’épée est entièrement efficace. Le public demande l’oreille.

Lastimano avec une robe negro comme le premier novillo de Christiano. À la cape, il s’emploie un peu plus. Le novillo est noble mais faible. La faena s’exécute en plein centre de la piste. Il est sur le passage. La série se fait exclusivement avec la main droite. L’épée est caida.

Aaron Palacio
Pistolero, negro Liston a un trapio identique au précédent. Aaron Palacio l’accueille avec deux largas. Le novillo pousse le cheval contre les planches. La faena du novillero est sur le pico. Le museau du novillo mange le sable du ruedo. La faena exprime de l’émotion. Il montre un éventail de sa technique. Le public adhère complètement. L’épée est entière, bien placé mais plate. Les panuelos s’agitent le palco lâche le mouchoir bleu et les deux blancs.

Asustado avec une robe negro bragado . C’est le seul novillo de deux mille vingt un. Comme sur son précédent novillo il exécute de jolies séries à la cape. Il exécute la meilleure mise en suerte et avec de l’alegria. Asier Campos exécute une joli pose de banderille. A la muleta, le novillero est sur le passage lors des derechazos. Il se fait prendre sur une erreur de placement. A gauche, il exécute qu’une série, car le novillo est arrêté.

Javier Zulueta
Il tombe sur le lot qui lui plaît le moins ou qui ne l’inspire pas.
Blancaflor avec une robe colorado ojo perdiz est le novillo qui permet le moins de pouvoir s’exprimer. Il donne des coups de tête lors de la faena le public réagi avec émotion lors de la série à la cape. Plein centre. Le novillero exécute sa faena à mi-hauteur. Aucune émotion ne se dégage de la faena. Il ne se croise qu’à la fin de la faena.

Lastimado avec une robe negro ferme cette novillada entretenue. Le novillero se comporte à la cape comme sur son précédent novillo. A la muleta, près des planches, il exécute des doblones de façon très appliquée. Les séries de naturelles sont exécute avec douceur. Le novillero n’insiste pas sur la faena.
Texte et photos Nicolas Couffignal
Plaza de toros de La Real Maestranza de Caballería de Sevilla. Première corrida de la Feria de San Miguel 2024. Casi lleno.

Toros de Victoriano del Río, vuelta al ruedo du 2ème ‘Dalia’, Nº 15, castaño meano, né en 08/19, de 530 kilos,

SEBASTIEN CASTELLA, oreille et silence

ALEJANDRO TALAVANTE, deux oreilles et oreille

DANIEL LUQUE, oreille après avis et silence
Saluts de José Chacón au premier et Iván García au 3 ème.
Tarde d’enthousiasme à la Maestranza et pourtant il n’est sorti que 2 bons toros de Victoriano del Rio, les deux premiers.
Castella à son premier tombe sur un toro noble qui montrera à la faena son mauvais caractère par un extrano dangereux. Mais l’accueil à la cape, genou fléchi est superbe d’autorité et de sens de la lidia. Visiblement, Sébastien en veut ! L’entame de faena est sensationnelle par statuaires au tiers, suivies d’une cambiada et d’une passe du mépris. la Maestranza bouillonne et la musique joue. Séries de derechazos liés, de naturelles bien menées et pour terminer des manoletinas avant une belle estocade en place. l’oreille est largement méritée.

Son second, beaucoup plus retors, sort mansote et cherche les planches avant de montrer de la caste lorsqu’il est cité à la cape. Aux banderilles il coupe le terrain. La faena est difficile en raison des derrotes permanent du toro. Castella arrive à le maintenir au centre et lui règle la tête avant une estocade trasera concluante. Castella n’a rien à se reprocher aujourd’hui.

Le 2 est le meilleur toro du lot, d’une noblesse infinie même s’il est un peu limite de forces et sera piqué légèrement. Talavante l’aborde en multipliant les trincheras ce qui plait à Séville. La première série de derechazos déclenche la musique. Les séries très liées s’enchaînent à gauche et à droite avec des changements de main et des adornos (arrucina) pour terminer. L’estocade sera en place, mais il sera pris par le toro (enfourchement sur la corne sans conséquence). L’enthousiasme du public lui fait attribuer 2 oreilles, la seconde généreuse, mais ne boudons pas le plaisir de voir revenir le Talavante d’avant.
A son second, plus compliqué, il fera preuve d’une bonne technique mais sera un ton en dessous, en toréant par moment le public. Mais on sentait qu’il voulait sa troisième oreille et la Maestranza était avec lui, d’autant que l’estocade entière était très bonne. Il gagnait ainsi sa Porte du Prince.

Luque au 3 ème va donner une leçon de dominio: Le toro est compliqué, saute beaucoup dans la cape notamment sur la corne gauche. Les véroniques sont dominatrices. La faena commence par des doblones puis le toro est pris sur sa corne gauche et s’améliore. L’estocade est entière et contraire mais une belle oreille pour Luque.
Le dernier est aussi compliqué. Les véroniques sont agitées. A la pique il se défend sans s’employer même sur le second picotazo. A la faena 2 doblones, une série de naturelle où le toro serre et il vaut mieux abréger. Un pinchazo suivi d’une estocade habile, en passant par l’extérieur, mais foudroyante.
le public est sorti heureux de la Maestranza ce soir!
Jean-Yves Blouin.
Texte et photos

Daniel Luque lors du tour de piste
Président. : Manuel Gonzalez
Miguel Angel Perera : Silence et Silence
Daniel Luque : Une oreille et Salut
Borja Jimenez :Silence et Silence
Cavalerie :Douze rencontres
Public : 1/3 d’arène
On ne garde pas un souvenir marquant des toros de la ganaderia de Zalduendo lors de cette première corrida à Logroño. Le lot est homogène en présentation. L’attitude générale de la noblesse met en évidence à la fois des signes de faiblesse et une absence de bravoure.. Seul le vin de la rioja donne de l’ivresse lors de cette course. Les toros ont tous quatre ans et les sobreros cinq ans.

Miguel Angel Perera et son premier toro
Le toro garde la gueule fermée tout au long de la lidia . Le maestro exécute une belle faena à la cape. Elle va à mas. Le public demande le changement du toro après la pique.Le public chante lors du tercio de banderille. Miguel Angel Perera brinde son toro au public. Il réalise un magnifique travail à mi-hauteur lors de sa faena. » Aguero » retenti rapidement. L’enthousiasme du public pour l’œuvre du maestro ne cesse de grandir tout au long de la faena. L’épée fait perdre l’éventuel trophée.

Naturelle de Miguel Angel Perera sur son premier toro
Le second toro est faible voir decaste. La musique donne de l’émotion que la faena n’exprime pas. L’expression du visage de Miguel Angel Perera trahit une profonde désillusion. Sa détermination et ses compétences semblent dérisoire face à ce toro qui ne permet pas de transmettre d’émotion. Sans un engagement exceptionnel, il met une belle épée.

Daniel Luque dans ces oeuvres
Daniel Luque n’est pas inspiré à la cape sur son premier toro qui a une charge courte sur la gauche .Comme sur le précédent le public siffle après la pique. L’inspiration du maestro avec sa tauromachie appliqué s’exprime dès le début de la faena sur des derechazos. Sur la gauche, il se fait accrocher. Avec de l’alégria, il exécute toute une série de trincheras et de trincherillas. Il finit par ses luquesina . Dans un silence de cathédrale, il exécute une épée engagée et bien placée. Les panuelos sont majoritaires et le président n’hésite pas à donner la première oreille, mais résiste à la pétition pour la seconde.

Le second toro est très bien présente. Daniel Luque s’investit davantage dans ce premier tiers. Il débute sa faena par des naturelles. Le reste de la faena n’exprime pas grand-chose. Seul le morceau « Lalo Moreno » fait réagir le public. Dans le calme solennel du moment, la première tentative à l’épée est un pinchazo. La seconde tentative, le bruit enivrant du palo fait écho de manière éclatante à travers l’arène.

Quite de Borja Jimenez sur le premier toro de Daniel Luque
Borja Jimenez
Celui qui se présente dans cette arène tête découverte lors du paseo, commence avec un premier toro avec des séries à la cape très appuyé. Le toro plante non pas un essai derrière la ligne mais les cornes qui lui faire une impressionnante vuelta de campana. Le toro va pas se remettre de ce mouvement. Il va garder la bouche ouverte tout au long de la lidia . Lors de la faena , le torero est soutenu par quelques applaudissement .L’épreuve du fer est l’image de faena insignifiante.

Vuelta de campana sur le premier toro de Borja Jimenez

Alors que l’orage se déchaîne dehors, le trapio et le comportement du dernier toro est à l’identique de ces prédécesseurs. Borja Jimenez ne fait pas les mêmes erreurs que sur le précédent. A la cape et à la muleta, ses faenas sont propres et appliquées. Aucune émotion ne se transmet au public qui pense plus à faire la fête en ville et sa première nuit de fête. Une demi-épée et le descabello. Les trois toreros déçus sont applaudis lors de leur sortie.
Nicolas C