Catégorie : Conférence Page 2 sur 6

La place de la femme dans la tauromachie au centre de la biennale de Ronda

Après une journée de vendredi passionnante, la biennale de RONDA a repris son cours samedi toujours avec la même hauteur. Les débats ont commencé par une prise de parole de Francisco GALLARDO ancien capitaine d’infanterie qui lors de sa campagne en Bosnie a fondé le club taurin de Medjugorge en Bosnie Herzegovine, et actuellement s’occupe de plusieurs entités taurines sur MALAGA. Le thème de son intervention : l’armée et les toros leur univers commun, lui a permis tout d’abord de remonter aux origines militaires de la tauromachie, l’entrainement à la guerre de la noblesse, puis démontrer les nombreux points communs entre les deux activités. Il a en particulier rappelé toutes les valeurs qu’ont en commun militaires et toreros, discipline, rigueur, entrainement, puis la solidarité entre toreros comme entre combattants, le don de soi et l’abnégation pour sauver un camarade. Il s’agit là de vertus qui ont tendance à disparaitre dans notre monde moderne. Une fois encore les auditeurs ont pu toucher du doigt le haut niveau humain de nos toreros qui comme les militaires ne peuvent exercer leur profession que par vocation.

Ces valeurs nous les avons retrouvés au cours de la table ronde suivante entre trois jeunes toreros David GALAN, David de MIRANDA  et Rafa SERNA  débâtirent du difficile chemin jusqu’au triomphe Ce triomphe qui est certes important pour eux mais pas un aboutissement en soi, ayant toujours à apprendre et à s’améliorer. Venus d’horizons différents fils de torero pour l’un neveu de ganadero pour l’autre et petit-fils d’aficionado pour le troisièmes leurs trajectoire sont différentes mais ont en commun la même abnégation et le perpétuel dépassement de soi.

Si la trajectoire est compliquée pour les hommes, que dire pour une femme, c’était là le thème de la conférence de Muriel FAINER, américaine d’origine, photographe taurine et autrice entre autre d’une somme volumineuse sur la femme dans le monde du toro. Elle nous parla tout d’abord des débuts souvent méconnus de l’entrée des femmes dans le ruedo dès  le 18ème siècle où une femme torea à cheval  au 19ème elles furent un certain nombre à combattre à pied avec un succès certain. Toutes fois bien sûr à l’époque il n’était pas question qu’une femme puisse tuer un toro un sobresaliente étant là pour la suerte suprême. Il faudra attendre le vingtième siècle et Conchita CINTRON pour secouer le monde masculin du toreo européen, l’Amérique du sud étant plus laxiste en la matière. Cristina SANCHEZ  amie de la conférencière fut la première matadora à prendre son alternative, mais en France, même si elle confirma parla suite à MADRID. Il faudra attendre encore un peu pour les premières alternatives espagnoles. A l’heure actuelle il y a plusieurs toreras en novilladas et les écoles taurines comptent de plus en plus d’élèves féminines.
Ce cycle de conférence se termina par l’intervention de Guillermo BOTO, afficionado réputé tant au toro qu’au flamenco dans sa province de CADIX et bien au-delà. Son intervention portait sur l’origine du flamenco qui pour lui ne peut être que taurine. La thèse est contestée mais la démonstration fut brillante, textes à l’appui le Docteur BOTO a démontré que lors des débuts du flamenco on retrouvait toujours des toreros comme acteur des prestations et l’inspiration taurine ne fait pour lui aucun doute.
 C’est par cette brillante intervention que se clôturèrent les travaux en amphithéâtre de cette cinquième biennale. A la suite lors d’un succulent diner de gala furent récompensés de nombreux acteurs du monde taurin parmi eux citons pour l’ensemble de leur carrière Jose Luis GALLOSO et RUIZ MIGUEL. Pour ses deux dernières temporadas MORANTE DE LA PUEBLA, révélation de la temporada Juan ORTEGA et Tomas RUFO, meilleure faena Emilio de JUSTO, les rejoneadors Guillermo HERMOSO DE MENDOZA  et Diego VENTURA.

La terna du tentadero; Calerito, Rafael Serna, Javier Orzco et David Galvan


Il n’est pas question qu’un tel évènement ne se termine pas sur l’albero. L’acte final de cette biennale fut donné dans la coquète placita de CORTES DE LA FRONTERA par un tentadero de bétail de la ganaderia de ALBERREAL. Cinq vaches d’origine MARQUES DE DOMACQ furent torées par David GALAN, Rafa SERNA, Javier OROZCO et CALERITO. L’ambiance fut presque celle d’un festival avec musique timbales et clarines. L’environnement pourrait paraître compliqué pour un tentadero mais permit aussi d’apprécier le sérieux du bétail. On put en particulier noter la bravoure de la troisième qui s’élança au galop pour la troisième pique depuis la porte des torils.

Suite à cette tienta les congressistes se sont quittés après un excellent repas dans l’auberge du village.

Un regret toutefois celui de ne ne pas avoir rencontré plus de compatriotes pour profiter d’une manifestation aussi dense et d’un niveau aussi élevé.

Jean Dupin

Arènes insolites à Orthez

VENDREDI 3 MARS à 19h au local de LOS MALETILLAS 8 RUE DU PONT VIEUX, nous recevrons Florent MOREAU pour une conférence et un diaporama sur les Arènes Insolites. Il nous promet un voyage insolite autour des plazas les plus improbables de la planète toros.

La conférence sera suivie d’un apéritif/tapas (5 euros)

Merci de revenir vers nous pour confirmer votre présence afin de préparer au mieux cette belle soirée

Pour terminer n’hésitez par à partager cette annonce sur Facebook et Instagram : toros y penas orthez

Mimizan à Sainte Eulalie-en-Born avec Alain Bonijol

Café Toro à Montpellier

Café Toro: la musique…

Soirée exceptionnelle à Nîmes

Rencontre avec Yves Pétriat: cinéaste aficionado

Cinéaste et aficionado l’orthézien Yves Pétriat a fait de ces deux passions son métier à force de persévérance et courage. Il préfère aux ors de la télévision le dialogue avec les spectateurs, signe d’une empathie avec les gens. C’est ainsi qu’il a pris une place originale dans le monde du documentaire où pourtant il est difficile de se faire un nom. Yves va présenter son dernier film sur l’Espagne au cinéma le Pixel à Orthez dans quelques jours après avoir montré aux aficionados sa réalisation sur le solo de Daniel Luque à Dax dans le cadre du club taurin Los Maletillas d’Orthez.

Il nous dit comment il est venu au cinéma :

«-J’avais douze ans le père noël m’a apporté une caméra vidéo et cela m’a plu : j’ai fait des choses maladroites mais j’ai aimé faire des montages. J’avais donc le gusanillo de la réalisation. Un jour, en 2007, j’ai décidé de faire de cette passion mon métier. Aimant rencontrer des gens, de partager avec eux, j’ai voulu faire des films avec des commentaires. Comme cela se faisait à Connaissance du Monde ; à 18 ans je suis allé à une séance et je me suis dit je prendrai la place de ce monsieur et c’est ce qui s’est passé. C’est une trajectoire de vie ; une philosophie de vie. J’ai donc réalisé notamment des documentaires sur le Tunisie, la Camargue, la Gascogne et le dernier sur l’Espagne. Je partage la vie des gens et j’essaie de trouver des choses qui sont derrière le rideau…

-As-tu évité la tauromachie dans ce film ?

-Je ne l’ai pas éludée : je suis aficionado et je ne renie pas ce que je suis. L’Espagne que je propose, je pourrai dire mon Espagne, car en 70 minutes on ne peut pas tout dire, il y a une séquence assez longue sur la tauromachie. C’est la tauromachie de « derrière le rideau ». Je me mets à la place des gens qui ne la connaissent pas et que je rencontre dans mes tournées de conférence, c’est leur montrer une autre facette de ce que l’on voit sur les réseaux sociaux. Il était donc très important que j’en parle. Il y a une longue séquence qui lui ait consacrée et ensuite dans les débats je ne l’élude pas. Le film pour des raisons pratiques a été présenté plus d’une vingtaine de fois en France (Nantes et la Vendée notamment). Je n’ai pas eu de retours négatifs au contraire j’en ai eu de positifs. Une personne m’a dit que la séquence l’avait ému « lui avait hérissé les poils de la peau »… Je n’ai pas eu de personnes virulentes mais je suis prêt à argumenter si cela se trouve.

-Samedi, au club taurin orthézien “Los Maletillas”, tu vas présenter un résumé du fameux solo de Daniel Luque à Dax

Ce fut une après-midi comme les aficionados en vivent peu dans leur carrière d’aficionados ; J’ai filmé la corrida de Dax en entier et j’ai dit à Nichols Pétriat, le président de Los Maletillas, que j’avais un résumé d’une trentaine de minutes de ce moment-là. Je crois qu’il  aura beaucoup de monde. Ce qui veut dire que si les choses sont installées, préparées, les gens se déplacent.

-Tu as filmé aussi la journée taurine d’Orthez, ta ville. Ce fut un grand moment…

Cette année la corrida d’Orthez aura fait date car il y a eu des toros et des hommes. Nous avons eu beaucoup d’émotions, des émotions artistiques avec Sergio Flores qui a été bien ce jour là…

-Sensationnel même…

Oui on peut employer ce mot là… Orthez aura été un marche-pied pour lui, pour qu’on le retrouve dans d’autres arènes. C’est souvent le cas avec Orthez on se rappelle d’Ivan Fandiño, d’Emilio de Justo… Ce jour-là, il y a eu aussi Francisco Montero qui a fait le maximum de ce qu’il a pu faire, avec les émotions liées au combat, au danger. On a eu de bonnes piques. Il y a eu une atmosphère très taurine à laquelle il faut rajouter la novillada matinale très prenante: l’ensemble fera date…  

-Quels sont tes projets ?

-Je vais continuer à promouvoir la tauromachie à travers mes images. Et pour ce qui est de mon cœur de métier : la réalisation de films documentaires: j’ai passé l’hiver dernier quatre mois au Pérou après en avoir passé un, l’année précédente, sur une île sur le lac Titicaca : j’y ai vécu dans une même famille. De cette expérience je termine le montage d’un documentaire. Il sera présenté au public en 2024 et nous reviendrons au cinéma d’Orthez. Toujours dans le même cadre avec un débat, car j’aime le retour du public.

Itw Pierre Vidal

SOIRÉE DE GALA À LA BRÈDE

Michel Campistrau président du club entouré de Robert Margé et El Rafi


Pour présenter la corrida qui se tiendra le samedi 24 juin dans cette ville avec une affiche cent pour cent française : Toros de Robert Margé pour Clemente, El Rafi et Dorian Canton. Le maire de La Brède, Michel Dufranc, prit la parole à l’occasion de cette soirée organisée par la Peña des Graves, pour souligner l’émergence d’une nouvelle génération de toreros français et leur implication déterminante dans le combat pour la défense de la corrida en France. On rendit aussi hommage à Robert Margé, présent à cette soirée tout comme le matador El Rafi. Robert Margé évoqua son parcours d’éleveur, ses trente années à la tête de la ganaderia qui porte son nom et son nouveau pari avec la ganaderia qu’il élève en
Espagne du côté de Séville : « Ave Maria ». Les aficionados purent revivre, sur grand écran, la rencontre aux dernières Vendanges de Nîmes entre un toro de Margé et El Rafi qui aboutit à une faena pleine d’inspiration où le jeune torero nîmois coupa les deux oreilles à un toro lui aussi sensationnel, ce qui est de très bon augure pour cette corrida enterre girondine. Une nouvelle fois, le torero captiva le public présent avec la sincérité de ses paroles et sa belle conception de la tauromachie.

A. A.

“Hacia la luz”à Dax

A Dax vendredi 27 janvier soirée taurine au cinéma Le Grand Club avec la projection du beau documentaire sur Alberto Lamelas « Hacia la luz »en présence du matador et des réalisateurs

! Réservation conseillée

https://cinemas-legrandclub.fr/dax/evenement/2057260-hacia-la-luz-vost

“Hacia la luz” projeté à Mauguio

Le Club Taurin Toros y Toreros de Mauguio crée l’événement Ciné y Toros et vous invite à la projection du documentaire Hacia la luz, le vendredi 17 février à 19h30 au Théâtre Samuel Bassaget de Mauguio (boulevard Anterrieu). Ce superbe documentaire, diffusé sur France 3 en 2022, raconte le quotidien atypique du matador de toros Alberto Lamelas, torero le jour et taxi la nuit.  

Le réalisateur Olivier Péant sera présent afin de participer à une conférence et un échange avec le public à la suite du film. La conférence sera suivie d’un apéritif dinatoire. 

Programme de la soirée :  

  • Ouverture des portes : 19h00 
  • Début de la projection : 19h30 
  • Début de la conférence : 20h30 
  • Apéritif dinatoire : 21h15 

Entrée gratuite. Infos et réservation par téléphone au 06 95 93 36 22 ou par mail à toros_y_toreros@yahoo.fr  

© 2023 Corridasi - Tous droits réservés