Catégorie : club Page 8 sur 22

AG AMIS DU MUSEE D’ARLES

Juste un rappel notre assemblée générale aura lieu le jeudi 30 janvier 2025 à 18h30

Raphèle les Arles (Salle Gérard Philippe) suivie d’une conférence de JOEL BARTOLOTTI

LES DESPEDIDAS AUX ARENES D’ARLES De Bombita (1913) à Enrique Ponce (2024)

Vers Guadalix avec Roquefort

Yves Charpiat au club taurin de Paris

Le mardi 11 février nous aurons le plaisir de recevoir Yves Charpiat, Docteur Vétérinaire, passionné d’histoire taurine, particulièrement des encastes, aficionado reconnu et membre du comité de rédaction de la revue ToroMag.

Il est surtout Président de l’Association Française des Vétérinaires Taurins (AFVT), dont de nombreux membres travaillent au contact du toro bravo ou font partie des Commissions Taurines Extra Municipales. Ils exécutent les missions qui leur sont confiées par l’UVTF (Union des Villes Taurines Françaises) ou par l’ONCT (Observatoire National des Cultures Taurines ) ou encore l’Administration. C’est ainsi que l’AFVT se voit notamment chargée chaque année de l’expertise des cornes prélevées dans les arènes françaises de 1ère et de seconde catégorie. Cette action participe à la défense de l’éthique de la corrida.

Cette soirée sera l’occasion de découvrir les différents rôles du vétérinaire au campo, pendant le transport, aux corrals, pendant et après la lidia (au palco ou pas),

nous verrons aussi que le rôle du vétérinaire taurin est bien différent en France et en Espagne.

La réunion se tiendra à partir de 20 heures au restaurant Loubnane 29 rue Galande 75005 Paris

prix de la soirée: (à régler en espèces ou par chèque) 

membres du Club à jour de cotisation 32 euros – jeunes de moins de 25 ans 15 euros – hôtes de passage 40 euros

Il vous est rappelé que vous êtes encore à temps pour régler votre cotisation de l’exercice 2025 d’un montant de 60 euros.

Merci de vous inscrire par retour de mail ou directement à l’adresse du site clubtaurindeparis@gmail.com

Primavera nîmoise

Tauromachie 2025 et première évocation de certaines activités à venir… pour la présentation des vœux de la Coordination. Une partie de nos activités de la temporada a été dévoilée et
notamment, l’affiche de la PRIMAVERA DE LA TAUROMACHIE réalisée cette année par Claude VIALLAT…

Congrès de l’UCTF

Congrès 2025 très réussi de l’Union des Clubs Taurins de France…

Décidément, il était dit que ce week-end taurin serait celui des No Hay Billetes… En effet, après Istres la veille, c’est au Patio de Camargue d’Arles que le panneau a été une nouvelle fois affiché ! Comme quoi l’Aficion sait encore se rassembler, elle que certains prétendent moribonde… Pendant environ deux heures, dans la grande salle de cette structure festive du bord du Rhône, les aficionados ont été conviés à revivre en musique et vidéo, mais surtout en paroles avec les différentes interventions, ce qu’a été la temporada passée dans toutes les formes de tauromachies, corrida, camarguaise et landaise.

En présence de nombreuses personnalités et bien entendu de la Reine d’Arles Amélie Laugier et sa Demoiselle d’Honneur Nina Graillon. Sous la baguette et la verve du chef d’orchestre Gérard Suberchicot et les arpèges de la Gitano Family. Et toujours avec les valeurs rappelées par les uns et les autres, autour de l’UNION, avec un leitmotiv en résumant l’esprit : « Il y a plusieurs tauromachies, mais une SEULE ARÈNE !!! »

Après les rapports des différents responsables puis ceux des délégués qui ont dialogué avec l’ex Reine d’Arles Camille Hoteman, pour chaque genre de tauromachie, le moment tant attendu de la remise des trophées à tous les lauréats du Palmarès a fait encore monter l’ambiance d’un cran. Avec en « guest star » l’incursion sur scène, le temps d’un morceau, de Mehdi Savalli qui a obtenu deux oreilles ! 

PALMARÈS

Tous les présents sur scène ont dit un petit mot et ont été ovationnés comme il se devait… 

Corrida Sud-Est :

 Meilleur en non piquée : Ganadería Roland Durand.

Meilleur lot de novillos : Ganadería Guadaira.

 Meilleur lot de toros : Ganadería Margé.

Meilleur novillero en non piquée : Victor Clauzel.

Meilleur novillero : Samuel Navalón.

Meilleur torero : Clemente.

Corrida Sud-Ouest :

Meilleur en non piquée : Ganadería Le Lartet.

 Meilleur lot de novillos : Ganadería Palha.

 Meilleur lot de toros : Ganadería Santiago Domecq.

 Meilleur novillero en non piquée : Julio Norte.

 Meilleur novillero : Alejandro Chicharro.

 Meilleur torero : Morenito de Aranda.

Coup de Cœur : L’engagement de la Jeunesse pour la Promotion et la défense des Tauromachies.

Course camarguaise :

 Cocardière d’Or : Galante, manade Nicollin.

Meilleur toro de la finale Honneur : Apollon – Manade du Rousty.

Bioú Avenir : Crey – Manade Cuillé frères.

Bioú d’Or : Castella – Manade Saumade.

Vainqueur Trophée Vaches cocardières : Corentin Sola.

Vainqueur du Trophée Honneur : Romain Fouque.

Vainqueur Trophée de l’Avenir : Ismael Oufkharti.

Vainqueur du Trophée des As : Zakaria Katif.

Course landaise :

 Trophée Challengita : Brocadine – DAL.

 Champion d’Avenir – Jeunes écarteurs : Théo Castagnon.

Champion d’Avenir – Jeunes Sauteurs : Thibault Larrère.

As des sans cordes – meilleur écarteur : Alexandre Duthen.

Champion de France des Sauteurs : Kevin Ribeiro.

Champion de France des Écarteurs : Jérôme Costarramone.

Clin d’œil : Cordiers de compétition :

Laurent Deyris, Pascal Lalanne, Bernard Lansaman et Eric Merville.

As du Raset : Axel Paquereau.

Vainqueur Finale Cocardière d’Or : Yann Brocaires.

Après la photo collective pour un final « empailleté », il était alors temps à l’extérieur de prendre l’apéro sous le soleil et dans la bonne humeur, avec la présence d’une Peña, avant de retourner dans la grande salle pour la partie solide, toujours dans la bonne humeur, avec les Gitano Family et ses danseuses…

Félicitations à tous ceux qui par leur action ont contribué à la pleine réussite de cette journée conviviale, et à l’an qué ven…

Paul Hermé http://torofiesta.com

Mont-de-Marsan: « Fortes » à la peña « A los Toros » samedi 25 janvier


A l’occasion de son cinquantenaire la peña A los Toros de Mont de Marsan entame une saison de conférences avec la venue du matador Saul Jimenez Fortes, « Fortes » sur les affiches, nom de sa mère Mary Fortes qui fut une novillera reconnue dans les années 80.
« Fortes », originaire de Malaga, a pris l’alternative à Bilbao en 2011 des mains d’El Juli, témoin Alejandro Talavante. Il confirme cette alternative à Madrid en 2013 avec pour parrain Morante de la Puebla et pour témoin Manzanares.
Grand espoir de la tauromachie, torero à forte personnalité, sa carrière sera contrariée par plusieurs coups de cornes dont un très grave à la gorge en 2015. Une autre cornada à la cheville reçue à Madrid lui fera perdre une saison entière.
En 2023 il signera une grande corrida seul contre six toros (dont un Victorino Martin) à Antequera et sera le triomphateur de la feria de Malaga. Il récidivera à Malaga en août 2024 sortant triomphateur de son mano a mano avec Andres Roca Rey. 2025 verra un retour en force de « Fortes », déjà annoncé à la corrida de Malaga hommage à Picasso. Il fera également son retour à Madrid pour la feria de San Isidro. La peña A los Toros accueille donc « Fortes » le samedi 25 janvier à 19h.

Ouvert à tous, entrée gratuite.


Prochain rendez-vous à la peña A los Toros le 15 janvier avec le matador français Clemente et
fin mars avec le triomphateur de la feria de Mont de Marsan 2024 Morenito de Aranda.

Ecole taurine du pays d’Arles

L’Assemblée Générale de l’Ecole Taurine du Pays d’Arles s’est tenue le lundi 20 janvier 2025 en présence de Mme. Mandy Graillon, 2ème adjointe du Maire d’Arles.

L’élue a rappelé l’importance de l’école pour la Ville et salué son action de formation et transmission de la pratique et de la culture taurines. Elle a réaffirmé le soutien de la ville en soulignant l’exigence d’exemplarité qui doit s’appliquer à son fonctionnement et souhaité que le travail engagé en ce sens au sein de l’UVTF le renforce encore face aux attaques extérieures. Paroles de soutien et de confiance chaleureusement accueillies par les présents !

Se félicitant des succès obtenus et des progrès réalisés par les élèves en cours de saison, preuve du bon travail accompli, et remerciant le soutien renouvelé des partenaires – empresa, clubs taurins,… – de l’école, sans cacher les menaces extérieures qui continuent de peser, ou les fragilités financières d’une activité de formation encore insuffisamment reconnue, les adhérents ont, à l’unanimité, adopté les rapports d’activité et financiers et procédé au renouvellement du Conseil d’Administration.

Après la présentation du programme à venir en 2025, c’est dans une ambiance sereine et amicale que l’ensemble des participants ont adressé leurs félicitations aux élèves et à l’équipe pédagogique conduite par son Directeur, Mehdi Savalli, et émis le souhait que, en 2025, l’école et ses élèves connaissent de nouveaux succès.

¡Enhorabuena ! pour 2024… et ¡Suerte ! pour 2025

Carcassonne: journées taurines

Solalito à Eauze

LUIS GERPE À CULTURAFICION

Culturaficion avait invité le maestro Luis Gerpe ce 14 janvier pour une soirée interview dont voici le contenu :

Luis Gerpe est né en Galice, la province celte de l’Espagne, où bien que ce soit peu connu existe une aficion intense et fidèle. Peu d’arènes effectivement hormis celles de Pontevedra toujours pleines, mais beaucoup de portatives et de spectacles de rue. Il est aujourd’hui le seul matador en activité originaire de cette région.

Son grand-père et son oncle ont eu une carrière de novillero avant de se faire le premier impresario, le second banderillero, mais c’est surtout du côté de sa mère que la passion taurine était prégnante.  

Luis Gerpe a commencé à s’approcher des toros à 7 ans puis est entré à l’école taurine de Madrid à 13 ans où il a fait ses débuts en novillada non piquée. À 16 ans, il en avait toréé environ 80, en participant à des concours d’écoles taurines, dont celui de Madrid qu’il a remporté. C’est ainsi qu’on a pu le voir à Nîmes en 2010 pour une de ses premières apparitions en France.

Véronique de Luis Gerpe à un novillo n°37 d’El Freixo, à Nîmes le 23 mai 2010. ©JYB archives

Après une brillante carrière de novillero, où il toréera 55 novilladas, l’alternative vient en 2015, mais comme beaucoup de jeunes, il ne bénéficie pas de contrats et vit une période difficile, pendant laquelle il ira toréer au Mexique et au Pérou. Même Madrid lui refuse la confirmation d’alternative, ce qu’il ressent comme une injustice alors qu’il avait confirmé en Amérique, et pour se rappeler au souvenir de l’empresa, sur les conseils de son entourage, il entame une grève de la faim de 11 jours en 2019 devant las Ventas. Il avoue que ce fut une erreur qu’il ne commettrait pas aujourd’hui. En fait, c’est le manque de contrats en Espagne qui explique ces réticences de Madrid, même s’il toréait beaucoup en Amérique. Enfin la confirmation viendra en 2022, après le COVID.

En fait, ses contrats en Espagne se passaient dans la vallée de la terreur : dans cette dizaine de villages, des arènes petites, des toros immenses (jusqu’à 700kg), parfois très âgés, et des toreros sans autre opportunité.

Dans cette période, il était le petit prince de la vallée de la terreur et coupait beaucoup d’oreilles.

Luis Gerpe pendant son interview à Culturaficion, à Paris, le 14janvier 2025. ©JYB

 Q : On remarque que son parcours est semblable à celui d’Emilio de Justo 

Parfaitement et comme de Justo c’est en France qu’il va sortir peu à peu du marais : le système français est moins fermé et moins biaisé que l’Espagnol. En particulier, le succès ouvre automatiquement la porte à la répétition lors de la prochaine féria. On l’a vu à Vic où il a obtenu d’être reprogrammé après une course de qualité « dans une arène de qualité ». Mais il prend ses après-midi les uns après les autres.

Geoffrey Calafell à Culturaficion, à Paris le 14 janvier 2025. ©JYB

Son apoderado en France, Geoffrey Calafell, raconte d’ailleurs qu’il ne connaissait pas Luis à l’époque où il apodérait un autre matador, mais qu’un des picadors de la cuadrilla lui avait conseillé de s’intéresser à Luis « qui avait du potentiel, et deviendrait quelqu’un dans la tauromachie ». Après s’être rencontrés, ils se sont aperçus qu’ils étaient en phase.

Q : Comment gère-t-il le stress ?

Par la mentalisation et le soutien de l’environnement familial. Il essaie d’atteindre ce niveau où l’on est prêt à tout perdre -y compris la vie- en entrant dans la plaza. Avec le temps et la maturité, il aborde chaque course comme si c’était la dernière. Donc avec un détachement mental. Il médite beaucoup notamment toute la semaine précédent une corrida et est serein le jour J. Cependant il reconnait que plus jeune, il toréait de manière instinctive.

Au total, il est toujours impressionné en entrant dans une arène : cette pression ne disparait pas avec le temps mais elle est nécessaire pour maintenir l’envie.

Luis Gerpe pendant son interview à Culturaficion, à Paris, le 14 janvier 2025. ©JYB

Q : Comment se prépare-t-il ?

Le toréo de salon est fondamental. Mais il va aussi tienter dans les ganaderias dont il va lidier les toros. Il ne prépare pas ses corridas comme des corridas « dures » : il y a des toros nobles et des toros de sentido dans tous les élevages. Donc il torée chaque toro comme il sort.

Par ailleurs la dimension physique est très importante : outre l’échauffement (1h30) avant chaque entraînement, il pratique la boxe et le Muay Thaï.

Luis Gerpe en naturelle devant Caracorta1, n°12 de Dolores Aguirre, à Vic, le 27 mai 2023. ©JYB archives

Q : Son évolution vers les corridas toristes ?

Il voit cette évolution comme inattendue : il rêve de toros « de luxe ». Donc il accepte de ne pouvoir exprimer forcément tout ce qu’il ressent et tout ce qu’il a envie de montrer. Il saisit l’opportunité des cartels pour s’exprimer et se veut plus artiste que belluaire, même si toutes les corridas ne lui permettent pas d’exprimer son caractère de torero artiste. Ses références sont d’ailleurs : Antonete, Rafaël de Paula, Manzanares Padre et Curro Vasquez. Parmi les toreros français, il admire Castella, Juan Leal avec qui il avait toréé de novillero, Cayetano Ortiz, Tibo Garcia et Clemente. D’une manière générale il apprécie tous les toreros qui osent se mettre devant les élevages toristes.

Naturelle de Luis Gerpe devant Perdigon, à la robe inhabituelle dans cet élevage, n°5 de Dolores Aguirre, à Vic le 19 mai 2024. ©JYB

Q : Vic 2024 ?

Il s’était bien senti à Vic en 2023 et en 2024, son deuxième toro lui permet de couper une oreille, même si le public et la présidence de Vic sont très exigeants et très durs. Il était très déterminé après sa blessure : ce toro donnait beaucoup d’émotion, serrait à droite mais chargeait bien à gauche. Cependant, le toro ne s’est pas exprimé à fond à cause de la boue ( gros orage à Vic et gros travail des areneros pour essayer de remettre la piste en état).

Q : 2025 ?

Ce sera une temporada plus importante, plus intense selon Geoffrey Calafell. Il est déjà annoncé à San Agustin de Guadalix et des contacts sont en cours pour Madrid (il n’est pas annoncé dans les prévisions de cartels déjà sorties, mais l’officialisation n’interviendra que le 6 février et peut-être est -il programmé par l’empresa plutôt pour la feria d’Otono). D’autres contrats sont sans doute signés, mais comme d’habitude, il faut attendre la publication par les organisateurs.

Luis Gerpe et Geoffrey Calafell avec les organisateurs de Culturaficion, à Paris, le 14 janvier 2025. ©JYB

À l’issue de cette soirée, Luis Gerpe et son apoderado, très applaudis, ont reçu la traditionnelle photo hommage des aficionados parisiens avant de laisser un message sur la cape des dédicaces du Club.

Luis Gerpe dédicace la cape de Culturaficion, à Paris, le 14 janvier 2025. ©JYB
Message de Luis Gerpe après la soirée de Culturaficion, à Paris, le 14 janvier 2025. ©JYB

J.Y. Blouin https://facealacorne.fr/

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