Catégorie : Novillada Page 1 sur 2

Castellon: Zulueta en triomphe

Castellón 2025. Plus de 1/4 d’entrée.

Novillos de Montalvo, inégaux de preésentation mais de bon jeu dans l’ensemble.

• JAVIER ZULUETA, oreille et oreille.

• CRISTIAN GONZÁLEZ, silence après avis et vuelta al ruedo.

• JAVIER APARICIO, qui débutait avec les picadors, palmas et vuelta al ruedo après avis.

Curro Javier an salué au quatrième.

Garlin: découvrons les novillos

La Peña Taurine Garlinoise (Pyrénées-Atlantiques) vous invite à découvrir dans le clip ci-dessous, les magnifiques toros-novillos de DOMECQ NUÑEZ qui seront lidiés à l’occasion de la 23ème Novillada de Printemps du Dimanche 13 Avril prochain à GARLIN .

Rappel du programme :

9h30 : Casse-croûte béarnais – sur réservation

11h : Fiesta Campera de l’Opportunité – 2 Toros-Novillos de DOMECQ-NUÑEZ pour : Raquel MARTIN et Martin MORILLA – au vote du public – GRATUIT pour les possesseurs d’un billet pour la Novillada

13h : Grand Repas de l’Aficion « Festi’Garbures »

16h30 : 23ème Novillada de Printemps – 6 Toros-Novillos de DOMECQ-NUÑEZ pour : le sélectionné de la Fiesta Campera matinale – Aaron PALACIO – Julio NORTE (débuts avec picadors)

Réservations (sans frais) : à partir du LUNDI 31 MARS , par téléphone au 07 72 26 42 45 ou directement au Bureau de location 14 cours de la République à Garlin, de 10h à 12h et de 16h à 19h.+ d’infos sur le site www.torosengarlin.fr

Hugo Tarbelli brille à Magescq avec trois oreilles

À l’abri de la chaleur des arènes couvertes de Magescq, la seconde novillada non piquée de la temporada approche. On garde un bon souvenir de la Ganaderia El Palmeral l’an dernier à Saint-Sever. L’encaste Atanasio exige des novilleros aguerris. Andy Martin, triomphateur à Hagetmeau, et Hugo Tarbelli, victorieux à Rion des Landes lors de la novillada non piquée matinale et désormais à l’école taurine de Navas Del Rey, seront présents. Pour finir, David Gutteriez de l’école taurine de Badajoz, vainqueur de plusieurs bolsins en Espagne, complétera l’affiche.

Fiche technique

President : Cyril Pinsolle

Public : 8/10

Musique : La Mi Sol de Castets

Andy Martin Afap  de Nîmes : avis et Silence /Silence

Hugo Tarbelli Ecole Taurine Navas Del Rey : une oreille et deux oreilles et avis prix de l’Acoso

Diego Gutteriez Ecole Taurine de Badajoz : Silence et Silence deux avis prix Bernard Menard

Le club taurin de Magescq prononce un discours en soutien à la mariposa de Vieux-Boucau avant le paseo, accompagné d’applaudissements chaleureux. Le lot de becerros, âgés de deux ans, présente une homogénéité remarquable. Cependant, on observe chez eux une certaine distraction ainsi qu’un manque de caste.

Andy Martin

Dès les premières passes à la cape, Andy démontre une maîtrise de la cape laissant à Hugo Tarbelli de quoi faire une série de chicuelinas. La faena commence par des doblones, à la muleta, une série de derechazos qui monte à mas . Malgré des moments forts, certains passages manquent de profondeur, laissant le public sur sa faim. Le becerro a mis le novillero à l’épreuve, notamment sur les passes naturelles, exigeant précision et sang-froid. La deuxième série de passes à droite a été mieux structurée, témoignant de l’adaptabilité et de l’apprentissage rapide d’Andy Martin. La faena s’est clôturée avec un pinchazo suivi d’une estocade entière. L’avis tombe après l’épée.

Second becerro pour Andy Martin. Larga et domination du novillero sur le becerro à la cape. Nouveau quite de Hugo Tarbelli. Brindis aux areneros. Les premières séries de derechazos sont appliquées et avec de la profondeur, le public apprécie. Le becerro est compliqué sur les naturelles. Un manque d’alegría et quelques applaudissements d’encouragement. La seconde série de naturelles est meilleure. Le public n’exprime pas d’émotion. Précipitation lors de la première tentative à l’épée. Les clarines font retentir l’avis. La dernière épée est basse. Silence retenti.

Hugo Tarbelli

Dès le début, il a exécuté une série de passes à la cape avec joie et assurance, captivant le public. Il a terminé cette série par une rebolera, ce qui a suscité des applaudissements nourris de la part du public. Le novillero ensuite pose les trois paires de banderilles Pour montrer son respect et son engagement, il dédie sa faena au public local. Au centre de l’arène, il entame sa faena à genoux qui captive les spectateurs. Tout au long de la faena, il a montré sa domination sur le jeune taureau à travers une série de derechazos maîtrisés. Le public est absorbé par sa prestation, ses passes naturelles sont exécutées avec une profondeur. Lors des dernières séries, il est désarmé et accroché. La faena s’est conclue avec succès lors de la première tentative à l’épée, qui a été entière et légèrement en arrière. Hugo Tarbelli propose une approche différente de son précédent becerro à la cape, le public qui le soutient applaudit.

Il répond au quite de David Guttierez avec brio. Vuelta de campana du becerro. Jolie pose de banderilles de Jeremy Banti et Alexis Ducasse. Brindis à Jean Baptiste Molas. Il commence à genoux des derechazos. Il exige trop du becerro qui tombe. Les naturelles expriment de la profondeur et de la douceur. Il se fait accrocher la muleta sur les suivantes. Le becerro charge de loin. Comme sur le précédent, sa faena porte sur le public. Une continuité dans son engagement et efficacité à l’épée comme Ramos dans les coups de pied.Le becerro tarde à tomber l’avis retenti et il utilise le descabello. Applaudissements nourris du public.  Deux oreilles.

David Guttierez

Le novillero exécute avec douceur à la cape une faena qui se termine par une rebolera. Quitte Andy Martin avec quelques applaudissements. Brindis au public du novillero. Début de faena classique par des passes par le bas que le public remarque, en plein centre. Le becerro, dans le vuelo pour les derechazos ; le reste de la faena est sur le passage. Il se fait prendre sur la première série de naturelles car il n’amène pas le becerro assez loin. Le becerro est meilleur à gauche qu’à droite. Le novillero insiste sur les derechazos. Il finit avec des manoletinas. L’épreuve du fer se conclut par trois pinchazos, un avis et une estocade légèrement en arrière.

Le dernier becerro est applaudi à la sortie du toril. Le novillero est appliqué. Il se fait prendre car le becerro a une charge courte. Le becerro a du gaz. La seconde série de derechazos est plus appliquée. Les naturelles sont meilleures que sur le précédent becerro, la faena va à plus. Ces séries amènent plus de profondeur. Difficultés à placer le becerro pour le tuer, l’avis résonne. Belle épée entière, bien placée du novillero. Le second avis sonne et des difficultés au descabello.

Texte Nicolas Couffignal et photos Bertrand Caritey

Ciudad Rodrigo: Cid de Maria et Jesus Yglesias en triomphe

Plaza de toros de Ciudad Rodrigo, Salamanca. Troisième des Carnavales del Toro de Ciudad Rodrigo 2025. Casi lleno.

Novillos de Montalvo, le second le plus noble.

• DIEGO BASTOS, oreille

• CID DE MARÍA, deux oreilles

• JAVIER ZULUETA, oreille

• JESÚS YGLESIAS, qui débutait avec picadors, deux oreilles.

Images du carnaval

Fernando Vanegas sort avec succès des arènes du Soubestre à  Arzacq

C’est l’ouverture de la temporada avec la novillada non piquée dans les arènes de Soubestre. Les toros se trouvent dans un vallon d’herbe verte et de bosquets, séparés par une colline de la Ganaderia Pedraza de Yeltes. Ce matin, lors de la fiesta campera, Dorian Canton a tué un novillo de cet élevage (voir le résumé de la matinée ici). Cet après-midi, l’événement propose un cartel original et des personnalités taurines différentes.

Fiche technique

Président :Manolo Gloria

Musique : La Lyre Arzaquoise

Public : 9/10

Alfonso MORALES Ecole Taurine JAÉN : Silence et avis / Silence et avis

Clovis Germain Ecole Taurine de Bezier : applaudissements et avis/ applaudissements 

Fernando Vanegas Ecole Taurine Salamanca: Deux oreilles et vuelta/ silence et avis  Prix de l’ACOSSO, UCTF

Le lot de la ganadería de Sepúlveda s’est distingué par une présentation homogène, avec un cinquième toro possédant davantage de trapío. Leur comportement a été globalement exigeant, bien que certains toros aient montré une baisse d’intensité au fil du temps. Ils ont manifesté une noblesse certaine et une charge parfois courte.

Alfonso Morales

Le novillero montre son application à la cape, et le public admire sa grâce et son élégance. Le premier novillo permet au novillero de faire des véroniques appliquées avec élégance, soulignant chaque mouvement. Un mano a mano à la cape s’engage avec Clovis dont la technique exprime une émotion au public. La troisième paire était compliquée à poser ; deux auraient suffisante. La première série à droite sur le passage. Les suivantes sont plus abouties. Les naturelles ont exprimé une émotion palpable, capturant l’essence de la tauromachie. L’épée est a trassada malgré l’engagement visible du novillero. Plusieurs tentatives pour tuer le becerro quelques applaudissements pour clôturer ce premier novillo avec un avis.

Son second novillo embiste avec plus de vigueur, apportant l’espoir d’une belle faena. La compétition continue lors du premier tiers, avec chaque participant cherchant à se démarquer. Belles poses de paires de banderilles par Alexis Ducasse et Julien Dusseing, démontrant leur habileté. A la muleta, le novillero humilie le novillo pour le fatiguer, stratégie souvent utilisée pour dominer l’animal. Les premières séries sont identiques à celles de son précédent novillo. Malheureusement, ces naturelles manquent de profondeur et ne parviennent pas à susciter la même émotion que le précédent.  Les dernières série son plus appliqué. L’épée est identique à son premier novillo.

Clovis

 Clovis exécute des véroniques avec de l’alegria. Le quitte du Colombien a initié une véritable compétition entre novilleros, chacun tentant de donner de l’émotion pour ravir le public. Le novillero, avec une détermination et une qualité remarquable, a posé les trois paires de banderilles, déclenchant des applaudissements nourris de la part du public.

À la muleta, plein centre, il s’est fait prendre en voulant commencer agenouiller. Cependant, sa détermination ne l’a pas abandonné, et il recommence avec de la réussite. La faena était bien construite et a eu un fort impact sur le public. Les naturelles, en particulier, ont été exécutées avec profondeur et émotion. Le novillero malheureusement exécute un pinchazo à sa première tentative. La seconde tentative, bien qu’engagée, est légèrement en arrière, laissant une pointe de regret. Il utilise le descabello.

Son second novillo a le plus de trapío du lot, promettant un affrontement intéressant. Clovis, toujours élégant à la cape, enchante le public par sa maîtrise. Clovis et Fernando posent les banderilles ensemble, synchronisant leurs mouvements avec précision. Contrairement à sa précédente faena, il commence cette fois de manière classique, établissant une base solide pour la suite. Le derechazo est exécuté avec une profondeur remarquable, répondant aux exigences du novillo. La première tentative est précipitée.  Sous les applaudissements le novillero sort dépiter de son échec. 

Fernando Vanegas

À la sortie du toril, le novillo a été accueilli par des applaudissements chaleureux, témoignant de l’enthousiasme du public.Le novillero a montré sa grande technicité à la cape, rivalisant avec son prédécesseur en posant habilement les banderilles. On peut féliciter les organisateurs pour leur choix judicieux de novilleros capables de poser les banderilles avec une telle maîtrise, ajoutant une dimension supplémentaire au spectacle. Plein centre, la série de derechazos est appliquée mais sur le pico. Le novillo permet d’enchaîner les séries avec fluidité. Le novillero, malgré un accrochage, reste croisé sur les naturelles, montrant sa maîtrise et sa détermination. Au même moment, la France mène largement devant l’Italie, ajoutant une ambiance festive et victorieuse. Les dernières séries à droite sont exécutées avec une nette domination, captivant l’attention du public jusqu’à la fin. Une demi-épée efficace comme la victoire au rugby et demande de vuelta. Deux oreilles .

Le novillero, avec détermination, accueille le dernier colorado par une larga et des lopesina. Une touche sud-américaine se fait sentir dans le Béarn. Il pose les banderilles avec brio.   Sa faena exprime une grande technicité face à ce novillo à la charge courte. Dans un silence digne de Twickenham lors d’une transformation, le novillero échoue à la première épée et place une seconde, engagée et efficace.

Pour conclure cet après-midi, un lot intéressant et deux novilleros qui avaient l’envie de triompher sur un lot exigeant.

Texte Nicolas Couffignal

Photos Roland Costedoat

Ps L’ONCT communique: ARZACQ : « faute de pouvoir réunir la petite douzaine de leurs militants habituels, les associations anti taurines ont renoncé à manifester pour l’ouverture de la temporada française ».

Matias : La Passion de la Corrida Depuis l’Enfance ( suite et fin)

Aujourd’hui, nous avons le plaisir de plonger dans la seconde partie de l’interview captivante de Mathias Sauvaire, alias « Matias » ! .

Préparation lors de la nsp de Maurrin 2024

Nous poursuivons notre exploration avec lui pour découvrir ensemble ses projets passionnants pour la saison 2024 et ses goûts taurins !

Lien vers la première partie de l’interview : https://corridasi.com/2024/12/10/matias-la-passion-de-la-corrida-depuis-lenfance-1er-partie/

Matias et Denis Loré

« – N.C Parlons un peu de l’avenir. Tu as rejoint Denis Loré. Quel sont tes attentes à son égards ?

-Matias : Comme je l’ai évoqué auparavant, j’ai rejoint oui le maestro Denis Loré, mais au sein de la section « El Toreo Nîmes » dirigé par Hervé Galtier ! J’attends d’eux qu’ils m’aident dans ma progression dans le but d’atteindre la novillada con caballos dans un futur proche. Je me retrouve totalement dans les valeurs véhiculées par Hervé et Denis !

NC : Comment perçois tu la temporada 2025 ?

-Matias : pour la saison qui arrive, on espère que je pourrai intégrer un maximum de cartels et montré mon envie au public. Tout cela avec beaucoup de triomphes !!« 

Portrait Chinois

– Ton maestro préféré ?

-Matias : Mon maestro a été et restera Manolo Vanegas. Mon père le suivait depuis son époque de novillero piqué. Je faisais partie de sa pena et j’ai donc eu l’occasion de le voir assez régulièrement. C’est un torero qui m’a donné beaucoup d’émotions et qui tout au long de sa carrière a incarné des valeurs et une force mentale et physique qui m’a particulièrement plu !

– L’arène ou tu aimerais passer ton alternative ?

Matias : mes professeurs m’ont toujours appris depuis le début qu’en tauromachie tout se fait un pas après l’autre donc je n’y pense pas encore, on verra au moment voulu.

– Ton pasodoble préférée ?

Matias : J’aime les pasodobles avec un rythme assez lent, j’essaie lors de mes faenas d’adapté le rythme de mes séries et de mes déplacements a celui de la musique. Je dirais « Caridad Del Guadalquivir »

– Cape ou muleta et ta passe préférée ?

Matias : question difficile ! Muleta, car c’est avec elle qu’on coupe les oreilles. Je dirais les bernadinas, c’est un final qui lorsqu’il est bien réalisé permet une fin de faena explosive afin de finir sur une bonne note avant d’allée chercher l’épée. C’est un final que j’aime beaucoup réaliser !

– Description de ton habit de lumière que tu souhaiterais porter ?

Matias : Depuis petit, j’ai toujours aimé les costumes blanco y oro rématé de noir. J’ai eu la chance d’en porter un lors d’une becerrada sans mise à mort en 2023.

– Ton encaste ou ton élevage préféré ?

Matias : Je n’ai pas encore eu l’occasion de tous torée. A ce jour, je dirais le Santa Coloma. J’ai eu l’occasion d’toréer régulièrement, de plus en parallèle de la tauromachie, j’ai réalisé pour mes études un stage à la Ganaderia Turquay et à ce jour depuis 1 an et demi chez François André. J’ai donc l’occasion d’approfondir chaque jour mes connaissances de cette encaste  !« 

Je tiens à remercier chaleureusement Matias d’avoir pris le temps de répondre à mes questions avec autant de passion et de sincérité. En espérant une magnifique temporada 2025, je vous invite vivement à découvrir ce talentueux novillero dans les arènes qui auront l’opportunité de l’inscrire à leur cartel.

Texte Nicolas Couffignal

Photos Eloise Huan et Nicolas Couffignal

Matias : La Passion de la Corrida Depuis l’Enfance ( 1er partie)

J’ai découvert Matias chez un éleveur, et depuis ce jour, j’ai eu le privilège de le suivre tout au long de cette temporada 2024. Au-delà de ses compétences techniques et de son talent naturel pour la tauromachie, Matias se distingue par une belle personnalité qui le rend aussi captivant dans l’arène qu’en dehors. À travers cette interview en deux parties , nous allons explorer son parcours, ses inspirations et ses aspirations.

« N.C Quels éléments ont suscité ton intérêt pour la corrida et t’ont conduit à commencer en tant que novillero ? 

Matias :Tout commence à l’âge de huit ans lorsque j’ai vu ma première corrida. C’était une corrida équestre au domaine de Méjanes. Avant mon seul contact avec le milieu taurin était des extraits de vidéos que je regardais avec mon père. En sortant des arènes, j’ai dit à mes parents que je voulais être torero, mais « sans chevaux », à pied ! Après trois ans d’attentes et la passion qui persistait, mes parents m’ont inscrit à l’école taurine d’Arles où j’ai commencé mon apprentissage jusqu’à mon début en tant que novillero sans picador, avant de rejoindre tout récemment la section jeune El Toreo Nîmes dirigé par Hervé Galtier et le maestro Denis Loré.

N.C – Nous avons eu l’occasion de se croiser plusieurs fois à la Ganaderia Malabat. Quelle est la raison de venir régulièrement chez eux ?

Matias : J’ai eu l’occasion de rencontrer cette famille incroyable grâce à Serge Almeras. Ils m’ont donné l’opportunité de toréer leur bétail et offert généreusement un novillo pour leur dernière journée. Je les remercie de tout cœur d’avoir partagé ces moments avec moi !

le novillero lors de sa première novillada à Ales

N.C : Peux-tu décrire ton parcours d’apprentissage avant de te présenter à Alès,ainsi que l’état d’esprit qui t’a permis à te préparer pour faire face au jugement du public ?

Matias : J’ai fait mes gammes au sein de l’école taurine d’Arles ainsi que ma première épée à la monumental de Gimeaux. En plus de ça, je m’entraînais régulièrement auprès du maestro Denis Loré, car je voulais être vraiment prêt pour ce jour si important. Denis m’a également appris le maniement de l’épée qui était une lacune pour moi, car je suis gaucher et qu’il fallait que je tue de la main droite. Les entraînements ont été très intenses pour ne laisser aucun détail de côté ! Mon état d’esprit était que j’avais toujours rêvé de porter l’habit de lumière donc forcément que l’émotion était au maximum, mais j’ai la chance d’être très bien entourée par mon équipe ainsi que ma famille ce qui m’a permis d’apprécier cette journée et d’arriver le jour J avec l’envie d’exister malgré le stress.

Matias lors de la nsp de Arles

« N.C Quel est ta novillada de cette temporada la plus aboutie  ?

– Matias : La novillada la plus aboutie et celle de la Féria d’Arles. J’ai ressenti beaucoup d’émotions et je pense avoir transmis au public, j’ai su profiter à fond de cette matinée et mieux gérer la pression que lors des autres novilladas où je l’avoue, le stress m’avait un peu gagné.

Fin de la première partie de l’interview ( la suite à venir)

Texte Nicolas Couffignal

Photo Philippe Gil Mir et Nicolas Couffignal

Marco Pérez, un contre six à Las Ventas pour sa despedida de novillero

Marco Perez à Mont-de-Marsan Photo Bruno Lasnier

Le jeune novillero prodige Marco Pérez affrontera 6 toros en solitaire pour sa dernière novillada à Las Ventas. C’est la première annonce concrère de la temporada 2025 madrilène. Date de l’événement le 30 mai 2025.

Finale de la Liga dimanche sur Canal Sur

Et sur https://www.aragontelevision.es/directo

Puerta Grande pour Julio Mendez à  Saint Sever avec un bon lot de El Palmeral

Après une riche semaine culturelle au cloître des Jacobins, conclue hier par une course landaise, la novillada non piquée marque la fin des festivités. Le cartel est particulièrement alléchant, avec le retour de la Ganadería El Palmeral après près de quarante ans d’absence dans cette arène. L’encaste peut offrir de belles surprises, mais peut aussi se montrer plus âpre.

L’encaste peut offrir de belles surprises, mais peut aussi se montrer plus âpre. Face à ce bétail, nous retrouverons Jesús Iglesias, triomphateur de l’Esparragal de Oro 2024, Julio Méndez, régulièrement vu dans diverses arènes du Sud-ouest et triomphateur de Dax, et enfin, Bruno Angosto, qui a fait ses débuts à Alès et s’est distingué dans le sud-ouest en remportant une oreille et le prix de l’ACOSO à Maurrin.

Fiche Technique

Président : Robert Desclaux

Musique Peña Al Violin

Météo Été  indien

Public : 1/4

Jesús Iglesias : Salut /  une oreille  prix de la Villa Mirasol  & Prix peña Jeune aficion 

Julio Méndez :  Silence / deux oreilles et vuelta Prix acoso 

Bruno Angosto : Salut / avis et Silence

Sous le soleil au cœur de la Gascogne, les becerros de la Ganadería El Palmeral surgissent du toril. La  présentation des beceros va crescendo, culminant avec le dernier exemplaire.

 Certains montrent des signes de faiblesse, et le quatrième se blesse lors d’un début de vuelta de campana. Cependant, nous avons pu observer le comportement caractéristique de cet encaste, qui a posé de réelles difficultés aux novilleros.         

Jesús Iglesias

Le premier becerro se montre quelque peu violent. Le novillero manque d’inspiration à la cape, et les  premières séries à droite manquent de temple. La musique démarre rapidement. Au centre de l’arène, il  exécute des naturelles plus abouties et sa seconde série à droite est mieux maîtrisée. La seconde épée est bien placée après un premier pinchazo.

Son second becerro se blesse lors d’une vuelta de campana. Bien que distrait, il montre une certaine  noblesse. El Santo pose une jolie paire de banderilles, applaudie par le public. Jesús Iglesias exécute des  séries à droite mihauteur. La faena du novillero gagne en profondeur. Une première épée atravesada et  une seconde caida  n’empêchent pas que le pañuelo blanc tombe.

Julio Mendez

Son premier becerro montre plus de fixité que le précédent, mais aussi plus de violence. Bruno Angosto exécute une jolie quite sur le becerro. Malgré un manque de sitio, le novillero réalise des faenas avec du temple et de la profondeur sur les naturelles. La mise à mort pose des difficultés avec un pinchazo et un bajonazo, pour finir avec le descabello. Le becerro est applaudi à l’arrastre.

Le second becerro exprime une grande noblesse et un galop agréable. Mathieu Guillon est salué pour sa pose de banderilles. Julio Mendez ne répète pas les erreurs du précédent. À droite et à gauche, l’émotion se dégage de la faena, accompagnée du concerto d’Aranjuez. Il termine par une série de Luquesina.

Bruno Angosto

Le novillero est déterminé en exécutant deux largas devant son premier becerro exigeant. Il s’applique dans l’exécution de ses véroniques et de ses faenas. Malgré sa volonté de bien faire, il est débordé. Surpris par la charge du becerro à l’épreuve de l’épée, il réussit à placer une belle estocade.

Son second toro est celui qui a le plus de trapío. Il commence sa faena au centre de l’arène, en le citant de loin, ce qui crée de l’émotion. Au fur et à mesure de la faena, la charge devient plus courte. Comme pour son premier becerro, il est débordé par l’exigence de l’animal. Sa seconde estocade manque de technique, car il ne baisse pas assez la muleta, ce qui le fait rater son épée, qui est atraversada. Il termine au descabello.

Le mayoral et l’éleveur Olivier Martin sont salué à la fin de la novillada

Le soleil se couche et le public sort ravi d’avoir assisté à un lot encasté et exigeant pour les novilleros.. Les discussions animées et les sourires sur les visages témoignent de l’émotion et de l’admiration ressenties tout au long de la soirée.

Photos Bertrand Caritey et Texte Nicolas Couffignal

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