La chaîne Telemadrid diffusera l’intégralité de la Feria de San Isidro du 9 mai au 15 juin, soit les 28 corridas de la feria, plus la traditionnelle Goyesque du 2 mai. Programmées sur le site webb à partir de 19 heures. On pourrait donc les voir en direct et gratuitement de France en allant sur le site de la chaîne madrilène.
On se souvient encore qu’il y a peu, le ministre de la Culture a manifesté ostensiblement son aversion pour la tauromachie en supprimant notamment le trophée qui jusque-là lui était attribué. Cette décision a fait réagir les professionnels, avec à leur tête El Juli et Victorino Martín qui par leur action ont contribué à ce que le Sénat décide avec plusieurs instances régionales de se mêler de l’affaire en créant leur propre Premio Nacional de la Tauromaquia !
Au cours d’un « acto » qui s’est tenu à Madrid en présence du président du Sénat, El Juli et Victorino Martín sont intervenus pour annoncer les décisions prises dans le sens de maintenir ce trophée par d’autres voies que celle du ministère concerné…
Ci-dessous, le communiqué de la Fundación National del Toro de Lidia qui m’a été envoyé ce vendredi…
« La Real Casa de Correos de Madrid a accueilli aujourd’hui (vendredi) la présentation du Prix National de la Tauromachie 2024. Une manifestation présidée par le président du Sénat Pedro Rollán et la présidente de la Comunidad Isabel Díaz Aayuso, au cours de laquelle sont intervenus Victorino Martín, président de la Fundación National del Toro de Lidia et Julián López « El Juli », torero et lauréat du Prix 2023.
Pedro Rollán a indiqué que par rapport à la position du ministre de la culture, c’était une chance que neuf Communautés se sont ajoutées pour donner la voix à 30 millions d’Espagnols, soit plus de 60% de la population.
Pour sa part, la présidente de la Comunidad a affirmé que les gouvernements n’ont pas le droit de transformer idéologiquement la société, mais doivent respecter la vérité et protéger le legs naturel et culturel hérité des autres générations, pour le laisser dans les meilleures conditions à ceux qui vont suivre.
Dans son intervention, le président de la Fundación Victorino Martín a signalé que « face à la triste censure que certains veulent imposer, nous célébrons ici que la culture s’impose par la liberté, que la tauromachie pourra organiser comme le reste des expressions culturelles la célébration de son Premio Nacional de la Tauromaquia. »
Finalement, le torero El Juli, Prix 2023 et récemment retiré des ruedos, a assuré que « l’on a l’habitude de dire que les toros ne sont ni de droite, ni de gauche, mais ils sont en fait du peuple, tout le peuple, c’est ce qui en fait leur grandeur, leur importance et aussi leur caractère indestructible. »
A cette réunion, ont assisté aussi le conseiller de la Junta d’Andalousie Antonio Sanz, le conseiller d’Extremadura Ignacio Higuero, ainsi que de nombreux représentants de Communautés et du monde des toros, comme Curro Vázquez et El Fundi, les ganaderos Ricardo del Río et Antonio Bañuelos, mais encore la danseuse Triana Ramos ou Rafael Sandoval.
Le jury du Premio Nacional de Tauromaquia se réunira le prochain 11 février à Tolède où le nom du vainqueur sera proclamé. En définitive, le lauréat recevra son prix au Sénat, la date restant à décider.
Suppression du Premio Nacional de Tauromaquia
En mai 2024, le ministre de la culture Ernest Urtasun a annoncé la suppression de ce prix. Cette attaque idéologique à la liberté et la diversité culturelle en Espagne a été immédiatement contestée par la société. Mais aussi en grande partie par les institutions publiques, beaucoup d’entre elles décidant de mettre en place un prix de substitution, dans la stricte application de défendre et promouvoir la tauromachie que la loi 18/2013 impose à toutes les administrations publiques.
La Fundación del Toro de Lidia, entité qui comprend et représente tous les professionnels et aficionados du secteur taurin, et en droite ligne avec ses finalités, s’est offerte pour réunir toutes les initiatives promues par des institutions publiques autour d’un unique prix national de tauromachie concédé chaque année tant que la situation d’exception créée par le ministère de la culture persistera.
C’est finalement le Sénat, la Junta d’Andalousie, de Cantabrie, la région de Murcia, la Communitat Valenciana, le gouvernement d’Aragon, la Junta des Communautés de Castilla-La Mancha, la Junta d’Extrémadure, la Comunidad de Madrid, la Junta de Castilla-León et la Fundación del Toro de Lidia qui ont organisé le Prix National de Tauromachie supprimé par le ministre de la culture Ernest Urtasun…
Dans la première série de cartel de Las Venats donnée officiellement par l’organisateur Plaza Uno, le torero français Juan Leal obtient une place importante.
Voici les cratels:
D 23/03. Corrida de toros. Rafael de Julia, Damián Castaño, Adrián de Torres (Adolfo Martín)
– D 30/03. Novillada con picadores. Diego Bastos, Mariscal Ruiz (présentation) Emiliano Osornio (présentation) (Fuente Ymbro)
– D 06/04. Novillada con picadores. Álvaro de Chinchón, Manuel Caballero Miguel Andrades (Sánchez Herrero)
– D 13/04. Domingo de Ramos. Corrida de toros. Antonio Ferrera, David de Miranda, Alejandro Mora (confirmación) (Valdellán)
– D 20/04. Domingo de Resurrección. Corrida de toros. Rafaelillo, Juan Leal, Francisco de Manuel (Palha)
– D 27/04. Corrida de toros. Javier Castaño, Luis Gerpe, Cristóbal Reyes (confirmation) (Saltillo)
A noter d’abord la présence de Juan Leal pour le dimanche de Pâques pour le retour de Palha à Madrid. Une corrida qui se présente bien avec au cartel un torero expérimenté Rafaelillo et Francisco de Manuel un des toreros chéris des madrilènes. Il faut donc s’attendre à une grande entrée malgré la concurrence de Séville qui ne sera d’ailleirs pas télévisé. C’est une dure mais belle opportunité pour Juan qui le mérite largement.
A nôter aussi le retour d’Adrian de Torres héroïque lors de sa précédente venue et parmi les confirmations: celle de Cristobla Reyes. Le jerezano qui compte de nombreux amis dans le sud-ouest trouve-là une occasion de satisfaire ses ambistions.
A l’occasion de son cinquantenaire la peña A los Toros de Mont de Marsan entame une saison de conférences avec la venue du matador Saul Jimenez Fortes, « Fortes » sur les affiches, nom de sa mère Mary Fortes qui fut une novillera reconnue dans les années 80. « Fortes », originaire de Malaga, a pris l’alternative à Bilbao en 2011 des mains d’El Juli, témoin Alejandro Talavante. Il confirme cette alternative à Madrid en 2013 avec pour parrain Morante de la Puebla et pour témoin Manzanares. Grand espoir de la tauromachie, torero à forte personnalité, sa carrière sera contrariée par plusieurs coups de cornes dont un très grave à la gorge en 2015. Une autre cornada à la cheville reçue à Madrid lui fera perdre une saison entière. En 2023 il signera une grande corrida seul contre six toros (dont un Victorino Martin) à Antequera et sera le triomphateur de la feria de Malaga. Il récidivera à Malaga en août 2024 sortant triomphateur de son mano a mano avec Andres Roca Rey. 2025 verra un retour en force de « Fortes », déjà annoncé à la corrida de Malaga hommage à Picasso. Il fera également son retour à Madrid pour la feria de San Isidro. La peña A los Toros accueille donc « Fortes » le samedi 25 janvier à 19h.
Ouvert à tous, entrée gratuite.
Prochain rendez-vous à la peña A los Toros le 15 janvier avec le matador français Clemente et fin mars avec le triomphateur de la feria de Mont de Marsan 2024 Morenito de Aranda.
Le Prix national de la tauromachie 2024 sera finalement décerné par le Sénat, Junta de Andalucia, Cantabria, Región de Murcia, Comunitat Valenciana, Gobierno de Aragón, Junta de Comunidades de Castilla-La Mancha, Junta de Extremadura, Communauté de Madrid, Junta de Castilla y León et la Fundación Toro de Lidia à la suite de la décision arbitraire d’Ernest Urtasun, ministre de la culture, d’éliminer ce prix. Un appel à la remise du prix qui sera présenté le 30 janvier prochain au siège de la Communauté de Madrid.
En mai 2024, le ministre de la Culture, Ernest Urtasun, annonçait la suppression du Prix national de tauromachie. Cette attaque idéologique contre la liberté et la diversité de la culture en Espagne a été immédiatement réprimée par la société. Et il en a été de même pour une grande partie des institutions publiques, dont beaucoup ont envisagé de convoquer et de remettre différents prix en remplacement du annulé, dans le strict respect de l’obligation de défendre et promouvoir la tauromachie que la loi 18/2013 impose à toutes les administrations publiques.
La Fondation du Taureau de Lidia, entité qui regroupe et représente tous les professionnels et amateurs qui forment le secteur taurin, Il a proposé de réunir toutes les initiatives promues par des institutions publiques en un seul grand Prix national de tauromachie qui serait décerné chaque année tant que le statut d’exception censora créé par le Ministère de la culture serait maintenu.
Les prix nationaux d’Espagne sont des prix décernés par les différents ministères espagnols au cours de leur histoire. Le Prix national de tauromachie était régi par la réglementation applicable aux Prix nationaux de culture, qui reconnaissent le travail individuel et collectif de ces personnes physiques ou morales qui contribuent à l’amélioration et au développement culturels de l’Espagne dans ses diverses manifestations (littérature, théâtre, arts plastiques, musique, cirque, télévision…).
Le Premio Nacional de Tauromaquia a été donné la première fois en 2013; voici la liste des gagnants:
2013: Francisco Manuel Ojeda González «Paco Ojeda» 2014: Francisco Cano Lorenza «Canito» 2015: Escuela de Tauromaquia de Madrid «Marcial Lalanda» 2016: Victorino Martín Andrés 2017: Enrique Ponce Martínez 2018: Juan José Padilla Bernal 2019: Foro de Promoción, Defensa y Debate de las Novilladas 2020: Fundación del Toro de Lidia 2021: José Antonio Morante Camacho «Morante de la Puebla» 2022: Casa de Misericordia de Pamplona 2023: Julián López Escobar «El Juli
Culturaficion avait invité le maestro Luis Gerpe ce 14 janvier pour une soirée interview dont voici le contenu :
Luis Gerpe est né en Galice, la province celte de l’Espagne, où bien que ce soit peu connu existe une aficion intense et fidèle. Peu d’arènes effectivement hormis celles de Pontevedra toujours pleines, mais beaucoup de portatives et de spectacles de rue. Il est aujourd’hui le seul matador en activité originaire de cette région.
Son grand-père et son oncle ont eu une carrière de novillero avant de se faire le premier impresario, le second banderillero, mais c’est surtout du côté de sa mère que la passion taurine était prégnante.
Luis Gerpe a commencé à s’approcher des toros à 7 ans puis est entré à l’école taurine de Madrid à 13 ans où il a fait ses débuts en novillada non piquée. À 16 ans, il en avait toréé environ 80, en participant à des concours d’écoles taurines, dont celui de Madrid qu’il a remporté. C’est ainsi qu’on a pu le voir à Nîmes en 2010 pour une de ses premières apparitions en France.
Après une brillante carrière de novillero, où il toréera 55 novilladas, l’alternative vient en 2015, mais comme beaucoup de jeunes, il ne bénéficie pas de contrats et vit une période difficile, pendant laquelle il ira toréer au Mexique et au Pérou. Même Madrid lui refuse la confirmation d’alternative, ce qu’il ressent comme une injustice alors qu’il avait confirmé en Amérique, et pour se rappeler au souvenir de l’empresa, sur les conseils de son entourage, il entame une grève de la faim de 11 jours en 2019 devant las Ventas. Il avoue que ce fut une erreur qu’il ne commettrait pas aujourd’hui. En fait, c’est le manque de contrats en Espagne qui explique ces réticences de Madrid, même s’il toréait beaucoup en Amérique. Enfin la confirmation viendra en 2022, après le COVID.
En fait, ses contrats en Espagne se passaient dans la vallée de la terreur : dans cette dizaine de villages, des arènes petites, des toros immenses (jusqu’à 700kg), parfois très âgés, et des toreros sans autre opportunité.
Dans cette période, il était le petit prince de la vallée de la terreur et coupait beaucoup d’oreilles.
Q : On remarque que son parcours est semblable à celui d’Emilio de Justo
Parfaitement et comme de Justo c’est en France qu’il va sortir peu à peu du marais : le système français est moins fermé et moins biaisé que l’Espagnol. En particulier, le succès ouvre automatiquement la porte à la répétition lors de la prochaine féria. On l’a vu à Vic où il a obtenu d’être reprogrammé après une course de qualité « dans une arène de qualité ». Mais il prend ses après-midi les uns après les autres.
Son apoderado en France, Geoffrey Calafell, raconte d’ailleurs qu’il ne connaissait pas Luis à l’époque où il apodérait un autre matador, mais qu’un des picadors de la cuadrilla lui avait conseillé de s’intéresser à Luis « qui avait du potentiel, et deviendrait quelqu’un dans la tauromachie ». Après s’être rencontrés, ils se sont aperçus qu’ils étaient en phase.
Q : Comment gère-t-il le stress ?
Par la mentalisation et le soutien de l’environnement familial. Il essaie d’atteindre ce niveau où l’on est prêt à tout perdre -y compris la vie- en entrant dans la plaza. Avec le temps et la maturité, il aborde chaque course comme si c’était la dernière. Donc avec un détachement mental. Il médite beaucoup notamment toute la semaine précédent une corrida et est serein le jour J. Cependant il reconnait que plus jeune, il toréait de manière instinctive.
Au total, il est toujours impressionné en entrant dans une arène : cette pression ne disparait pas avec le temps mais elle est nécessaire pour maintenir l’envie.
Le toréo de salon est fondamental. Mais il va aussi tienter dans les ganaderias dont il va lidier les toros. Il ne prépare pas ses corridas comme des corridas « dures » : il y a des toros nobles et des toros de sentido dans tous les élevages. Donc il torée chaque toro comme il sort.
Par ailleurs la dimension physique est très importante : outre l’échauffement (1h30) avant chaque entraînement, il pratique la boxe et le Muay Thaï.
Il voit cette évolution comme inattendue : il rêve de toros « de luxe ». Donc il accepte de ne pouvoir exprimer forcément tout ce qu’il ressent et tout ce qu’il a envie de montrer. Il saisit l’opportunité des cartels pour s’exprimer et se veut plus artiste que belluaire, même si toutes les corridas ne lui permettent pas d’exprimer son caractère de torero artiste. Ses références sont d’ailleurs : Antonete, Rafaël de Paula, Manzanares Padre et Curro Vasquez. Parmi les toreros français, il admire Castella, Juan Leal avec qui il avait toréé de novillero, Cayetano Ortiz, Tibo Garcia et Clemente. D’une manière générale il apprécie tous les toreros qui osent se mettre devant les élevages toristes.
Il s’était bien senti à Vic en 2023 et en 2024, son deuxième toro lui permet de couper une oreille, même si le public et la présidence de Vic sont très exigeants et très durs. Il était très déterminé après sa blessure : ce toro donnait beaucoup d’émotion, serrait à droite mais chargeait bien à gauche. Cependant, le toro ne s’est pas exprimé à fond à cause de la boue ( gros orage à Vic et gros travail des areneros pour essayer de remettre la piste en état).
Q : 2025 ?
Ce sera une temporada plus importante, plus intense selon Geoffrey Calafell. Il est déjà annoncé à San Agustin de Guadalix et des contacts sont en cours pour Madrid (il n’est pas annoncé dans les prévisions de cartels déjà sorties, mais l’officialisation n’interviendra que le 6 février et peut-être est -il programmé par l’empresa plutôt pour la feria d’Otono). D’autres contrats sont sans doute signés, mais comme d’habitude, il faut attendre la publication par les organisateurs.
À l’issue de cette soirée, Luis Gerpe et son apoderado, très applaudis, ont reçu la traditionnelle photo hommage des aficionados parisiens avant de laisser un message sur la cape des dédicaces du Club.
CLEMENTE est le grand triomphateur de la temporada 2024, non seulement chez lui à Dax, mais sur tout le territoire français ! Petit à petit, le milieu taurin espagnol dont on connait le protectionnisme, lui ouvre ses portes et, ce n’est plus un secret, il sera au cartel inaugural de la San Isidro de Madrid, la plus grande feria du monde ! C’est un véritable tremblement de terre sur la planète taurine et une légitime fierté pour toute l’aficion française, et dacquoise en particulier.
Daniel LUQUE, l’enfant chéri de nos arènes, le torero qui, depuis ses triomphes répétés à Dax, a rattrapé le temps perdu et s’érige, aujourd’hui, en figura incontestée dans le monde entier.
A l’occasion du 30ème anniversaire de Toros Y Salsa, la ville de Dax créé l’événement !
Daniel LUQUE et CLEMENTE se retrouveront en mano a mano le 14 septembre devant le meilleur élevage du moment SANTIAGO DOMECQ !
l y a exactement 60 ans, précisément un jour de mai 1964, l’Espagne cessait pratiquement de respirer pour suivre à la télévision la confirmation d’alternative d' »El Cordobés ». A cette époque lointaine, les corridas télévisées – toujours sur la chaîne « officielle » TVE – étaient une rareté, et elles le sont restées encore longtemps, au moins jusqu’aux années 1980, marquées par la diffusion en direct de la fameuse « corrida del siglo » du 1er juin 1982 à Madrid, puis par l’arrivée de Canal Plus et les diffusions d’extraits, et parfois de corridas intégrales, à partir de 1985. Ce phénomène s’est amplifié dans les années 1990, époque de la « massification » où il était parfois possible de voir jusqu’à plusieurs corridas télévisées le même jour sur différents canaux. Ensuite sont arrivées les télévisions à « péage », Via Digital, un peu avant l’an 2000, Canal Plus, et jusqu’à tout récemment Movistar, qui diffusait en intégralité toutes les grandes ferias espagnoles. La dernière en date a été « Onetoro », l’an dernier, dont l’aventure s’est toutefois terminée – provisoirement? – de façon quelque peu frustrante puisque faute d’un nombre suffisant d’abonnés, la chaîne a essuyé de telles pertes qu’elle a dû renoncer à diffuser la feria de San Miguel à Sevilla et la feria d’Automne de Madrid. C’est dire que la question de la corrida télévisée est brûlante, notamment en raison du problème des droits d’image versés par les télévisions aux organisateurs et toreros, qui ont été à l’origine de plusieurs conflits – et, plus profondément, parce que la diffusion télévisée d’un grand nombre de corridas dans l’année a transformé très nettement notre rapport au spectacle. Nul n’était mieux placé pour évoquer la question que celui qui fut pendant de nombreuses années journaliste pour Movistar, soit dans le callejon soit comme commentateur, avant d’être de l’aventure de Onetoro l’an dernier.
C’est pourquoi le Club taurin de Paris aura le plaisir d’accueillir
David CASAS le jeudi 30 janvier à partir de 20 heures au restaurant Loubnane, 29 rue Galande 75005 Paris. Prix de la soirée (à régler en chèque ou espèces) : membres du Club à jour de cotisation: 32 euros; jeunes de moins de 25 ans: 15 euros; hôtes de passage: 40 euros. Il vous est rappelé que vous êtes encore à temps de régler votre cotisation pour l’exercice en cours, d’un montant de 60 euros.
Vous pouvez également noter la réunion suivante, qui aura lieu le mardi 11 février avec Yves Charpiat, vétérinaire de l’AFVT.
Il avait annoncé la fin de sa carrière de torero il y a quelques mois, provoquant les regrets d’aficionados qui ne comprenaient pas qu’un jeune doué comme lui (son bilan 2023 est parlant : 17 novilladas – 28 oreilles – 1 queue) pouvait quitter le mundillo. Il est vrai qu’il avait été très artificiellement mis en concurrence avec Marco Perez qui, mieux préparé par Jean-Baptiste Jalabert et bénéficiant de l’appui du monde taurin dominait l’escalafon novilleril.
Son retour, avec de nouveaux apoderados, Antonio Saez et José León, empresas des arènes d’Andujar, laisse planer plusieurs objectif: rentrer à Séville et Madrid, et peut-être prendre l’alternative à Cordoue, si le succès est au rendez-vous.
Lors de la présentation à la presse de cette décision, Manuel Roman a précisé sans regrets :
» À cette époque, il y avait des choses que je n’aimais pas autour de moi et les derniers après-midi, je ne sortais pas à cent pour cent sur la plaza. ‘Au cours de ces mois, j’ai médité sur tout ce qui s’est passé et je reviens avec un enthousiasme retrouvé.«