La Peña Taurina « La Embestida » de Bouilllargues est heureuse de vous communiquer le élevages retenues pour sa 12ème Novillada Sin caballos qui aura lieu le samedi 12 octobre à 16h30…
Fidèle à sa ligne de conduite, les novillos proviendront de six élevages français.
Les Ganaderías retenues sont :
Héritiers de François ANDRÉ
FERNAY y Sus Hijas
TURQUAY
Roland et Rafi DURAND (Vainqueur 2023)
Alain et Frédérique TARDIEU
Jacques GIRAUD
Comme il est de tradition, cette novillada sera le point d’orgue d’une journée taurine complète articulée autour d’une Capea pour les écoles taurines, un grand repas, ainsi qu’une soirée Bodega.
Le programme complet de la journée, ainsi que les noms des trois novilleros, sera dévoilé au cours de la temporada.
Dédé Cabannes, président du CTV place beaucoup d’espoirs dans les Dolores Aguirre Ybarra. Photo DDM.
Depuis quelques heures, l’essentiel des toros de la feria de Petecôte à Vic sont dans les corrales de l’arène Joseph Fourniols. La novillada de Raso de Portillo attendra l’ouverture de la feria le samedi 19 mai à 11 heures dans les installation d’Eauze. Pour beaucoup de vicois avec cette présence, Pentecôte a déjà commencé. Pour André Cabannes, président du Club taurin vicois (CTV), la grande attente se poursuit avec ce souhait de faire mieux que le grand cru que fut l’édition 2023.
Il y a dans cette programmation quelques paris. L’un des premiers, la présence des toro des Hijos de Celestino Cuadri. Dédé Cabannes s’explique « Je sais que mettre à l’affiche les toros de Cuadri est un risque. Mais quand nous étions à Trigueros sur la finca, on nous a présenté deux magnifique lots, un de quatre ans l’autre de cinq ans. Vous avez la priorité, celui que vous ne prendrez pas ira à Madrid. Le 24 mars, à Las Ventas, les Cuadri furent très présents, laissant une oreille à Antonio Ferrera… Si nous retrouvons cette conjoncture à Vic, on ne pourra pas se plaindre… ».
Il y a aussi dans les corrales, florilège de cornes, ces toros qui font peur à beaucoup de matadores, les Dolores Aguirre Ybarra. Le président du CTV met aussi beaucoup d’espoir dans cette course « Il y a quelques jours j’étais à Guadalix de la Sierra, dans cette nouvelle feria aux portes de Madrid j’ai vu la course de Dolores avec les frères de nos toros. On ne peut que souhaiter que cela sorte pareil à Vic. C’est très encourageant… » Il faut ajouter que cet élevage est’ actuellement une valeur sûre du monde taurin. En outre le chef de lidia en ce dimanche 19 mai, Alberto Lamelas est désormais un habitué de l’arène où il a connu divers succès. Un gage supplémentaire de l’intérêt de cette course.
La journée aura commencé, avec en fin de matinée la traditionnelle corrida concours. C’est un bouquet des meilleurs fers historique, Palha, Prieto de la Cal, Conde de la Corte ou Veiga Teixera. « Cette course, poursuit le président, est un des plats de choix de la feria. Elle va être rehaussée par la présence d’un jeune torero, Juan de Castilla, il a insisté pour affronter le Prieto de la Cal avant de défiler, sept heure plus tard à Madrid pour tuer deux Miura. Nous lui avons proposé d’organiser sa venue à Vic différemment. Il a refusé, insistant pour toréer le Prieto… » Un exploit que Juan de Castilla pourra signer en prenant un avion à Auch, après avoir quitté Vic.
Le lundi 20 mai, la feria se terminera avec une corrida de Los Maños, arrivée directement de Sarragosse sur le coup de midi. La course sera marquée par la présence de Roman qui après une bonne feria de Valence vient de s’offrir l’oreille d’un difficile Fuente Ymbro le 11 mai dernier lors de la San Isidro de Madrid. Roman est un des représentant de ces nouveaux ou jeunes torero que la feria de Gascogne veut faire connaître aux aficionados comme Luis Gerpe, Juan de Castilla ou encore Esau Fernandez qui gracia, un jour, un Victorino Martin.
Précisons que la feria comporte aussi, le lundi matin, une novillada sans picador de l’élevage gersois du Lartet (Jérôme Bonnet), avec le vainqueur de Bougue, Pedro Rufo (le frère de Tomas), Bruno Martinez et Juan de Morena.
Jean Michel Dussol
Les cartels de la feria
Samedi 18 mai, 11 heures, novillada de Raso de Portillo pour, Alvaro Seseña, El Melli et Jesus de la Calzada.
18 heures, six toros des fils de Celestino Cuadri Vides pour Fernando Robleño, Esau Fernandez et Gomez del Pilar.
Dimanche 19 mai, 11 heures, corrida concours avec par ordre d’ancienneté, Saltillo, Palha, Prieto de la Cal, Veiga Teixera, Conde de la Corte, Pages Mailhan pour Sanchez Vara, Octavio Chacon et Juan de Castilla.
Florilège de cornes avec les Dolores Aguirre. Photo DDM.
18 heures, six toros de Dolores Aguirre pour Alberto Lamelas, Damian Castaño et Luis Gerpe.
Lundi 20 mai, 11 heures, novillada non piquée du Lartet pour Bruno Martinez, Juan de Morena et Pedro Rufo, le vainqueur du bolsin de Bougue.
17 heures, six toros de Los Maños pour Morenito de Aranda, Roman et El Rafi.
10 ans après, retour des toros à Marbella le 8 juin prochain avec un cartelazo. L’arène est gérée désormais par Raúl Gracia “El Tato” dirigeant de Arenal Marbella Toros, avec Fermín Bohorquez et Jorge Cutiño, membres de la empresa où l’on trouve Fermín et Iván Bohórquez, Miguel Báez ‘Litri’, José María Pacheco associés.
Arènes pleines, beau temps. Novillos de Barcelo (1, 2, 5 et 6), le 3 de San Sebastian et le 4 de Malaga. La palme est allée à « Ejecutivo », de San Sebastian (Gilles et Mathieu Vangelisti), indulté » par Lama de Góngora.
Antonio Romero : oreille.
Thomas Joubert : deux oreilles.
Paco Lama de Góngora : deux oreilles symboliques.
El Galo : vuelta.
Nino Julián : oreille.
Victor : deux oreilles.
Le Mexicain Antonio Romero a ouvert le bal avec un Barcelo qui subit sur l’unique assaut et après un brindis à l’assistance, la faena a connu des hauts et des bas, limitée dans la transmission, mais comprenant tout de même quelques séquences gauchères plus relevées. Entière au second envoi.
Thomas Joubert risque de se souvenir longtemps de son opposition avec un Barcelo qui l’envoya au tapis à trois reprises. Après un bon capoteo, une première pique poussée puis une au regatón, Thomas a pégué un arrimón au cours d’une faena brindée à Robert Del Testa et conclue par entière.
Lama de Góngora, l’invité de la dernière heure, a pleinement justifié son inclusion dans ce cartel. Après une bonne pique puis un brinsis à Michel Segura, le Sévillan emballa la machine sur des séries artistiquement convaincantes qui ont transmis sur les étagères. Des minutes de bon toreo face à un animal qui répétait inlassablement.
Arriva le moment où le président finit par lâcher le mouchoir orange avec l’approbation du conclave. Une première en ce lieu, paraphée par une vuelta émouvante des ganaderos Gilles et Mathieu Vangelisti entourés du talentueux maestro. Belle séquence émotion…
El Galo a pris un bon exemplairee de Malaga allant deux fois au cheval avant un second tercio partagé avec Nino pour un salut aux deux. Ensuite, André brinda à l’assemblée une faena inégale comprenant plusieurs passages de bonne facture. Demie au troisième coup.
Nino rendit la politesse au Galo pour animer le second tercio après deux rencontres, et à la muleta, il brinda au ciel un trasteo entreprenant face à un Barcelo sérieux, sans excès néanmoins d’émotion, avant demie puis deux coups de v
Victor a fermé le ban avec un autre Barcelo. Il parvint à convaincre pour avoir construit plusieurs séquences bien liées, le tout étant parachevé par un espadazo foudroyant…
A l’issue de la course, le maire Jean Mangion, qui a présidé la course, a remis en piste le trophée à Francisco Lama de Góngora qui a su séduire le public par une torería artistiquement aboutie.
Clemente le plus en vue – deux oreilles – lors du festival de la Feria Off…Beau temps avec vent par intermittence, environ 2000 personnes. Quatre novillos de Camino de Santiago (Jean-Louis Darré) donnant un jeu inégal, toréables la plupart, en retrait le 3.Clemente : deux oreilles.Carlos Olsina : saluts.Christian Parejo : saluts.Lalo de María : saluts. Clemente a débuté avec un client long à se fixer au capote. Après une pique applaudie de Sofiane, il brinda à l’assistance une faena appliquée qui sur l’air de Manolete prit progressivement de l’ampleur, l’affaire se concluant par entière d’effet rapide. Carlos Olsina eut affaire à un opposant accrocheur mais qui lui permit toutefois d’étaler un bagage technique dont il fit bon usage. Las, une entière au quatrième envoi limita la récompense à un salut. Christian Parejo, brillamment qualifié pour la demi-finale de la Copa Chenel pour laquelle on le retrouvera à Alalpardo le 22 juin, a été loin d’être le plus chanceux au sorteo, tombant sur le « garbanzo negro » qui lui laissa peu d’options lors d’une faena brindée au rugbyman local Charly Malié… Essai non trasformé, mais bien sûr, otra vez será… Lalo de María a été discret au capote, mais après la pique, il se signala à la muleta sur plusieurs séries esthétiques avant un final au plus près qui aurait pu lui valoir quelque chose si la ferraille avait été plus efficace. Un cinquièe novillo, de Margé celui-là, est ensuite sorti pour quatre recortadores, écarteurs et sauteurs, tous chevronnés pour ces spécialités. Avec l’assentiment et le soutien du public, c’est dans une bonne ambiance que se sont déroulées leurs exhibitions empreintes de courage et d’entrega, seuls ou en pareja. Bravo donc aux champions de cette discipline Guy Sadji, Kevin Ribeiro, Baptiste Bordes et Bastien Meunier, ainsi qu’à celui qui a commenté au micro leurs exhibitions pour faciliter la compréhension de leurs spectaculaires mouvements…