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Avila: alternative de Sergio Rodriguez

Les oreilles de Roca Rey 

Par Jean François Nevière président de Mexico Aztecas y Toros

La vieille diatribe sur les devoirs et pouvoirs des présidences taurines ne cesse d’empoisonner le débat. Il existe de nombreux, trop nombreux exemples d’injustice et de non- respect du règlement qui veut que définitivement la première oreille d’un toro si elle est réclamée par le public de façon indéniablement majoritaire soit octroyée sans barguigner par le président.  Libre à lui de porter sur les gradins un regard circulaire plus ou moins dubitatif selon qu’il aime ou n’aime pas soit le torero soit la faena qui vient d’être accomplie, si le public majoritairement réclame des trophées, le premier lui appartient et la présidence doit faire couper le premier pavillon. 

L’enthousiasme général que signifie la persistance des ovations pour obtenir la deuxième oreille est davantage sujette à caution et on dit que cette seconde oreille est celle de la présidence. Soit. 

Un cas d’espèce nous a été offert hier à Valence lors du troisième toro. Brave, toro bien fait et piqué sans excès, ce qui a pu faire croire à un manque de bravoure, ce toro a si bien livre combat qu’il est utile de rappeler que la bravoure ne s’exprime pas seulement à la pique mais aussi dans le capote en rechargeant sans cesse, aux banderilles en poursuivant les toreros de plata et à la muleta en allant, et c’était le cas hier, “a mas” jusqu’à l’épée reçue en chargeant le matador. Forte demande d’indulto que le président refusa… il en avait le droit absolu et   on ne lui fera pas reproche de cette sévérité. 

Mais je voudrais prendre un exemple qui devrait faire école : l’an dernier à Las Ventas lors de la corrida de Victoriano del Rio sortit un toro extraordinaire, avec force, durée, genio, pitons à épingler un papillon sur la talanquère, et en face de lui, en souvenir du Yiyo un magnifique Roca Rey qui avait pris le costume bordeaux et Azabache que portait le yiyo à Madrid lorsque… Hommage donc, arrière-plan d’héroisme, envie d’honorer José Cubero, mort pour et par les toros. 

La faena du premier toro s’était bien passée et Roca avait coupé une oreille de poids. A son second donc, se profile l’ouverture possible de la Puerta Grande pour le péruvien, s’il coupe une autre oreille. 

Pendant la faena de muleta un hurluberlu du tendido 7 l’invective alors même que Roca Rey se joue littéralement la vie, croisé on ne peut plus dans le berceau des cornes de ce grand toro, le matador montre son épée et tourne la tête vers l’hurleur. 

Se sentant insulté sans motif et avec le pundonor qu’on lui connait, Andrès RR continue une faena d’extrême engagement, tant et si bien que le toro le prend sous la jambe, le jette en l’air, le torero retombe entre les cornes et le toro le secoue dans tous les sens coups au ventre, roulade, ses compagnons de cartel, el Juli et Talavante accourent, le maestro reprend l’épée, mete y sacca et une demi-lame concluant très vite ce qui manqua d’être une tragédie… Yiyo tu as vu ça de là-haut. 

Le public hurle “TORERO TORERO, demande l’oreille à la quasi-unanimité, ferveur et admiration, peur conjurée mêlées. 

Que croyez-vous qu’il arriva ? 

Le président, avec la morgue d’un petit dictateur pâlot et le regard d’un poisson mort fit vite un geste à l’arrastre pour enlever la dépouille du toro. 

Voilà le double exemple de l’injustice et du mépris. 

Primo il ne voulait pas donner cette oreille parce qu’elle ouvrait la Puerta Grande au Numero1 mondial 

Secundo il devait jouir, ce malheureux, de son pouvoir discrétionnaire quand 24000 personnes debout criaient leur admiration, en refusant d’accéder à leur droit le plus strict. 

Depuis quelques années on assiste de plus en plus de la part de sociétés taurines à des colloques visant à former les présidents et à les rendre plus compétents.  Est-ce là le résultat de ces formations qui amènent autant de ratés, de refus ? 

Le palco n’est pas là pour sanctionner mais pour assister au bon déroulement de la fiesta, avec deux alguacilillos pour maintenir l’ordre. 

Il y a dans l’escalafon actuel, et à des grades assez élevés, deux ou trois toreros dont je ne raffole pas, pour des motifs que je pourrais défendre, mais, moi président (comme disait l’autre), j’oublie cette dilection plus ou moins grande et si le public, dans sa majorité demande l’oreille, je la lui donne, sans hésitation. 

 Je crois vraiment que c’est ce que devraient faire toutes les présidences, qu’elles fussent de Madrid, de Vic ou d’ailleurs. 

Et ce ne serait que justice. 

Jean François Nevière 

Monumental de Mexico: indulto lors de la corrida de rejoneo

Monumental Plaza México (México D.F.). Plus de moitié d’arène.

Toros de La Estancia, le cinquième ‘Recuerdos’, nº 19, cárdeno, de 499 kilos, a été gracié. 

ANDY CARTAGENA, ovation et oreille

EMILIANO GAMERO, ovation et deux oreilles symboliques

 FAURO ALOI, ovation et ovation.  

Le forcado Uriel Montes membre des  Forcados Amadores de México a été grièvement blessé au cou lors d’une pega. Cornada de 5 cm de profondeur avec les mandibules touchées. Ses fonctions vitales ne sont pas affectées, précise le parte.

 Arnedo, Julio Mendez remporte « El zapato de plata»

Sortie en triomphe de Ruiz de Velasco et Julio Mendez

C’est avec le dernier utrero/novillo de Galvarin, « Costa Media » que Julio Mendez a remporté un peu à la surprises générale le vingt et unième zapato de Plata de Arnedo. Julio Mendez avec ce trophée est assuré d’avoir un poste à la prochaine feria de novillada de la ville le « zapato de oro » dans l’une des cinq corridas qui se dérouleront fin septembre, début octobre. Le club taurin au cours des divers éliminatoires lors de tientas dans les ganaderias avait retenu, Joël Ramirez, Emilio Ruiz de Velasco et Julio Mendez. Traditionnellement la feria de San José, au printemps, se termine par cette novillada sans picador. Elle avait réuni dimanche (17 mars) une demie-arène.

Un lot très bien présenté, avec beaucoup de noblesse et fort de gabarit… Ramirez coupait une première oreille à l’issue d’une entière basse mais au terme d’une faena intéressante, malgré une seconde porta gayola avec le quatrième et deux largas afaroladas à genoux il ne trouvait jamais le bon rythme et saluait.

Emilio Ruiz de Velasco paraissait en position d’emporter le soulier d’argent après deux faenas très régulières, très diverses sur les deux mains avec toujours de jolis détails et un grand tercio de cape avec le cinquième. Une oreille chaque fois…

Mais c’était sans compter sur la deuxième sortie de Julio Mendez. Il avait été plutôt fade et insipide avec le troisiéme, malgré de belles et très délicates naturelles. Mais s’il fut brouillon à la cape, Julio Mendez surprenait avec le dernier. Une faena commencée par des passes basses, genoux pliés et alternant de grandes séries sur le deux mais avec beaucoup de temple et une énorme maîtrise. Un coup d’épée magistral, jusqu’à la garde. Tout au long de cette faena il avait témoigné d’une parfaite domination. Deux oreilles et le jury craquait, même sur une seule faena… alors que Ruiz de Velasco s’était imposé, avec régularité sur deux toros.

Julio Mendez nous confiait venir de l’école taurine de Palencia. Ce jeune garçon qui vit à Saint-Sébastien n’hésite pas deux fois par semaine à faire le déplacement… Pour l’heure il n’a aucune vue sur des débuts en novillada formelle… il attendra peut être l’invitation de la feria du « Zapato de Oro ». Mais les choses peuvent se précipiter.

Jean-Michel Dussol

Valence : Andrés Roca Rey Torero d’époque

Toros de JANDILLA et VEGAHERMOSA.
Tous très bien présentés, tous nobles, tous mobiles et encastés . Le second s’avéra faible . Un grand toro, sorti en troisième position –Leguyero, nº 67, 530kg, né le 12/2019, castaño- honoré d’une vuelta bien méritée, après pétition d’indulto. Tous deux piques plus ou moins sévères.

POUR


JOSÉ MARIA MANZANARES (Obispo et or) Une oreille et palmas


ALEJANDRO TALAVANTE (Sangre de toro et or) Silence et palmas


ANDRES ROCA-REY (Sangre de toro et or) 2 oreilles et une oreille.

J.M.MANZANARES a mis à profit la saison hivernale, il a su conserver cette élégance  et ce calme qui le caractérisent, il a retrouvé son savoir faire de matador. Avec son premier un negro mulato il a su offrir une faena complète sur les deux bords avec un adversaire qu’il a su mettre à sa main. On a retrouvé avec plaisir le torero alicantino séduisant et qui en même temps pèse sur chacun de ses adversaires. Une mise à mort à recibir, lui assure une oreille parfaitement méritée. une vuelta fleurie et des remerciements aussi charmants que gracieux du Maestro.
Avec son deuxième toro de 4 ans nommé Leon tout fut plus compliqué, voire impossible. Le maestro abrégea, nous aussi : un pinchazo, une entière. Palmas de circonstances.

ALEJANDRO TALAVANTE :
C’est certain il arrivait à VALENCIA avec une forte envie de triompher au sein d’un cartel de grand luxe. Pour preuve le superbe quite sur le premier toro de MANZANARES. Trois frôlés qui du haut de sa grande taille ne manquaient pas d’allure.
Mais les toros en décidèrent autrement et malgré tous ses méritoires efforts : le premier très vite sans force et sans envie manque de mobilité. Que faire à un toro arrété?
La deuxième équation à résoudre que faire à un toro plein de « génio » et de mauvaises
Intentions?
Un pinchazo, une entière, un descabello et …un silence désolé.

ANDRES ROCA REY         :
Je crois que son hiver a été studieux, mais il n’a rien changé à ses bonnes habitudes, une science du toro, une envie de triompher, une technique impeccable, une « ceinture » et un poignet de plus en plus souple. De quoi guider tous ses adversaires à une mort glorieuse. Son premier adversaire lui donna très vite toutes les garanties, ma voisine m’affirma qu’il avait la névrose de la muleta en général et du bas de muleta en particulier. Ce fauve de 530 Kg n’a jamais lâché des yeux et du bout de ses cornes ce bas de la muleta du maestro qui en tira le meilleur parti avec un plaisir de toréer non dissimulé. Jusqu’au moment où le public réclama «l’indulto «  qui aurait pu être accepté par la présidence qui avait estimé que les deux piques étaient bien légères…Oui mais subies dans la noblesse d’une caste et d’une race de haute lignée.
Triomphe du jeune péruvien qui fait le bonheur de tous (et de son Apoderado R. Dominguez).
Comme ce jeune homme est insatiable il mena une faena vibrante à son second qu’il avait reçu à porta gayola.
Si vous en avez l’occasion courrez vers les arènes et si vous apercevez le nom d’Andrès ROCA REY ne manquez pas d’aller acclamer ce jeune homme.

Ch FIGINI

Guadalix (Copa Chenel): Christian Parejo en triomphe

San Agustín de Guadalix, Madrid – Corrida de classification de la Copa Chenel.

Toros de Montealto (2º, 3º et 4º) et Saltillo (1º, 5º, 6º). Le second, ‘Farolero’, de la ganadería de Montealto, vuelta al ruedo. 

Manuel Dias Gomes, silence après avis et silence après deux avis;

 Lagartijo de Córdoba, silence après deux avis et saluts; 

Christian Parejo, deux oreilles et silence.

Le matin:

novillos de Cerro Longo (1º, 2) y Hermanos Sandoval (3º 4º). Le novillo “Lucereño” de Hermanos Sandoval, combattu en 4ème, vuelta al ruedo.

MARIO ARRUZA, silence après avis et oreilleio tras aviso y oreja.

JAROCHO, vuelta al ruedo après avis et deux oreilles.

Retour triomphal de la corrida à Navalmoral

Plaza de toros de Navalmoral de la Mata, Cáceres. Lleno de ‘No hay billetes’.

Toros de Alcurrucén,  le quatrième ‘Caratriste’, numéro 108,  vuelta al ruedo. 

SEBASTIEN CASTELLA, qui remplaçait Morante de la Puebla, ovation et deux oreilles et la queue

EMILIO DE JUSTO, deux oreilles et oreille

TOMÁS RUFO, oreille avec pétition de la seconde et oreille.

C’était le retour de la tauromachie dans ce pueblo cacereño après trois ans d’interdit politique. Malgré l’absence inattendue de Morante de la Puebla le résultat est triomphal.

EL CID TRIOMPHATEUR DU FESTIVAL D’ALCALA

Un peu plus de demi entrée dans le cadre enchanteur des arènes d’ALCALA DE LOS GAZULES dans la sierra de Cadiz, Le temps est idéal la température plus qu’agréable malgré un fort vent de lévante qui gênera un peu les toreros, La ganaderia fournit les bétail, des novillos biens présenté quoique pour la plus part commode d’armure, pour :

Le rejoneador Sebastian FERNANDEZ: 2 oreilles

FINITO DE CORDOBA: silence

photo Jean Dupin

« EL CID »: 2 oreilles et la queue

Ruiz MUNOZ: une oreille

Manuel VERA: deux oreilles

Pablo LOZANO novillero sans picador local: 2 oreilles

La bonne surprise du jour vient certainement du jeune rejoneador Sebastian FERNANDEZ peu connu du circuit qui nous a ravi par son toreo simple et efficace toréant beaucoup plus son toro que le public comme le font malheureusement trop souvent ses confrères, Son novillo est remarquablement présenté avec des cornes en avant et juste épointées Il entame à la garrocha, très en torero de campo, faisant montre de dextérité à cheval et d’une bonne connaissance du toro, Il plante un bon rejon de châtiment et remet en suerte avec le palo pour un simulacre de deuxième bien exécuté, Aux banderilles il est sobre dans le nombre respectant le règlement, mais très torero dans l’exécution Avec un premier cheval il pose deux harpons citant p, un magnifique animal aux reflets dorés car cabriole et rematant en pirouettes au raz des cornes Avec son deuxième destrier de banderilles il clouera deux autre harpons de face au millimètre tout tenant dans la paume de la main comme il se doit, Enfin avec son dernier cheval il plantera quatre banderilles courte dans une sele passe circulaire avant de conclure l’un bon rejon de mort, les deux oreilles sont logiques on regrettera seulement que le toro ne soit pas lui aussi gratifié d’une vuelta sa dépouille est fortement applaudie,

Que dire de FINITO DE CORDOBA qui se présente avec une barbe de huit jours et s’occupe de l’arrosage du ruedo ce qu’il fera certainement de mieux dans son après midi ? Le bon torero d’antan s’est éclipsé et il quittera le ruedo dans un silence respectueux du, sans doute, à sa gloire passée.,

Dans les néo-retraités, sil il en est un qui ne se gâte point c’est bien EL CID: aujourd’hui encore il a décidé de frapper fort entamant par de grandes véroniques jusqu’au centre rématée d’une demi de luxe, et que dire de son grand quite par chicuelinas, A la muleta, il s’en donne à cœur joie toréant des deux côtés dans des cercles infinis à l’endroit comme à l’envers , Le novillo est sublime et les deux s’accordent dans une valse infinie, L’estocade est parfaite et fulgurante les deux oreilles et la queue dégringolent en toute logique du palco ainsi que la vuelta al ruedo pour le novillo,

Ruiz MUNOZ tombera sur le moins bon du lot, un manso de gala attiré par les planches et nous ne pourrons pas profiter que de détails de la part du grand artiste qu’est le chiclanero qui porte en lui le sang de son oncle Curro Romero, La faena est à menos et la mise à mort délicate, Une oreille lui est accordée toutefois au grand bonheur de ses supporters,

Manuel Vera est un jeune torero qui sort peu est c’est dommage il a fait montre cet après midi de beaucoup de valeur devant un toro certes qualiteux mais un peu complique. Dans une tauromachie très classique et sobre il s’est attelé à régler un a un les problèmes avant de terminer dans une faena à mas sans jamais se départir du fondamental ni tomber dans la facilité, Il est lui aussi une bonne surprise, sa bonne estocade au deuxième essai lui vaudra deux oreilles,

Le jeune novillero sans picador local Pablo LOZANO fera montre de beaucoup de bonne volonté devant son bon éral qui ne lui passe aucune distraction, Il lui reste encore à apprendre mais sa faena est intéressante templée et sobre mais laisse entrevoir une forte marge de progression, Là ou il pêche le plus c’est à l’épée qu’il lui faudra travailler, Cependant son village lui accordera deux oreilles somme toutes bien méritées,

JEAN DUPIN

Valence, le rejoneo: oreille pour Léa

Plaza de Toros de Valence. Septième de la Feria de Fallas 2024. Corrida de rejones. 1/2 entrée

Toros de Fermín Bohórquez, 

SERGIO GALÁN, oreille et ovation.

LEA VICENS, oreille et ovation.

GUILLERMO HERMOSO DE MENDOZA, ovation et oreille.

RÉSULTATS DE CE SAMEDI 16 MARS

Fitero Navarra – Toros de Soto de la Fuente pour
João Moura Caetano , ovation et oreille ;
Sánchez Vara, silence et oreille ;


Rubén Sanz, oreille et oreille.

Santarém, Portugal – Taureaux de David Ribeiro Telles.

Pour

Antonio Ribeiro Telles (I) , Vuelta ;
Manuel Ribeiro Telles Bastos,Vuelta ;
João Ribeiro Telles (I) , ovation ;
Antonio Telles (fils), retour ;

Rosal de la Frontera, Huelva – Festival avec picadors. Des novillos
de José Luis Pereda , le quatrième, récompensés par ln tour de ruedo.

Andrés Romero, deux oreilles et une queue ;
Francisco Canales, ovation

Curro Díaz, oreille ;

Le Fandi, deux oreilles et une queue ;
David de Miranda, deux oreilles ;
Guillermo Luna, oreille.

Les Forcados de Moura se sont produitsen deuxième partie de l’après-
midi.

Fitero Navarra – Toros de Soto de la Fuente pour
João Moura Caetano , ovation et oreille ;
Sánchez Vara, silence et oreille ;
Rubén Sanz, oreille et oreille.
REJONES

Santarém, Portugal – Taureaux de David Ribeiro Telles.

Pour

Antonio Ribeiro Telles (I) , Vuelta ;
Manuel Ribeiro Telles Bastos,Vuelta ;
João Ribeiro Telles (I) , ovation ;
Antonio Telles (fils), retour ;

Tristão Ribeiro Telles, qui a choisi l’alternative, s’est

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