Meteo : Printanière avec quelques gouttes, légèrement venteux. Température 15°
Président Jean Paul Marragnon. Cavalerie : Bonijol 6 piques.
Musique Chicuelo. Spectateurs un peu plus d’un quart
Manuel Roman : une oreille (Nuñez Del Cuvillo) silence ( Gallon) salut et Vuelta deux avis (Santiago Domecq)
Marco Perez : salut (Nuñez Del Cuvillo) deux oreilles et vuelta pour le toro (Gallon) silence ( Santiago Domecq)
Les différents taureaux sont de présentation homogène, mais de trapio plus petit que ceux de la novillada de la veille. Difficile le premier de Marco Perez, bon le second et trop faible le dernier. Manuel Roman à deux bons toros le premier et le dernier. Son second de Gallon est noble mais trop faible.
Tout au long de la course les deux novilleros ont fait des quites. On assiste à un mano a mano qui se reproduira sûrement dans les années à venir. La compétencia entre ces deux est réelle.
Manuel Roman
L’Andalou sur ces trois taureaux a su exprimer sa technique au-delà des difficultés météorologique. Sur son premier toro dans le premier tiers, il exécute de très belles séries à la cape . A la muleta, il a du temple et sa faena va à mas avec des naturelles pour finir. Il donne le ton de la course et le toro est applaudi à l’arrastre.
Sur le toro de la Ganaderia de Gallon, il n’arrive pas à trouver la solution sa faena est fade et pour acquérir le public à sa cause il utilise la méthode du desplante (public qui n’adhère pas). Il y a plusieurs tentatives à l’épée.
Son dernier toro permet à Manuel Roman de se ressaisir. Les spectateurs ont droit à une larga et une très belle farols. Le dernier toro fait une vuelta de campana à la sortie du cheval ce qui fait l’équivalent de trois piques. Comme sur son premier novillo, dans le dernier tiers, il exécute des derechazos avec de la profondeur parfois sans ayuda. Sa tauromachie a du temple de l’alegria même s’il lui arrive de se faire désarmer. Le public est au ange. Il finit sur de jolies manoletinas. Il met une belle épée entière, le toro met du temps à mourir et il perd l’espoir de sortir de hombros.
Marco Perez
Son premier novillo manque de race. Il execute de jolis veroniques à la cape. Il se se fait deborder dans le dernier tiers. Son épée est engagé et il doit utiliser le descabello .
Il se resaisi en exécutant une puerta Gayola. Ses véroniques expriment de l’émotion et le public le suit . Plein centre il commence avec de nombreuses séries de naturelles et de derechazos. Il finit avec six redondo. L’épreuve du fer est une réussite et le toro meurt en plein centre. Les deux oreilles tombent avec un mouchoir bleu.
Son dernier toro exprime de la noblesse mais il est trés faible et manque de race. Le novillero s’emploie avec détermination pour tirer le meilleur du novillo. Les séries sont à mi hauteurs. Il mets deux épées et la novillada se termine sur une note fade.
texte W.F
photos Bruno Lasnier