Mois : novembre 2023 Page 9 sur 12

 Le Portugal s’invite au PesquĂ©

Orthez 28 juillet 2024

⚠ Double Ă©vĂšnement âš ïž
LE DEFI PORTUGAIS ET LE RETOUR DE LA LEGENDE

CORRIDA 18 heures :

Ferrade chez Jean-Louis Darré

Picasso, NĂźmes et les toros

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Picasso, NĂźmes et les toros, tel est le thĂšme choisi par la Peña Morante de la Puebla pour clĂŽturer la fin de temporada le vendredi 24 novembre au restaurant nĂźmois « Le 9 » Ă  19h


Cette confĂ©rence sera animĂ©e par Annie MaĂŻllis, agrĂ©gĂ©e de lettres classiques et auteure de nombreux ouvrages. AprĂšs avoir livrĂ© en 1998 une Ă©tude sur Michel Leiris, elle Ă©dite en 2002 la correspondance de l’Ă©crivain avec son ami AndrĂ© Castel, avec qui il s’entretient de tauromachie. En parallĂšle, elle publie un ouvrage sur Picasso et Leiris dans l’arĂšne, oĂč elle relate un « Ă©pisode singulier », « restĂ© dans l’obscuritĂ© » pendant « un demi-siĂšcle » : la rencontre entre les deux crĂ©ateurs dans le cadre de la feria de NĂźmes, qui se retrouveront souvent chez Castel.

Elle s’intĂ©resse ensuite Ă  la critique du mouvement anti-corrida, en dirigeant en 2010 avec Francis Wolff un colloque intitulĂ© « Nous n’irons plus Ă  Barcelone », et dont les actes sont publiĂ©s l’annĂ©e suivante. Elle y propose une communication sur le « rĂŽle intĂ©grateur du toro ».

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En 2012, elle dirige au Musée des cultures taurines et du Vieux Nßmes les expositions Picasso sous le soleil de Françoise et Pablo Picasso et Françoise Gilot peintre et muse, qui mettent en lumiÚre les rapports du peintre avec la tauromachie, et la figure de sa muse, Françoise Gilot.

Elle revient à Picasso en 2018, en approfondissant la question de ses liens avec Françoise Gilot.

Nous espérons vous voir nombreux


(Communiqué de la Peña Morante de la Puebla)

Nouveaux prĂ©sident Ă  “Aignan y toros”

Photo François Darroux

Nouveaux PrĂ©sidents d’Aignan y Toros, Michel AURENSAN et Michel PUPIN et le C.A.

Alajandro Marcos opte pour le changement

Le jeune matador salmantino bien connu dans le sud-ouest oĂč il compte de nombreux fans Alejandro Marcos a rompu avec ses apoderados d’origine salmatinos eux-aussi Jesus Benito et Andoni Regakorri. Ils Ă©taient liĂ©s depuis trois ans. Rupture consommĂ©e sans Ă©clat.

Francis Wolff: Ojeda, Tomas, deux conceptions de la liberté

Durant cette respiration entre deux temporadas oĂč l’actualitĂ© est rare -nous ne l’oublierons pas- revenons sur le passĂ©. GrĂące Ă  leur directeur Jean Paul Laffont les Ă©ditions Gascogne ont publiĂ© dans la Collection La Verdad 15 livres sur les acteurs de la corrida depuis quelques annĂ©es. Ces livres rĂ©digĂ©s par de grands professionnels nous donnent de prĂ©cieuses indications sur la tauromachie moderne.

AprĂšs un extrait de l’ouvrage consacrĂ© Ă  Curro Diaz le grand torero de Linares, par Antonio ArĂ©valo nous avons donnĂ© la parole Ă  Patrick Varin un des toreros les plus brillants de sa gĂ©nĂ©ration interrogĂ© par Yves Debas. Voici maintenant un extrait de la rencontre avec le grand philosophe Francis Wolff, pour des “Moments de vĂ©ritĂ©” signĂ©s Pierre Vidal.

 Un ouvrage que l’on peut acheter sur tous les sites en ligne ou commander dans toutes les bonnes librairies. Dans cet extrait Francis Wolff Ă©voque les deux toreros qui ont le plus comptĂ© pour lui Paco Ojeda et JosĂ© Tomas.

PV

 -Il y en a eu seulement deux ; sans doute je ne reverrai pas ça dans ma vie. Je tiens plus Ă  ce chapitre de « Philosophie de la corrida » que je leur ai consacrĂ© qu’à tous ceux dĂ©diĂ©s Ă  la dĂ©fense de la corrida. D’un point de vue philosophique, pour moi, c’est le plus essentiel. J’ai appelĂ© ce passage : « deux philosophies de la libertĂ© Â». J’essaie de rentrer dans l’image extĂ©rieure, opposĂ©e, de ces deux toreros et, progressivement, de dĂ©crire leur toreo, de dire ce qu’il exprime : deux versions opposĂ©es sur le plan philosophique de ce qu’on a pu appeler la libertĂ©.

-Que reprĂ©sente Paco Ojeda
 ?

-Paco Ojeda c’était la libertĂ© absolue. Comme un philosophe comme Sartre aurait pu la dĂ©finir : l’homme qui est tellement libre qu’il s’impose par sa volontĂ© Ă  l’ensemble du monde et de la nature. Il donnait le sentiment qu’il ne dominait pas les toros. Il les fascinait. Il les hypnotisait. Il avait ce cĂŽtĂ© magique de l’homme tellement dominateur qu’il n’exerce plus sa domination. Une forme de libertĂ© expansive, comme si le pouvoir s’étendait bien au-delĂ  de lui-mĂȘme, partait de son Ăąme, passait par son physique, ses pieds plantĂ©s dans le sol. Il n’allait pas bouger quoiqu’il arrive et qui de toute façon ne bougerait pas car il avait la certitude qu’il pourrait aimanter le toro dans une autre direction que celle qu’il voulait prendre. Cette idĂ©e que tout l’espace lui appartient : du monde, de l’arĂšne
 comme une Ă©manation de lui-mĂȘme.

-En quoi le toreo  de JosĂ© TomĂĄs s’oppose Ă  celui de Paco Ojeda ?

– J’oppose JosĂ© TomĂĄs Ă  Paco Ojeda, car il porte une autre conception de la libertĂ©. Je pense que le secret
 le secret de ce qui m’a touchĂ© dans la tauromachie, c’est ce que l’on appelle « l’aguante ». Un mot difficile Ă  traduire
 Il y a eu d’autres toreros d’aguante : CĂ©sar RincĂłn, SĂ©bastien Castella, Miguel Angel Perera. Les toreros d’aguante ce sont qui disent «  je suis lĂ , je ne bougerais pas. Ma place est ici. » Cela vient du verbe aguantar que je traduis par rĂ©sister. Au fond ce sont deux toreros de la rĂ©sistance au sens oĂč ils sont dĂ©cidĂ©s Ă  tout : rĂ©sister Ă  la charge, Ă  l’animal, au vent
 J’ai vu une faena de JosĂ© TomĂĄs au Puerto de Santa Maria en 2000, hallucinante, malgrĂ© un vent terrible, il se plante au milieu du rond. Comme Ojeda -et cela je l’ai vu !- Ă©tait capable d’arrĂȘter un toro en pleine charge et de le faire reculer
 TomĂĄs ce jour-lĂ  au Puerto arrĂȘte le vent de la baie de Cadiz. Faena symĂ©trique : il dĂ©bute au centre, de maniĂšre gĂ©niale, et il revient dans le terrain intermĂ©diaire pour le tuer au centre.

NĂźmes: le jeudi des artistes

e Jeudi Des Artistes inaugural de la saison 2023-2024 aura lieu le 9 novembre 2023 Ă  Pablo Romero. Le premier cartel sera accueilli dans la salle de la cheminĂ©e, reconvertie en cocon d’exposition pour l’occasion. OlĂ©, peut-on entendre d’ores et dĂ©jĂ . C’est le rendez-vous traditionnel de l’hiver aprĂšs le tumulte des Vendanges. Le Jeudi Des Artistes, c’est l’occasion pour les nĂźmois taurins ou pas de se retrouver artistiquement. Si l’ambiance reste familiale, conviviale et enjouĂ©e, les artistes mĂ©langent sans compromis leurs arts pour le bonheur du public.

Ainsi, Victoire, Laurent Arpinon et Patrice Bornand « El Reblochon » présenterons leurs oeuvres. Un joli cartel de lectures et de peintures taurines

Victoire est une jeune artiste peintre nĂźmoise inspirĂ©e, entre autres, par les traditions taurines. Ses toiles vives et percutantes, oĂč se mĂȘlent rĂ©alisme et abstraction, sont Ă  l’image du caractĂšre de l’artiste : instinctif, suggestif, communicatif et teintĂ© d’un goĂ»t certain pour la fĂȘte!
Le comĂ©dien Patrice Bornand « El Reblochon » lira des extraits de la correspondance Ă©pistolaire de 1994 entre Luis Francisco EsplĂĄ, le torero d’Alicante, et Jacques Durand, l’écrivain taurin languedocien. Cette correspondance Ă  l’ancienne rĂ©veille d’authentiques trĂ©sors. Un tĂ©moignage rare sur les petits et grands mystĂšres de la tauromachie.
Laurent Arpinon lui, propose ses créations entre peinture et photographie. Il a récemment, mis en peinture les barricades des arÚnes de Saint-Gilles, et a illustré et publié, en collaboration avec Jacques Durand, « Des rouges-gorges dans la chicuelina ».
Un cartel mixte de choix à découvrir dÚs 19h à la Bodega Les Amis de Pablo Romero. Entrée libre, petite restauration Tapas y Vino. Bodega Les Amis de Pabo Romero 12 rue Emile Jamais

Fin de la collaboration entre Tibo Garcia et Didier Cabanis

Rendez-vous à la peña des Graves

Dans les ruedos mexicains dimanche

Guadalajara, Jal.- Plaza “Nuevo Progreso”. TroisiĂšme corrida de la temporada. Trois quart.

Un novillo de Corlomé pour rejones (1er.) et six de Jaral de Peñas y un de Fernando deLa Mora, (8o. de regalo)

Le rejoneador Tarik Othón: Ovation.

Joselito Adame: Ovation et oreille.

Andrés Roca Rey: Deux oreilles aprÚs avis et ovation.

Leo Valadez: Silence aprÚs avis, ovation et ovation au toro de regalo.

Fernando García et Francisco Durån ont salué au 1er et 6Úme.

Metepec, Edo. de MĂ©x.- Plaza portĂĄtil “La Ronda”.

. Toros de MarrĂłn pour rejones (1o. et 4o.) et Monte Caldera le 5o, Alfarero”, No. 213, con 465 kilos. graciĂ©:

El rejoneador Pablo Hermoso de Mendoza: Deux oreilles et ovation.

José Mauricio: Ovation et indulto.

Jorge Sotelo: Deux oreilles et deux oreilles.

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