Catégorie : Arène Page 14 sur 23

Maurrin: Baptiste Angosto 1 oreille et Mathias Sauvaire en combattant

Au cœur des Landes et celui de la temporada, Maurrin et l’une des étapes estivale des aficionados. La pena Toro Cardeno organise sa novillada non piquée annuelle. Depuis quelques années, ils font confiance à la Ganaderia Philippe Bats. Cette année Hugo Alquié (lien de son interview) de l’école Adour Aficion de Richard Milian. Ce dernier aura fort à faire avec Pedro Gomez de Madrid ainsi que Mathiais Sauvaire et Baptiste Angosto (vuelta à Riscle) qui ont fait leurs présentations à Ales en coupant une oreille auront l’intention de briller dans les Landes.

Bruno Angosto

Fiche Technique

Président : Mr Martet

Musique Los divinos

Public 3/4 d’arènes

Metéo : chaleur estivale

Pedro Gomez.  : Salut et avis et vuelta pour le becerro ( prix du comité des fêtes de Maurrin)

Bruno Angosto :1 oreille (Prix de l’Acoso)

Mathias Sauvaire : vuelta ( Prix du comité des fêtes)

Hugo Alquié : silence et deux avis (Prix de l’Acoso)

 Le lot de la Ganaderia Alma Serena est bien présenté avec un joli trapio sauf le troisième. En termes de comportement, le premier becerro est le meilleur. Le second et le quatrième sont intéressants et légèrement exigeants. Le troisième est tout ce qu’un éleveur n’aime pas présenter. Cela reste un lot intéressant pour que les novilleros puissent s’exprimer.

Pedro Gomez lors de sa faena

Pedro Gomez exécute des véroniques correcte devant un becerro qui ne demande qu’à être valorisé. A la muleta les premières derechazos sont sans saveur. La première série à droite manque de profondeur. Les naturelles ont plus de profondeur et le public réagi avec des applaudissements. Le novillero recommence une nouvelle série de derechazo plus accomplis. Il se fait prendre par le becerro sur des erreurs de placement. Alors que le becerro obtient une récompense en effectuant une vuelta, son épée ne permet pas au combattant de gagner quoi que ce soit.

Bruno Angosto à la cape et à la muleta

Bruno Angosto a un becerro légérement exigeant mais qui permet . Dans le premier tiers, le novillero éxecute de joli véronique et le public reagi . A la muleta les series à droite et les naturelles sont propre. La musique retenti . Le public adhère. L’épée est caida . Le public agite le pañuelo et le palco mets l’oreille.

Mathias Sauvaire à la cape et à la muleta

Le sorteo n’a pas fait le bonheur de Mathiais Sauvaire. Il tombe sur le plus mauvais becerro de la tarde . Il reste dans sa querencia et tente même de sauter. Dans le premier tiers, il exécute de jolies véroniques ainsi qu’une larga. Le novillero commence sa faena au milieu de l’arène, démontrant de la persévérance et une forte détermination mentale, tandis que le becerro ne cesse de fuir. Il montre quelques beaux gestes avec son bagage technique. L’épée est entière et légèrement caïda. Une vuelta sous les applaudissements du public.

Hugo Alquié à la cape et à la muleta

Hugo Alquié, anxieux avant le paseo. Il est tendu alors que le becerro plein de gaz sort dans le ruedo. Il exécute de jolies séries à la cape à l’image de sa personnalité. A la muleta, malgré les instructions du maestro Richard Milian le novillero est tendue, mais il ne se croise pas. Le becerro est plus arrête au fur à mesure de la faena. Il se fait arracher la muleta lors de la première série. Les naturelles manquent de profondeur. L’épreuve du fer n’est pas une réussite. Le novillero prend un coup au moral après sa première.

La novillada non piquée vue par le président de la course

Nicolas Couffignal

Béziers: les tertulias de la féria

DE « PREGONERO » A « ALMIRANTE », LA GRACE D’UN TORO.

« Almirante » rejoint les corrals d’Azpeitia. Photo Gil Mir

Le 9 mai 1986 au cours de la corrida concours annuelle de Jerez de la Frontera le toro PREGONERO de la ganaderia de CEBADA GAGO fut gracié. j’ai assisté à cet événement extraordinaire en compagnie du fondateur de CORRIDA SI, mon ami Pierre VIDAL, qui pourra témoigner. Une plaque a été scellée à l’extérieur des arènes pour commémorer cette grâce, à l’époque pendant laquelle la grâce des toros était prohibée en Espagne, sauf précisément à la corrida concours de ganaderias de Jerez qui avait lieu une fois par an au printemps.
La grâce précédente avait été celle d’un toro de Domecq en 1955 et il n’y a plus jamais eu de grâce à Jerez depuis celle de PREGONERO. Sur la plaque on peut lire : « Toro brave et noble au cours des trois tiers de la lidia, gracié à la demande du public, lidié par le Diestro Juan Antonio Ruiz ESPARTACO auquel la présidence accorda deux oreilles symboliques ».
Mes souvenirs : « PREGONERO » prit une première pique placé à distance réglementaire du cheval du picador. Poussant fort en mettant les reins il fut sorti du cheval pour être placé à mi-distance et il chargea alors à nouveau sans sollicitation et sans retenue ne quittant le cheval qu’à l’appel de la cape..
Après ce quite il fut placé au centre de l’arène pour une troisième pique. Les arènes de Jerez ont un ruedo parmi les plus grands d’Espagne. Et là, moment inoubliable, PREGONERO gratta deux fois le sol de sa patte droite, signe de mansuétude, ce qui provoqua un « ah » de déception du public. Oui mais immédiatement après ce grattage PREGONERO s’élança pour prendre une troisième pique, toujours aussi engagée. Et le « ah » de déception se transforma en une clameur et des vivas pour l’éternité. La suite fut celle d’un tercio de banderilles brillant et d’une faena courte comme savait le faire ESPARTACO, dans son style à la fois dominateur et animateur. ESPARTACO était le seul torero que j’ai connu capable de varier complétement son style en fonction de l’arène où il toréait. A genoux à Pampelune, sérieux à Madrid,
esthétique à Séville, il sut comprendre que ce ne serait pas lui la vedette du combat et abrégea donc rapidement son travail de mise en valeur du toro. Mais là n’est pas le sujet.
Le sujet est qu’il y eut dans les tertulias qui suivirent la corrida une polémique pour savoir si ce toro aurait dû être gracié alors qu’il avait gratté le sol avant de s’élancer prendre sa troisième pique, à plus de 20 mètres du cheval. Ceci explique peut-être que sur la plaque commémorative il est précisé que la grâce
fut accordée «  à la demande du public », comme si la Présidence s’était désolidarisée de cette grâce.
Avec l’ami Pierre nous rentrons maintenant de la feria d’Azpeitia et avons donc assisté à la grâce d’ALMIRANTE, toro de Murteira Grave, un vrai toro de 520 Kg, bien présenté et bien encorné, un beau toro de quatre ans et demi, véritable cocktail de luxe des sangs JP Domecq, Jandilla, Carlos Nuñez,
Mais quel changement !
Une mono pique précédant un tercio de banderilles sensationnel de COLOMBO et une faena vibrante d’une centaine de passes, « ALMIRANTE » tournant et retournant inlassablement autour du torero, chargeant la tête basse avec une noblesse permanente, ce qui lui attira la grandissante sympathie du public, la nôtre comprise, puis celle de la Présidence qui ne se fit pas prier outre mesure pour accorder la
grâce à ce toro portugais combattu ( ? ) par un Vénézuélien. Quelle différence en une quarantaine d’années !
Plus de tercio de pique. Zéro tercio de pique, mais une faena n’en finissant pas. Et pourtant ’enthousiasme du public et le nôtre fut la même car la taureaumachie évolue sans cesse. Faut-il le regretter ? Certainement pas, car elle évolue en parallèle avec la société, et nous-mêmes avons changé en quarante ans….
Supporterions nous aujourd’hui de voir les chevaux des picadors se faire embrocher et mourir éventrés en piste, recouverts d’une simple bâche ? A « l’invention du peto » les puristes dirent que la corrida était rentrée en décadence., et puis à « l’innovation de la taureaumachie immobile », par Juan Belmonte, dit-on, les mêmes puristes dirent que seul comptait un grand coup d’épée dans la croix, que le travail avec la muleta avait pour objet de préparer le toro à la mort, et non de faire des jolies passes. Regrette-t-on les progrès de la pharmacopée et de la chirurgie qui permettent aux toreros de prendre des risques, impensables dans le passé ?
Les toros de maintenant ont évolué également, à force de croisements ils sont moins forts, moins sauvages sans doute que ceux du début de la taureaumachie dans des arènes. Mais ils sont en tout cas « mieux présentés » que ceux des années 40 à 70 qui furent combattus par les figuras de l’époque aux noms illustres, de Manolete à Bienvenida en passant par El Cordobes, Ordoñez et bien d’autres. Il suffit de regarder les vidéos de leurs exploits pour s’en rendre compte. Et pourtant les aficionados les ont consacrés. Bien souvent ils ne supportent plus qu’une seule pique mais ils permettent aux matadors d’exprimer au mieux leur art. Ce qui compte c’est que de Jerez 1986 à Azpeitia 2024 l’enthousiasme du public reste le même pour demander et obtenir la grâce d’un toro.
« Panta rhei » écrivait le père de la philosophie Héraclite. Tout s’écoule, rien n’est immuable écrivait-il.
Ce qui compte c’est la vérité et l’émotion, à chaque époque les siennes. Et si « PREGONERO » reste gravé dans notre mémoire comme le dernier toro gracié « à l’ancienne », « ALMIRANTE » le restera sans doute comme un vrai toro gracié « à la moderne ».

EXIR.

PS : Une regret cependant : que la mono pique prive le spectateur des passes de cape, parfois sublimes car à toro ralenti, des matadors rivalisant aux quites après chaque pique. Autre regret : Que l’on dise que tel ou tel matador a gracié le toro. C’est le Président qui gracie à la demande du public, ce n’est pas le torero. Et pourquoi aller chercher une queue et des oreilles d’un autre toro tué pour les donner au torero ? Une vuelta fleurie avec le mayoral

« Pregonero » de Cebada Gago gracié en 1986 à Jerez de la Frontera; lidié par JA Espartaco (Azulejo posé sur les arènes de Jerez).

Hugo Alquié entre Cauna et Madrid à découvrir à Maurrin vendredi soir

Un nouveau nom venant de l’école taurine d’Adour Aficion va s’ajouter à la liste des novilleros. La peña Toro Cardeño dans les Landes vendredi va présenter Hugo Alquié que l’on croise depuis quelques années lors des capéas publiques. Il mène une vie entre le sud-ouest et l’école de Richard Milian et Madrid.

Hugo Alquié au centre de la photo

Un entretien avec lui pour le mieux le connaitre avant de le découvrir devant les becerros de la Ganaderia Alma Serena ce vendredi soir à Maurrin.

 » Bonjour Hugo, tu vas faire dans quelques jours ta présentation en public. Peux-tu te présenter ?

  • Hugo Alquié : Je vais débuter en costume de lumières à Maurrin, ce 9 août. Je suis originaire de Gavarnie, un petit village de montagne des Hautes-Pyrénées. J’ai donc grandi loin des Toros, ce qui m’a amené a débuter un peu tard, mais le Toro ne demande pas la carte d’identité. J’ai également suivi des études de langue espagnole, que je poursuis toujours en rédigeant une thèse sur la naissance de la presse taurine en Espagne et en France. Cela me permet de lier mes recherches au reste de ma vie, c’est passionnant d’explorer la tauromachie des XIXes et XXes siècles au fil des revues et des ouvrages d’époque, finalement il n’y a pas tant de différence avec ce que l’on peut vivre aujourd’hui dans les arènes.
    En parallèle, j’ai rejoint l’école Taurine du Maestro Milian, et c’est ce parcours et cet apprentissage qui nous permettent aujourd’hui de débuter en sans picador, à Maurrin.
  • N.C : Depuis quand tu as le « gusanillo » ? Quel est ton cheminement ton aficion pourquoi vouloir mettre l’habit de lumière ?
  • Hugo Alquié : J’ai beaucoup d’afición depuis petit, cela me vient de ma grand-mère avec qui j’ai une relation très forte, et qui sera là à Maurrin.
    J’ai toujours eu énormément d’admiration et de respect pour les hommes que je voyais dans l’arène, et finalement j’ai ressenti le besoin de vivre ces émotions à la première personne. Ce n’est pas une décision que l’on prend à la légère, car celà implique beaucoup, ce n’est pas un métier, ou une activité, mais un véritable mode de vie, un état permanent, et au final, ce n’est même pas un choix, mais une évidence, c’était là avant même de le savoir.
    C’est à la fois un honneur et une grande responsabilité que de pouvoir revêtir l’habit de lumière, ce n’est pas quelque chose d’anodin, il faut être à la hauteur de ce qu’il représente.
  • N.C : Une partie de ta vie est à Madrid, tu viens régulièrement chez le maestro Richard Milian pour te former à ton éventuelle carrière de torero ? Que t’apporte t’il alors que tu pourrais aller au Batan à Madrid ?
  • Hugo Alquié : Oui, pour mes études j’ai du passer quelques années à Madrid, mais j’ai toujours tenu à maintenir mes entraînements chez le « Maestro », ce qui a donné lieu a certaines anecdotes dont on se rappelle avec le sourire maintenant, surtout des pannes automobiles au beau milieu de nulle part. Chez le Maestro, c’est une véritable famille, c’était naturel pour moi de ne pas rompre ça malgré les difficultés que peuvent représenter l’éloignement et le temps de trajet.
    Le « Maestro », il nous connaît parfaitement, et sait quels sont nos points forts ou faibles, comment travailler avec chacun, etc… Il y a toujours une grande exigence, ce qui est pour moi, une des raisons du choix de cette école, une recherche permanente d’amélioration technique, mais aussi un travail plus personnel de recherche artistique, toujours accompagné par le « Maestro ».
    Finalement, c’est beaucoup de travail mais surtout beaucoup d’affection, il se construit une vraie relation
    .
  • N.C : Décris-nous l’habit de lumière que tu souhaiterais enfiler ?
  • Hugo Alquié : Depuis petit ,je suis tombé amoureux des trajes sangre de toro y oro, mais j’aime aussi beaucoup les costumes azul marino ou tabaco y oro.

Et maintenant avec Hugo, un portrait chinois :

Ton pasodoble préféré ?  » Suspiros de España « 
Ton arène de coeur ? « La Real Maestranza de Sevilla« 
Ton élevage ou encaste que tu apprécie ? « Santiago Domecq, surtout depuis Séville cette année« 
Ton ou tes maestros préférés ? « Rafael el Gallo et Curro Romero, en activité, Pablo Aguado et Juan Ortega »
Préfères-tu la cape ou la muleta ? « J’aimerais beaucoup dire capote, mais je me sens plus à l’aise avec la muleta »

Merci Hugo d’avoir pris quelques minute à répondre et qu’il y aura beaucoup de monde pour venir te découvrir cette fois devant les becerros « 

Texte et photos Nicolas Couffignal

Riscle le soir

Riscle. Le soir. Arènes Jean-Pierre-Longepée. Température agréable, deux heures quarante de spectacle. Six élevages différents, toujopurs bien présentés

Morenito de Aranda (très vieux rioja et azabache), au premier, un Pages-Mailhan, deux piques, deux pinchazos, une entière, avis, salut ; au quatrième, un Cuillé, une pique, une entière, une oreille.

Alberto Lamelas (vert et or), au deuxième, un Turquay, une pique, trois pinchazos, trois-quarts de lame, avis, applaudissements ; au cinquième, un Camino de Santiago changé par un autre Camino, une pique, un pinchazo, une entière, deux avis, vuelta.

Rafael Roucoule, El Rafi (gris plomb et or), au troisième, un San Sebastian, une pique, deux pinchazos, une entière, avis applaudissements et silence ; au dernier, un La Suerte, une pique, une entière, une oreille.

Ce genre de corrida est toujours un peu frustrant, sans la notion de concours mais permet à de jeunes éleveurs de se confronter à la réalité de la course formelle. Le Cuillé bien présenté eut la chance de croiser Morenito de Aranda qui nous offrit un festival de muletazos sur les deux mains avec toujours beaucoup de temple et de lenteur. Une faena ponctuée de trincheras et de spectaculaires pechos. Il avait été excellent à la cape avec des véroniques parfaites et une demi à couper le souffle. Déjà auparavant, avec le Pages Mailhan d’ouverture, un excellent toro, il nous avait montré un travail parfait et séduisant sur la gauche.

Alberto Lamelas fut un peu brouillon lors de ses deux sorties. Il s’était présenté avec un farol à genoux suicidaire. Il mit un moment avant de trouver le sitio parfait mais nous étonna agréablement en quelques naturelles. Par la suite avec le sobrero du Camino il eut dans son désordre quelques bon moments.

En fait c’est El Rafi qui étonnera son public en dominant un La Suerte, le premier toro de Joé Gabourdes, compliqué à souhait. Mais il sut toujours s’imposer et contraindre son adversaire à suivre la muleta. Face à son premier toro, un San Sebastian de Michel Barcelo, peut être un peu faible, il signait un festival à la cape avant de se lancer dans des naturelles avec une muleta toujours plus basse et lente.

Riscle a offert une corrida diversifiée qui a conservé son intérêt de bout en bout. Mais peut-être faudra-t-il réfléchir à une formule plus classique pour l’avenir.

Jean-Michel Dussol

Activation

Millas, Tristan Barroso est substitué par Samuel Navalon.

Le Comité d’Animations Culturelles de Millas, a choisi de confier à Samuel Navalón le remplacement de Tristan Barroso qui devait faire sa despedida de novillero à Millas mais qui a été blessé lors de la feria de Mont-de-Marsan.

Triomphateur à Arles et Nîmes (trois oreilles et vainqueur de la Cape d’Or), présent au cartel de toutes les grandes arènes espagnoles (triomphateur de la récente feria de Santander), Samuel Navalón est actuellement 5ème au classement des novilleros dont Jarocho est 3ème. Samuel Navalón affrontera les novillos de Gallon et de San Sebastian initialement destinés à Tristan Barroso auquel le Comité d’Animations Culturelles de Millas souhaite une prompte récupération.

Le Comité d’Animations Culturelles tient également à remercier les divers novilleros de talent qui ont postulé pour assurer ce remplacement.

La billetterie pour toutes infos et/ou réservations est ouverte au 06.21.35.22.93

Hagetmau: Pepe Luis Cirugeda coupe la seule oreille d’une merveilleuse novillada.

Pepe Luis Cirugeda

Hagetmau. Demie arène réfugiée à l’ombre, trois minutes de retard au paseo,
deux heures trente de spectacle, soleil et température étouffante, thermométre bloqué à 32°. Six novillos de José Escolar Gil, remarquablement présentés, tous typés Victorino Martin et robe Santa Coloma.Tous deux piques, à l’exception du premier, un châtiment, le moins intéressant et de peu de caste. Un exceptionnel troisième, vuelta al ruedo. Tous compliqués à la muleta mais toréable avec un peu de courage et de technique.

President   Denis Labarthe Assesseur Frederic Marcel et Hugo Lavigne

Jésus de la Calzada (blanc et or), au premier, une entière et six deabellos, silence, au deuxièmecelui de Herrero blessé, une demi lam, un pinchazo et une entière, silence ; au quatrième, une demi lame, une entière, six descabellos, deux avis, silence.
Juan Herrero (noir et or), au deuxième, blessé avant la mise à mort, évacué à l »infirmerie.
Pepe Luis Cirugeda (bleu ciel or), au troisième, une entière, une oreille, au cinquième, un pinchazo, trois-quarts de lame, quatre descabellos, silence; au dernier (celui de Herrero), un pinchazon une entière silence.

Intéressante, passionnante, entretenida de bout en bout la novillada de José Escolar Gil qui est sortie dimanche dans les arènes d’Hagetmau. Un seul regret pour une tellecourse de gala que le cartel des novilleros ait été un peu en dessous. Seul Pepe Luis Cirugeda s’est montré comme un vrai torero, nous régalant par son temple et la lenteur de ses gestes. Ce fut un hommage à un grand comme Curro, au Morante des grands moments.

Jesus de la Calzada

C’est Jesus de la Calzada qui ouvrait la course devant le seul José Escolar qui ne fut pas dans la lignée de l’ensemble. Un toro de peu de race auquel il dut arracher les rares passes qu’il parvint à dessiner.
Il fit durer sans jamais trouver l’opportunité de convaincre. Il avait brindé à Richard Milian. Par la suite, après s’êre débarassé du toro de Juan Herrero, blessé, on se prit à rêver avec une série de véroniques très douces, temple et lentes. Mais jamais le garçon ne parvint à peser sur le novillo. Jesus de La Calzada est passé sans convaincre.

Juan Herrero lors de la voltereta

Juan Herrero avait brindé son novillo à l’ancien torero El Fundi, associé dans l »élevage. Il fut rapidement débordé, jusqu’au moment de peur d’une sérieuse voltereta qui l’envoya à l »infirmerie d’où on ne le vit pas revenir.

Pepe Luis Cirugeda sur son premier novillo

La voie était libre pour la grande faena de Pepe Luis Cirugeda avec le novillo Posadero primé d »un tour de piste posthume. Tout débtuta par une longue série à droite. Puis rapidement avec beaucoup de classe il joua sur les deux mains. On retiendra ses naturelles applaudies par le public et souvent terminée sur de somptueuses trincheras. Avec ce toros peu commodes le garçon se payait le luxe de s’offrir de belles pages d »‘art Il coupait la seule oreille de la journée et invitait le mayoral à saluer. Pepe Luis Cirugeda fut le novillero digne de cette grande course de José Escolar.
Jean-Michel Dussol et Nicolas Couffignal ( photos)

Regard de la novillada piquée

au travers du président de la novillada et du Mayoral de la Ganaderia José Escolar

Henrique Herculano présente son toro « Dengoso » dans les arènes du Pesqué dimanche 28 Juillet

Beaucaire (suite)

COMMUNIQUÉ DE PRESSE 24/07/2024 :

PLUS DE MENSONGES !
À la lecture des contre-vérités publiées par les organisateurs de Beaucaire et leur gérant Thierry Cazaubon, les quatre associations professionnelles françaises et espagnoles se voient dans l’obligation de révéler des aspects du dossier qu’elles n’avaient pas divulgué auparavant dans l’espoir qu’ils reviendraient à la raison.
Constatant qu’ils ont choisi au contraire de se victimiser en diabolisant les toreros aux yeux de l’aficion, nous tenons à disposition de chacun l’état des plaintes déposées contre Monsieur Cazaubon pour des manquements répétés aux obligations du Convenio, en France et en Espagne, ainsi que pour divers impayés au détriment de toreros.
Concernant le calcul des salaires proposés par lui, inférieurs à ceux prévus par le Convenio et abusivement présentés comme équivalents en appliquant la bonification de 25% accordée par les organisations professionnelles aux organisateurs vertueux, Monsieur Cazaubon ment : il ne peut pas se prévaloir de cet avantage au regard des divers contentieux en cours desquels il devra répondre devant la commission de suivi du Convenio et devant la Justice espagnole.
Quant aux supposées menaces verbales et physiques dont lui et Monsieur Giner se disent victimes, elles n’existent que dans leur imagination.

Association des Matadors de Toros Français
Association des Banderilleros et Picadors Francais
Unión de Toreros
Unión Nacional de Picadores

Hagetmau: débarquement des novillos d’Escolar Gil

Page 14 sur 23

© 2025 Corridasi - Tous droits réservés