Ce ne furent pas des faenas complètes, du toreo ravageur en permanence mais il y eut de très beaux moments. Comme avec Léa Vicens et « Bético », l’un de ses chevaux stars et des plus vétérans à son premier, où elle nous régala avec un toreo profond, de côté et millimétré. Au cinquième ce fut avec « Diluvio » qu’elle enthousiama, elle fut d’une élégance subjugante, d’un toreo au total diapason avec son antagoniste. Superbe ! Elle coupa une oreille à chacun de ses toros.

Guillermo de Mendoza a hérité du père una cuadra exceptionnelle mais aussi son sens du spectacle et parfois sa profondeur. Il a laissé son empreinte, même s’il reste évidemment beaucoup de route à parcourir pour atteindre le niveau de son père.

Prestation plus discrète de Ribeiro Telles, avec un toreo plus classique mais aussi plus daté.

6 toros de San Pelayo qui ont en général se sont laissé faire.

Ribeiro Telles oreille et saluts.

Léa Vicens oreille et oreille.

Guillermo de Mendoza deux oreilles et oreille.

Deux tiers d’arènes.

Antonio Arevalo

Photographies Bruno Lasnier