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Orthez: VISITE DES ARENES DIMANCHE 22 SEPTEMBRE JOURNEES DU PATRIMOINE

Le club taurin du Pesqué, Toros y Penas et l’office de tourisme Cœur de Béarn vous proposent, à l’occasion des journées du patrimoine, de visiter les arènes du Pesqué à Orthez

DIMANCHE 22 SEPTEMBRE

Après un peu d’histoire vous foulerez le sable du ruedo Orthezien , vous visiterez les torils, puis sous les arènes au local du club taurin, deux films documentaires sur la tauromachie landaise et espagnole vous serons proposés. 

Nous terminerons par un pot de l’amitié

ENTREE GRATUITE RDV 10H30 AUX ARENES DU PESQUE ENTREE PRINCIPALE

Grave blessure de Roberto Cordero à Caldaso de los Vidrios

Le novillero sans picadors Roberto Cordero, de l'école de Navas del Rey, a subi une grave blessure à la cuisse dans les arènes de Cadalso de los Vidrios, lors de la novillada sans picadors . Le torero a été attrapé par l'eral. Il souffre d'une "entaille au milieu de la cuisse droite d'environ 15 cm qui a provoqué des lésions musculaires mais n'a touché aucun vaisseau ni aucune artère importante". Hôpital de Móstoles Juan Carlos Ier. Il était accompagné du chirurgien de la plaza et la novillada a du cesser. 

Bargas, Alabacete, Murcie, Guadalix, Arganda, Tordesillas

Plaza de toros de Bargas (Tolède). Casi lleno.

Toros de la divisa de La Palmosilla, bien présentés et de jeu inégal:

Curro Díaz, ovation et deux oreilles  

Morenito de Aranda, silence et oreille après avis;

Víctor Hernández, oreille et ovation.

Plaza de toros de Albacete, feria taurine.

Toros de la ganadería de Conde de Mayalde, bien presentés et de bon jeu:

EL FANDI, ovation et ovation.

GINÉS MARÍN, oreille et oreille.

JOSÉ FERNANDO MOLINA, oreille et deux oreilles.

Plaza de toros de Murcie. Corrida Goyesque deuxième de abono.

Toros de Juan Pedro Domecq, Garcigrande, Hermanos García Jiménez, El Freixo;

ENRIQUE PONCE, oreille silence et deux oreilles.

PEPÍN LIRIA, oreille, ovation et deux oreilles.

Agustín de Guadalix (Madrid).

Novillos de Montealto, bien présentés, le quatrième vuelta.

Alejandro Chicarro, oreille et deux oreilles ;

Marco Pérez, ovation et deux oreilles après avertissement.

Arènes d’Arganda del Rey (Madrid).

Novillos de Luis Algarra.

Aarón Palacio, saluts après avertissement et silence après deux avertissements ;

Tomás Bastos, saluts et silence après avertissement ;

Joel Ramírez, oreille et silence.

Arènes de Tordesillas (Valladolid).

Bétail de  Brazuelas, le quatrième vuelta.

Diego Bastos, le silence et deux oreilles ;

Jesús de la Calzada, deux oreilles et une oreille ;

Pepe Luis Cirugeda, deux oreilles et une oreille.

Nîmes: la novillada ne mérite pas les volées de bois vert qu’on peut lire.

Arènes de Nîmes , France . Novillada. Quatrième de la Féria des Vendanges 2024.

Novillos de Torrehandilla, nobles, mais qui manquaient de transmission.

NINO JULIAN, vuelta al ruedo après pétition et silence après deux avis.

ALEJANDRO CHICHARRO, silence et silence après avis.

JAVIER ZULUETA, ovation après avis et ovation après avis

Je ne suis pas totalement d’accord avec la majorité des revisteros qui ont qualifié notamment cette novillada d’ennuyeuse.
Certes, les Torrehandilla n’étaient pas des foudres de guerre et on aurait pu espérer mieux de ces héritiers de Jandilla.
Et puis n’oublions pas un acteur très important de cette féria : le vent qui a encore sévi!
Nino Julian a donné le meilleur face à son premier, entamant superbement sa faena à genoux, puis réussissant quelques belles naturelles. En finale, le toro se réserve et gratte le sol. L’épée est légèrement desprendida et malgré une bonne pétition, le président refuse l’oreille ( sur une intervention de son assesseur: peut-être craignait-il de provoquer une inflation de trophées?). Mais la vuelta de Nino sera fêtée, et pas seulement par ses amis. Au 4 ème, il rencontrera un manso dont le défaut s’aggravera au fil du combat jusqu’à une estocade difficile au long des barrières : mala suerte!
Chicharro tombe au second sur un toro faible qui a en outre subi une vuelta de campana. Il arrache des passes à un toro réservé, et pinche en prenant l’extérieur avant de mettre en place une entière. Mais au 6 ème, il reçoit un toro de meilleur son plus encasté et lui donne une faena autoritaire et dominatrice sans perdre le sitio malgré le vent conclue d’une bonne estocade.
Zulueta qui a salué deux fois, a un style sévillan qui aurait plu sans le vent. Son premier qui assourdit le ruedo de ses meuglements reçoit une faena un peu nerveuse mal conclue à l’épée. Mais il touche en 5 ème bis (suite à une erreur des torileros), le toro le plus complet qui prend 2 bonnes piques bien faites de Jean-Loup Aillet, avant une faena techniquement bien faite mais qui ne transmet pas. L’estocade est bonne qui entraine une légère pétition, mais le refus de la vuelta par le public.
Au total, certes pas une novillada qui laissera un grand souvenir, mais qui ne mérite pas les volées de bois vert qu’on peut lire dans les comptes-rendus.

JY BLOIN

Murcie, Salamanque, Nava de la Asuncion, Villacarillo, Ablacete, Guadalajara, Guadalix, Fuenlabrada, Navalmorales

Arènes de Murcie . Première corrida de feria et corrida de La Prensa . Un tiers d’entrée.

Taureaux de Luis Algarra , bien présentés et inégaux de jeu en général.

CAYETANO, oreille et oreille.

DANIEL LUQUE, oreille et oreille.

JORGE MARTÍNEZ,applaudissements et applaudissements

Arènes de Salamanque, Castille et León . Troisième de la féria en l’honneur de la Virgen de la Vega. Plus des trois quarts.


Des taureaux d’ El Vellosino, avec une grande présentation, du volume et de la presence et un bon comportement en général, mettant en valeur les troisième et quatrième, applaudis à l’arastre pour leur bonne condition.

MIGUEL ÁNGEL PERERA , ovation après avertissement et deux oreilles

EMILIO DE JUSTO, ovation et ovation

BORJA JIMÉNEZ, oreille et oreille

Nava de la Asunción (Segovia) Espagne –
Toros de Luis Albarrán pour

Sergio Pérez de Gregorio , ovation et deux oreilles ;

Joselito Adame, oreille et oreille ;
Javier Cortés, oreille et oreille

Arènes de Villacarrillo , Jaén – II Corrida. Demi-entrée.

Taureaux de Benítez Cubero , avec une présentation variée et un bon jeu en général, étant le sixième de l’après-midi, nommé ‘Obrero, numéro 35, indulté.

GUILLERMO HERMOSO DE MENDOZA , oreille et deux oreilles

MANUEL ESCRIBANO, ovation et deux oreilles

ESAÚ FERNÁNDEZ, deux oreilles et deux oreilles et queue symboliques

Arènes d’Albacete , Castille-La Manche. Huitième de la Féria Presque plein.

Taureaux de Los Espartales, bien présentés

RUI FERNANDES, ovation et ovation.

DIEGO VENTURA, ovation et oreille.

LEA VICENS, ovation et ovation.

Arènes de Guadalajara . Dernière de la feria. Environ une demie entrée.

Taureaux de David Ribeiro Telles (1er bis), avec une présentation variée et un bon jeu en général.

SERGIO GALAN , ovation et oreille

JOAO TELLES, oreille et ovation

SEBASTIÁN FERNÁNDEZ, oreille et oreille

San Agustín del Guadalix (Madrid) Espagne –

Novillos de Brazuelas (1er et 3e) et Góvuelta mez de Morales (2e, 4e bis, 5e et 6e).

Nek Romero, deux oreilles et vuelta;

Alejandro Chicarro, oreille après avertissement et oreille ;
Marco Pérez, vuekta après un avertissement et deux oreilles.

Fuenlabrada (Madrid) Espagne –

Toros de José Antonio Alonso , pour les rejones, et de José Vázquez pour

le rejoneador Francisco Fernández , oreille et deux oreilles,

Antonio Ferrera ,deux oreilles et silence ;
Francisco José Espada , oreille et deux oreilles.

LOS NAVALMORALES

Taureaux de La Guadamilla.

Pablo Páez , silence et oreille et deux oreilles pour celui qu’il a tué pour Trigueros ;

José María Trigueros, oreille ; blessure
Víctor Cerrato, deux oreilles et une oreille.

José María Trigueros, a été transféré à l’ hôpital pour des observations visant à déterminer l’étendue exacte de la blessure.

Vieux-Boucau: mano à mano réussi

Vieux-Boucau-les-Bains.  Mano a mano. Autour de trois quart d’entrée.

Toros de El Pilar, le sixième vuelta al ruedo.

Sébastien Castellapalmas après avis, oreille et oreille

Fernando Adriánsilence, oreille et deux oreilles. 

Bonne entrée pour cette date qui, espérons-le, sera pérenne désormais. Les toros du Pilar corrects de présentation se sont montrés nobles dans l’ensemble ; le premier juste de force; le sixième remarquable par sa capacité à répéter et à humilier a été gratifié d’une vuelta al ruedo. Un grand toro pour clore la temporada dans le sud-ouest.

Mano à mano entretenu entre deux grands professionnels face au premier Castella a brillé sur les deux bords malgré le manque de force de l’opposant tué d’une entière et un descabello. Sébastien coupe l première oreille face au troisième, un toro complet du Pilar occis d’une entière. Il coupe sa deuxième oreille face au cinquième noble mais aux forces limitées. Longue faena bien conduite sur les deux côtés conclue d’une entière trasera mais d’effet rapide.

Deux séries méritoires de Fernando Adrian face au second toro de la corrida qui ne s’est guère prêté au toreo. Mais il a donné le ton et on a vu ses capacités comme ses intentions dans ce premier passage. Il tuera l’animal au troisième volapié. Face au noble quatrième, Fernando put s’exprimer et montrer ses qualités de muletero qui en font un des grands espoirs du moment. Il fut l’auteur d’une excellente série de naturelles. Une entière d’effet rapide. Il fut à la hauteur de l’excellent sixième accueillit par de belles véroniques profondes et esthétiques. Faena bien construite qui permit de voir les qualités du dernier d4el Pilar noble avec beaucoup de transmission

Reportage Roland Costedoat

Nîmes corrida finale : Vent contraire

Une oreille pour la despedida de Mendoza et Juan Ortega dans un final sans saveur. Talavante a risqué la correctionnelle lors d’une impressionnante voltereta.

Plaza de toros de Nîmes. Dernière corrida de la feria des vendanges 2024. 3/4 d’arène. Taureau de San Pelayo (1er et 4em), Victoriano del Río 2em, 5em et 6em et Cortés (3em) plutôt bien présentés mais de jeux inégal.

PABLO HERMOSO DE MENDOZA, silence et oreille

ALEJANDRO TALAVANTE, silence et ovation

JUAN ORTEGA, applaudissement et oreille

Le vent était toujours là qui heureusement ne gène pas le cavalier. Pour ses adieux, Pablo Hermoso de Mendoza a rappelé quel artiste il était : cavalier, dresseur exceptionnel de ses chevaux, connaissant bien les toros et leur lidia. Sa performance a été de celles que l’on aime même si les deux échecs au rejon de muerte ne lui ont valu qu’une oreille de despedida.

Les toros de Victoriano del Rio, dont la temporada n’est pas très bonne, étaient puissants et encastés. mais leur jeu ne permettait pas de grandes faenas.
Talavante a entrepris son premier par des doblones de belle facture mais ne s’est pas suffisamment engagé restant ensuite sur le profil. Le toro se réservant, ne restait qu’à prendre l’épée pour une estocade en décomposant la suerte, mais un peu tombée. A son second, plus compliqué, après une superbe entame à genoux qui devient sa marque de fabrique, il baissera la main mais subira une cogida et une voltereta sans conséquence apparente, dont il reviendra pour tuer.
Juan Ortega ne pourra montrer son talent de capeador en raison du vent. A son premier mal piqué, il donne une faena classique sans relief et termine par une bonne estocade entière trasera contraire et foudroyante. A son second, plus maniable, sa faena sera essentiellement droitière plus artistique aux yeux de la présidence, conclue d’une bonne estocade ce qui lui permet de couper l’oreille.
Final un peu terne pour cette féria des Vendanges mais c’est le vent qui a troublé la fête tout du long, y compris pour les aficionados frigorifiés sur les gradins.

Texte JY Bloin

Photographies Bruno Lasnier

Madrid: le toro de Castillejo de Huerba emporte le concours

Madrid. Corrida concours de ganaderías. 1/3 d’entrée. (7500 spectateurs).

 Toros de Concha y Sierra, Palha, Partido de Resina, Castillejo de Huebra, Pedraza de Yeltes, Salvador Gavira García. Ensemble très bien présenté et intéressant.

RAFAEL DE JULIA, ovation et vuelta al ruedo.

ÁNGEL SÁNCHEZ, silence et silence.

AMOR RODRÍGUEZ, pitos après trois avis et pitos après deux avis.

https://videos.toromedia.com/videos/embed/7a7a545a-fc9d-4899-b864-ee07661d8cef

Rafael de Julia a fait un tour de piste dans le concours de ganaderias de ce dimanche Plaza de Toros de Las Ventas. Un concours dans lequel le taureau de Castillejo de Huebra, combattu à la quatrième place par Rafael de Julia, a été déclaré le taureau le plus brave, tandis que David Prados et Andrés Revuelta ont remporté la distinction de « Meilleur picador » et de « Meilleur lidiador ».

Rafael de Julia a basé sa faena au quatrième de Castillejo de Huebra sur le piton gauche. Avec beaucoup de mando et de puissance, l’animal a répondu avec classe dans sa charge. Deux séries de naturelles d’un grand concept avant de passer à la main droite. Une entière. Le palco n’a pas réagi à la demande d’une oreille et il a fait la vuelta.

Succès de Pajero à Tacabamba (Pérou)

Christian Parejo actuellement au Pérou avec son apoderado Biterrois Tomas Cerqueira vient de remporter à Tacabamba, lors de la Fiesta Patronal en l’honneur de la Sr. de la Misericordia, deux oreilles sur son second toro de San Alejandro. Il est sorti a hombros avec Calerito.

No hay billetes.

Isaac Fonseca : saluts aux deux.

Calerito : oreille et oreille.

Christian Parejo : saluts et deux oreilles.

Eauze : Des Pages-Mailhan de qualité assurent le triomphe de Dorian Canton

Photo Romain Tastet

Eauze. Près d’une demie arène, journée ensoleillée mais fraîche, deux heures trente de spectacle, Six toros de Pages-Mailhan, très bien présentés, tous une pique prise avec une intéressante bravoure, nobles à la muleta. Le quatrième, le plus lourd renverse la cavalerie.

Dorian Canton (havane et or), au premier, une entière, une oreille ; au quatrième, une entière, avis, une oreille, sortie en triomphe.

El Rafi, Rafael Roucoule (gris et or), au deuxième, un mete y saca, une entière, un descabello, salut ; au cinquième un pinchazo et une entière, silence.

Yon Lamothe (bleu marine et or), au troisième, un mete y saca, une entière, avis, salut ; au dernier, trois pinchazos et une demie lame, silence.

Président, Pascal Lavigne, assesseurs, Pascal Darquié et Titouan Daudignon.

Le lot de toros de Pages Mailhan était remarquablement présenté et il est sorti avec beaucoup de noblesse. Ces six toros ont été les acteurs d’une course pleine d’intérêts d’un bout à l’autre. Elle a été parachevée par la sortie en triomphe de Dorian Canton.

Venu en voisin le palois avait des envies de triomphe Il l’affichait dès le paseo avec ce merveilleux sourire, à bouffer tous les toros du monde. Il concrétisa cette volonté dès le premier adversaire devant lequel il s’imposait après une belle série de véroniques. Dès lors, on allait admirer sa main gauche ; quelques pechos spectaculaires et autant d’ayudadas. Dorian avait un adversaire très collaborateur, même s’il ne laissait passer aucune erreur. Dorian su mettre toute sa technique au service de sa volonté.

Pour sa seconde sortie, Il reviendra en esquissant deux statuaires, nous fera peur à la seconde et partira pour un début de série à genoux. Devant ce noble de Pages-Mailhan on l’appréciera sur les deux mains dans des passes profondes, lentes, avec souvent une muleta très basse. C’était le plaisir de toréer. Il le fit parfois un peu trop durer. Maîtrisant désormais l’épée il s’offrit une oreille à chaque toro.

Ce bonheur de toréer on ne l’a pas retrouvé chef Rafi qui n’a jamais su prendre la véritable mesure de ses adversaires. C’est étonnant car ce garçon aime bien faire et on le voit rarement en dessous des toros qu’il affronte. Mais, samedi, Rafi n’a pu parvenir, a imposer sa domination. Certe on a pu l’apprécier dans quelques bons moments trop fugitifs, mais surtout il n’ pas su assurer la continuité de ses faenas. Lors de sa première sortie, on retiendra la façon dont il s’est « planté » au centre de la piste, immobile, le corps figé, lançant une série de derechazos et faisant progressivement humilier le toro. C’est dommage qu’il ne se soit pas imposé d’avantage mais l’on sait qu’on le retrouvera rapidement.

Yon Lamothe qui a chaque fois brindé au public était en petite forme hésitant trop souvent à se croiser devant les Pagès-Mailhan. Pourtant il demeurait près des cornes, sans pour autant trouver le sitio… Une position pour impressionner ou pour démontrer le calme et la précision de sa tauromachie ? On pensait le retrouver avec le dernier toro, mais ce ne fut qu’un feu de paille, l’animal devenant rapidement soso, et se figeant sur le sable, il refusait de suivre la muleta.Yon fut contraint d’abréger

Une corrida qui a maintenu son intérêt jusqu’au dernier moment.

Jean-Michel DUSSOL

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