Catégorie : torero Page 5 sur 20

Castella à Pozoblanco

Sébastien Castella : plus qu’ « incontournable »

Par Antonio Arévalo


Certains toreros, en particulier les figuras, ont acquis un statut qui leur permet, si les négociations aboutissent, d’être présents dans les ferias les plus importantes. Et quand, en plus de cela, le torero se retrouve partout sur la planète taurine à l’affiche des cartels phares, c’est qu’il est considéré comme l’un des toreros majeurs de notre temps.
Sébastien Castella sera le 4 février pour la réouverture si attendue des arènes de Mexico, les plus importantes du pays, à la corrida de l’Anniversaire, celle dont rêve tous les toreros. Il sera accompagné de deux matadors mexicains. On l’annonce également pour le Dimanche de Résurrection à Séville, autre date
emblématique du calendrier taurin, où il partagera l’affiche avec Morante de La Puebla et Roca Rey devant des toros de García Jiménez . Un cartel explosif, au sommet. Comme le sera sans doute la corrida de Beneficiencia à Madrid, où Sébastien retrouvera Morante et un torero triomphateur de la San Isidro.
Bien entendu Castella sera à Castellón, le 10 mars avec Manzanares et Talavante devant des toros du Puerto de San Lorenzo et à Valence, le 16 mars confronté à Roca Rey et Pablo Aguado.
Pour la San Isidro madrilène l’attente est immense et à priori il confirmerait l’alternative du torero de Chiclana, ayant élu domicile à Béziers, Christian Parejo. D’autres dates sont encore à confirmer. En France une corrida attire particulièrement mon attention : 23 juin à Saint-Sever, Sébastien Castella fera le paseo avec Daniel Luque et Fernando Adrián devant des toros de Santiago Domecq.
La temporada du torero biterrois s’annonce passionnante. Jamais auparavant un matador français n’avait été programmé de la sorte, preuve de la reconnaissance du public et des organisateurs pour un torero qui est loin d’avoir dit son dernier mot et qui ne lâchera rien, quel que soit le toro ou la figura auxquels il sera confronté.

Clemente à Gamarde

L’idylle continue entre Clemente et Gamarde !
Triomphateurs des deux derniers corridas organisées par la Peña Gamardaise, le torero du cru revient tout naturellement à Gamarde-les-Bains.
Après des prestations majuscules lors de la dernière temporada, Clemente se présentera lors de cette 9eme corrida du 21 Avril 2024 auréolé de son nouveau statut !

Soirée Marc Serrano

Nouvelle équipe pour El Fandi

David Galvan reconnu par ses pairs

Tibo Garcia et Luis Gerpe premiers engagés à Alès

Tibo Garcia et M Vanegas memebre de l’empresa Temperas

L’empresa « Tempéras Alès Cévennes » a engagé le premier torero pour sa feria 2024 en la personne de Tibo Garcia, triomphateur de la feria 2023.

Après avoir engagé le triomphateur de l’an dernier, la Feria d’Alès, grâce à l’action de l’empresa Tempéras Alès Cévennes, s’enrichi d’un autre torero en la personne de Luis Gerpe, torero de Tolède, Ville des trois Cultures.

Les cartels seront présentés vendredi 9 février 2024 à 19h00 à l’Espace Cazot d’Alès.

Soirée Clemente Jaume

“Les trois grands de la tauromachie française” : Juan Bautista “Comme dans un rêve”.

En ce début d’année nous vous proposons de poursuivre la lecture de ces livres taurins qui ont paru récemment et qui nous passionnent. C’est le cas de cet ouvrage d’Antonio Arévalo: “Les trois grands de la tauromachie française” : Nimeño II, Juan Bautista et Sébastien Castella. Le premier, Nimeño, fut une sorte de précurseur qui ouvrit la route, le second obtint la consécration suprême, le troisième fit valoir une manière inspirée de ce qu’il y a de meilleur dans ce que l’on nomme le « génie français ». Après Nimeño, poursuivons la lecture de ce livre d’Antonio lors de sa rencontre avec Juan Bautista qui évoque ici les débuts de sa vocation

[Photo Alberto Simón]

Avant tout, j’ai une chose à dire : depuis mon enfance je n’ai eu d’autre rêve que de devenir torero. Tout petit, j’étais déjà passionné. Quand j’allais aux corridas avec monpère ou ma mère, qui était très aficionada, à Nîmes ou à Arles, je me souviens de cette sensation d’énorme tristesse que je ressentais au dernier jour de la feria, car il me faudrait attendre des mois pour revenir dans ces arènes. J’étais vraiment ému, c’est là que j’ai voulu être torero.
Pour mon apprentissage, j’ai été très autodidacte. J’ai regardé, écouté, vu plein de vidéos. Pour connaître les bases de la tauromachie, faire mes premiers pas, j’ai surtout observé. Après, bien entendu, j’ai eu des conseillers. Le premier d’entre eux fut un aficionado « practico », ami de mon père : Jacques Coule. Il était voisin de notre propriété familiale et participait à beaucoup de tientas. Les premiers conseils furent les siens. Quand j’ai eu douze ou treize ans, le matador Patrick Varin venait chez nous, souvent expressément pour s’entraîner de salon avec moi. Il y eut aussi Richard Milian, quand il était en tienta, Gilles Raoux, qui débutait sa carrière de novillero et Curro Caro, dont les conseils me permirent de beaucoup progresser. Le voir toréer de salon était un spectacle, Patrick lui aussi toréait à la perfection. J’avais déjà un toreo en tête, mais je m’imbibais de toutes ces expériences. J’ai eu plus tard la chance de voyager. Je devais avoir treize ou quatorze ans, mon père était l’apoderado d’Antonio Ferrera, j’ai passé des semaines dans la maison familiale d’Antonio à Badajoz. Nous partions souvent chez l’éleveur Simon Malta. Ce fut une étape très importante dans mon apprentissage car j’ai pu vivre de près la préparation d’un torero, aussi bien physique que mentale, entrevoir la dureté qu’implique ce métier.

[Photo Daniel Chicot]

—Tu as toujours été un perfectionniste, quand ressens-tu que l’exécution, le tracé de
certaines passes est celui que tu recherchais ?

Ces débuts remontent assez loin, il me faudra rafraîchir la mémoire. Je me souviens plutôt de moments que de faenas, où j’étais parfois surpris moi-même d’arriver à faire ce que j’avais en tête. Je débute en piquée à Querétaro, au Mexique, aux Rencontres Mondiales des Novilleros. J’en sors triomphateur, reviens quinze jours plus tard et à partir de là je me fais un petit circuit en Amérique, au Mexique et en Équateur. L’été, je rentre en Europe mais c’est l’hiver qui va être déterminant pour moi. Au début de ma seconde saison en piquée, je me présente à Nîmes en février 1999. Quand je gracie le novillo d’Ortega Cano et Rocío Jurado, je suis conscient d’avoir franchi un cap dans mon évolution comme torero, ça m’a apporté énormément de confiance. J’ai ensuite enchaîné des succès qui m’ont permis de me faire connaître. À Nîmes, Castellón, Valence, Barcelone et bien entendu Madrid. J’avais vu des corridas de Madrid à la télé mais, avant mon premier paseo, je n’y avais été qu’une seule fois comme spectateur, pour les adieux d’El Juli comme novillero, où il avait affronté six novillos, un après-midi avec beaucoup de vent. On m’avait dit que c’était rude, très compliqué de toréer à Madrid, mais ce jour-là je ne l’ai pas ressenti, plutôt le contraire. J’étais calme, serein, j’ai tiré le maximum de deux novillos moyens et leur ai coupé une oreille à chacun. Sincèrement, j’ai même trouvé ça facile de triompher à Madrid.

Talavante triomphateur de Cali

La feria de Cali terminée Tauroemocion a décerné les prix:

•triomphateur : Alejandro Talavante
•meilleure faena : Emilio de Justo
•meilleure ganaderia : Vistahermosa
•meilleur toro ; « Tocayito » de Mondodeño

•meilleur picador : néant

•meilleur banderillero : Ricardo SantanaA
•meilleur novillero : Cristiano Torres

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