Mois : juin 2024 Page 8 sur 16

Istres : Triomphe de Carlos Olsina

Istres. Dimanche 16 juin, matin, jolie petite entrée, temps ensoleillé, deux heures quinze de course. Six toros de Pages-Mailhan, bien présentés, sans excès de cornes, de 470 à 500 kilos, tous une pique, d’une très grande noblesse à la muleta. Un joli lot de toro pour triompher. Vuelta posthume au quatrième.

Président, M. Dagnan, assesseurs, C. Buttet et Gilles Raoux. Musique Chicuelo II. Cavalerie Bonijol.

Rafael Roucoule El Rafi (bleu marine et or), au premier, trois quarts de lame, une oreille ; au quatrième, une entière, vuelta.

Carlos Olsina (rioja et or), au deuxième, une entière, une oreille ; au cinquième, une entière deux oreilles, vuelta au toro.

Jorge Martinez (rouge et or), au troisième, une entière, un descabello, avis, salut ; au dernier, une demi lame, avis, silence.

Attendait-on véritablement Carlos Olsina, comme triomphateur de cette troisième corrida de Feria. Beaucoup misaient sur El Rafi. Mais la hiérarchie a été bousculée par le phénomène Olsina qui a croisé sur sa route un excellent toro de Pagés-Maihan, primé d’une vuelta posthume. Le torero avait le recours nécessaire pour ne pas laisser passer cet animal. Le garçon avait déjà coupé une oreille après une faena débordante de temple et marquée par de grande série à gauche. Très souvent il avait cité de loin et s’était imposé sur son adversaire. Pour lui tout se jouait avec ce cinquième. Comme un diable il se jeta dans la « bagarre » et commença, à la cape, par deux faroles à genoux, avant d’ouvrir sa faena par quatre statuaires et une longue série de naturelle. Son meilleur complice fut le toro qui répétait sans cesse et aussitôt dans la muleta. Carlos Olsina prenait confiance dans sa réussite, un peu trop même au point de le payer par une voltereta spectaculaire sans conséquence. Ayant retrouvé ses esprits il fut le maître d’une énorme estocade. Deux oreilles et vuelta au toro. Au cours de son tour d’honneur, Carlos Olsina, invita Pascal Mailhan et son fils Pierre à partager son succés. Le garçon s’est inscrit dimanche dans la liste des prétendant au titre de meilleur torero français.

Cette course de Pages-Mailhan s’était ouverte avec El Rafi. Toujours dans un style très épuré il nous avait offert d’impeccables véroniques. Puis à l’heure de la muleta se positionnant au centre du ruedo il citait de loin ses premières passes. Des séries à couper le souffle… surtout des naturelles que l’on peut qualifier comme celles du diable, le bon dieu ne pouvant approcher une telle perfection. Son épée un peu basse ne lui permit que d’empocher une oreille. On pensait le retrouver, débordant de désir de victoire à son second adversaire, mais El Rafi fut beaucoup moins à l’aise et malgré une nouvelle belle collection de naturelles et une belle épée il n’emporta pas l’adhésion de l’arène.

Jorge Martinez, n’a pas bien compris les toros de Pascal Mailhan. Ils venaient pourtant sans se faire prier. Aussi il fut rapidement inintéressant avec une faena sans queue ni tête. Il ne sera guère mieux avec le dernier toro du lot.

Il était ainsi plus facile à Carlos Olsina de dominer cette course, sorte de corrida de l’opportunité pour ces jeunes.

Jean-Michel Dussol

Photographies Bruno Lasnier

Istres : Triomphe majeur de Christian Parejo, quatre oreilles.

Istres. Samedi 15 juin après-midi, deuxième corrida de feria, fort belle entrée aux arènes du Palio, temps, enfin, ensoleillé, deux heures trente cinq de spectacle. Six toros de Victoriano del Rio, bien présentés, de 510 à 545 kilos sur la balance de l’éleveur. Tous une pique, à l’exception du quatrième, deux châtiments. Ils ont tous poussé fort sous le fer. Le troisième récompensé d’une vuelta posthume. Tous toréables à la muleta.

Présidence, R. Abid, assesseurs, J. Collin et Gilles Raoux. Musique Chicuelo II. Cavalerie Bonijol.

Sébastien Castella (bleu nuit et azabache), au premier, une entière, avis, une oreille ; une demi lame, deux avis, salut.

Sébastien Castella

Leo Valadez (rouge vif et azabache) au deuxième, une entière, une oreille ; au dernier, un pinchazo, une entière, un descabello avis, salut.

Léo Valadez

Christian Parejo (rioja et or), au troisième, une entière, deux oreilles ; au dernier, une entière, deux oreilles.

Christian Parejo

Poursuivant sur sa confirmation d’alternative, plutôt réussie, il y a quinze jours à Madrid Christian Parejo, l’hispano-bitterois, a frappé un grand coup, pour cette deuxième course de la feria d’Istres. Une sortie en triomphe avec quatre oreilles en main. Pourtant tout n’avait pas très bien commencé et il s’était fait plusieurs fois accroché la cape par ce troisième Victorino qui revenait sans cesse sur les leurres et ne laissait que peu de temps au torero pour se replacer. Mais il renversait soudaiment la vapeur par une série de quite par chicuelinas. Il commençait par une série de derechazo très bas étant parfois obligé de reculer sous la pression constante du Victoriano mais jamais le garçon n’a renoncé se payant même le luxe de terminer par quelques ayudados sur les deux mains. L’estocade est sûrement à montrer dans les écoles taurines…Deux oreilles et vuelta pour le toro, un vrai combattant. A son retour Christian Parejo attaque dans le domaine de l’émotion en signant quelques passes changées dans le dos citées de très loin. Il va multiplier ces figures ajoutant une longue série de naturelles a faire rêver. Puis une nouvelle démonstration à l’épée pour s’offrir deux nouveau trophée. Certes à Istres, les présidences sont parfois généreuses mais samedi, personne n’a boudé son plaisir.

Leo Valadez, le jeune Mexicain qui nous revient avec des envies de victoire fut un instant le roi de cette fête. Un excellent tercio de cape et dans les quites qui suivirent ce fut une palette de figures enluminées, certes très mexicaines, mais séduisantes. Il poursuivra à la muleta par une séquence châtiments cherchant le sitio en citant de loin. Mais si par moment il était débordé il sut chaque fois rectifier la situation par des séries conclues par des pechos. Belle estocade pour un premier pavillon.

Même s’il aborda, lui aussi, le registre de l’émotion, il ne peut continuer sur sa lancée et malgré une passe changée dans le dos, à genoux au centre de la piste… il fut souvent obligé de rompre. Un petit cafouillage avec l’épée l’obligea à se retirer déçu.

Il y eut aussi dans cette course le cas Sébastien Castella. Avec cette corrida de Victoriano et ses dernières sorties à Madrid on a l’impression que le torero traverse un mauvais moment. Hier avec son premier adversaire, il fut parfait, mais pas extraordinaire. Des véroniques parfaites, des quites par chicuelinas à couper les souffle. Et par la suite, à la muleta on l’a vu plusieurs fois reculer, se replacer, chercher le sitio sans véritablement pouvoir dominer. Ce n’est pas son habitude. Une grande estocade sauvera ce premier passage. Il revient dans un style plus accrocheur, premières passes aux planches, des desplante, il touche la pointe des cornes de son adversaire, prend des airs et des statures de fakir. Il devra se contenter de saluer. On souhaite revoir très vite au mieux de sa forme le Sébastien Castella que nous aimons tous.

Jean Michel Dussol

Photographies Bruno Lasnier

https://feria.tv/video/4409/istres-grand-triomphe-de-christian-parejo/

PREMIERE DEMI-FINALE DE LA COPA CHENEL : UNE OREILLE PARTOUT


Cette première demi-finale se vécut sous le signe de la faiblesse et du manque de caste. Les six toros provenant de Concha y Sierra (1,3 et 5) et Anna Roméro (2,4 et 6) ont brillé par leur peu de caste voire pour l’un ou l’autre une noblesse décastée parfois avec du genio mais surtout une faiblesse désarmante, pour :

Luis David Adame : ovation et une oreille
Christian Perez : ovation après avis et oreille
Victor Hernandez : silence et oreille après avis



D’entrée le premier Anna Romero fait montre de faiblesse et durant toute la faena il sera impossible à Luis David de baisser la main sans provoquer la chute du toro il réussira toutes fois à tirer quelques séries intéressantes sur les deux bords avec de bons détails. Le meilleur sera certainement la série de fin de faena, quatre manoletinas de face pieds joints rivés au sol conclue d’un immense pecho. La mise à mort se fait en deux temps, la pétition est insuffisante et le mexicain reçoit une belle ovation. Son second sort des chiqueros tel un missile, à la première passe de capote Luis David est jeté au sol la corne droite frôle la jaquetilla et pulvérise le burladero, le toro se précipite sur le premier banderillero à sa portée qui vole aux étoiles s’en suit une panique indescriptible avant que le toro qui semble-t-il a tout donné ne s’arrête de lui-même. Après ce moment d’incertitude et alors que tout le monde se remet sans mal on pense que l’on va de nouveau avoir une faena morne. Le toro est lui aussi faible décasté et doté de très mauvaises intentions. C’est compter sans le jeune Adame qui sous les yeux de son grand frère Joselito, va s’employer à dompter le fauve. Il y parvient, après quelques muletazos compliqués, il tire de bonnes séries à droite comme à gauche et termine par trois circulaires inversées immenses et totalement improbables quelques minutes auparavant. L’entière tombée est efficace et lui vaut une oreille après s’être réellement joué la vie.

Le premier Ana Romero de Christian Perez est imprésentable de cornes totalement escobillées à la sortie d’une mini pique sans pousser. L’animal est faible la faena sera toute à mi-hauteur, sur le voyage, sans aucune transmission et pour tout arranger d’une longueur désespérante qui lui vaudra d’écouter un avis avant de tuer en deux temps de deux vilaines épées.



Il attend son deuxième adversaire à puerta gayola mais le toro l’ignore et se montre d’entrée plus que distrait et faible. La première série à la muleta se fait à genoux au centre, esthétiquement rien à dire sinon que le toro se couche en fin de série. Perez se relève donc est relève la main, toute la faena se fera à mi-hauteur et sur le voyage pour ne pas affaiblir l’animal. Le toro tient un fond de noblesse bien exploitée pour un toreo trémendiste et populiste qui porte sur le public. Une anecdote lors du dernier desplante il jette sa muleta est se trouve obligé de sauter au callejon pour récupérer l’estoc, ce fut certainement considéré comme un geste héroïque puisque le « respectable » réclama avec force l’oreille après une épée légèrement en arrière, Perez fit même une deuxième vuelta, le président ayant refusé la seconde oreille



Le premier de Victor Hernandez, un Concha y Sierra d’à peine quatre ans (mai 2020) ressemble plus à un novillo qu’à un toro. Il est lui aussi très faible et Victor le torée à mi-hauteur sans forcer le toro est arrête dans la passe et ne transmet rien du tout il faut rajouter un peu de trémendisme pour réchauffer les tendidos la mise à mort est vilaine et en trois temps. Le dernier Ana Romero est un beau cinqueño, Victor Hernandez lui sert trois larga de rodillas et un beau quite par tafalleras. Malheureusement ici encore le manque de force domine et le président se fâche exigeant une deuxième rencontre au cheval après un simulacre de pique la deuxième ne sera pas plus appuyée. Certes l’animal est noble mais tellement faible. Hernandez fait illusion en construisant quelques belles séries esthétiques à droite et surtout à gauche le meilleur côté de l’animal. Trois quart de lame mal orientée et un descabello après avis, le public réclame son oreille.

Pas de jaloux pour les trophées et bon courage au jury pour déterminer le triomphateur qui est qualifié d’office pour la finale.

Jean Dupin

Report de la journée taurine d’Eauze

La journée taurine prévue le  dimanche 7 juillet est reportée au samedi 14 septembre en raison du 2 ° tour des élections législatives programmées le même jour.

Les carteles sont inchangés .

Les réservations pour la journée taurine du samedi 14 septembre à Eauze sont ouvertes sur le site de la mairie www.mairie-eauze.fr

Programme:

-samedi 14 septembre  : 9h aux arènes petit déjeuner gascon (grillades saucisses , ventrèches ….6 euros)

:11 h novillada sp avec 4 erales du Lartet (propriété de Paul et Jérôme Bonnet ) pour Gonçalvo Alves de l école taurine de Villafranca apoderé par le Maestro Victor Mendes et Pablo Hernandez , de l’école taurine Adour Aficion du Maestro Richard Millian ( gratuit pour les moins de 16 ans )

:13h repas de l’aficion

 corrida 6 toros de Pages Mailhan pour  Dorian Canton , Rafi Raucoule “ El Rafi” et Yon Lamothe.

L’horaire de la corrida vous sera communiqué ultérieurement.

En partenariat avec UVTF , la mairie d’ Eauze propose des places gratuites pour les jeunes de moins de 25 ans .

Pour tous renseignements par tel 06.80.06.38.38.

Céret: maintien du 7 juillet

Décès de Rodolfo Arias

Photo Midi Libre

Nous avons appris le décès de Rodolfo Arias grand aficionado nîmois et homme de culture. Grand revistero il fut l’animateur de la revue Plaza et le créateur de Toronautes deux très belles revues; nous avions collaboré à la seconde. C’était un homme tolérant qui avait ses convictions mais qui savait entendre celles des autres. Il était chaleureux et ouvert et c’était toujours un plaisir de travailler avec lui. C’était aussi un puits de sciences taurines. Il fut un de nos rares initiateurs car ses jugements étaient surs, personnels et guidés par des sentiments désintéressés. Un homme d’une honnêteté parfaite et d’une grande sensibilité.

Nous le regretterons: à sa famille, ses proches, ses amis nos plus sincères condoléances.

Pierre Vidal

Dans les ruedos de ce samedi

Plaza de toros de Plasencia, Cáceres. Lleno de no hay billetes.

Toros de Núñez del Cuvillo,  

• ALEJANDRO TALAVANTE, oreille et oreille

• ROCA REY, oreille et oreille

• GINÉS MARÍN, deux oreilles et deux oreilles

Cariñera, Saragosse – Corrida benéfica.

Toros, par ordre de lidia, de Valdefresno, José Vázquez, Pedraza de Yeltes et Los Maños pour, en solitaire.

 

Jorge Isiegas, deux oreilles, deux oreilles, deux oreilles, deux oreilles, vuelta al ruedo et deux oreilles et la queue. C’était le retour de la corrida dans cette petite cité vinicole aragonaise.

Alba de Tormes, Salamanca – Corrida benéfica «La sonrisa de María«.  Toros, par odrder de lidia, Orive, Montalvo, Puerto de San Lorenzo, Torrealba, Juan Manuel Criado y Loreto Charro. 

El Fandi, deux oreilles et silence celui tué pour Gonzalo Caballero, et deux oreilles; 

Gonzalo Caballero, deux oreilles et blessure (plusieurs côtes cassés, il a été transporté à l’hôpital de Salamanque)

Manuel Diosleguarde, ovation, oreille.

 Sahagún, León- Taureaux de Valdellán (3e bis).
Juan Leal, saluts et oreille ;

Francisco de Manuel, applaudissements après avis et ovation ;

Isaac Fonseca, silence et oreille

Feria d’Istres : novillada. Le baroque et le classique Marco Perez triomphe.

Istres. Samedi matin, 15 juin, demie entrée, temps couvert mais température agréable, une heure quarante de spectacle. Quatre novillos de Juan Pedro Domecq, bien présentés, tous une pique prise avec bravoure et nobles à la muleta.

Nino Julian (violet et azabache), au premier, trois pinchazos, une entière et deux descabellos, un avis, salut ; au troisième, un pinchazo, une demi lame, une entière, cinq descabellos, avis, silence.

Marco Perez (rose et or souligné de noir), au deuxième, une entière, deux oreilles ; au dernier, trois pinchazos, une entière, avis silence.

Animation musicale, Chicuelo II, Gilles Raoux parmi les assesseurs.

Nino Julian

Marco Perez

La rencontre du baroque et du classique… on pourrait par cette phrase résumer la novillada de la feria d’Istres. Elle s’est jouée avec quatre merveilleux novillos de Juan Pedro Domecq, certains relativement lourds. Nino Julian ouvrait les hostilités… Le baroque depuis ses premiers pas en novillada sans picadors, ce garçon a compensé son manque de technique taurine par le courage et la volonté. Mais un jour, a-t-il pensé que la corrida est aussi une affaire de style et de bon goût. Son courage lui a fait poser les banderilles, mais il revenait en marchant comme un soldat tapant les pieds. Il a pourtant signé quelques belles véroniques et vinrent comme par hasard deux ou trois jolies trincheras. Le reste n’était que chaos et brouillon ajoutons à cela deux mises à mort calamiteuses et l’on a retrouvé le Nino des débuts qui pourtant avait fait de très gros progrès. Le poids de la course était sûrement trop lourd, car Marco Perez est l’étoile montante chez les novilleros.

Avec lui on a trouvé un garçon très classique toréant avec calme et précision. Après être entré pour une grande série de véroniques, on le retrouve dans des derechazos après une folle passe changée dans le dos. Il y aura même un moment où il semble arrêter le temps avec d’interminables naturelles très lentes et basses comme caressant le sable. Ajoutons un coup d’épée et tout cela lui vaudra sans conteste les deux oreilles. Il fut encore très classique lors de sa deuxième sortie, malheureusement elle se termina par un échec à la mort.

En plus de ces deux trophées, Marco Perez remporta le prix de la ville d’Istres. Alors que Nino Julian effondré quittait les arènes au bord des larmes. Il savait qu’en cette matinée il avait perdu beaucoup. Marco, en triomphe, visage barré par un large sourire avait gagné une nouvelle étape dans sa suprématie de jeune torero.

Jean-Michel Dussol

Photographies Bruno Lasnier.

https://feria.tv/video/4408/istres-marco-perez-simpose-dans-son-mano-a-mano-avec-nino-julian/

Dimanche c’est Aire

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Rion des Landes

DIMANCHE 25 AOUT 2024

Matin 10h30 – 3 toros de ALMA SERENA pour :

– Hadrien LUCQ École Taurine Adour Aficion

– Hugo TARBELLI École Taurine Adour Aficion

– Luis TORRES École Taurine de Béziers

Après-Midi 18h – 6 toros de VALDEFRESNO pour :

– Pablo HERNANDEZ École Taurine Adour Aficion

– Julio NORTE École Taurine de Salamanque

– Jairo LOPEZ École Taurine Citar Madrid (mexicain)

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