Juan de Castilla a été opéré avec succès à la Clinique Belharra de Bayonne où il est opéré des deux graves coups de corne – dont une avec deux trajectoires de 25 et 10 centimètres – qu’il a subies dans les arènes de Bayonne. « Dieu merci, c’est une bonne nouvelle », déclare Jesús Salas, l’apoderado de Juan de Castilla, après son intervention réussie : « La corne est passée à quelques centimètres de l’anus. Heureusement, aucun organe n’est touché». La corne est entrée par l’arrière de la région inguinale, soulevant le torero, qui est resté suspendu. Le Colombien est soigné pour deux graves coups; un plus étendu, mais propre avec deux trajectoires. Une de 25 centimètres sur la jambe gauche, un autre de 10 centimètres ; et un second coup de corne, plus profond, qui remonte presque jusqu’à l’anus.
« J’ai senti la corne à l’intérieur de moi, et quand je suis tombé au sol, j’ai eu des crampes dans les jambes » Juan de Castilla a été invité ce dimanche à l’émission El Séptimo Toro de Radio Intereconomía , où il a livré ses premières déclarations après le terrible triple coup de corne qu’il a subi samedi dernier à Bayonne. Le torero colombien a été grièvement blessé alors qu’il toréait son le premier taureau de l’après-midi, un taureau de l’ élevage Araúz de Robles . Il veut combattre les corrida les 13 et 14 à Dax et Madrid : « Dès que j’aurai le feu vert, je commencerai à travailler avec le kiné. Je vais me préparer sérieusement. »
Nous vivons depuis quelques jours un moment extraordinaire dans le déroulé de cette temporada 2025, la résurrection de l’Aigle de Lima, Roca Rey, et la petite mort du Génie de la Puebla, Morante.
Les deux événements sont-ils liés comme nous le croyons ?
Menons notre enquête :
Tout a commencé dans le callejon des arènes du Puerto de Santa Maria, au cours de la corrida du 9 aout, par le sermonage de l’ainé, 45 ans dont 28 ans d’alternative, au cadet pour ne pas avoir respecté un point du règlement taurin andalou.
Mais le cadet, 28 ans dont seulement 10 ans d’alternative, venant d’outre atlantique, connaissait-il ce règlement andalou ?
C’était un peu le Papa qui sermonnait le Petit comme on le voit sur les photos.
Jusqu’alors le Génie marchait sur l’eau, coupant partout des oreilles, souvent généreuses comme à Madrid ou Pampelune, bien soutenu par son parti politique, Vox, dont il est devenu un agent d’influence.
Quand Morante torée, maintenant c’est toute la Reconquista qui est célébrée. Conservateur il est comme son toreo est conservatoire de passes et autres curiosités taurines.
Le lendemain, le 10 aout, Morante se fait prendre par son toro à Pontevedra avec pour conséquence deux estafilades sur une cuisse, estafilades à soigner et l’empêchant de toréer, lui faisant perdre pied dans sa marche triomphale de Covadonga à Grenade.
Jusqu’à cette date l’Aigle de Lima, Roca Rey, faisait une saison plutôt discrète, toujours mal servi au tirage au sort disait son entourage, mais l’on connait depuis bien longtemps cette chanson qui veut que lorsque le succès n’est pas là, c’est la faute à pas de chance au sorteo.
Jusqu’alors l’héritier des Conquistadors faisait plus penser à Cabeza de Vaca perdu dans les bayous américains qu’à Pizarro conquérant le Pérou.
Mais dès le lendemain de la blessure du Génie le sorteo devient subitement favorable pour Roca Rey à Dax, le 15 Aout, à X, à Bilbao, le 21 entre autres, les toros sont « désoreillés » partout, alors que le Génie se repose, et repousse sans arrêt sa date de reprise puisqu’il lui faut soigner maintenant les lèvres de ses cicatrices….convalescence sans fin lui faisant perdre ses prestations attendues à Malaga et Bilbao.
Alors que penser ?
Les deux événements sont-ils liés par la psychologie du cadet libéré de la pression de l’ainé et maintenant de l’ainé subissant la pression des triomphes du cadet ? sans doute.
A Bilbao plus de billets avaient été vendus pour la corrida du Génie que pour celle de l’Aigle. Pour la première fois le N°1 n’était plus le leader des guichets, mais le deuxième…il était donc opportun pour le cadet de tout donner pour reprendre la place perdue, ce qui fut fait, et de quelle manière…trois oreilles qui auraient pu être quatre.
Joselito et Belmonte se sont parait-il affronter 53 fois en mano a mano.
Attendons alors sereinement la reprise de Morante et que les organisateurs se décident à monter cette affiche que nous attendons tous, celle du Reconquistador et du Conquistador réunis dans les arènes, de Covadonga à Lima, ce serait beau.
C’est devant la grande porte des arènes du Puerto de Santa Maria que Daniel Crespo m’avait donné rendez vous cet après-midi. Cette grande porte qu’il a déjà franchi cinq fois porté en triomphe, et la dernière samedi dernier porté par Octavio Chacon qui rendait ainsi hommage à son compagnon torero de la province de Cadiz.
Daniel Crespo avec Jean Dupin, aux arènes de Sanlucar
Rappel des dates et de la liste des novilleros engagés pour le bolsín de Nîmes Métropole 2025…
Cette année, le Bolsín Taurin 2025 de Nîmes Métropole se déroulera sur deux journées.
Jeudi 21 août : première épreuve de sélection (matin et après-midi) à la ganadería La Paluna, située Route de Fourques à Saint Gilles, à partir de 10h :
14 novilleros tienteront 7 vaches des élevages de La Paluna et François André (deux novilleros par vache).
Un jury sélectionnera 6 novilleros parmi les 14 inscrits.
Vendredi 22 août 2025 : demi-finale à la ganadería La Paluna, située Route de Fourques à Saint Gilles, à partir de 10h.
Les 6 novilleros sélectionnés la veille combattront sans mise à mort trois erales de Charlotte Yonnet (deux novilleros par eral).
Cenicientos (Madrid, España). Vendredi. Plaza de Toros Jernónimo Pimentel. Deuxième de la Feria del Toro en honor a la Virgen del Roble. Plus de trois quart.
Toros de Adolfo Martín Andrés.
Damián Castaño: Palmas et ovation et saluts.
Joaquín Galdós: Silence et silence.
Juan de Castilla: Silence après avis et silence.
Jesús Fernández Martín, banderillero de la cuadrilla de Joaquim Galdós a pris un coup de corne dans le genou gauche, il est passé tout seul à l’infirmerie. Il a été opéré pour une cornada de six centimètres de largeur et quatre de profondeur.
C’est comme président de l’association ‘ Mexico Aztecas y toros’* qui rassemble ce nombreux aficionados amoureux de la tauromachie d’Amérique Latine que j’adresse ce message au grand torero mexicain qui vient d’annoncer son retrait de la profession en livrant hier à Huesca sa dernière corrida, Joselito Adame.
Joselito Adame le numéro un des toreros mexicains vient d’annoncer qu’il allait se retirer des ruedos ce mercredi à Huesca à l’issue de la corrida. Il a pris l’alternative il y a 18 ans des mains du Juli avec Juan Bautista comme témoin. Le 7 septembre 2008 à Arles une corrida de Bañuelos.
Il a de nombreux liens avec le sud-ouest avec Maubourguet notamment où il a débuté en costume de lumières. Il était présent à la première corrida des arènes de Mimizan où il a donné plus tard l’alternative à Brandon Campos. Il a triomphé dans les plus grandes arènes du monde, à Mexico lors d’un lleno historique, Madrid ou Nîmes.