Samedi 11 novembre Tarifa. Novillada sans picadors des élèves des écoles taurines gaditanas. 1/3 d’arène. Télévisée par Canal Sur.

Novillos de Fuente Ymbo vuelta al ruedo au cinquième.

Nuñez Molina : deux oreilles

Guillermo Corbacho : deux oreilles

El Gamboa : deux oreilles après un avis.

Alejandro Duarte ; deux oreilles.

Myriam Cabas : deux oreilles.

Javier Padilla : deux oreilles.

Très bonne novillada de Fuente Ymbro encastée, brave dans son ensemble et permettant aux apprentis toreros de donner la mesure de leurs talents. Le troisième a été le plus compliqué, un tantinet bronco, le quatrième le meilleur parce que plus complet , le second juste de force.

Bien dans l’ensemble, les jeune gens ont montré qu’ils avaient un bon niveau: Nuñez Molina avec une vraie recherche esthétique, Guillermo Corbacho sans continuité dans son travail a fini à màs prenant la mesure de son opposant, El Gamboa , nouveau venu sur la scène du toreo du sud, a surpris par son investissement malgré une rude voltereta à la cape et Alajeandro Duarte a montré son officio et son expérience face au plus retors des Fuente Ymbro. Son passage en piquée est imminent.

Arrêtons-nous sur le plus intéressant de cette brillante tarde et d’abord sur la prestation de Myriam Cabas épatante de bout en bout. Elle réalisa un beau quite par tafallera face au sévère quatrième qu’elle aguanta sans broncher, puis elle réalisa une faena complète, suave, par le bas dans un rythme idoine face au cinquième, une « crème » il faut le dire. Mais être bien devant un bon toro ce n’est pas donné à tout le monde et la faena de Myriam fut complète, ornée de jolis détails agréables à l’œil. Si “La femme est l’avenir de l’homme” elle l’est aussi du toreo et Myriam a largement démontré et il n’y a pas de réticences à avoir à son égard.

On était impatient de voir la prestation de Jaime Padilla neveu du pirate et fils de l’excellent banderillero Jaime Padilla. C’était sa quatrième sortie et bien qu’encore vert, il n’a pas déparé. Le jeune homme est décidé et cette entrega enthousiasmante fait passer les petits défauts d’une faena parfois approximative. Bon sang ne saurait mentir et on voit tout de suite qu’il y a chez cet ultime rejeton d’une famille iconique de Jerez une vraie personnalité. Il ne laisse pas indifférent c’est essentiel.

A l’épée hélas, aucun de ces jeunes gens prometteurs n’a brillé: y a encore du boulot.

PV