Les BODEGAS LOCAS sont là !!! Avec aussi de Revivre du Rallye…
De retour en 2025, pour une nouvelle déambulation taurinœnologique et bodegastronomique !
Nous vous attendons nombreuses et nombreux avec vos amis, vos proches et votre bonne humeur en clôture du festival off de Flamenco, en partenariat avec les Costières de Nîmes et la Ville de Nîmes.
Rendez-vous le 19 janvier 2025 pour un départ à travers la ville entre 11h45 et 13h15.
N’hésitez pas à constituer un groupe et à y donner un nom afin de vous retrouver et de déambuler ensemble.
Préventes lors du Café-Toro du 30 novembre de 10h à midi avant ouverture de la billetterie en ligne le dimanche 1er décembre à midi.
REVIVRE DU RALLYE
Nous serons très heureux de vous retrouver pour revivre notre journée du Rallye 2024, le vendredi 29 novembre 2024 au Foyer SAMUEL VINCENT (42, Rue Sergent Triaire à Nîmes).
Venez partager ce moment de convivialité autour d’un verre et d’un repas préparé par nos soins.
Le prix de la soirée est de 20€ (apéritifs, tapas et repas). Notez dès à présent la date sur votre agenda et pensez à vous inscrire au 06 11 55 65 12 ou sur rallye@cctng.fr jusqu’au mardi 26 novembre dernier délai.
Nous revivrons tous ensemble une journée festive grâce au film et photos que nous a préparés notre ami Michel CHAUVIERRE.
Nouveau changement dans l’entourage après le départ de Roberto Dominguez remplacé au poste d’apoderado par Fernando le frère d’Andrés, c’est Antonio Manuel Punta le grand banderillero, lidiador expériementé qui après 70 tardes avec le jeune péruvien quitte l’équipe. Punta met fin a une carrière brillante. Il laisse sa place à un autre grand nom: Antonio Chacon. L’équipe du numéro un actuel sera donccomposée ainsi pour 2025: Picadors: José Manuel Quinta et Sergio Molina
– Hombres de plata (lidiadors): Francisco Durán ‘Viruta’ et Antonio Chacón
– Hombres de plata (troisième): Paquito Algaba
– Mozo de Espadas: Manuel Lara ‘Larita’ Ayuda: Curro Puya
Pour les débuts officiels de la Temporada française 2025, le dimanche 23 février, Arzacq présentera une novillada sans picadors de Sepúlveda de Yeltes…
Pour sa traditionnelle Journée Taurine, la commission taurine arzacquoise s’est tournée cette année vers l’élevage salmantin de Sepúlveda de Yeltes qui fera à cette occasion son grand retour en France.
Ganadería très prisée des toreros-vedettes dans les années 2000, elle connaîtra par la suite une période moins faste pour remonter sérieusement en puissance depuis 3 ou 4 ans et son ganadero, Inigo Sánchez Urbina mise énormément sur le lot sélectionné pour reconquérir l’aficion française.
En cours d’élaboration, le cartel sera communiqué très prochainement.
Rendez-vous donc à ARZACQ le dimanche 23 février pour les « Trois coups » inauguraux de la Temporada française 2025 !
Communiqué –
Photo: Les novillos de Sepúlveda de Yeltes au campo…
Dans un communiqué sur son réseau de soutien, le ganadero fait le point sur sa situation en laissant entrevoir une ouverture vers une potentielle issue susceptible de dénouer ce conflit…
Chers amis, soutiens, famille,
Je tiens à vous rassurer et à vous informer personnellement que je suis enfin sorti de l’hôpital. Toujours très affaibli, je suis suivi quotidiennement par des professionnels de santé, et je fais tout pour retrouver des forces.
Cette période a été éprouvante pour moi, ma famille, pour vous tous, mais je garde espoir et reste toujours aussi déterminé.
Comme il a été évoqué précédemment, nous avons entamé des échanges avec le Conservatoire du Littoral.
C’est une étape importante, qui m’a conduit à suspendre temporairement ma grève de la faim. Cependant, je reste vigilant, déterminé et prêt à reprendre mon combat.
Je vous remercie pour vos nombreux messages de soutien, qui me touchent beaucoup et me donnent du courage tout au long de cette épreuve.
Je continuerai à vous tenir informés des évolutions à venir.
Très fatigué et encore affaibli, je tenais chaleureusement à tous vous remercier pour vos nombreux messages qui me touchent comme vous ne pouvez imaginer.
Je remercie toute l’équipe médicale de l’hôpital d’Arles. Je continue mes examens et soins et poursuis mon repos après 10 jours très éprouvants.
Je tiens à vous faire part que les visites ne sont pas autorisées. De plus, je suis très touché par vos nombreux appels, mais je vous prie de ne pas saturer la ligne de l’hôpital servant uniquement aux appels urgents.
Je tenais vraiment à vous transmettre à tous ma reconnaissance pour vos innombrable marques d’attention.
Je réitère ma demande au Conservatoire du littoral pour un retour rapide, la situation n’a qu’à trop duré.
En ouverture de son assemblée générale, l’Union des Bibliophiles Taurins de France présentait son dernier livre publié : « Toreros dans la ville lumière » de Marc Thorel.
Rappelons que l’UBTF est un éditeur associatif dont le seul objet est de publier des ouvrages documentaires ou historiques sur la corrida et les arènes de France.
Pour mettre l’eau à la bouche au nombreux auditoire présent, elle avait invité l’auteur à raconter, ce qui occupe une grande partie de l’ouvrage, l’histoire des arènes de la rue Pergolèse, la plus grande arène du monde à sa création, mais qui n’aura duré que 4 ans même si elle aura vu passer quelques-uns des plus grands toreros de l’histoire tauromachique.
En ouverture de son exposé, Marc Thorel explique comment il découvre chez un libraire de la rue de Châteaudun un dossier sur les arènes de la rue Pergolèse, dont il récupérera une bonne partie quelques années plus tard.
Pour en savoir plus sur les toreros à Paris, il faut consulter le livre : Marc Thorel y signale des spectacles taurins en 1879, 1884, 1887, pourtant Auguste Lafront dans son histoire de la corrida en France en cite en 1865. Mais il s’agissait soit de spectacles « hispano-français » soit de « parodies ».
LA CREATION DE LA PLAZA.
En fait, c’est l’exposition universelle de 1889 qui provoque la création de la plaza de la rue Pergolèse : comment mettre en valeur l’Espagne auprès des parisiens et des visiteurs ? Un seul moyen : leur présenter des corridas !
Mais tout ne va pas sans mal ! Contre la construction des arènes, les riverains se mobilisent pour des motifs futiles (des corniches en saillie non conformes !). Pourtant les arènes sont construites et prennent rapidement le nom de Grande Plaza du Bois de Boulogne : grandes, elles le sont à l’évidence avec un ruedo de 56 mètres de diamètre et une capacité de 22000 places ; de plus, luxueuses, puisque, au lieu de gradins et de bancs, on dispose de fauteuils, qu’elles seront couvertes et électrifiées dans l’année qui suit etc.
Les organisateurs du projet sont le Duc de Veragua, sommité du monde taurin de l’époque, le Comte de Patilla, et le Comte del Villar. Tous 3 sont éleveurs de toros… Les propriétaires des arènes seront Antonio Hernandez le gérant et Ivo Bosch, le financier. Joseph Oller, l’homme des festivités parisiennes de l’époque, aurait également contribué au projet, mais c’est plutôt une légende.
Les travaux ayant pris du retard, après un permis de construire tardif, mais une construction menée au pas de charge en 2 mois (!) l’inauguration ne pourra s’effectuer que le 10 août 1889, alors que l’exposition avait déjà accueilli plus de 4 millions de visiteurs ! Mais ensuite on donnera 2 corridas par semaine.
Les « figuras » au cartel seront Currito, fils de Cuchares, F. Garcia, un torero navarrais et Frascuelo, plutôt aventurier, frère du grand Frascuelo. Il est vrai que c’était le plein de la temporada en Espagne. Les vraies vedettes viendront plus tard, dont Angel Pastor et surtout Luis Mazzantini.
Pour contrer les attaques de la SPA qui proteste contre les picadors et le massacre des chevaux, on fait appel à des rejoneadors portugais qui alterneront avec les piqueros. Surtout, on protège les chevaux avec les premiers caparaçons (alors que leur officialisation n’interviendra qu’en 1926). En outre, la mise à mort n’est initialement pas autorisée mais le deviendra sous la pression du public.
C’EST L’AUTOMNE QUI SERA SOMPTUEUX.
Parmi les matadors qui officieront rue Pergolèse, Angel Pastor, Guerrita, Valentin Martin, Luis Mazzantini, (portant un costume avec des colombes sur les épaulettes ce qui plaira beaucoup aux dames et lui vaudra le surnom d’El Palmolillo), Lagartijo.
Mais il ne faut pas oublier que pendant cette exposition universelle, Paris compte pas moins de 5 arènes où sont donnés des spectacles taurins : Celles de l’exposition seront fermées parce que Lagartija y a tué un toro à l’épée et sans autorisation ! Les artistes viennent aux arènes dont Toulouse-Lautrec, Caran d’Ache, JL Forain etc.
De nouvelles revues taurines paraissent et des opuscules sur la corrida sont édités pour informer les spectateurs.
Parallèlement les salles de spectacles accueillent des gitanes (très surveillées par leurs pères ou maris qui ne visiteront jamais Paris !) et aux Folies Bergères, la Tortajada qui chante notamment El cafe de Chinitas, repris en direct dans la salle par un artiste contemporain qui a joué le spectacle « des toros dans la tête ».
LES EFFORTS POUR TENIR AVANT LA CHUTE
Dès 1890, les attaques des anti corrida vont se multiplier. Par ailleurs, la mairie de Paris ne paie pas ses factures aux entrepreneurs qui ont construit les arènes et les investisseurs espagnols s’esquivent eux aussi en se déclarant en faillite. L’entreprise est confiée à Arthur Fayot qui sera empresa de presque toutes les arènes de France, mais qui, à Paris sera obligé de trouver des solutions ailleurs. Il embauche Maria Genty, écuyère de talent qui sera briefée par des rejoneadores portugais ; puis il propose des spectacles divers comme 5 mois au Soudan, des concerts, des événements sportifs, même des patinoires (trop couteuses en terme de fonctionnement) et même les « indios » qui seront interdits par la préfecture comme spectacle dégradant. Pour rentabiliser l’entreprise, il fait appel aux toreros français et aux toros de Camargue que l’on peut réemployer !
Mais la chute est inéluctable et en 1893 les arènes sont vendues à des investisseurs seulement intéressés par le terrain. Et la Grande Plaza du Bois de Boulogne sera démolie par l’entreprise Lapeyre. La rue Lalo occupe aujourd’hui leur ancien emplacement.
Au total, elle aura vu passer 130 corridas environ, et fut la seule où de vraies corridas furent données, les spectacles de l’Hippodrome pouvant être qualifiés de mixtes. Plus significatif, c’est la première fois que des documents officiels mentionnent que les toreros sont des artistes.
Au final, une excellente mise en bouche pour un livre qui devrait avoir sa place dans toute bonne bibliothèque taurine. Il peut être commandé sur le site de l’UBTF :
Au cours de l’AG qui a suivi, le président Philippe de Graeve a annoncé les prochaines parutions qui susciteront sans doute autant d’intérêt que ce livre, mais nous en reparlerons.
Il y a 33 ans Christian Montcouqiol Nimeño II disparaissait en se donnant la mort. Frappé durement par « Pañolero », il ne se remit pas d’une absence à ce qui était une vocation: un appel auquel il avait répondu avec générosité. Le deuil fut long mais ne se confondit jamais avec l’oubli, car la mort est un passage et la présence de l’être cher demeure dans le coeur de ceux qui l’ont aimé. Outre sa personnalité discrète et lumineuse à la fois, sa carriière unique et prométhenne car bâtie dans un contexte hostile, il est celui qui a ouvert la route à la saga des toreros français et qui aura ainsi fait le plus pour la pérénnité de la corrida en France. Sa disparition douloureuse aura ainsi trouvé un sens, une consolation pour ses amis proches ou anonymes et c’est nimbé de gloire qu’il est resté dans nos mémoires.
« Toromagie », le Noël solidaire taurin revient dim. 08/11, de 11h30 à 15h, aux Arenes De Bayonne. Cette année encore, l’ensemble des clubs taurins bayonnais se mobilisent pour soutenir l’association « Haur Eri » qui œuvre à égayer le quotidien des enfants malades du Centre Hospitalier Côte Basque
La Peña el Quite a reçu jeudi 21 dans les salons du Richelieu Claude et Romain Laborde pour une conférence sur les corrales. Nos deux mayorales ont commenté une série de vidéos préparée par la secrétaire de la peña sur l’embarquement et divers débarquements des toros de la Madeleine. Ils ont complété leurs commentaires par des précisions sur l’alimentation, les soins, la surveillance apportés aux toros durant leur séjour dans les corrales. Ils ont également conté tous les dangers et incidents auxquels il faut veiller nuit et jour. Ils sont aidés dans ces travaux par les corraleros, cette équipe de quatre bénévoles qui a été montrée dans la dernière vidéo. La conférence a été très appréciée par les nombreux socios de la Peña el Quite dont certains sont béotiens dans cette phase mal connue de la Madeleine. La soirée s’est poursuivie par un excellent apéritif convivial et un délicieux repas préparés par le Chef Thierry Pantel Merci à nos Amis Claude et Romain d’avoir animé cette soirée.