Catégorie : club Page 1 sur 20

CT MARC SERRANO

Suite au report de notre Fiesta Campera du 23 mars dernier, nous vous communiquons la nouvelle date…

Rendez-vous à la ganadería Turquay le 13 avril, pour un dimanche de campo autour de Marc. Programme inchangé et places limitées…

(Communiqué)

Bellegarde: Le IXe Trophée Sébastien Castella 2025 est allé à Iñigo Norte…

Un soleil printanier n’a pas hélas occulté le ressenti de fortes rafales compliquant par moments les évolutions des trois jeunes invités à disputer le trophée devant des gradins abondamment garnis.

Après la tienta matinale assurée par les parrains de la Primavera Tibo Garcia, El Rafi et Carlos Olsina opposés à des machos de François André, Barcelo et San Sebastian, place donc à cette non piquée dont on va souligner d’emblée la bonne tenue des erales de Roland et Rafi Durand, du moins pour quatre d’entre eux, sans être pour autant de passives victimes.

A l’issue du paseo, une minute de silence a été observée à la mémoire de tous ceux, professionnels comme aficionados, nous ont quittés dans l’année…

Clovis : silence et oreille.

Pablo Sánchez : saluts et vuelta.

Iñigo Norte : silence et oreille.

Clovis a ouvert la séance en se faisant remarquer au capote avec réponse allurée de Pablo Sánchez avant un second tercio à la charge du régional de l’étape qui recueillit les palmas de l’auditoire. Brindis au public avec entame arrodillada exprimant une belle envie, suivie de séquences droitières méritoires, la zurda s’avérant ensuite plus problématique. Une bousculade puis final par bernardinas avant entière au second envoi. Avec le quatrième, Clovis afficha une belle volonté, applaudi aux banderilles non sans avoir été accroché sans mal sur une pose. Nouveau brindis à l’assistance, début agenouillé puis affrontement dynamique un poil heurté, majoritairement à tribord. On sent du talent, une gestuelle harmonieuse, mais parfois un peu trop de précipitation ou d’à peu près. N’oublions pas toutefois, et ça vaut aussi pour ses deux compañeros, que l’on n’est pas encore en face de produits finis, chaque course représentant pour eux une belle opportunité de progresser. Conclusion en deux temps avant de promener une oreille.

Pablo Sánchez a étalé une torería bien en phase avec le comportement de son premier client. Sa faena comprit un peu de tout, l’Almeriense affichant toutefois une belle envie avant d’en finir en deux temps. Avec un quinto non dénué de qualités mais passablement exigeant, Pablo brinda à l’organisateur Raphael Coulomb une faena qui l’a vu aller au tapis à trois reprises. On retiendra à la fois sa vaillance, sa ténacité et en définitive son cran, tout cela portant sur les étagères. Las, une atravesada limita le verdict à une vuelta.

Défendant à son tour l’honneur de la famille Norte après son frangin Julio l’an dernier, le cadet a étalé des arguments intéressants dès son premier qui était tout sauf un innocent complice. C’est là qu’on put jauger le potentiel d’un jeune qui a su faire face sous la menace au cours d’un trasteo inégal, mais comprenant plusieurs phases méritoires. Entière au troisième coup. Par la suite, Iñigo s’employa à convaincre le conclave devant un adversaire de qualité. Sa faena transmit aux tendidos et après entière suivie de deux coups de verdugo, le Salmantino recevait une oreille méritée.

Plus tard, il a reçu le IXe Trophée Sébastien Castella qui ira peut-être rejoindre dans une vitrine familiale celui obtenu l’an dernier par son ainé… Une famille qui dans le toreo ne perd visiblement pas le Nord !!!

https://torofiesta.com/ Paul Hermé

Parcours, Passion et Défis Taurins pour Adriano à Dax

Ce samedi soir, la Peña Adrien Salenc organise une conférence à la Cuevas de la Peña Taurine de Dax. Le rendez-vous réunit un public de tout âge, dans une atmosphère conviviale animée par Hugo Lavigne, qui mène l’entretien.

Au cours de cette rencontre, le matador Adriano se dévoile à travers le récit de son parcours. Avec un sourire chaleureux et une voix vivante, il transmet la joie que lui inspire la tauromachie, partageant ainsi la passion qui irradie chacun de ses gestes. Il rappelle notamment ses visites en ce lieu emblématique et relate sa découverte de la tauromachie lors d’une corrida à Rejon à Arles, soulignant qu’il a toujours considéré cet art comme l’objectif de sa vie et l’équilibre essentiel de son existence.

Au fil des anecdotes, Adriano revient sur ses débuts à Madrid, évoquant la vie en communauté, les tentations de la vie nocturne et la nécessité de forger une carapace d’acier face aux défis du quotidien. Chacune de ses histoires est empreinte d’un souvenir positif qui témoigne de la richesse de cette période formatrice.

Adriano qui parle de Olivier Baratchart tout en le regardant

Dans un élan d’émotion, le matador évoque également des figures marquantes de son parcours : il parle du maestro El Juli et de son apoderado, et met en lumière sa relation quasi filiale, établie depuis quinze ans, avec Olivier Baratchart, dont l’anniversaire est célébré ce jour même. Chaque élément de cette conférence offre ainsi une immersion authentique dans l’univers de la tauromachie, où tradition et passion se rencontrent dans une symphonie de récits intimes et mémorables.

Entre les questions de Hugo Lavigne et les interventions parfois nombreuses du public, l’échange s’installe de manière dynamique et enrichissante. Le matador évoque ses relations avec les éleveurs de toros à travers les tentaderos, qui lui permettent de mieux appréhender la patience et de se préparer mentalement à chaque corrida. Il exprime son intérêt pour la génétique des toros.

Le meneur de l’entretien revient sur des échecs formateurs, comme celui de Dax en 2024 avec Aigre Douce, lors duquel il perd les trophées à l’épée, ou encore celui d’une corrida organisée par la Ganaderia de Pedraza à Yeltes, avec un lot qui aurait pu lui permettre de triompher. À l’issue de cette corrida, il se fait opérer de l’épaule pour soigner une blessure datant de 2017 et entame une rééducation soutenue par sa famille et ses amis.

Il enrichit son univers artistique en s’adonnant à la lecture et au cinéma, entre autres passions qui complètent son parcours atypique. Il revient aussi sur divers succès, notamment à Bayonne lors de la Goyesque et à Arles devant les toros de la Ganaderia de Victorino Martin, en illustrant chacun de ces moments par de riches anecdotes.

Pour 2025, il se montre prêt à revenir au premier plan des toreros français, à l’instar de 2022, et il espère triompher à Dax. L’issue de ce défi sera dévoilée au mois de mai.

Photos et Texte Nicolas Couffignal

Cartels officiels de l’Acte IX de la Feria « Toros Campo »…

Samedi 28/06 à 18h30 : Novillos de Rehuelga pour Tomás Bastos, Tomás González et Julio Romero.

Dimanche 29 à 11h :  3 erales de Turquay (50e anniversaire) pour Isaac Galvín, Baptiste Angosto et un 3ème à définir.

A 18h :  Novillos de Turquay pour Juan Molas, Pedro Luis et Juanillo.

Une feria 100% Santa Coloma donc, avec des acteurs aux personnalités toutes différentes pour ravir les aficionados.

Réservations sur http://www.torosycampo.com / contact@torosycampo.fr

RDV du 26 au 29 juin pour une feria forte en émotions…

Site de l’association

Concours de capea à Milhaud

Fiesta Campera de la peña El Rafi

Tristan Barroso : Un Retour aux Sources dans les Landes 1er partie

De retour dans les Landes, Tristan Barroso, futur matador de toros, a partagé des moments privilégiés entouré de ses proches et amis. Vendredi soir, il a captivé l’audience lors d’une conférence à la Peña Alegria de Dax. Dimanche matin, il a prends part à un tentadero à la Ganadería La Espera, organisé par Toros de Landia. Un week-end retour au source du novillero.

Il arrive saluant plusieurs personnes et leur disant quelques mot Tristan est toujours la même personne. On peut noter la présence de son apoderado dont il est très fier.

Le président de la peña accueille les participants avec un discours. Ce soir, ce sont Philippe Lalanne et Frederic Ciutad qui officient pour les questions. Le public étant nombreux, Philippe aborde le lien entre la peña et Tristan, rappelant son implication lorsque celui-ci exécute des passes à la cape dans l’impasse.

Tristan explique l’origine de sa passion, révélant qu’il commence par le rugby. À 9 ans, il effectue son premier contact avec Richard Millan, qui lui enseigne les bases du métier, notamment « devenir un homme et les difficultés du métier ». Suivent ensuite les capéas et son départ vers l’école taurine de Badajoz pour se préparer à devenir figura del toreo.

Les écoles taurines créent une compétition entre élèves où le respect s’acquiert devant le toro. La succession de sa jeune carrière de novillero se déroule dans les plus grandes arènes d’Espagne entre autres. Un long moment est consacré à la novillada piquée de Mont-de-Marsan, où Tristan estime avoir réalisé la meilleure faena de sa jeune carrière et ce qu’il aspire à exprimer ultérieurement en tant que matador et pourquoi pas une figura del torero .

Sa blessure le fait vivre un ascenseur émotionnel, entre l’espoir de passer son alternative, l’entraînement, la douleur et la rééducation pour une alternative à Dax qui semble illusoire mais précipité pour Saragosse. Tristan estime que Dax est le bon moment.

En ce qui concerne l’avenir, Tristan prévoit de prendre son alternative avec deux Français : l’un est une figure actuelle de la tauromachie française et l’autre est un aspirant à ce statut. Il espère les retrouver lors d’autres événements. Il souhaite également revêtir son costume d’alternative dans la ville thermale de Dax, où son alternative aurait dû avoir lieu. Entre 8 et 10 contrats l’attendent en France et en Espagne.

Frederic Ciutad pose des questions sur le jeune homme et le torero, sur comment il peut avoir 20 ans et mener une vie différente de celle de ses pairs. Malgré tout, Tristan est heureux de sa vie en attendant de devenir figura del torero. Philippe Lalanne interroge sa grand-mère, présente dans la salle, sur son ressenti. Le soutien des proches est essentiel, bien qu’une forme d’égoïsme soit également présente. Tristan est conscient de l’inquiétude de ses proches lorsqu’il participe aux corridas.

Quelques échanges informels avec les membres de la peña et les amis en attendant le tentadero de dimanche à la Ganaderia La Espera.

Photo et Texte Nicolas Couffignal

La primavera

Dimanche 10 h : tentadero de 3 novillos des ganaderías San Sebastian, Jacqueline et Michel Barcelo, Les Héritiers de François André, par Tibo Garcia, El Rafi et Carlos Olsina.

12h30 : Grand Repas de l’Aficion, repas du Trentenaire de la Coordination :

Menu : Civet de porc aux cèpes accompagnés de pommes de terre sautées, assiette de fromages, café gourmand (espace restauration des arènes ou dans une salle chauffée à proximité des arènes).

15h30 : Novillada sans picador, Trophée Sébastien Castella, organisé par l’Association Bellegarde Passions et Traditions : 6 novillos de Roland et Rafi Durand combattus par Clovis, de l’École Taurine de Béziers, Pablo Sánchez de l’École Taurine d’Almería et Iñigo Norte, de l’École Taurine de Salamanque.

Et tout au long de la journée : exposition de métiers artisanaux ; démonstration de danses sévillanes et provençales ; expositions ; vente et dédicace de livres taurins sur le parvis des arènes…

 Réservation obligatoire avant le 24 mars 2025 (4 possibilités pour réserver)

S

La peña Aficion reçoit Philippe Bats

Réception de l’éleveur Philippe Bats – « Alma Serena » – par la Peña Aficion le vendredi 21 mars à La Teste de Buch (33)…

Café-Toro

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