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Les cartels de la Feria d’Algeciras 2025

Algeciras a présenté les cartels de sa Feria Real. Comme l’an dernier, les Miuras sont de retour pour clôturer le cycle. Une Feria du mercredi 25 au samedi 28 juin avec trois corridas et une novillada sans picadors.
Mercredi 25 juin 

Novillada sans picadors avec des erales de Miguelín pour « El Gali », Algésiras, Pablo Lozano, d’Alcalá de los Gazules, Manolo Martínez, de Malaga, Juan Jesus Rodriguez, de la Liña de la Conception, Ruiz de Velasco, de Jerez de la Frontera et Alfonso Morales, de Jaén.

Jeudi 26 juin

Corrida de Fuente Ymbro pour Miguel Ángel Perera, Daniel Luque et David Galván.

Vendredi 27 juin

Corrida de La Palmosilla pour Alejandro Talavante, Borja Jiménez et Marco Pérez.

Samedi 28 juin

Corrida de Miura pour Manuel Jesús « El Cid », Saúl Jiménez « Fortes » et Esaú Fernánd

You Tube « Torista de Francia » censuré

Saragosse: une oreille pour Zulueta et blessure du picador Pedro Morales

Plaza de toros de La Misericordia, Zaragoza. Mardi. Troisièùe de la Feria de San Jorge 2025. 1/2 entrée. Mano a mano.

Novillos de Montealto,

MARCO PÉREZ, silence après avis, silence après avis et vuelta al ruedo après pétition.

JAVIER ZULUETA, ovation, silence après avis et oreille.

Salut des banderilleros Manuel Reyes et Juan Antonio.

Sobresaliente Ignacio Boné.

Le picador Pedro Morales Yot, appartenant à la cuadrilla du torero sévillan Javier Zulueta, a dû être examiné à l’infirmerie des arènes Misericordia de Saragosse après avoir été désarçonné par le deuxième taureau de l’après-midi.
Après avoir été examinée au centre médical, la docteure María Pilar Val-Carreres Rivera a délivré le rapport médical officiel qui se lit comme suit : « Traumatisme à l’épaule droite avec possible fracture de l’humérus, avec un pronostic réservé. Cela l’empêche de poursuivre le combat, en attendant le diagnostic d’imagerie. »

Cliquez sur la photo ci-dessous pour voir la galerie de Philippe Gil Mir

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MIMIZAN EN LIGNE

Notre billetterie en ligne vous ouvre ses portes en cliquant sur le lien suivant : https://billetterie.festik.net/corridademimizan/

Vous pouvez, dès maintenant, réserver votre place sur Festik pour notre corrida du samedi 28 juin à 18h.

LA NOUVEAUTÉ DE CETTE ANNÉE : il est désormais possible de réserver votre repas du midi sur ce même lien dans la catégorie « REPAS ».

Cette année, nous renouvelons notre offre « GRADIN NÉOPHYTE » afin que les non-initiés puissent être guidés pendant notre corrida grâce à plusieurs professionnels du monde taurin.

Si vous êtes INTÉRESSÉS, écrivez nous à torosenmimizan@gmail.com

Également, grâce à l’UVTF, si vous avez moins de 25 ans, votre place est GRATUITE.

Envoyez nous votre carte d’identité à notre mail pour demander votre place.

Si vous rencontrez un problème ou si vous avez des questions, écrivez nous à notre mail.

Cordialement, 

Le Club Taurin de Mimizan   

torosenmimizan@gmail.com

AGUASCALIENTES (MEXIQUE) : EDGAR CAMACHO FEMORALE TOUCHEE

Photo Al toro Mexico

Hier à Aguascalientes (Mexique) le banderillero Edgar Camacho, de Diego Sánchez a reçu une forte blessure à la cuisse droite, touchant la veine fémorale, ce qui a provoqué une hémorragie importante après avoir été attrapé par le quatrième toro de l’après-midi de Corlomé, qui l’a également plaqué contre la barrière.

José Luis Martínez, chirurgien en chef d’Aguascalientes, a décrit l’accident comme « un coup de corne dans la veine fémorale de la cuisse droite, qui affecte le faisceau fémoral droit ». De plus, Edgar souffre également d’un « traumatisme crânien » dû à la violence de l’accident lorsque le taureau l’a secoué dans les airs et l’a coincé contre les planches. Par la suite, le banderillero a été stabilisé à l’infirmerie pour être transféré dans un centre médical, en demandant des donneurs de sang pour transférer le torero d’argent.

Photo : Emilio Méndez

Emilio de Justo sérieusement blessé dimanche à Arles

Le torero Emilio de Justo a été opéré ce dimanche matin à Plasencia, par le Dr Emilio Sánchez Barrado, d’une blessure interne de 12 centimètres dans la région dorsale de la cuisse gauche, subie hier lors du combat du premier taureau de Jandilla dans les arènes françaises d’Arles. Malgré que l’animal l’ait pris à deux reprises Emilio de Justo, blessé, s’est rétabli et a continué l’après-midi, coupant les deux oreilles du taureau et en sortant en triomphe des arènes d’Arles.

Arles: le meilleur pour la fin

Plaza de toros de Arles. Dernière de la féria. ½ arène. 

Toros de Virgen María,

MIGUEL ÁNGEL PERERA, ovation et vuelta al ruedo après deux avis. 

PACO UREÑA, palmas et silence. 

FERNANDO ADRIÁN, oreille et deux oreilles.

Le meilleur d’une tarde terne par ailleurs est venu à la fin avec le sixième toro : brave et mobile et noble par la suite. Face à lui Fernando Adrian s’est révélé comme un des espoirs les plus solides du moment ; ainsi la féria, de qualité dans l’ensemble, se termine sur une bonne note. La venue des caméras Onetorotv lui aura donné une répercussion bénéfique. Onetorotv qui non seulement sera à Vic-Fézensac pour l’ensemble de la Pentecôte mais aussi à Alés pour la corrida concours.

Sérieux, armé pointu, inégal dans sa présentation cependant, le lot de Virgen Maria aura donné un jeu disparate. Le premier faible se défendait sur place, sans relief le second, blando le troisième, plus complet le quatrième, vite éteint le cinquième causa un batacazo spectaculaire puis s’arrêta, très complet le dernier, brave au cheval puis noble avec de la transmission -grand toro.

Il faut saluer la maestria de Miguel Angel Perrera qui prouva une fois qu’il était dans l’escalafon, un des professionnels les plus sérieux et consciencieux. Il a fait preuve d’officio et d’entrega à ses deux passages, masquant la faiblesse insigne de son premier opposant, construisant une faena qui débuta de loin à genoux pour finir dans les cornes du toro par la suite. Il gâcha à l’épée le triomphe qui lui était alors promis. Ca n’est pas dans ses habitudes et il en était marri…

Peu convaincant, Paco Ureña qui pourtant avait des options à son second toro. Il usa du côté droit le plus amène du quadrupède mais ne connecta pas avec les gradins malgré de bons moments, l’opposant manquant de relief. Malhabile à l’épée, il dut se contenter du silence à ses deux passages. Il lui faut de plus rudes affrontements pour émouvoir.

Fernando Adrian coupa une première oreille cadeau après une faena superficielle sans engament réel et un coup d’épée défectueux (trasero) au troisième voyage mais il montra par la suite qu’il n’était pas venu faire du tourisme. Il profita des qualités du sixième accueilli à genoux au centre de l’ovale camarguais. La faena dominatrice ira à màs menée des deux côtés avec un réel sens de la cadence, sans abuser, se terminant par des circulaires bien conduites et une entière en se mouillant les doigts. Il mit ainsi un point final émouvant à cette belle féria. Un remate à la hauteur de ces journées. Il fallait attendre: le meilleur fut pour la fin.

Pierre Vidal

Photos Bruno Lasnier

Arles, rejoneo: le trio en triomphe

Plaza de toros de Arles. Lundi matin. Corrida de rejones de la Feria Trois quart d’arène.

Toros de Fermín Bohórquez.

ANDY CARTAGENA, deux oreilles et ovation.

LEA VICENS, ovation et deux oreilles.

GUILLERMO HERMOSO DE MENDOZA, deux oreilles et oreille.

Photos Jean François Galeron

Clovis une oreille sous le soleil des arènes de Condrette

Ce matin en se second jour de week end pascal, l’arène de Condrette s’ouvre sur un lot bien presenté de la Ganaderia Alma Serena. Une Ganaderia qui offre aux aficionados de l’émotion . Pour Hadrien Lucq, le local de l’étape, cette journée résonne comme un défi à relever sur ses terres. Et pour Clovis, qui vient de triompher la veille.

President : Mathieu Cazalet

Public : une demi arènes

Hadrien Lucq : silence

Clovis Germain : une oreille avis et Avis et silence

Les trois erals, le dernier étant pour le meilleur des deux novilleros. Les deux premiers ont un trapio identique, manso, tandis que le dernier possède un trapio supérieur et est plus encasté.

Hadrien Lucq

Le novillo remate à peine dans les planches, mais il exprime de la noblesse. Le novillero se fait accrocher à la cape, et le quite de Clovis est récompensé par les applaudissements du public. Alexis Ducasse et Julien Merenciano posent une paire de banderilles avec précision. Hadrien tente de maintenir le novillo au centre de la piste, mais il subit une voltereta sur un derechazo. Il parvient néanmoins à exécuter un début de faena dans la querencia du toro. Cependant, le toro prend progressivement l’ascendant psychologique sur le novillero. Lors de l’épreuve du fer, l’engagement, bien que rapide, manque d’être total.

Clovis

La robe noire du novillo remate mieux que la précédente. Le novillero adapte la vitesse de sa cape à la charge du novillo. Des demi-véroniques élégantes sont applaudies par le public. Clovis pose joliment les banderilles. Il débute avec une cambiana et enchaîne avec une série de derechazos pleins de profondeur. Clovis domine le novillo avec maîtrise. Les naturelles sont plus complexes, mais réalisées avec profondeur. Il a du mal à fixer l’animal, sachant que ce dernier perd en intensité. L’épée est engagée, mais légèrement en arrière.

Le dernier novillo présente un trapio supérieur à celui des précédents. Clovis l’accueille par deux largas. Le novillo embiste avec vigueur, montrant plus d’encaste et chargeant de loin, mieux que les précédents. Clovis réalise un quite carlésien audacieux qui attire l’attention du public. La faena progresse et prend de l’ampleur au centre. La série de naturelles est correcte. L’exigence de la présidence fait retentir la musique. La faena s’étire un peu en longueur. La série de manoletinas est applaudie par le public. Lors de la mise à mort, deux a traversada sont exécutées.

texte et photos Nicolas Couffignal

Aignan: Christian Parejo triomphe dans les intempéries

Aignan dimanche corrida de Pâques. 1/2 arène.

Président : Pascal Darquier

Musique : Les Armagnacs

Cavalerie : Bonijol: nombres de rencontres

Metéo : Pluie vent et fraicheur; paseo retardé de 30 minutes pour débâchage de la piste. Entrée réduite.

Roman : silence et deux avis, silence

Christian Parejo : une oreille et deux oreilles

Solalito : salut et silence

Les organisateurs méritent des félicitations pour avoir sélectionné un lot avec une belle présentation, mettant en valeur des toros au physique irréprochable. Cependant, le comportement dans l’arène laisse à désirer.L’ensemble du lot s’est montré decasté, manquant de la vivacité et de la puissance attendues. Quelques-uns ont tout de même réussi à exprimer une certaine noblesse, offrant des moments appréciables. Malheureusement, le manque de bravoure a globalement marqué cette présentation, laissant un goût d’inachevé chez les spectateurs.

Roman

Dans l’arène, le toro est sur la retenue. Il part directement au cheval, sans intervention de la cuadrilla. Une série de doblones se déroule sous les applaudissements du public. Aucune mise en suerte n’est effectuée lors des deux dernieres pique La charge se révèle franche. Le toro a tendance à se diriger vers les planches. Les premières naturelles se montrent compliquées, alors que le public réclame l’estocade plusieurs pinchazos interviennent avant le coup fatal, le bajonazo, avis.

Ce quatrième toro présente le même comportement que les précédents. Lors des deux rencontres avec le cheval, le public crie contre le picador, exprimant son mécontentement. Roman entame par une série de derechazos avec application, et quelques applaudissements se font entendre en témoignage de son habileté. Les naturelles sont exécutées avec soin et profondeur, illustrant ainsi la technicité du torero mais sans alegria . Enfin, deux tentatives sont nécessaires, sans que le coup fatal soit véritablement dans l’esprit, marquant l’incertitude de l’issue dans cette épreuve.

Christian Parejo

Il accueille son premier toro avec alegría à la cape. Il reçoit une seule pique. Le matador réalise une belle série à la cape, captivant le public dès les premières passes. En plein centre, il cite de loin le toro qui charge avec détermination. Il a un bon sitio, et la série de naturelles transmet une belle émotion. La musique résonne, le président ayant judicieusement attendu avant de la lancer. Les derechazos suivants se déroulent près des planches. Mathieu Guillon intervient brillamment. Christian Parejo termine avec quatre manoletinas et conclut par une épée entière et efficace.

Le cinquième toro remate dans les planches. Christian Parejo réalise de jolies véroniques et le met correctement en suerte, recevant une seule pique. Mathieu Guillon est applaudi pour sa pose de banderilles. Le torero, appliqué dans ses faenas, fait vibrer le public avec puesto et alegría. L’émotion dans la faena de Christian Parejo est sincère, contrairement à Roman, il reussit à garder le toro dans le vuelo. Enfin, l’épée est exécutée de manière parfaite.

Solalito

Solalito accueille avec élégance, à la cape, un toro réfléchi, captivant les regards dès l’entrée en piste. Cependant, aucune mise en suerte n’est observée, bien que la charge se révèle franche. Le toro, manso, semble davantage participer à des rencontres qu’à un véritable tercio de pique. La série à droite se montre compliquée, mais Solalito parvient à offrir une série de naturelles exécutées avec douceur, lesquelles transmettent une émotion palpable au public. Dans un moment de tension, le torero se fait prendre violemment, laissant l’arène dans l’angoisse. Pourtant, il revient avec détermination sous les applaudissements chaleureux des spectateurs. La mise à mort complexe, met en lumière les difficultés de fixer le toro. Solalito tente à trois reprises avant de parvenir à conclure, suscitant avis et réflexions quant à sa prestation.

Solalito débute ensuite avec une série à la cape agréable, captivant l’attention du public par sa maîtrise. La première charge au cheval est marquée par une bravoure certaine, et dans un moment de tension, le cheval est renversé. Sous les applaudissements nourris du public, Solalito pose avec précision les trois paires de banderilles cherchant à montrer sa détermination à couper une oreille. Face à un toro manso, il parvient à exécuter quelques séries, démontrant son art et sa détermination. La série de naturelles en plein centre est exécutée avec une émotion palpable et une profondeur remarquable, laissant le public en admiration. Dans un dernier effort, Solalito réussit à fixer le toro pour les dernières derechazos, terminant sur une note vibrante. L’épée, bien que légèrement de côté, s’avère efficace et vient couronner sa prestation sous la pluie et dans la nuit et le froid.

Texte Nicolas Couffignal

Photos Roland Costedoat

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