Plaza de toros de Las Ventas (Madrid). Premier spectacle de la temporada. 13.881 spectateurs.
Toros de Adolfo Martín,
• RAFAEL DE JULIA, pitos et bronca
• DAMIÁN CASTAÑO, ovation et blessure (son toro a été tué par Rafel de Julia)
• ADRIÁN DE TORRES, silence après avis et silence après avis
L’après-midi de Damián Castaño à l’ouverture de la saison de Madrid a été de verdad du début à la fin. Avant le cinquième de l’après-midi, le diestro de Salamanque s’est retrouvé avec un taureau qui répondait violemment à ses attaques. L’animal l’attrapa violemment. Le torero a été blessé en tombant au sol et a été rapidement transporté à l’infirmerie. Sa cuadrilla a été ovationnée. Cornada de deux trajectoires sur la cuisse gauche de 15 et 10 cms de profondeur. Pronostic grave.
La plateforme One Toro n’est pas morte: elle diffusera quatre des spectacles donnés dans le cadre des fallas de Valence.
● J 13 mars à 16:30: Novillada con picadores. Novillos Fuente Ymbro : El Mene, Javier Zulueta, Simón Andreu.
● V 14 à 16:30: Corrida de toros. Toros de El Parralejo para Miguel Ángel Perera, Paco Ureña y Fernando Adrián.
● S 15 à 16h30 Corrida de toros. Toros de Victoriano del Río / Toros de Cortés: Talavante, Roca Rey, Alejandro Chicharro (alternative).
● D 16 à 16:30: Corrida de toros. Toros de Jandilla / Vegahermosa: Manzanares, Roca Rey , Tomás Rufo.
Le même jour Castilla la Mancha Media TV qui a télévisé l’an dernier 71 spectacles taurins avec des scores remarquables annonce qu’ elle va téléviser désormais 17 spectacles taurins de la San Isidro. Cela lève l’hypothèque de Télé Madrid qui va téléviser elle aussi la San Isidro sans que l’on sache si cela sera en mode ouvert pour tous les téléspectateurs ou réservé aux madrilènes.
Reste Séville, Ramon Valencia, le patron de Pagés, ne peut -ou ne veut- rien dire sur le sujet. Il y a des négociations en cours néanmoins. Canal Sur est sur le coup c’est une bonne chose car les retransmissions en direct y battent tous les records : une moyenne de 4 millions de personnes.
La chaîne Telemadrid diffusera l’intégralité de la Feria de San Isidro du 9 mai au 15 juin, soit les 28 corridas de la feria, plus la traditionnelle Goyesque du 2 mai. Programmées sur le site webb à partir de 19 heures. On pourrait donc les voir en direct et gratuitement de France en allant sur le site de la chaîne madrilène.
Dans la première série de cartel de Las Venats donnée officiellement par l’organisateur Plaza Uno, le torero français Juan Leal obtient une place importante.
Voici les cratels:
D 23/03. Corrida de toros. Rafael de Julia, Damián Castaño, Adrián de Torres (Adolfo Martín)
– D 30/03. Novillada con picadores. Diego Bastos, Mariscal Ruiz (présentation) Emiliano Osornio (présentation) (Fuente Ymbro)
– D 06/04. Novillada con picadores. Álvaro de Chinchón, Manuel Caballero Miguel Andrades (Sánchez Herrero)
– D 13/04. Domingo de Ramos. Corrida de toros. Antonio Ferrera, David de Miranda, Alejandro Mora (confirmación) (Valdellán)
– D 20/04. Domingo de Resurrección. Corrida de toros. Rafaelillo, Juan Leal, Francisco de Manuel (Palha)
– D 27/04. Corrida de toros. Javier Castaño, Luis Gerpe, Cristóbal Reyes (confirmation) (Saltillo)
A noter d’abord la présence de Juan Leal pour le dimanche de Pâques pour le retour de Palha à Madrid. Une corrida qui se présente bien avec au cartel un torero expérimenté Rafaelillo et Francisco de Manuel un des toreros chéris des madrilènes. Il faut donc s’attendre à une grande entrée malgré la concurrence de Séville qui ne sera d’ailleirs pas télévisé. C’est une dure mais belle opportunité pour Juan qui le mérite largement.
A nôter aussi le retour d’Adrian de Torres héroïque lors de sa précédente venue et parmi les confirmations: celle de Cristobla Reyes. Le jerezano qui compte de nombreux amis dans le sud-ouest trouve-là une occasion de satisfaire ses ambistions.
De nombreuses indiscrétions sur les cartels de la temporada madrilène convergent sur le l’annonce d’une confirmation pour le jeune torero français « Clemente » qui hériterait de la corrida de Victoriano del Rio le 9 mai avec Talavante comme parrain et Juan Ortega pour témoin. On s’achemine par ailleurs vers un doublé de Castella, une comparution de Roca Rey et de Morante et un solo de Marco Pérez. Tout cela restant non officiel.
Les Jeunes Aficionados du Sud-Ouest ont représenté la jeunesse taurine française aujourd’hui à Las Ventas, à l’occasion de la première édition du Premio Internacional al Joven por la Tauromaquia « José Gómez Ortega ».
Nous sommes honorés de recevoir ce prix et de porter la voix d’une jeunesse qui aspire à renforcer les liens avec les associations et organismes espagnols engagés dans la défense du toro et de l’intégrité de la culture taurine.
L’avenir de cette culture ne se limite pas à nos frontières. Sa solidité et son union doivent également se construire avec le peuple taurin espagnol.
Un grand merci à l’ACT Chenel y Oro pour leur accueil et pour nous avoir remis ce prix, qui récompense tous les jeunes Français passionnés et animés par cet art que nous chérissons tant.
Cet après midi à Madrid, devant des gradins remplis à rabord s’est déroulé un magnifique festival taurin de bienfaisance pour les malheureuses victimes des inondations de la région de Valence.
Sept vedettes de la tauromachie avaient répondu présent et une jeune femme novillero nommée Olga Casado. Atmosphèreebtrès recueuillie dans les arènes, émotion palpable tout au long de la soirée.
Comment ne pas être ému devant les larmes du vieux maestro El Soro dans son fauteuil roulant ( si je ne m’abuse il en est à sa cinquantième opération chirurgicale de ses foutus membres fracassés à de nombreuses reprises. Il joua de la tropette comme il le fait toujours dans les gradins de Valence, puis le paseillo se déroula pour former une seule lignes avec d’un bord à l’autre Ponce, Castella, Manzanares, Talavante, Fernando Adrian, Roca Rey et Olga Casado.
Tous les brindis furent d’une tenue et d’une authenticité touchante, Ponce aux habitants de sa région, Chiva petite ville près de Valence dot il est originaire a été particulièrement abimée par les fleuves de boue, perdans de nombreux habitants, Castella brinda au ciel avec pudeur et l’élégance naturelle qu’onlui connait. Tous les torerosse donnèrent dans des faenas où ils ne se ménagèrent pas, m^me si le bétail offert par des élevages sans trop d’aspérité permit souevnt des gestes de grande valeur. Et à aucun moment nous ne vîmes de triomphalisme facile ou vulgaire, tout fut offert en retenue et grâce à leur distinction peronnelle, les vueltas furent d’honneur au drapeau valencien et non aux toreros triomphants.
Rien jamais rien de commun ou de vulgaire à aucn moment. Un drapeau portait cette belle expression, comme pour marquer labsence des politiquesnationaux ou valenciens: le peuple soutient le peuple.
Et en effet, le peule était là, de Madrid ou d’ailleurs, digne et ému .
Aucun membre du gouvernement régional, aucun du gouvernement de Pedro Sanchez qui se serait sans doute fait huer, évidemment pas le ministre de la culture qui fait tout pour combattre la corrida.En revanche, en barrera Isabel Diaz Ayuso la présidente de la communauté de Madrid(région), l’infante Elena toujours là, des célébrités du sport, des enfants et des jeunes en grand nombre, tout n’est donc pas perdu.
Alors dans ces conditions et compte tenu des circonstances, les critiques qui pourraient venir ternir cette tarde de toros seront méprisées ou considérées comme méprisables. Et d’ailleurs qu’aurait- on à reprocher? Castella fit de choses superbes au capote et en première partie de sa faena, Talavante nous offit sa personnalité et une gaonera enchainée par une saltillera a vous faire frissonner, Fernando Adrian qui avait hérité d’un toro toro de cinq ans se joua la vie comme si son avenir en dépendait.
Roca Rey fut mal servi par un toro soso, mais…Olga qui clôturait le bal toute de blanc vétue mit le feu aux poudres, faena complète, estocade parfaite… Le seul qui nous déçoit chaque fois qu’il sort maintenant, comme s’il avait perdu le sitio ou l’envie, c’es JMM…In fine, des toros ou novillos bas mais de bon jeu, braves les 4, 5 et 7.
On a vibré, pensé aux victimes des inondations, compris que la solidarité n’est pas un vain mot,.
L’Espagne tient par les toros, n’en déplaise aux animaliste.
Vistalegre (Madrid). Festival “Madrid torea por Valencia”, en memoria de los damnificados por la DANA. LLeno de no hay billetes.
Novillos-toros de Garcigrande (1º, 2º et 7º), Jandilla, El Freixo (nº47, Niñero, vuelta al ruedo), Domingo Hernández (nº95, Lindo, vuelta al ruedo) Núñez del Cuvillo.
Enrique Ponce, vuelta al ruedo;
Sebastien Castella, oreille;
José María Manzanares, ovation et saluts,
Alejandro Talavante, deux oreilles;
Fernando Adrián, deux oreilles;
Roca Rey, ovation après avis
La novillera Olga Casado,deux oreilles et la queue.
Une fois de plus l’aficion a su répondre à l’appel de la solidarité. Nous avions déjà vu de nombreux toreros et aficionados pelle en main nettoyer les villes et villages de la province de Valence après la terrible catastrophe du mois dernier. Ce soir c’est l’aficion madrilène qui a répondu présent dans les arènes de Vistalegre qui pour la deuxième fois de leur existence ont affiché le lleno de no hay billetes pour un festival de bienfaisance en faveur de la province martyre. Tous les protagonistes toreros bien sûr, mais aussi areneros, service médical ou présidence et ganaderos ont offert leurs services. L’émotion était au rendez-vous dés le début lors du solo d’El Soro ou lorsque la banda de musica entonnait l’hymne de la province. Émotion énorme d’Enrique Ponce venu toréer pour sa province et sa ville natale de Chiva si durement touchée lors du cataclysme.
Le vétéran Enrique Ponce se devait d’aider sa province et c’est visiblement très ému que le torero de Chiva accueille au capote son adversaire qui bien dans le type de la maison est d’entrée très distrait caractère dont il ne se défera point tirant même vers le manso. Le professeur Ponce réussira à tirer quelques bons détails sans pouvoir atteindre des sommets. Un pinchazo et une entière lui ouvrent toutefois le chemin de la vuelta al ruedo .
L’exemplaire du même fer de Castella a lui aussi les mêmes défauts inhérents au fer. Une tendance à sortir seul tirant sur le mansedumbre. Pourtant l’animal possède cette noblesse qui permet de belles choses quand on le garde dans la muleta. Le début de faena est intense et de très haut niveau pour le seul mérite du torero mais le manso finit par dominer et la faena va vers le bas. Les dernières séries ne permettent que quelques détails à un Castella très au dessus de son toro. Il coupera cependant une oreille après une entière concluante bien qu’en arrière.
Jose Maria Manzanares ne peut rien tirer d’un novillo aussi vilain dehors que mauvais dedans dont il se débarrasse d’une demi suffisante.
Talavante, bien aidé par le pensionnaire du Juli, paraît renaissant toréant de capote dans un style très personnel et varié conclu d’un quite assez inédit de gaonéras et saltillas. Les qualités de noblesse du novillo permettent un bon début de faena suivi de séries de naturelles très templées et exigeantes. Le novillo se plie aux volontés du diestro qui se régale et nous régale de sa grande personnalité enfin retrouvée. Certes le novillo manque un peu de force sur la fin mais le final par naturelles toute en douceur est remarquable. La grande estocade et la mort en brave sans puntilla provoque la joie du public qui réclame les deux oreilles et la vuelta al ruedo du toro.
Le niveau monte d’un cran avec Fernando Adrian qui amène le quasi cinqueno Domingo Hernandez au centre par une longue série de véroniques au ralenti d’une rare profondeur. Adrian se révèle un des grands toreros de capote du moment ce qu’il confirme dans son quite. Sa faena est un modèle de profondeur et d’intensité tant à gauche qu’à droite. Les séries s’enchaînent toutes templées et parfaitement dessinées, la main très basse, et le novillo se plie à l’exercice sans broncher.. La dernière par doblones est le point final à une authentique œuvre d’art. L’estocade portée droite permet l’octroi sans discussion des deux oreilles. La vuelta al ruedo du toro me semble un peu généreuse.
Andres Roca Rey ne tirera rien d’un plus que fade Nunez del Cuvillo ses recours habituels aux circulaires inversées et toréo de proximité n’y changeront rien le toros terminant totalement immobile.
« La valeur n’attend pas le nombre des années et pour leur coups d’essai veulent des coups de maître » Quoi de mieux que ces vers du « Cid » de Corneille pour qualifier la prestation d’Olga Casado ce soir. La jeune novillera sortie des rangs de l’école taurine de Madrid se présentait pour la première fois de sa vie dans un plaza de la capitale et qui plus est entourée des plus prestigieux matadors de toros du moment. La jeune fille ne s’est pas laissé impressionner par la gageure pas plus que par l’ovation que lui a offert le public à sa sortie en piste. Elle ouvre les débats au capote par un travail varié, véroniques et chicuélinas élégantes. D’entrée le novillo, de décembre 2020 quand même, montre de bonnes dispositions de noblesse. Chose bizarre il sera le seul à aller deux fois au cheval, le président refusant le changement demandé. Ce ne furent toutefois que deux picotazos. Olga conclut le premier tiers par un bon quite par gaonéras très exposé.
La faena débute à genoux au centre par des inversées dans le dos et une série de derechazos dans un mouchoir le poche. La suite est un régal d’élégance et de finesse torera. Olga Casado offre à son opposant une faena fleurie et bien construite ornée de farols du plus bel effet. Le novillo répond avec noblesse el le ballet est parfait. On pensait la faena terminée mais celle-ci se devait de se conclure par quelques poncinas sous les yeux de l’inventeur de la passe. La faena avait beaucoup duré et je dois reconnaître commencer à craindre pour le final. L’estocade parfaitement exécutée et en place survient après une série de malonetinas. La mort sin puntilla du novillo libère le public qui réclame et obtient les trophées maximums.
On ne pouvait rêver meilleure conclusion pour ce festival qui n’est que le premier d’une longue série pour venir en aide au valencianos.