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Ganadería Aurelio Hernando, les toros jaboneros de la Sierra de Guadarrama, par Philippe Gil Mir

Soto del Real (Madrid). Lundi 28 avril 2025. Ganadería Aurelio Hernando, Finca: “Carascosilla »  Soto del Real. Devisa Caña et Noir y señal Orejisana.

Alors que l’Espagne était toute entière était privé d’électricité dû à « L’apagón » sans que nous nous en rendions compte, j’étais reçu, à l’invitation de Francis Fabre et Joël Bartolotti, de la prestigieuse revue, maintenant centenaire « Toros » en vue d’un prochain article, par l’éleveur Aurelio Hernando Dans la finca « Carascosilla » à Soto del Real (Madrid), L’élevage d’Aurelio Hernando, l’un des rares qui conserve actuellement le mythique sang Veragua. Un encaste brave de lignée, qui dans cette maison est sélectionné pour maintenir ses robes variées et sa caste sérieuse pour que ses taureaux chargent avec la bravoure, de bon style avec longueur qui favorisent le succès dans la tauromachie actuelle.

Le ganadero Aurelio Hernando nous as conduit dans tous ses cercados pour nous montrer ses becerros, vacas, erales, utreros et cuatreños, un total de 600 têtes environ, tout en nous expliquant les caractéristiques et l’histoire de son élevage sans avoir sa langue dans la poche.

Aurelio Hernando est un passionné. De toros, bien entendu, mais pas seulement. Le cheval est également son « dada ». L’homme tient un centre équestre à Soto del Real et concourt à haut niveau sur des parcours de saut d’obstacles. Des toros, des chevaux, vous imaginez son emploi du temps, mais quand on aime on ne compte pas. Côté bétail, son amour se porte sur l’encaste Veragua. Un amour impossible. C’est de l’amour que naissent les illusions qui poussent à la déraison. Et parfois il convient d’être déraisonnable, en tauromachie on nomme cela romantisme, ce qui permet d’ôter la part de folie que contient le mot. Aurelio Hernando n’est pas fou, bien au contraire. Il s’agit d’un homme calme, doux, posé et seul l’amour pour le toro de combat et l’encaste Veragua a pu le pousser dans un projet aussi déraisonnable qu’élever les descendants du Duc de Veragua au XXI° siècle.

Il a débuté comme ganadero en 1992 en s’associant avec Javier Gallego García pour sauver le nucléon restant d’origine Veragua de l’élevage familial de ce dernier. Ils partirent avec 17 vaches et 1 étalon. Une ganadería type « arche de Noé » baptisée « Hernando-Gallego », qui regroupe les vestiges veragueños de l’ancien élevage de Enrique García Gonzalez, dont le fer original annoncé « Hijas de don Enrique García » est dès lors vacant. Les deux hommes attaquent avec foi et passion leur quête salvatrice. Le sort semble avec eux. Bien que l’unique étalon meure très vite, un mâle sortira des vaches pleines. Sa filiation lui impose sa fonction et cet étalon désigné se révèle d’exception. Il y a des signes qui ne trompent pas. La bête régnera sur le troupeau durant quatorze années.

Peu à peu, les deux hommes consolident leur ganadería. Si toute leur attention est portée sur la caste Veragua, une vingtaine de vaches ne peuvent constituer une ganadería. Ils augmentent ainsi le troupeau avec des vaches d’origine Domecq de chez Victoriano del Río. Cette seconde lignée étant maintenue séparément. À Force de travail, Aurelio et Javier arrivent au nouveau millénaire avec une centaine de vaches Veragua. Mission accomplie. L’amour l’a emporté sur la raison et grâce à la déraison de nos deux ganaderos les Veragua de la famille Gallego nous sont parvenus. En 2002, Javier et Aurelio se séparent. Aurelio déménage dans la banlieue de Soto del Real, dans l’ancienne finca de José Aleas (frère de Manuel) dont la placita est d’époque. Sa devise caña y negro a fait sa présentation à Soto del Real à l’occasion d’une novillada sans picador en 2004. L’année suivante, l’élevage fait sortir ses premiers novillos en novillada avec picador. Suit en 2006 la première corrida, toujours à Soto del Real. La camada est courte mais Aurelio ne peine pas à vendre son bétail qui est lidié principalement dans les alentours de Madrid. 2011 est une année charnière, l’élevage fait sa présentation en France à Orthez et un sobrero sort à Madrid. Dès lors, elle y sera répétée presque chaque année. L’élevage commence à se faire un nom et on ne peut que s’en réjouir. Le 14 juin 2025, ils seront lidié à Navas del Rey (Madrid) pour la première demi-finale de la Copa Chenel

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Philippe Gil Mir

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© Philippe Gil Mir Utreros Ganadería Aurelio Hernando – Soto del Real 28-04-2025

LES CARTELS DE PARENTIS

La commission taurine de Parentis en Born a annoncé les cartels pour la FERIA SEN BERTOMIU qui aura lieu les 09 et 10 août.

Samedi 09 août à 18h00 

Ganaderia LOS MANOS pour :

Niño Julian à Aire Photo Roland Costedoat
  • Nino JULIAN de Nîmes
  • Cid de Maria de Madrid
  • Pedro LUIS de Lima.

Le dimanche 10 août 2025 à 18h

Ganaderia JOSE CRUZ pour :

Aaron Palacio à Arles Photo Bruno Lasnier
  • Aaron PALACIO de Salamanque,
  • El MENE de Sarragosse 
  • Javier ZULUETA de Lima.

Madrid: deux tendidos à vendre

Madrid Un tendido Bajo de sol à vendre pour le 9 mai (58 euros prix annoncé)

Viernes, 9 de mayo (19H.). Corrida de toros. Toros de Victoriano del Río y Toros de Cortés para Talavante, Juan Ortega y Clemente (confirmación). 

Madrid Un tendido Bajo de sol pour le 10 mai (64 euros prix annoncé

Sábado, 10 de mayo (19H.). Corrida de toros. Toros de El Pilar para Diego Urdiales, David Galván y Víctor Hernández

06 87 18 05 29

Madrid: pétition et vuelta pour el Cid de Maria

Plaza de toros de Las Ventas, Madrid. Dernier de la Feria de la Comunidad 2025. 11.793 spectateurs.

Novillos, por orden de lidia, de Ángel Luis Peña, José González, Guerrero y Carpintero, Cerro Longo, Caras Blancas de Carpio et Hermanos Sandoval,

• BRUNO ALOI, silence après avis et silence après avis

• CRISTIANO TORRES, silence après avis et silence après avis.

• CID DE MARÍA -qui se présentait à Madrid-, silence et vuelta al ruedo après pétition. 

Juan Carlos Rey a salué au cinquième.

Copa Chenel: Carlos Olsina brille à Algete

Algete (Madrid) Copa Chenel –

Toros de José Cruz (1º, 2º, 3º et 5º bis) et Martín Lorca (4º et 6º)

Rubén Pinar, silence et silence après avis;

Carlos Olsina, oreille et oreille;

Sergio Rodríguez, oreille après deux avis et oreille.

Très brillante prestation de Carlos Olsina à Algete dans cette phase finale de la Copa Chenel. Bien à ses deux passages, le Biterrois, très à son aise, a fait preuve de beaucoup de fermeté, de classe et de joie de toréer devant deux bons adversaires, bien présentés et sérieusement défendus de José Cruz. Le cinquième de Martin Lorca s’étant cassé la patte il dut remettre le couvert avec un toro de l’éleveur bilbaino comme sobrero. Ces deux opposants, le premier surtout, ont fait preuve de beaux quartiers de noblesse sur lesquels Carlos s’appuya pour triompher: toreo allègre, dominateur, classique dans sa forme. Bien conclue par deux entières, la seconde époustouflante et d’effet immédiat..

Ruben Pinar, moins heureux au sorteo, a fait preuve de l’officio qu’on lui connaît. Il sut calmer les ardeurs du premier de Martin Lorca (sorti en quatrième), toro violent qui avait envoyé bouler, avec pertes et fracas, la cavalerie. Faena engagée et solide mais conclue de manière calamiteuse à l’épée.

Sergio Rodriguez encore néophyte puisqu’il s’agissait là d’une de ses premières sorties comme matador a montré qu’il avait beaucoup de talent lui aussi. C’est une incontestable personnalité qui s’appuie sur un vrai courage. Il eut un lot difficile mais qui se laissait faire. Il en fit bon usage en en tirant le maximum à la muleta ne perdant jamais les papiers, avec des passages bien rythmés et élégants. Deux bonnes épées, la seconde spectaculaire en se jetant sur l’animal immobile.

Le qualifié n’est pas encore connu mais le match est serré entre lui et Carlos, ce qui n’enlève rien, en tout état de cause, au très bon moment du jeune Français que l’on verra bientôt avec plaisir à Aire-sur-l’Adour.

Pierre Vidal

Béziers: capea et gala taurin de la Feria off

Béziers, – Gala taurin.

Novillos de Jalabert, le dernier vuelta al ruedo. 

Carlos Olsina, oreille; 

Christian Parejo, oreille

 Clauzel, oreille. 

Deuxième volet de la Feria Off : une capea et un gala taurin réussis…

Un mot d’abord sur la météo qui malgré la menace d’orages, s’est avérée finalement printanière, pour ne pas dire estivale, seule une légère brise venant modérer les rayons du soleil sur le Plateau de Valras…

Pour la tarde, un millier de personnes ont assisté à un gala entretenu avec une particularité au préalable… En effet si les trois mousquetaires étaient quatre en réalité, à Béziers ce jour, ce fut l’effet contraire, puisque de quatre toros et toreros annoncés sur l’affiche, ils n’étaient finalement que… trois ! Il convient toutefois de préciser que cette modification a eu pour (bonne) cause, la qualification de Clovis à la finale de l’Alfarero de Plata de Villaseca de la Sagra qui était télévisée au même moment. Une fierté pour le jeune novillero et bien sûr pour son école de rattachement, à savoir celle de Béziers… Ceci étant précisé, sans trop entrer dans les détails, disons que les trois toreros ont été très motivés et si finalement ils sont repartis chacun avec une oreille dans leur escarcelle, cette égalité est assez représentative de leurs prestation. Face à du bétail de Jalabert qui à divers degrés a permis à chacun de s’exprimer, avec la palme au dernier qui a eu les honneurs de la vuelta, nous avons assisté de la part de chacun à de bons moments de toreo.

Carlos Olsina, au sortir des arènes, n’allait pas tarder à prendre la route pour les environs de Madrid puisque demain, il est attendu à Algete pour disputer le deuxième tour de la Copa Chenel. Ce festival aura donc constitué pour lui une excellente répétition générale ! Suerte, Charles… et pour ceux qui pensent suivre sa prestation en direct, je rappelle que ce sera retransmis par Telemadrid à 18h…

Christian Parejo poursuit sa préparation face aux futures échéances qui l’attendent et ce samedi, on a pu constater qu’il en a déjà dans les jarrets et… dans sa muleta ! Si on le retrouvera cet été dans cette même plaza, comme les deux autres d’ailleurs, le Chiclanero se produira notamment à Istres le 15 juin pour lidier les Puerto de San Lorenzo avec Perera et San Román…

Victor a lui aussi tiré son épingle du jeu, le novillero saintois affichant une torería déjà bien léchée et assurée. Et si son opposant était bon, il ne l’a pas moins été ! Cette temporada semble bien partie pour lui et après avoir récemment toréé à Arles, on le retrouvera dans pas mal de plazas régionales, comme Nîmes, bien sûr, mais encore… Béziers !

En matinée, avec du bétail de Buenaventure, 300 personnes avaient pris place sur les gradins pour assister aux prestations de trois élèves de l’école taurine locale, respectivement Pablo, Santi et Hugo, les « Niños Toreros ». Devant ce public composé pour la plupart de néophytes qui ne demandaient qu’à apprendre, il faut souligner l’initiative de l’empresa qui avait monté cette course gratuite. C’est aussi comme ça que l’on contribue à la transmission et au sortir de cette matinée, on a pu constater un indice de satisfaction plutôt élevé. Enhorabuena donc à l’organisation et à l’école taurine dirigée par Tomas Cerqueira qui a entouré ces apprentis toreros dans le ruedo.

 Pablo

Pour la petite histoire, ils n’ont pas ménagé leur peine, Pablo a obtenu deux oreilles, le mexicain Santi une puis deux avec le quatrième, et Hugo deux aussi. De quoi les encourager, même si le chemin est encore long.

Santi

Mais il faut un début à tout et ce genre de prestation ne peut que les encourager à aller de l’avant. Suerte et enhorabuena a todos !!!

Hugo

Paul Hermé http://torofiesta.com

Valdemoro: Copa Chenel trio a hombros

Valdemoro (Madrid)– Lleno de ‘no hay billetes’. Phases finales de la Copa Chenal.

Toros de Baltasar Ibán (3º, 4º y 5º) et Manuel Sanz, vuelta al ruedo le 2ème ‘Repudiado’, nº90 de Manuel Sanz, et ‘Provechoso’, nº38 de Baltasar Ibán.

 Daniel Crespo, oreille et oreille; 

Francisco Montero, deux oreilles après avis et ovation après avis

 Jorge Molina, deux oreilles et oreille.

Francisco Montero a reçu 8 point de suture au crâne après un pitonazo donné par le second toro.

Madrid: Juan Pablo Ibarra, triomphateur du certamen

Plaza de toros de Las Ventas, Madrid. Novillada sin picadores. Finale del certamen ‘Camino hacia Las Ventas’. 7131 spectateurs.

Erales de El Montecillo (1º, 2º , 3º) et Hnos. Sánchez Herrero, bien présentés de jeux varié.

• LÓPEZ ORTEGA, silence et vuelta al ruedo après avis.

• RAFAEL DE LA CUEVA, silence après avis et silence.

• JUAN PABLO IBARRA, saluts après avis et vuelta al ruedo.

Romero Aparicio, David Gutteriez et Clovis Germains qualifié pour la finale de l’après midi lors de la matinale du Bolsin de Bougue

Le Bolsin de Bougue est désormais une étape incontournable de la temporada du Sud-ouest. De nombreux maestros actuel ont foulés ce ruedo au cœur des Landes. Les organisateurs prévoient une compétition où les trois places pour la novillada de l’après-midi seront déterminées par un jury ainsi que par le vote du public.

Les novilleros se qualifient devant des vaches de la Ganaderia Camino de Santiago de Jean Louis Darré.

Public              : 4/10 d’arènes

Metéo             : printanière

Cavalerie : Bonijol

Le lot de vaches âgées de deux ans partage un trapio identique mais révèle des comportements inégaux. Lors de la pique, elles s’élancent toutes de loin, sauf deux qui se démarquent par leur nature encastée, affirmant leur singularité. Le ganadero remarque de la fixité aussi présent lors de ce tentadero.

Leo Pallatier                        ( Ecole Taurine El Yiyo Madrid)                :

La vache s’élance avec une charge courte, révélant un manque de force évident. À plusieurs reprises, elle retourne au cheval, sans jamais véritablement s’imposer.

La faena à la cape se déroule de manière brusque, sans fluidité. À la muleta, le torero tente de reprendre l’avantage, mais il finit par se faire dominer, laissant transparaître la supériorité de l’animal dans ce duel déséquilibré. Sur ces deux passages.

Pablo Hernandez               ( Ecole Taurine Adour Aficion Cauna)  :

Il y a de la douceur dans les naturelles. Chaque mouvement est fluide, chaque geste précis. Il trouve un bon sitio, bien placé, en parfaite harmonie avec la vache . La domination dans les derechazo est évidente, imposant son rythme et son autorité. Pourtant, sur la seconde vache, il est un peu débordé, cherchant à reprendre le contrôle face à l’animal plus imprévisible.

Romero Aparicio : Qualifié chef de lidia

Dès son entrée en piste, le torero peine à donner de la profondeur à ses premiers derechazos sur sa première vache. Pourtant, progressivement, la faena prend de l’ampleur, gagnant en rythme et en intensité.
Sur la troisième vache, la lidia se distingue par une cape bien maniée, affichant une maîtrise propre et élégante. Le torero imprime alors une touche de douceur dans sa faena, une finesse qui ne manque pas de séduire le public.

Javier Torres « Bombita » (Ecole Taurine Ubrique)                            :

 Sous un ciel limpide, le torero entame une jolie faena, cherchant à captiver le public. Quelques applaudissements fusent çà et là, témoignant d’un soutien mesuré. Dans les naturelles, son geste reste brusque, manquant de fluidité et de délicatesse. La vache, hésitante, ne trouve pas de repères sous sa muleta ; il peine à la fixer, ne parvenant pas à exploiter ses qualités. L’ensemble manque de douceur et de profondeur. La série s’achève sans éclat, laissant une impression mitigée dans l’arène.

Alvaro Briones             indépendant                                            :

le novillero livre une faena propre, maîtrisée. Malgré la difficulté de la vache, il parvient à tirer quelques naturelles, trouvant par instants un bel équilibre. À la cape, sur la cinquième vache, il affiche une bonne mise en suerte, préparant habilement chaque passe. La douceur imprègne sa faena, donnant à son travail une finesse appréciable. Une prestation appliquée qui laisse entrevoir de belles promesses.

Manuel Fuentes                  (Ecole Taurine du Pays de Arles)           :

Le novillero se lance dans sa faena avec détermination, bien que légèrement débordé par les difficultés imposées par la vache. Malgré cela, il parvient à exécuter de jolis gestes, révélant une certaine maîtrise. L’entame à la cape sur la sixième vache est belle, fluide et bien construite. Toutefois, avec la muleta, une forme de violence s’installe face à une vache faible, nuisant à l’harmonie du travail. La suite de la faena retrouve de la propreté et de la rigueur, permettant de conclure sur une note plus équilibrée.

David Gutierrez                    (Ecole Taurine de Badajoz)                     : Qualifié

Le novillero entre en piste avec assurance, portant fièrement la planta torero. Dès les premières passes, il compose une faena agréable, mêlant élégance et précision. Le public, séduit, applaudit son travail, porté par la douceur et l’alegría qu’il dégage. Chaque mouvement semble pensé, chaque geste trouve son harmonie. Sur la seconde vache, il confirme sa technique avec maîtrise, s’adaptant aux défis que l’animal lui impose. Son talent éclaire l’arène, laissant une empreinte pour le vote du public.

Fernando Vanegas              ( Ecole Taurine de Salamanque)            :

Sous les regards attentifs du public, le novillero réalise une très belle mise en suerte, préparant avec soin chaque passe. Sa maîtrise à la muleta se confirme rapidement, alliant technique et alegría dans un équilibre captivant. À la cape sur sa seconde vache, une énergie empreinte de l’alegría d’Amérique latine s’exprime pleinement, ajoutant une touche de vivacité à son toreo. Tout au long de la faena, il démontre une grande capacité à garder la vache dans la muleta, conservant la fluidité et le contrôle nécessaires pour donner à son travail une vraie profondeur.

Matias                                      AFAP /El Toreo                                     :

Comme la plupart de ses prédécesseurs, il rencontre des difficultés à fixer la vache, ce qui perturbe l’équilibre de sa faena. Pourtant, il maintient un travail propre, exécutant chaque passe avec soin. Son toreo, bien que structuré, peine à captiver le public, manquant d’émotion et de connexion avec les gradins. Sur la neuvième vache, il affiche une approche plus appliquée, tentant d’affiner sa technique et d’imposer son rythme. Cependant, certaines naturelles se révèlent trop violentes, nuisant à l’harmonie globale de la faena. Une prestation en demi-teinte, entre rigueur et excès.

Clovis Germain                     (Ecole Taurine de Beziers)                      : Qualifié

Clovis entre en piste avec assurance et confirme sa technique sur les derechazos, exécutés avec fermeté et précision. Dans les naturelles, il cherche à imprimer de la douceur, même si la complexité de l’animal impose une certaine retenue. Sur la dernière vache, il réalise de belles Véroniques à la cape, affichant un geste élégant et bien maîtrisé. Tout au long de la faena, il exprime ses qualités techniques et d’analyse, ajustant son toreo aux défis imposés. Cependant, une pointe de violence transparaît dans ses derechazos, contrastant avec sa recherche de finesse. Une prestation nuancée, entre maîtrise et intensité.

Texte Nicolas Couffignal et Photos Philippe Gil Mir

Madrid: fermeté d’Alvaro Lorenzo qui frôle la Puerta Grande

Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). Corrida de toros Goyesca. 17.131 spectateurs.

Toros de Baltasar Ibán (1º, 2º , 5º) et Luis Algarra (3º, 4º et 6º), 

FRANCISCO JOSÉ ESPADA, silence après avis et silence après avis

ÁLVARO LORENZO, oreille après avis et vuelta al ruedo après avis

 DIEGO GARCÍA, qui confirmait l’alternative, silence et silence après avis.

Iván García a salué au 4eme; Juan Carlos Rey au sixième. 

Corrida très bien présentée et complète : le second, quatrième et sixième ont rompu et donné un jeu émouvant. Bonne attitude du trio très motivé. Espada bien lors de la première faena a été blessé au visage par le toro en portant l’estocade. Maîtrise et fermeté d’Alvaro Lorenzo classique et sincère. Impressionnant final lors de son premier passage par manoletinas ajustées et une entière; la seconde épée légèrement trasera et desprendida lui coûtera la grande porte malgré une forte pétition. Confirmation digne du jeune Diego Garcia qui a de la personnalité mais échoua à l’épée. Corrida entretenida dans l’ensemble avec une grande entrée malgré le vent et la pluie en matinée dans la capitale espagnole.

PV

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