Après une longue absence Morante de la Puebla fera à nouveau le paseíllo mardi prochain, le 23 juillet, dans les arènes de Santander. Excellente nouvelle après avoir annoncé le 7 juin qu’il interrompait sa saison pour une durée indéterminée. Cela a été confirmé par Zabala de la Serna dans le journal El Mundo. Il a assuré que désormais « il se trouvait bien ». Son retour se fera avec Enrique Ponce, Fernando Adrian et des toros de Domingo Hernandez.
Plaza de toros de Santander. Novillada avec picadors. Première de la Feria del Norte 2024. 1/2 entrée. Novillos de Casasola.
SAMUEL NAVALÓN, oreille après avis, silence à celui tué pour Marco Pérez et deux oreilles.
MARCO PÉREZ, blessure et oreille après avis.
JAVIER ZULUETA, silence après avis et silence après avis.
Marco Pérerz a été violemment pris par son premier adversaire. Il est passé à l’infirmerie conscient et il a tué le cinquième novillo et il a été blessé au niveau du talon d’Achille en maniant le descabello. Rappelons que le matin il avait coupé deux oreilles à Mont-de-Marsan.
Selon mundotoro.com : Les problèmes se poursuivent dans la récupération de José Mora après le grave coup de corne qu’il a subi dimanche dernier, le 7 juillet à Ceret, au cours duquel un taureau appartenant à José Escolar l’a encorné de 25 centimètres de profondeur perforant sa vessie et affectant son rectum. Après avoir été opéré aux premières heures du dimanche 8 juillet et avoir passé plusieurs jours en réanimation à l’hôpital de Perpignan, il a dû être de nouveau opéré dans la nuit de ce samedi 13 juillet, afin qu’il puisse effectuer son voyage en ambulance de la ville française à Murcie dans les plus brefs délais. « Nous ne savons toujours pas quand nous pourrons retourner en Espagne. Nous espérons que mardi ou mercredi, il pourra être transféré. Ils attendent qu’il soit plus fort pour pouvoir effectuer le transfert, car cela prend de nombreuses heures en ambulance», explique l’entourage du banderillero José Mora.
Suite à la « cornada » de José Mora Manzano intervenue dimanche 7 juillet lors de la corrida de José Escolar Gil, l’ADAC souhaite formuler tous ses vœux de récupération au banderillero de la cuadrilla de Gomez Del Pilar.
Elle souhaite préciser qu’à la suite de l’accident, il a été reçu à l’infirmerie des arènes par deux chirurgiens vasculaires et un chirurgien viscéral, deux anesthésistes et une équipe d’infirmiers. Vu l’état de la blessure et après avoir constaté l’absence d’hémorragie et la possibilité de l’évacuer, il a été transféré dans les minutes qui ont suivi vers la clinique de Céret à moins de 150 mètres qui est utilisée par l’équipe médicale des arènes comme plateforme de diagnostic, de soins légers et de plateforme d’orientation en cas d’affections plus sérieuses. Dans l’ambulance il était accompagné d’un chirurgien viscéral et d’un médecin anesthésiste.
Il a pu bénéficier d’un diagnostic à l’aide d’un scanner, moins d’une heure après son accident, laissant entrevoir des lésions au rectum et à la vessie.
A la suite de ce diagnostic et afin d’assurer à Jose Mora Manzano les meilleures conditions de soins, il a été décidé de le transférer à l’hôpital de Perpignan qui dispose d’un service spécialisé dans la chirurgie digestive. Il a donc pu être opéré dans les meilleurs délais après son accident.
Dès le lendemain des formalités en vue de son transfert dans l’hôpital de son choix (Murcia) étaient en cours.
Il a été visité l’après-midi de lundi à l’hôpital de PERPIGNAN, où il était encore en réanimation, par divers responsables de l’infirmerie des arènes et des représentants de l’ADAC qui ont pu le rencontrer et échanger avec lui.
L’ADAC renouvelle toute sa confiance à l’équipe médicale des arènes et souhaite encore une fois une prompte récupération à José Mora Manzano.
Isaac Fonseca a souffert d’une luxation du coude droit à Pampelune lorsqu’il est entré pour tuer le troisième Cebada Gago. Le Mexicain a tué le taureau dès la première tentative, laissant le bras complètement immobile. Il s’est rendu à l’infirmerie, où il a été décidé de le transférer à l’hôpital, après l’avoir immobilisé, pour effectuer les examens nécessaires. Le chirurgien en chef des arènes de Pampelune, Ángel Hidalgo, a assuré que le processus d’immobilisation durerait entre trois et quatre semaines.
Le torero Tristán Barroso a été transféré à l’hôpital Virgen Del Puerto de Plasencia une fois terminée la course qui s’est déroulée dans la ville d’Estrémadure de Malpartida de Plasencia après avoir subi deux violente volterats qui ont causé des lésions dorsales en attendant les études radiologiques correspondantes. Le torero a coupé deux oreilles et en a perdu deux autres à cause de l’épée. Il souffre et prend des analgésiques. Dans les prochaines heures, la gravité des blessures sera déterminée, une fois les études radiologiques réalisées.
Avant le grand rendez-vous de Castelnau Rivière Basse, j’avais rendez vous ce matin avec Jaime Padilla père et fils. Le jeune novillero, 18 ans dans deux jours, rêve de la France et de l’aficion française. Il la sait exigeante et fera tout pour la satisfaire pour la novillada du 6 juillet.
Jaime a débuté sans picadors l’an dernier à Belmes (province de Cordoue) et compte à ce jour cinq novilladas à son actif. J’ai eu l’occasion de le voir l’an dernier à Olvera, où dans des conditions apocalyptiques, il a démontré toute la race des Padillas.
Depuis un an son entraînement est permanent alternant quotidiennement toreo de salon, préparation physique et tentaderos. Son oncle Juan Jose, le Cyclone de Jerez, est très proche de cette préparation et lui prodigue tous les conseils possibles ; Juan Jose Padilla fera d’ailleurs tout pour l’accompagner à Castelnau malgré la féria de Pampelune à laquelle il est invité.
Si Jaime Padilla profite de l’enseignement de son oncle, il est aussi élève de l’école taurine du Puerto de Santa Maria avec le maestro Galloso. Lors de ses tentaderos dans de grandes ganaderias comme Bohorquez, Santiago Domecq, Bucarez , Fuente Ymbro entre autres, il a pu bénéficier de l’aide de toreros de renom en particulier Talavante ou Boja Jimenez et Finito de Cordoba.
Notre collaborateur Jean Dupin avec Jaime Padilla dans sa bonne ville de Jerez
C’est donc avec beaucoup de sérieux et plein d’espoir qu’il vient à la rencontre du public français espérant convaincre et se faire un prénom dans la saga des Padilla.
Jean Dupin
PS Juan José Padilla, l’oncle de Jaime, le fameux cyclone de Jerez qui suit son neveu de prês sera bien à Castenau-Rivière-Basse où il passera la journée du 6 juillet. Il sera le lendemain à Pampelune où il sera honoré pour ses nomberux succès sur la piste navarraise. C’est un immense honneur et un privilège pour la petite commune de Castelnau-Rivière-Basse de recevoir ce grand nom de la tauromachie.
David Galvan remplace Morante de la Puebla dimanche pour la despedida de Enrique Ponce à Alicante. Le torero gaditano est un des hommes qui monte. Le cartel sera donc aisni : – D 23/06. Enrique Ponce (despedida de Alicante), David Galván et Tomás Rufo (Daniel Ruiz).
C’est Alejandro Talavante qui remplacera Morante de la Puebla pour le rendez-vous de Burgos. Le cartel sera le suivant: – M 02/07. Alejandro Talavante, Joselito Adame et Roca Rey (Román Sorando)
Rencontre avec Adrien Salenc « Adriano » ce mercredi à la ganadería d’Olivier Fernay y sus Hijas…Chez l’éleveur de Pont de Crau, aux Jasses de la Ville, deux vaches l’attendaient, avec de seconds les jeunes aspirants Clovis et Manuel Fuentes. Deux vaches qui ont étalé de fort belles qualités, la seconde toutefois un peu juste de forces, et qui ont constitué un bon entrainement pour Adrien avant son rendez-vous de La Brède samedi prochain.
Un Adrien visiblement affûté ayant gagné au printemps le Scapulaire d’Or de Puquio, au Pérou, et qui malgré quelques déceptions, semble remonté à bloc pour attaquer de front les rendez-vous importants qui l’attendent chez nous dans le cours de l’été…
TEMPORADA 2023« Sur le plan comptable, j’ai participé à une quinzaine de corridas. Pour moi, ça a constitué une bonne saison que j’ai commencée en Espagne pour la Copa Chenel où je n’ai pas eu trop de chance. Après, je suis revenu pour un remplacement tambour battant du lundi de Pâques pour la corrida de Victorino. Je suis arrivé à 14h, revenant du Pérou, enfilant le costume de lumières pour affronter cette forte corrida cinqueña. J’ai coupé deux grosses oreilles après une faena inventée et de beaucoup d’efforts au dernier toro. Franchement, j’ai été quelque peu surpris de ne pas avoir été répété cette année. Je vois qu’année après année le temps passe, d’autres toreros plus jeunes arrivent et forcément, dans ce cas, on se demande ce qu’il faut faire pour retrouver le ruedo. Je crois que j’ai prouvé être capable devant tous types de toros et c’est pas mal décourageant de devoir poireauter et ne pas avoir la place que je pense avoir méritée. A savoir que dans les ferias de plusieurs cartels, je pense avoir gagné un meilleur traitement.
Ensuite, il y a eu Istres avec une grande après-midi sur le plan artistique où j’ai pu totalement m’exprimer, coupant trois oreilles aux toros de Cuvillo, et deuxième surprise, toujours pas reconduit… tout comme à Nîmes où j’ai coupé deux oreilles en septembre aux toros de Robert Margé… Dans le Sud-Ouest, à Dax, j’ai obtenu deux oreilles à la corrida de Pallarés, une à Bayonne à un toro de Garcigrande où heureusement, je retournerai cette année dans ces deux plazas. Outre ces succès, j’ai connu quelques triomphes au Pérou, notamment à Chota et à Cutervo, qui m’ont bien permis d’ouvrir quelques portes aux côtés notamment d’Andrés Roca Rey et Joaquín Galdós. En définitive, malgré le bémol des engagements auxquels je croyais pouvoir prétendre, je pense que le solde est positif. Finalement, c’est peut-être bien de se faire attendre !!! De toute façon, il n’y a pas de frustration de ma part dans la mesure où c’est quelque chose qui échappe à mon contrôle. Si j’avais pégué des pétards, je saurais pourquoi on ne m’engageait plus, mais là, j’ai fait tout mon possible, ça s’est super bien passé, donc ça ne dépend pas de moi…
2024J’ai commencé en Espagne, à Villarobledo, où j’ai été pour la première fois parrain d’alternative de Sergio Felipe, torero d’Albacete. Je suis sorti a hombros avec mes deux compañeros pour avoir coupé deux oreilles aux toros de Voltalegre. Ensuite, je suis parti au Pérou pour la première grande feria, celle de Puquio, à 3200 mètres d’altitude, douze heures d’avion et onze heures de fourgonnette ! On ne peut pas recréer à l’entrainement les conditions liées au manque d’oxygène, mais pour mettre toutes les chances de mon côté, je suis arrivé quelques jours avant afin de m’acclimater. J’ai coupé trois oreilles pour cette corrida télévisée, ce qui a entrainé une bonne répercussion puisqu’une dizaine de corridas m’attendent à présent. Je vais d’ailleurs passer tout le mois de juillet au Pérou.
Avant, l’actualité, c’est la corrida de la Brède le samedi 22 avec Uceda Leal et Dorian Canton, toros de Margé, un élevage que je connais bien. Puis après le Pérou, je reviendrai pour Villeneuve de Marsan le 6 août pour affronter les Pagès-Mailhan. Retour ensuite au Pérou pour deux corridas de plus, puis un rendez-vous très important m’attendra à Dax le 18 avec Román et David de Miranda, toros de Pedraza de Yeltes, pour la corrida de l’Agur !On sera alors fin août avec une corrida à Saint-Gilles le vendredi 30 août avec Thomas Joubert et Roca Rey, toros de Rocío de la Cámara, et deux jours plus tard, le 1er septembre, retour sur Bayonne pour la clôture de la Feria de l’Atlantique avec Juan Ortega et Andrés Roca Rey, toros de Zacarías Moreno
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J’aurais peut-être encore quelques opportunités, mais je ne veux pas trop en parler car il n’y a rien de définitif pour le moment. Sinon, on peut dire que je suis globalement respecté en ce qui concerne mes engagements, je ne peux pas pour autant accepter n’importe quoi et si je pense que les conditions ne sont pas réunies, je préfère laisser ma place. Par mes propres convictions et par rapport à ce que je pense valoir sur le marché et au chemin que je veux tracer dans ma trajectoire, je tiens à me tenir sur une ligne qui me corresponde. Et aussi pour que le public s’y retrouve dans ma carrière…TOREOJe pense avoir évolué, en ne perdant jamais de vue que la tauromachie, c’est aussi passion et alegría. Je donne beaucoup de ma personne et c’est vrai que j’ai des facilités pour connecter avec les gens. Pendant une corrida, je dépense énormément d’énergie, c’est naturel chez moi. Il faut bien sûr respecter la base d’un bon toreo, mais surtout intéresser le public, lui transmettre ton envie. Manuel Benítez « El Cordobés » a d’ailleurs dit : « Le plus important dans le toreo, c’est l’ouïe du public ! »
Maintenant, après cinq ans d’alternative, je pense avoir évolué vers plus de maturité, de réflexion, le concept est beaucoup plus défini avec l’expérience, avec une sensation de davantage de sécurité, d’affirmation, une tauromachie plus posée, plus profonde, pour extirper au mieux la charge que le toro a au fond de lui. C’est ce que je recherche dans mes affrontements avec l’animal…ENTOURAGEJ’ai la chance d’être entouré de bons banderilleros et de bons amis qui savent me conseiller, ainsi que de matadors avec qui je parle et je m’entraine.
El Juli ? J’entretiens toujours de bons rapports avec lui. Il m’a d’ailleurs félicité pour mes cinq ans d’alternative, avec un message très sympathique. J’ai aussi pas mal de relations avec les Péruviens Roca Rey et Galdós qui sont des amis intimes. Toutes ces relations sont très importantes dans le domaine humain et de ma progression. Je suis toujours très heureux d’être entouré par tous ces gens qui ont autant d’expérience et qui sont forcément de bon conseil…OBJECTIF 2024Toréer le plus possible, évidemment, notamment à Madrid où j’ai confirmé face à deux toros de Fuente Ymbro qui m’ont malmené. J’avais fait un effort important, mais en vain. Plus généralement, toréer davantage en Espagne et marquer le public à chacune de mes sorties. Où que ce soit… »
Après l’avoir suivi attentivement lors de ce tentadero, j’ai pu constater combien il mettait de cœur à l’ouvrage, ne ménageant jamais sa peine pour tirer le meilleur de chaque confrontation. Alors Adrien, suerte pour samedi à La Brède, et bien sûr, pour une suite estivale propre à remplir ton esportón… Paul Hermé texte et photos torofiesta.com