Plaza de toros de Jaén, Andalucía. Première corrida de la Feria de San Lucas 2024. Moins de deux tiers.
Toros de El Torero (1º,3º, 5º) et Fuente Ymbro (2º, 4º 6º), bien présentés, nobles dans l’ensemble, le troisième excellent
ANTONIO FERRERA, deux oreilles et deuxx oreilles après avis.
DAVID FANDILA ‘EL FANDI’, oreille et deux ioreilles.
MANUEL ESCRIBANO, deux oreilles et deux oreilles.
Les trois matadors ont échangé les banderilles évoquant ainsi les regrettés cartels de bnadeilleros. Ils l’ont fait avec succès. Face à un encierro de qualité ils ont su mettre en valeur leur officio mais aussi une ntrega qui a conquis le public. Cela augure biende la San Lucas, dernière féria de la temporada qui, après bien des déboires, renaît de ses cendres.
Ugíjar(Granada) – Novillos de Quinta Mata-o-Demo (Antes Irmãos Carreira) samedi
Sebastián Fernández, deux oreilles et deux oreilles et la queue;
Rocío Arrogante; saluts et deux oreilles et la queue
Blas Márquez, oreille et ovation.
FESTIVAL:
Canencia (Madrid) –
Novillos de Andoni Rekagorri, le 3ème vuelta al ruedo, Samedi.
Javier Cortés, oreille;
Juan Leal, 2 oreilles;
Gómez del Pilar, 2 oreilles;
Jarocho, oreilleja;
et le novillero Rodrigo Cobo, deux oreilles et la queue.
NOVILLADA
Mejorada del Campo (Madrid). Samedi.
Novillos de Hros Cebada Gago
Victor Cerrato (photo) ovation et deux oreilles,
Tomás González silence et deux oreilles
Mario Vilau doeux oreilles et deux oreilles
Alba de Tormes (Salamanque) Casi lleno. Dimanche
Novillos de Antonio Palla,
Daniel Medina, vuelta al ruedo et ovation après avis;
‘El Mene’, deux oreilles et oreille
Pedro Andrés, oreille et vuelta al ruedo.
Le novillero Iker Fernández « El Mene » triomphateur CircuitoCyL de Castilla y León complète le cartel de la finale de Circuits à Sanlúcar de Barrameda le 27 octobre avec Borja Escudero, Cid de Maria, Mariscal Ruiz et Sergio Sanchez.
Mojados (Valladolid) mixte Novillos de Álvaro Núñez, Vellosino et Raso de Portillo. Dimanche.
Sergio Dominguez , ovatión, oreille et oreille
Pedro Andrés, deux oreilles, oreille, deux oreilles.
La Peza (Grenade). Novillos de Rocío de la Cámara. Dimanche
Environ 300 entrées, temps pluvieux qui a quelque peu plombé l’ambiance de cette novillada non piquée. Par ordre de sortie, erales de François André, Fernay, Turquay, Roland Durand, Alain et Frédérique Tardieu et Giraud.
A l’issue du paseo, une minute de silence a été observée à la mémoire des toreros Nimeño II, Paco Camino et Pepe Luis Vázquez, ainsi qu’aux aficionados qui nous ont quittés, notamment Yvon Verdier et Patrick Testut.
Francisco Fernández : oreille et saluts.
Salvador Herrero : saluts et vuelta.
Javier Hurtado : saluts et silence.
Francisco Fernández a ouvert la séance avec un François André bien dans le type. Affichant une certaine aisance capotera, le novillero de Los Barrios brinda ensuite à l’assistance une faena comprenant des passages relevés, face à un bicho qui permettait. En fin d’exercice, Francisco fit taire une musique tardive avant entière déclenchant l’unique oreille de cette tarde. Avec le cuarto, de Durand, un superbe ensabanado sucio, le Barreño se montra très entreprenant, étalant entrega et aguante devant un animal exigeant qui lui imposa un bel effort pour soutenir la cadence. Las, les aciers lui ont probablement coûté un trophée, mais il est à noter aussi que Francisco a eu très chaud quand après un premier pinchazo il a failli se faire clouer aux tablas, s’en sortant indemne de justesse. Dans l’ensemble, on peut dire que Francisco a laissé une belle impression…
Salvador Herrero a débuté avec un Fernay devant qui, face à ses exigences, il éprouva quelques difficultés à lui prendre le dessus, malgré une évidente volonté et une torería par moments bien étayée. La conclusion a été assez heureuse avec une entière trasera habile puis deux coups de verdugo. Avec le Tardieu, un castaño sérieux, il brinda au conclave qui commençait à ressentir les effets d’une humidité « prenante » une faena égrenée de tandas méritoires. Le Salmantino déjà vu à son avantage à Bellegarde perdit une fois l’équilibre, frôlant la correctionnelle mais s’en tirant finalement sans la moindre égratignure. Après entière tendida desprendida, une pétition manquant un peu de force n’a pas été suivie d’effet. Mais le ressenti était tout de même favorable.
Jorge Hurtado eut en partage un lot plus compliqué à l’image du Turquay qui souffrit rapidement après avoir tapé aux planches de pattes antérieures diminuées. De là la nécessité de le maintenir à mi-hauteur, ce dont s’est employé à faire le novillero de Badajoz par la force des choses. On a pu constater une belle application et il était bien dommage qu’il y eut ce bémol car le Turquay avait du potentiel. Avec l’ultime, de Giraud, bien armé, Jorge réussit à instrumenter, dans une atmosphère plombée par la tombée de la nuit, plusieurs séries valeureuses dans un ensemble toutefois inégal peu relevé par la conclusion.
A l’issue de la novillada, les trophées ont été remis à l’abri de la Bergerie. Le prix du meilleur novillo a été attribué à l’exemplaire de Roland Durand, le second pour Francisco Fernández qui pour sa part a recueilli celui au meilleur novillero.
Enhorabuena aux deux lauréats, mais aussi aux autres novilleros et ganaderos, sans oublier les aficionados qui ont su jouer par leur présence la carte de la solidarité et bien sûr, les organisateurs de La Embestida qui n’ont pas franchement été aidés par les éléments…
Hasta la próxima, l’an prochain… bien sûr sous le soleil !!!
Plaza de toros de La Misericordia, Zaragoza. Neuvième de la Feria del Pilar 2024. Plus de 3/4. Corrida goyesque.
Toros de Miura, Peñajara de Casta Jijona (3º bis) et Concha y Sierra 2º, Salvador Gavira, 5ème bis
MANUEL ESCRIBANO, ovation et ovation.
ESAÚ FERNÁNDEZ, division et division d’opinion.
JESUS ENRIQUE COLOMBO, silence et ovation.
Des Miura que nous avions vus au campo il y a quelques semaines, ne sont finalement sortis que 3 exemplaires: un Concha Y Sierra a remplacé l’un des Miura au sortéo et 2 autres ont été changés contre un Penajara et un Salvador Gavira.
Photo JYB. En un Escribano touche un Miura compliqué auquel le sentido ne manque pas. A la pique, il pousse et subit une carioca (on en verra beaucoup dans cette tarde). Dans la faena, le toro se retourne dans la passe aussi bien à gauche qu’à droite mais à la troisième série le toro est dominé et se fixe dans la muleta. L’épée est portée en entrant droit mais trasera et tendida elle nécessite le descabello. Le torero sera ovationné, et pour le toro il y aura division d’opinion.
En 2 sort un Concha Y Sierra de belle allure, qui ne charge pas Esaü Fernandez à genoux au centre de l’arène, mais file le long des planches. Après 1 larga aux barrières, le toro finit par se fixer dans la cape de Fernandez. Les piques sont en place (exceptionnellement) et légères. La faena sera techniquement correcte (la musique joue) mais sans porter sur toro qui reste problématique. L’estocade caïda nécessitera le descabello.
Le 3 ème toro est remplacé pour une blessure à la patte par un Penajara. Après des véroniques bien faites la mise en suerte pour la pique par des chicuelinas marchées est vibrante. A la pique, le toro est épargné en raison de signes de faiblesse. Après les belles banderilles partagées avec Escribano, la faena débute par une série de derechazos lancés de loin, puis sur les naturelles après un extrano le toro se réserve et devient tardo. L’épée entière en entrant droit est concluante, mais l’ensemble a manqué de transmission et le public n’a pas réagi. Le 4 ème toro est le meilleur du lot et Escribano le prend à porta gayola (où il doit se coucher) avant de l’emmener au cheval par gaoneras marchées. Les deux piques sont poussées durement par le toro et la faena commencée par cambiada sera poursuivie classiquement avec lidia et dominio. L’épée entière desprendida sera concluante et permettra à Escribano de saluer.
Le 5 ème bis, de Salvador Gavira sera accueilli à la faena par des cambiadas, mais le toro donne rapidement des signes de faiblesse et la lidia perd de son impact et de son intérêt. La demie épée desprendida nécessitera un descabello mais Fernandez pourra saluer.
Le 6 ème est le plus lourd des Miura :699 kilos! Avant la sortie, une bronca contre le groupe de protestataires contre tout et n’importe quoi les fait taire pour un moment. Mais l’état des cornes très abimées suscite une protestation générale non suivie d’effet puisqu’il n’y a plus de sobrero. Colombo pose de belles banderilles et mène une faena solide malgré quelques faiblesses du toro. Il conclut par une grande épée foudroyante qui à elle seule était d’oreille, mais n’a provoqué aucune réaction du public.
Ce dimanche matin à la Bodega Pablo Romero de Nîmes, Castella, de la manade Saumade, a été déclaré Biòu d’Or par la Commission du Trophée Taurin Midi-Libre – La Provence pour la deuxième année consécutive.
Félicitations à la manade victorieuse et bonne course cette après-midi avec bien sûr le Biòu d’Or et… sous le soleil annoncé !!!
Plaza de toros de La Misericordia, Saragosse. Huitième de laFeria del Pilar 2024. Plus de 2/3.
Toros de El Pilar
EL FANDI, qui remplaçait Borja Jiménez, silence et silence
PACO UREÑA, ovation et silence
DAVID GALVÁN, oreille et pétition de la seconde et vuelta
Après les sommets de la veille on a frôlé les abysses lors d’une tarde émaillée par des incidents désagréables : troisième, corne brisée sous le peto; quatrième, patte cassée; cinquième, invalide et sixième, manso perdido. Seul Galvan bien de bout en bout aura mis un peu de lumière au fond de ce puits sec, obscur et désolant.
L’ensemble du Pilar était de présentation inégale, âgé pour l’essentiel de 5 ans, d’armures douteuses et peu porté sur l’esthétique. Le premier noble sans fond, le second se laissant faire sans classe, le troisième plus complet (malgré sa corne cassée), le quatrième manso mais encasté avant de se casser la patte, le cinquième invalide, le sixième infumable.
La venue en dernière minute d’El Fandi fut mal accueillie par le secteur le plus revendicatif du coso. Copieusement sifflé avant même de sortir en piste le granadino débuta par deux largas de rodillas avant de retomber dans son tropisme publerino aux banderilles où il est désormais quelconque comme à la muleta qu’il manie avec des précautions excessives. Une entière tarsera et quelques applaudissements mais plus de sifflets encore. Le suivant lui causa du tracas dans la lidia mais il banderilla avec plus de sincérité. Allait-il faire l’effort et justifier sa présence ? Le toro se cassant la patte d’emblée il aura donc le bénéficice du doute.
Pas dans le coup Ureña qui ne s’imposa face au soso second. Faena heurtée, sans liant avec beaucoup de passes accrochées, le torero sembla en difficulté dans un contexte qui apparaissait peu critique. Une entière en place habile mais efficace. Le second se vautra, d’emblée le président refusa le changement et Paco abrégea sagement.
Reste Galavan excellent de bout en bout, artiste au premier passage héroïque par la suite. Face au bon troisième, le toro de la tarde, il imposa sa loi et son toreo de velours élégant, calme, posé et dominateur. Faena très complète qui ira à màs pour, en conclusion, se terminer par des poncinas ; l’élève rendant hommage au maître avant ses adieux définitifs. Il nous dit ainsi : « j’assume l’héritage du génie de Chiva ». Quatre-cinquième de lame d’effet rapide pétition de seconde oreille que le président, sans doute gêné par la défense amoindrie du Pilar, n’accorda pas. Face au sixième, manso de gala, David tenta tout sans succès et le tua d’une entière foudroyante en s’engageant totalement. Le toro bouscula le gaditano causant l’effroi dans le public. Ce geste héroïque émut à juste titre les tendidos et il fit un tour de piste d’apothéose.