Catégorie : non-classé Page 12 sur 67

De Justo brille au festival d’Utiel

Utiel (Valencia). Dimanche matin. Festival pour les victimes des inondations. Lleno.

Novillos de El Capea, Domingo Hernández, Sancho Dávila, Hnos. García Jiménez, EspartacoGarcigrande et Fuente Ymbro et un eral de Castillo de Azuel. Le 6ème de Garcigrande,  ‘Candil’, vuelta al ruedo. 

Diego Ventura, deux oreilles; 

Enrique Ponce, deux oreilles; 

Vicente Barrera, oreille; 

José María Manzanares, deux oreilles; 

Cayetano, oreille, 

Emilio de Justo, deux oreilles et la queue; 

Simón Andreu, oreille; 

Jorge Escamilla, deux oreilles

Ricla; cartelazo pour l’ouverture de la temporada aragonaise

Ricla: cartel de son festival traditionnel le 29 mars, qui ouvre la saison aragonaise, avec le bétail de Jandilla pour Diego Urdiales, Miguel Ángel Perera, Alejandro Talavante et les novilleros Iker Fernández ‘El Mene’ et Olga Casado

Christian Parejo : Un Matador en Lumière avec Jeunesse Taurine de l’Adour à  Dax

À la Peña Robin des Bois de Dax, le public a eu le privilège d’écouter le jeune et prometteur matador Christian Parejo lors d’une conférence organisée par « Jeunesse Taurine de l’Adour ».

Quoi de mieux qu’un jeune matador pour échanger avec de jeunes aficionados ? Les spectateurs ont eu droit à la projection du documentaire « A contre courant », un documentaire qui dévoile la préparation minutieuse de l’alternative de Christian Parejo. Ce film offre non seulement un souvenir unique au matador, mais révèle aussi au public le travail intense et les sacrifices derrière ce moment spécial.

Christian Parejo lors de la corrida de Baltasar Iban en 2024 Aignan

Pierre Erridia et Hugo Lavigne interrogent le jeune matador, en présence de son apoderado Thomas Cerqueira. Ils abordent l’exil de l’Andalousie, l’impact du Covid sur les contrats, une blessure 10 jours avant l’alternative à Béziers, les inquiétudes de l’apoderado et l’après-alternative, incluant des propositions comme la confirmation à Las Ventas et la Copa Chenel.

Le dernier tiers de la conférence est sur Thomas Cerqueira qui observe le ruedo, appréciant la transition de torero à apoderado. Cette nouvelle perspective lui plaît, lui permettant d’apprendre et de grandir. Une véritable symbiose émotionnelle s’est créée entre lui et Christian Parejo.

Texte et Photo

Nicolas Couffignal

LES PEDRAZA A AIRE-SUR-l’ADOUR LE 15 JUIN

En 2025, la corrida des Fêtes d’Aire-sur-l’Adour aura lieu le dimanche 15 juin.

À cette occasion, l’élevage mythique de Pedraza de Yeltes effectuera sa grande présentation dans les arènes Maurice Lauche avec un lot de toros intégral. La présence de cet élevage prestigieux emblématique constitue à elle seule un événement pour tous les passionnés de toros.

Ganadería unique les représentants de la caste Aldeanueva, les légendaires « pedrazas » sont célèbres à Madrid et en France ou ils furent révélés grâce à leur immense bravoure. 

Cet élevage a remporté de nombreux prix dans son histoire notamment celui de la meilleure corrida du sud-ouest à plusieurs reprises.

Le cartel complet sera dévoilé vendredi 18 avril à 18h30 aux Arènes Maurice Lauche au cours de la traditionnelle Tienta Gratuite suivie d’un moment de convivialité sur la piste  (musique, tapas…)

Renseignements: OFFICE DU TOURISME AIRE SUR L’ADOUR

05 58 71 64 70 ou accueil@tourisme-aire-eugenie.fr

  Page Facebook : Arènes d’Aire sur l’Adour

  Page Instagram : Arènes d’Aire sur l’Adour

Une tarification à -50% sera proposée aux moins de 25 ans

Billetterie en ligne :   https://billetterie.festik.net/arenesdeairesurladour/

Yves Charpiat au Club Taurin de Paris, une soirée captivante

par JYB https://facealacorne.fr

Ce mardi 11 février, le Club Taurin de Paris accueille Yves Charpiat, Docteur Vétérinaire, Président de l’Association Française des Vétérinaires Taurins (AFVT), membre du comité de rédaction de la revue ToroMag.

Myriam Comte ouvre la soirée : Yves Charpiat est né à Paris, fit sa prépa à Paris au lycée Saint Louis puis l’école vétérinaire de Toulouse. Son épouse, originaire de Noirmoutier, le conduit à s’installer et exercer (ville et rural) en Charente Maritime,

Sans tradition familiale, il découvre tardivement la corrida avec un copain lors d’une retransmission de corrida avec Victor Mendes et El Soro sur Canal +, C’était en 1988, il a alors 35 ans,

Il assistera ensuite à des corridas à Floirac, puis Dax et Vic.  Ce qui l’a touché c’est l’intensité du spectacle entre peur et beauté, ainsi que la passion des aficionados.

 Très vite il va rejoindre le fondateur Pierre Daulouède de l’Association Française des Vétérinaires Taurins, Il sera tour à tour, bibliothécaire, secrétaire puis Président depuis 9 ans. Il comprend vite l’importance du rôle du vétérinaire dans le bien être du toro.

Avant de répondre aux questions des passionnés, Yves Charpiat explique les différents rôles du vétérinaire, avec des projections.

En tant que vétérinaire taurin, il doit s’assurer que le taureau soit dans le meilleur état possible et qu’il ne souffre pas.

1/Au Campo

Le vétérinaire taurin peut-être praticien dans les élevages braves ou faire partie d’une CTEM (commission taurine extra-municipale) où sa présence est obligatoire.

A l’élevage, son rôle comprend : identification, vaccination, prophylaxie, conseils concernant l’alimentation, soins, pose de fundas. Nous est alors présenté un « mueco », piège servant à immobiliser l’animal et à accéder aux différentes parties du corps ou de la tête du taureau.

A propos des fundas, Yves explique qu’il était contre mais il reconnaît que cela présente des avantages, entre autres que le toro y étant habitué, stresse moins lors de son départ pour les arènes.

Par contre, si elles évitent des blessures ouvertes au campo, elles peuvent masquer des problèmes internes plus difficiles à détecter.

Sur le plan de l’alimentation, l’AFVT a mené une étude sur une durée de 8 ans avec l’INRA pour étudier les causes des chutes fréquentes des taureaux.

Ils ont travaillé sur les fibres musculaires sur 62 taureaux en 2003 puis 24 autres en 2005 pour chercher si ces chutes avaient un lien avec la nourriture. Après avoir filmé les combats, ils ont fait des prélèvements à l’arrastre sur les toros afin de déterminer les relations entre l’encaste, la ganaderia, l’individu.

Ils répartissent les toros selon trois types : ceux qui utilisent mal le glucose, les trop gras, ceux qui s’asphyxient.

Or une course demande au toro d’être à la fois un sprinter à l’arrivée dans le ruedo, un haltérophile sous la pique et un coureur de fond à la muleta.

Le premier type explosif, aux fibres glycolytiques nombreuses régénère mal et s’éteint vite, le type économe possède moins de fibres glycolytiques, utilise l’oxygène et dure plus longtemps. Quant au toro inapte il n’a pas de fibres glycolytiques et utilise mal l’oxygène.

Les plus proches du toro idéal sont les Victorino Martin et les Cebada Gago et les plus éloignés les Miura et Juan Pedro Domecq.

2/ Yves aborde ensuite le transport des toros du campo aux arènes. Les toros doivent être transportés dans des véhicules aménagés lorsque le voyage dépasse 8 heures de route.

Un projet d’arrêt au bout de douze heures de route avec décharge obligatoire des animaux est étudié à Bruxelles… Problématique avec des toros ! S’il est important que les animaux puissent s’hydrater durant le voyage c’est aussi vrai à leur arrivée aux arènes souvent sous la chaleur où ils ne doivent surtout pas rester dans le camion.

 Les toros peuvent devenir complètement inopérants s’ils restent en plein soleil ou confinés dans les chiqueros mal aérés trop longtemps.

3/ Aux corrals

Le rôle du vétérinaire est de veiller à ce que les toros dans les corrals puissent correctement s’alimenter et boire grâce à des mangeoires et des abreuvoirs adaptés, avoir une litière si le sol est en ciment.

De mauvaises conditions peuvent entraîner des désordres physiologiques comme l’acidose qui se manifeste par la perte des onglons.

Les vétérinaires établissent des fiches d’observation des toros pour que, s’il s’avère qu’il y a un problème au niveau de la nourriture, ils en rendent compte aux ganaderos afin de la modifier avant la prochaine corrida.

Yves Charpiat avec un mayoral

Il arrive que la CTEM, après remarque  des cuadrillas, demande au vétérinaire de vérifier la vue d’un toro, ce qui est extrêmement compliqué. La plupart du temps, pour sa part, il fait confiance aux professionnels et préfère dans le doute, éviter toute prise de risque pour le torero.

Cas exceptionnel, Yves raconte comment le Dr Daulouède eut à recoudre un toro de Miura qui s’était déchiré le cuir lors de la mise en chiqueros…

4/ Pendant et après la course

En Espagne, il y a obligatoirement un vétérinaire au palco. En France,  selon les arènes, un vétérinaire peut être présent au palco, mais c’est assez rare, même si à Vic, le palco de la corrida concours est entièrement composé de vétérinaires.  Cependant il y en a souvent un à proximité à qui la présidence peut demander son avis dans les cas difficiles.

Le vétérinaire peut avoir à intervenir pour soigner un cheval blessé. C’est ainsi qu’à Floirac, Yves a, avec l’aide d’un de ses confrères et du chirurgien bayonnais Jean-Michel Gouffrant présent, sauvé la vie de Coquet, un cheval de la cavalerie de Bonijol,  éventré par un toro. Coquet, rétabli, mourut dix ans plus tard de sa belle mort.

Le vétérinaire peut aussi être amené à soigner les toros graciés : désinfection, usage de miel liquide  pour la cicatrisation et retour au plus vite au campo. Il donne l’exemple de Lebrero (Santiago Domecq) grâcié en 2018 à Dax par Ginés Marin, très bien remis mais qui mourut au campo lors d’un affrontement avec un autre semental.

5/ L’AFVT s’est vue confier il y a 30 ans par l’UVTF une mission de contrôle des cornes des toros dans les arènes de 1ère et 2ème catégories. Dire qu’une corne est afeitée sans en faire l’analyse est totalement impossible.

Aussi, actuellement, deux paires de cornes par course sont tirées au sort. Le mayoral prévenu peut assister au prélèvement des cornes. Les cornes sont mesurées à l’arrastre puis identifiées par scellés et conservées dans un sac lui-même scellé accompagné d’une fiche.

Toutes les cornes prélevées lors de la temporada sont analysées en novembre. Aujourd’hui, très peu de cornes sont afeitées : en 2001, sur 160 cornes prélevées ,52 étaient « positives »  et en 2019 sur 126 cornes prélevées, il n’y en a que 4 provenant de toros différents. 

Or pour qu’il y ait déclaration d’afeitado, il faut que 3 cornes sur les 4 analysées de la même course soient positives…

6/ Enfin, un prix Pierre Daulouède, assez mal vu par les autres vétérinaires, récompense toute personne ou entité qui met en valeur le toro, que ce soit un matador comme Emilio de Justo ou Thomas Joubert, un picador Gabin, la cavalerie Bonijol, un organisateur comme l’ADAP ou Orthez, ou l’ONCT pour le travail fourni par André Viard et son équipe, ONCT à laquelle collabore de manière active l’AFVT pour apporter les réponses techniques à nos accusateurs. A l’issue de la projection, la parole est donnée à la salle

N’y aurait-il pas d’autres manières de déceler la fraude au niveau des cornes, les infra rouge par exemple ?

Ce serait possible mais coûteux. La technique est testée en Espagne à titre expérimental.

Qu’en est-il de la pique ?

La pique pyramidale présentée par Julio Fernandez Sans a été présentée et testée en Espagne. Pour l’instant, il n’y a pas de retour officiel. De toute manière, il sera nécessaire de la tester sur beaucoup de toros.

Comment faire la part entre le stress et la bravoure ?

Le toro est un animal stressé par le voyage, l’attente au corral et un peu moins dans l’arène. Malgré la lumière, la foule qui l’accueille à sa sortie, il charge, là ou les autres bovins fuiraient. Cette agressivité lui permet d’évacuer son stress.

La bravoure est génétique et n’a pas de rapport avec la forme physique. Le toro perçoit la douleur différemment des autres animaux. Des études (dosage des hormones) montrent qu’il ne transforme pas la douleur en souffrance mais en agressivité.

La bravoure se mesure à la pique mais également lorsque le toro embiste à la muleta

Avant, les indultos n’avaient lieu que lors des corridas concours. L’interprétation de la bravoure peut être influencée par le « ressenti » des arènes. Mais chaque toro est particulier.

Que pensez-vous des encierros pour le toro ?

L’encierro n’est pas bon pour les toros surtout lorsqu’il a lieu le matin de la corrida et que le toro se retrouve à la chaleur le reste de la journée. Il devrait n’avoir lieu qu’en nocturne pour lui permettre de se reposer la nuit. Un autre facteur de stress existe, rarement évoqué,  les pétards. Yves donne aussi l’exemple de toros de Yonnet enfermés sous les tribunes alors, qu’un concert de hard rock avait lieu le soir. Inutile de préciser qu’ils furent très mauvais durant la corrida du lendemain.

Quel est votre rôle lorsqu’un toro se blesse ?

Les fractures sont rares et ne donnent pas lieu à des analyses. Si, il s’agit de la chute d’onglons, il faut en déterminer la cause.

Comment la morphologie détermine-t-elle le comportement du toro ?

Les Murube lors des rejones ne tombent jamais. Or leur corps s’inscrit dans un carré et ils courent la tête en l’air en suivant la queue du cheval. A contrario, en corrida à pied, ils ont beaucoup de mal à embister avec cette morphologie.

Les vétérinaires en Espagne ont-ils les mêmes attributions ?

Il y a d’une part ceux qui travaillent dans les élevages et sont parfois aussi missionnés par la RUCTL, qui connaissent parfaitement les toros, et d’autre part  ceux des plazas, employés par l’administration et qui souvent refusent des toros sans véritable justification….

 Il ne règne pas une grande entente entre les deux groupes !

Quels sont les effets du stress sur les toros au corral ?

Si celui-ci n’est pas suffisamment bien aménagé, souvent, ils ne s’alimentent pas ni ne s’hydratent.

Quelles sont les causes de l’invalidité des toros : sanitaires, hépatiques ?

Parfois ils sont victimes de parasites mais la cause la plus fréquente est la tuberculose, difficile à surveiller au campo où ils sont contaminés par le gibier.

Comment détecte-t-on les troubles de la vision ?

S’il s’agit d’une blessure, une taie sur l’œil permet de le diagnostiquer facilement. Quant au défaut de vision, le confirmer en agitant des mouchoirs dans un corral fermé reste très aléatoire.

Dans les arènes il est plus facile de détecter une myopie.

L’association des vétérinaires taurins a-t-elle comme les chirurgiens des arènes des difficultés à renouveler ses membres ?

Nous ne sommes pas hélas très nombreux. Heureusement, trois jeunes nous ont rejoints cette année. En fait, il y a eu pas mal d’étudiants qui ont fait leur thèse sur le toro bravo, mais par la suite  pour des raisons professionnelles ou familiales, ils ne donnent pas suite à leur passion…

Pour les chirurgiens, c’est différent et c’est encore plus difficile, il n’y a pas assez de moyens financiers (matériel, assurances…). Or s’il n’y a plus de chirurgien dans les arènes, la corrida s’arrête.

Qu’en est-il des conséquences d’une mauvaise pique ?

Le toro n’a pas de clavicule, alors piquer sur l’apophyse d’une vertèbre a des conséquences immédiates, le toro s’affaisse. Si la plèvre est atteinte, le toro respire mal et s’asphyxie.

 Parfois il y a des picadors mal intentionnés mais la plupart du temps c’est à la demande de leur matador.

Le travail sur la pique continue. La pique « française » (Bonijol) est plus petite que l’espagnole, c’est elle qui est utilisée actuellement obligatoirement en France.  Lors de la San Isidro en 1998-99, la moyenne des trajectoires mesurées sur tous les toros était de 21cm contre 11cm pour les trajectoires mesurées avec la pique française. Une nouvelle pique a été testée qui donne encore un léger gain avec  9,5-10 cm. La question se pose sur son emploi avec de gros toros ?

Qu’en est-il de la boiterie ?

Le toro qui sort des chiqueros est parfois engourdi. Ensuite, quand il galope dans le ruedo, il peut se faire un claquage ; ou encore un retournement trop brusque peut provoquer une fracture d’un doigt ou du boulet.

Un vétérinaire peut-il consacrer tout son temps au toro de combat ?

Non, il exerce comme un vétérinaire normal dans sa clientèle où le toro brave est un client comme les autres, même s’il est bien différent des autres ! Aucun vétérinaire, en France, ne se consacre uniquement aux toros. C’est possible en Espagne où certains vétérinaires travaillent exclusivement dans les élevages braves, où ils soignent également les chevaux.

Est-ce- que les vétérinaires qui, en Espagne, refusent les toros sans raison sont sous l’emprise des toreros ?

Non, c’est une de leur prérogative principalement à Madrid et un peu à Séville.

texte Martine Bourand enrichi par Yves Charpiat photos Yves Charpiat et Jean Yves Blouin

Léa Vicens à Sanlucar

De Justo se propose pour tuer 6 La Quinta à Séville

De Justo ici à Valdemorillo où ila coupé 2 oreilles (Photo JYB)

Tout n’est pas encore fermé à Séville. Après avoir dit « non » à la proposition que la société Pagés a faite à Emilio de Justo – la corrida de La Quinta et Victorino Martín en preferia -, le torero d’Estrémadure jusqu’à maintenant exclu de la féria, s’est proposé pour toréer seul la corrida de La Quinta.

L’une des conditions de cet accord serait que la corrida de La Quinta se déroule pendant la semaine des « farolillos ». Emilio de Justo a ainsi lancé un nouveau défi à l’entreprise Pagés, en lui proposant de combattre six taureaux dans la Real Maestranza de Séville.

Emilio de Justo a coupé six oreilles au cours des deux dernières années, avec des corridas importantes et il s’est approché à plusieurs reprises de la Puerta del Príncipe, un des meilleurs palmarès à Séville au cours des dernières années. Un pari qui corrobore celui fait à Madrid, lorsqu’il a été annoncé avec les taureaux de Victoriano del Río, Victorino Martín et La Quinta.

Le tableau de la Copa Chenel

Qalification

1 mars. San Agustín del Guadalix. Toros de Montalvo y El Montecillo para Oliva Soto, Álvaro Alarcón , Sergio Rodríguez.

8 mars. Estremera. Toros de Las Monjas y Moreno Pérez-Tabernero : Nuno Casquinha, Francisco Montero, Germán Vidal «El Melli».

15 mars. Valdilecha. Toros de Flor de Jara y Cerro Longo : Sergio Flores, Juanito y Jorge Molina.

22 mars. San Martín de Valdeiglesias. Toros de Condessa de Sobral José Luis Pereda : Rubén Pinar, Ruiz Muñoz, Alejandro Peñaranda.

29 mars. Torres de la Alameda. Toros de La Campana , Guerrero , Carpintero : Daniel Crespo, David Garzón y Álvaro Burdiel.

5 avril. . Alalpardo Toros de Ana Romero Luis Algarra : Fernando Tendero, Carlos Olsina, Guillermo García Pulido.

Deuxième phase:

26 avril. Colmenar de Oreja. Toros de Monte La Ermita y El Vellosino.

3 mai. Valdemoro. Toros de Baltasar Ibán y Los Eulogios.

4 mai. Algete. Toros de Martín Lorca y José Cruz.

Semi-finales:

14 juin. Navas del Rey. Toros de Aurelio Hernando y Montalvo.

21 juin. Moralzarzal. Toros de El Estoque y José Enrique Fraile de Valdefresno.

Final a trois:

5 de juillet. Valdetorres de Jarama. Toros de Cuadri y Adolfo Martín.

Gran Final Mano a Mano:

6 juillet. Valdetoeres de Jarama. Toros de Victoriano del Río, Zacarías Moreno y Concha y Sierra.

Carlos Olsina le seul français sera présent donc le 5 avril avec des toreos de Anna Romero et Luis Algarra.

Carteles del Circuito de Madrid

Qualification:

2 mars. Navas del Rey. Novillos de Antonio Sánchez y El Retamar : Julio Méndez et Jairo López.

9 mars. Valdilecha. Novillos de Caras Blancas de Carpio y Concha y Sierra Cristiano Torres et Sergio Rollón.

16 mars. El Álamo. Novillos de Quintas y Guerrero y Carpintero : Joel Ramírez et Álvaro Serrano.

12 avril. Miraflores de la Sierra. Novillos de El Estoque y José González: Luis Rivero et El Mene.

Semifinales:

28 avril. Talamanca de Jarama. Novillos de Ángel Luis Peña y El Álamo para 3 semifinalistas.

1 mai. Anchuelo. Novillos de Fernando Guzmán y San Isidro pour 3 semifinalistes.

28 juin. Alalpardo. Novillos de Montealto pour 6 semifinalistas.

Final a tres:

12 juillet. Valdetorres de Jarama. Novillos de Los Eulogios y Hermanos González para 3 finalistas.

Gran Final:

13 juillet San Martín de Valdeiglesias. Novillos Victoriano del Río, Flor de Jara y Cerro Longo para 2 finalistas.

Dorian Canton deux oreilles pour ouvrir la Fiesta Campera de Arzacq

Sous le soleil de cette matinée hivernale, les retrouvailles après quelques mois d’absence taurine. Nous nous retrouvons pour la fiesta campera matinale avec Adour Aficion, que nous avons vu dimanche dernier, et le torero béarnais Dorian Canton qui va lidier un novillo de la Ganadería Sepúlveda.

Fiesta Campera

Public : 3/4 des arènes

Dorian Canton deux oreilles

Picador : Laurent Langlois

Capea avec Adour Aficion

Avec deux vaches la Ganaderia de l’Aiguillon a permis Adour Aficion se s’exercer devant du bétail.  La première vache solide et une charge courte, parfaitement maîtrisée par Jules, ce qui a entraîné des applaudissements  du public.

Maxence a rencontré quelques difficultés face à ce premièr exemplaire, tandis que Mael a démontré sa douceur et son approche délicate.

Gabriel a conquis le public par la beauté naturelle de ses mouvements. De son côté, Hugo Alquie a brillamment montré son expérience et son savoir-faire face à cette vache.

La seconde vache a vu un Maxence appliqué et déterminé. Cependant, cette vache colatado, tout comme la précédente, a été notée pour son manque de race.

Maxence realise de jolies serie sur cette seconde vache pour clore cette première partie.

Lors de la seconde partie de la matinée, Dorian Canton a captivé le public avec un novillo colorado doté d’un joli trapío. Cet animal exprime une certaine noblesse, ce qui a permis à Dorian Canton de démontrer son application avec la cape. Le novillo a pris une pique longue, ajoutant une dimension impressionnante à l’affrontement.

Laurent Langlois a également été applaudi en quittant le ruedo, témoignant de la reconnaissance du public pour sa prestation. Mathieu Guillon, quant à lui, a posé une paire de banderilles particulièrement appréciée.

À genoux près des planches, le torero a exécuté quelques séries remarquables. Bien que la charge du toro ait été courte, la prestation est restée captivante. Les clarines dacquoises ont annoncé le dernier tiers, marquant un moment crucial. La mise à mort avec un recibir a été saluée par les applaudissements du public et deux ore, clôturant ainsi le spectacle matinal.

Texte et photos Nicolas Couffignal


Fernando Vanegas sort avec succès des arènes du Soubestre à  Arzacq

C’est l’ouverture de la temporada avec la novillada non piquée dans les arènes de Soubestre. Les toros se trouvent dans un vallon d’herbe verte et de bosquets, séparés par une colline de la Ganaderia Pedraza de Yeltes. Ce matin, lors de la fiesta campera, Dorian Canton a tué un novillo de cet élevage (voir le résumé de la matinée ici). Cet après-midi, l’événement propose un cartel original et des personnalités taurines différentes.

Fiche technique

Président :Manolo Gloria

Musique : La Lyre Arzaquoise

Public : 9/10

Alfonso MORALES Ecole Taurine JAÉN : Silence et avis / Silence et avis

Clovis Germain Ecole Taurine de Bezier : applaudissements et avis/ applaudissements 

Fernando Vanegas Ecole Taurine Salamanca: Deux oreilles et vuelta/ silence et avis  Prix de l’ACOSSO, UCTF

Le lot de la ganadería de Sepúlveda s’est distingué par une présentation homogène, avec un cinquième toro possédant davantage de trapío. Leur comportement a été globalement exigeant, bien que certains toros aient montré une baisse d’intensité au fil du temps. Ils ont manifesté une noblesse certaine et une charge parfois courte.

Alfonso Morales

Le novillero montre son application à la cape, et le public admire sa grâce et son élégance. Le premier novillo permet au novillero de faire des véroniques appliquées avec élégance, soulignant chaque mouvement. Un mano a mano à la cape s’engage avec Clovis dont la technique exprime une émotion au public. La troisième paire était compliquée à poser ; deux auraient suffisante. La première série à droite sur le passage. Les suivantes sont plus abouties. Les naturelles ont exprimé une émotion palpable, capturant l’essence de la tauromachie. L’épée est a trassada malgré l’engagement visible du novillero. Plusieurs tentatives pour tuer le becerro quelques applaudissements pour clôturer ce premier novillo avec un avis.

Son second novillo embiste avec plus de vigueur, apportant l’espoir d’une belle faena. La compétition continue lors du premier tiers, avec chaque participant cherchant à se démarquer. Belles poses de paires de banderilles par Alexis Ducasse et Julien Dusseing, démontrant leur habileté. A la muleta, le novillero humilie le novillo pour le fatiguer, stratégie souvent utilisée pour dominer l’animal. Les premières séries sont identiques à celles de son précédent novillo. Malheureusement, ces naturelles manquent de profondeur et ne parviennent pas à susciter la même émotion que le précédent.  Les dernières série son plus appliqué. L’épée est identique à son premier novillo.

Clovis

 Clovis exécute des véroniques avec de l’alegria. Le quitte du Colombien a initié une véritable compétition entre novilleros, chacun tentant de donner de l’émotion pour ravir le public. Le novillero, avec une détermination et une qualité remarquable, a posé les trois paires de banderilles, déclenchant des applaudissements nourris de la part du public.

À la muleta, plein centre, il s’est fait prendre en voulant commencer agenouiller. Cependant, sa détermination ne l’a pas abandonné, et il recommence avec de la réussite. La faena était bien construite et a eu un fort impact sur le public. Les naturelles, en particulier, ont été exécutées avec profondeur et émotion. Le novillero malheureusement exécute un pinchazo à sa première tentative. La seconde tentative, bien qu’engagée, est légèrement en arrière, laissant une pointe de regret. Il utilise le descabello.

Son second novillo a le plus de trapío du lot, promettant un affrontement intéressant. Clovis, toujours élégant à la cape, enchante le public par sa maîtrise. Clovis et Fernando posent les banderilles ensemble, synchronisant leurs mouvements avec précision. Contrairement à sa précédente faena, il commence cette fois de manière classique, établissant une base solide pour la suite. Le derechazo est exécuté avec une profondeur remarquable, répondant aux exigences du novillo. La première tentative est précipitée.  Sous les applaudissements le novillero sort dépiter de son échec. 

Fernando Vanegas

À la sortie du toril, le novillo a été accueilli par des applaudissements chaleureux, témoignant de l’enthousiasme du public.Le novillero a montré sa grande technicité à la cape, rivalisant avec son prédécesseur en posant habilement les banderilles. On peut féliciter les organisateurs pour leur choix judicieux de novilleros capables de poser les banderilles avec une telle maîtrise, ajoutant une dimension supplémentaire au spectacle. Plein centre, la série de derechazos est appliquée mais sur le pico. Le novillo permet d’enchaîner les séries avec fluidité. Le novillero, malgré un accrochage, reste croisé sur les naturelles, montrant sa maîtrise et sa détermination. Au même moment, la France mène largement devant l’Italie, ajoutant une ambiance festive et victorieuse. Les dernières séries à droite sont exécutées avec une nette domination, captivant l’attention du public jusqu’à la fin. Une demi-épée efficace comme la victoire au rugby et demande de vuelta. Deux oreilles .

Le novillero, avec détermination, accueille le dernier colorado par une larga et des lopesina. Une touche sud-américaine se fait sentir dans le Béarn. Il pose les banderilles avec brio.   Sa faena exprime une grande technicité face à ce novillo à la charge courte. Dans un silence digne de Twickenham lors d’une transformation, le novillero échoue à la première épée et place une seconde, engagée et efficace.

Pour conclure cet après-midi, un lot intéressant et deux novilleros qui avaient l’envie de triompher sur un lot exigeant.

Texte Nicolas Couffignal

Photos Roland Costedoat

Ps L’ONCT communique: ARZACQ : « faute de pouvoir réunir la petite douzaine de leurs militants habituels, les associations anti taurines ont renoncé à manifester pour l’ouverture de la temporada française ».

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