OneToro a commencé une série de réunions avec des empresas et des toreros afin de trouver des solutions pour construire un modèle durable et viable suceptible de permettre des retransmissions télévisées. Les premières réunions ont eu lieu avec les responsables de Las Ventas et de la Maestranza, Rafael Garcia Garrido et Ramón Valencia, mais aussi avec d’autres empresas comme Alberto Garcia (Tauroemocion), José Maria Garzón, la Casa Bailleres et la Casa de La Misericordia de Pampelune. OneToro a également tenu une première réunion avec des matadors et des apoderados. Une solution sera t’elle trouvée? Bien encore trop tôt pour le dire! Lors de la retransmission de la corrida de Jaen samedi, David Casas s’est montré optimiste et il a évoqué la possibilité de retransmissions en Amérique du Sud. Note de presse de Miguel Moncholi:
Monterrey, Pays-Bas.- Plaza Monumental de Monterrey. Deuxième de la saison. Un tiers d’entrée. Taureaux de La Playa (1er) et El Charco (3ème. remplacé par un taureau du même élevage en raison de sa faible présence.) de présence et de jeu varié. Poids : 484, 512, 515, 480, 475 et 470 kilos
Juan Fernando (mauve et or) : Oreille et oreille Román (vert bouteille et or) : Ovation et oreille. Isaac Fonseca (groseille et or) : Silence et deux oreilles.
DIEGO SILVETI TRIOMPHE À PACHUCA Pachuca, Hgo.- Place « Vicente Segura ». Quatrième édition de la Féria de San Francisco. Moins d’un quart d’entrée par un après-midi froid et pluvieux.
Des taureaux de Boquilla del Carmen et un de Coronado (2e ) de présence et de jeu varié;
Le rejoneador Javier Funtanet : Ovation et vuelta.
Antonio Ferrera (fuchsia et or avec extrémités noires) : Oreille et ovation après avertissement.
Ernesto Javier « Calita » (écume de mer et or) : Deux oreilles et palamas.
Diego Silveti (bordeaux et or) : Oreille et oreille.
SAN ROMÁN COUPE DEUX OREILLES À IRAPUATO
Irapuato, Gto.- Place de la « Révolution ». Corrida du Pèlerinage espagnol. Un peu moins d’une demie par un après-midi nuageux. Taureaux de San Fernando bien présentés 5ème arrastre lent. Joselito Adame : Ovation dans son lot. Ginés Marín : Ovation et oreille.
Diego San Román : Deux oreilles et une grande ovation.
La COP 16 vient de s’ouvrir en Colombie, à Cali. Tout un symbole pour Gustavo Petro le président de ce magnifique pays d’Amérique du Sud qui s’enorgueillit de cette consécration. L’émule de Chavez et de Castro, soutien ultime de Maduro, fut longtemps un des chefs de la guérilla la plus sanglante du monde, le M19 une armée clandestine qui a multiplié les attentats et les enlèvements et qui a lié des liens étroits avec les grands groupes mafieux colombiens liés au trafic de la drogue parmi lesquels le cartel de Cali.
Selon wilkipedia : « En août 2023, le fils aîné de Gustavo Petro, Nicolas Petro, ancien député sur la côte caribéenne de la coalition de gauche du Pacte historique, est placé en garde à vue pour blanchiment d’argent. Il reconnaît devant la justice que plusieurs milliers de dollars d’un trafiquant de drogue avait servi à financer la campagne électorale de son père. Après avoir été trompée, son ex-épouse Daysuris Vasquez l’avait accusé en mars d’avoir reçu d’importantes sommes d’argent de la part de narcotrafiquants, soi-disant destinées à la campagne présidentielle de son père et qui auraient également été utilisées pour mener une vie de luxe dans la ville de Barranquilla (nord). Ces poursuites judiciaires sont particulièrement embarrassantes pour Gustavo Petro qui avait promis de rompre avec la corruption et les anciennes pratiques de la politique colombienne72. Pour Courrier international, c’est un « séisme politique », car pour la première fois dans l’histoire du pays, un fils d’un président de la République passe devant un juge ».
Cali est devenue l’emblème de cette planète dépouillée de ses pollueurs que Petro et l’ineffable Antonio Guterres -venu sur place pour lui donner un brevet de bonne conduite-, appuyés par une myriade d’ONG préoccupées de récolter des subsides pour leurs besoins propres, veulent faire apparaître d’un coup de baguette magique. Magie du verbe, mirage du caudillisme latino-américain si bien décrit par les grands écrivains du continent. (Marquez, Vargas Llosa, Carpentier) …
L’ami de Mélenchon -qui a trouvé en lui un modèle-, n’est pas une blanche colombe. Président autoritaire bien qu’ayant été élu de justesse, il veut faire de l’écologie un des piliers de sa politique. Et la rencontre de Cali vise aussi à blanchir un passé peu recommandable -cf. L’affaire Ingrid Bettancourt. Nous ne contesterons pas les objectifs de cette réunion, au contraire, la lutte pour la biodiversité et notamment pour la biodiversité animale est un de nos chevaux de bataille. Car la corrida dans son essence participe activement à cette biodiversité en protégeant une espèce, le toro de combat qui, sans elle, aurait disparue. Son élevage préserve une nature sauvage dans de grands espaces et par conséquent participe à la protection de nombreux autres animaux -oiseaux, mammifères ou insectes- et de plantes qui auraient péri sans cette pratique d’une éthologie raisonnée.
Or Petro a fait de l’interdiction de la corrida une obsession. Il est revenu à la charge à plusieurs reprises avec une ténacité remarquable et beaucoup de violence sur un sujet qui apparaît secondaire dans un pays miné par la pauvreté, l’inégalité, l’insécurité, la corruption. Cette interdiction désormais actée dans un délai de deux ans aura pour effet à très court terme la disparition d’une espèce et de celles qu’elle côtoie dans les espaces qui lui sont dédiés. Sans doute les terres où le toro est élevé seront consacrées à la monoculture industrielle du café.
Quel sens a tout cela ? Quelle crédibilité apporter aux prétendus défenseurs des animaux qui agissent concrètement pour la disparition d’une des espèces les plus remarquables de la planète ? Quel exemple ce double langage donne aux populations, à la jeunesse en quête de morale et d’idéal ? Où se trouve la sincérité dans cette décision ? Est-ce aimer les animaux que de vouloir leur disparition, monsieur Petro ? Faire de grands discours à la COP 16 c’est facile mettre ses actes en accord avec ses discours ça l’est moins…
En fait un homme ne change qu’à la marge et le long passé clandestin sectaire et brutal de Petro, les armes à la main, ressort dans cette interdiction de la corrida. Une messure en opposition complète avec les principes de la COP 16 qui prône le respect de la nature et de la diversité ; des valeurs qui sont du côté des aficionados colombiens.
Manuel Jesús « El Cid » et son apoderado Santiago Ellauri ont mis fin à une relation professionnelle qui les avait unis au cours des deux dernières saisons, mais qui remonte à loin, plus précisément à 2002, lorsque le diestro de Salteras était un matador débutant et qu’il avait sa carrière entre les mains de Manuel Tornay et Santiago Ellauri. Manuel désormais est libre de tout engagement.
“Existe-t-il une philosophie de la corrida? La corrida peut-elle encore aujourd’hui éclairer notre rapport à l’art, aux autres espèces ou à notre humanité? “
Voici quelques-unes des questions soulevées par Jérôme Forsans dans son nouvel ouvrage intitulé CogiToro. Pour ce recueil de 60 pages il a réalisé 7 illustrations originales qui dialoguent avec ses articles publiés depuis 2017 dans les revues TOROS et Mexico, Aztecas y Toros. Rassemblés ici pour la première fois, ils sont enrichis de deux textes inédits. L’ensemble place la corrida au cœur d’une réflexion unique en la matière, mêlant science, art et philosophie.
On peut se procurer CogiToro pour 12 euros (+3 euros de port) en écrivant à l’adresse : contact@cogitoro.fr
Une édition spéciale de 10 exemplaires numérotés et signés par l’auteur est disponible au tarif de 20 euros (+3 euros de port)
C’est désormais officiel Daniel Luque a choisi Luis Manuel Lozano comme nouvel apoderado. Il succède à Juan Bautista. L’accord évoque niquement 2025. Daniel Luque « a montré sa satisfaction »; Lozano fait pat de ses ambitions dans la conduite de la carrière d’un des toreros les plus importants de a temporada 2024.
Pour André Viard, président de l’Observatoire national des cultures taurines qui le précise au site mundotoro.com : « Ils ont essayé cette proposition en 2019 à l’Assemblée nationale, en occultant les objectifs. Ils disent qu’il devrait être interdit aux mineurs de participer aux corridas et aux combats de coqs, car cela provoque des traumatismes et il est dans le meilleur intérêt de l’enfant de ne pas y aller. Mais dans la formulation du texte de loi qu’ils veulent approuver, il n’en est pas question. S’il est prouvé qu’un mineur de moins de 16 ans se trouve dans les arènes, les organisateurs et les artistes tomberont sous le coup de la loi sur la protection des animaux, qui prévoit des sanctions et des peines très lourdes. L’infraction ne serait pas l’abus, mais la présence du mineur. C’est ce qu’ils recherchent. Approuver cette loi et ensuite introduire un mineur dans les arènes, dénoncer le fait et infliger des amendes aux hommes d’affaires, aux toreros, aux cuarillas, etc., et ainsi faire peur aux organisateurs d’organiser des corridas pour 45 000 euros d’amende et jusqu’à trois ans de prison. Voyons qui osera célébrer les fêtes taurines avec cette loi.
Si vous lisez bien le texte de ce qu’ils veulent faire, c’est vraiment ceci. Dans un premier temps, avec la question des mineurs de moins de 16 ans, ils cherchent à dissimuler ce que dit la loi. Et ce qu’ils cherchent, c’est à pénaliser ceux qui laisseraient entrer le mineur. Qui va donner une corrida, pour qu’un mineur se faufile et soit condamné à une amende de 45 000 euros? Ils cherchent à rendre impossible la tenue des spectacles taurins. Non pas en les interdisant, mais en créant les conditions pénales pour que les organisateurs et les artistes interprètes ou exécutants tombent sous le coup de la loi.
Cette loi a été élaborée par un petit groupe de 20 sénateurs proches de la présidence. Il y en a en fait deux ou trois qui veulent voter là-dessus. Nous avons demandé au président du groupe parlementaire* et il assure qu’il ne votera pas pour et que dans son groupe il n’y a pas de majorité pour approuver cette loi parce qu’ils ne le veulent pas. Cela n’a donc aucun sens. Dans son groupe, il y a plusieurs sénateurs des îles, où se déroulent des combats de coqs, et ils vont tous voter contre. C’est incompréhensible » .
André Viard poursuit: « Le résultat normal serait qu’il n’y ait pas de surprise et qu’on les batte, mais il faut toujours être là. Ils ont essayé de nous dire « et si nous abaissons l’âge à 12 ans, qu’en pensez-vous ? », mais c’est quelque chose de prévu dans le règlement taurin, car les moins de 12 ans doivent être accompagnés d’un adulte. Ils voulaient nous imposer cela comme si nous étions stupides, mais nous ne leur avons pas donné la possibilité de négocier. »
*Il s’agit de François Patriat président du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants, auteur du projet, est un ex-ministre socialiste fondateur de En Marche, soutien du Président Macron depuis le premier jour, sénateur de la Côte d’Or, ex-président de la région Bourgogne. Il préside le groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants (anciennement La République en marche) au Sénat depuis sa création, en 2017, membre du bureau exécutif de La République en marche depuis la même année. Il fait partie du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage.
Il fait partie des 192 sénateurs qui ont voté pour la répression des obstructions à la chasse, des 119 sénateurs ont voté contre l’abolition de la chasse à la glu, des sénateurs qui ont voté contre l’interdiction de la chasse le mercredi, il défend la chasse à courre. On l’a vu sur les tendidos des arènes, etc. Il présente un projet de loi anti-taurin dans la niche parlementaire de son parti qu’il ne voterait pas lui-même -cf André Viard, ci-dessus. Cherchez l’erreur !
Les toreros de Sabnlucar et ceux qui vivent à Sanlucar viennent de faire le pélerinade du Rocio en compagnie de certains footballeur du club local. Parmi les taurins Adrián de Torres, Filiberto , Germán Vidal ‘El Melli’; les novilleros Pedro Gallego, Víctor Barroso, Gonzalo Capdevila et Juanma Vidal; l’apoderado Diego Robles (le vétéran); les banderilleros Manuel Ángel Gómez ‘El Pollo’, Eloy Hilario et Mambrú; et les picadors de Trebujena Antonio Núñez, père et fils. Ce que les plélerins mettent trois jours à faire les toreros le font en un eul jour afin d’honorer la « Blanca Paloma ».