Mois : juillet 2024 Page 11 sur 18

 Valdetorres del Jarama, nouveau succès de Jarocho

Plaza de toros de Valdetorres del Jarama, Madrid. Finale du Circuit de Novilladas de la Comunidad de Madrid. 1/2 entrée.

Novillos de Fernando Guzmán (3º, 4º), San Isidro (5º, 6º) y José González (1º, 2º),

• JAROCHO, vuelta la ruedo après avis, ovation et deux oreilles.

• CID DE MARÍA, oreille, ovation après avis et vuelta al ruedo.

Bayonne: les adieux du centaure

Sortie en triomphe des deux Mendoza et du mayoral de Romao Tenerio

Bayonne. Deuxième “Corridas des Fêtes”. Corrida de rejones. Lleno de “No hay billetes”.

Toros de Romão Tenorio.

PABLO HERMOSO DE MENDOZA: Deux oreilles et oreille. 

LEA VICENS: Ovation et ovation et saluts 

GUILLERMO HERMOSO DE MENDOZA: Deux oreilles et la queue et deux oreilles. 

Après le Paseíllo, le cavalier navarrais Pablo Hermoso de Mendoza a été honoré par le maire de la ville qui lui a remis la Médaille d’Or de la ville en reconnaissance de sa longue carrière, après quoi il a été honoré par un aurresku. 

Reportage Philippe Gil Mir

Pampelune: Viva Colombia libre !

PLAZA DE TOROS DE PAMPLONA- Samedi 13 Juillet 2024 . Neuvième et avant-dernière de SAN-FERMIN.

Six toros de la Finca de LANZAHITA tous dans le type de la Ganaderia redoutée d’ESCOLAR GIL : Cornes redoutables soit hautes soit très larges, quelques fois les deux

Entre 540 et 595 Kilos

Temps : » L’air est pur, le ciel admirable »

Plus un strapontin. Décidément une idée de bien mauvais goût d’envisager une San-Fermin sans toro !

Au cartel :

Rafael Rubio, RAFAELILLO : somptueusement vêtu : cape de paseo rouge et or habit bleu nuit et or.

Noé Gomez del Pilar : bleu pâle et or, parements azabache

Juan de Castilla :  se présentait à Pamplona en blanc et or.

Le premier cardeno bragado très clair reçu comme il se doit par une larga sans risque de Rafaelillo. Il y a juste cinq ans la réception en cette même place d’un toro de Miura faillit lui coûter la vie. Il en a tiré les leçons. Un toro qui semblait être étonnamment simple. Noble, humiliant, la tête toujours dans la muleta après deux piques médiocres. C’est peu dire que le torero l’a négligé donnant des grands coups de muleta en tout sens pour faire croire à…je ne sais quoi. Une bonne estocade et mort sans combat d’un toro brave. De la belle ouvrage puisque la présidente lui attribua une oreille que personne n’avait demandée. Le maestro se pose moins de question (quoique…) fait sa vuelta. Il a le sourire et on le comprend.

Le second negro entrepelado a des cornes terribles (corniveleto) : Gomez del Pilar est un habitué. Il sait sur les deux bords donner des passes de très bon goût à ce toro qui sur le coté gauche devient vite très retord. Une épée un peu tendida et une mort un peu lente le privent  d’un trophée.

Le troisième, 595 kilos, nommé Escribano. Forcément je comptais sur lui. Impossible qu’il déçoive ; deux piques catastrophiques comme toutes les piques de la soirée à l’exception du sixième, mais je crois qu’un péché mortel à Céret ou à Vic est véniel et vite absout à Pampelune.JUAN DE CASTILLA, Colombien de Medellin d’origine s’est précipité sur ce toro comme un mort de faim. Impossible de ne pas penser à César RINCON ! A chacun son époque ce jeune homme a offert ce que la tauromachie a de meilleur : la science du toro, le calme et un courage sans limite. Avec un courage insensé il avait, comme il faut le faire ici, cité ce toro qu’il connaissait bien insuffisamment à genoux au centre. Ce jeune homme est accompagné d’une quadrilla, à mes yeux, très insuffisante.

Il coupe une oreille. Difficile de lui attribuer le même poids que l’oreille attribuée au chef de lidia quelques minutes avant.

Quatrième et cinquième n’ajouteront rien à la gloire ni de Rafaelillo ni de Noé…Trop facile de parler de naufrage ! Vraiment trop compliqués et dangereux.

Bien sûr notre petit Colombien voulait sa puerta grande, il y mit toute sa volonté, son savoir faire et son envie, on y a cru jusqu’à la mise à mort, mais face à un ennemi aussi effrayant, des cornes aussi hautes que larges, la tâche était surhumaine. Il fallut donc plusieurs épées. Il fut acclamé et j’en suis heureux.

Merci Maestro qui avait eu des mots émouvants en bridant son deuxième à son pays pour l’instant sans toros et en nous disant à nous Français et Espagnols son amour et sa reconnaissance.

Ch. FIGINI

Nouvel encierro limpio à Pampelune

Pas d’incident majeur avec la coure des Escolar Gil “encierro limpio”: rapide aucun blessé par cornes malgré la foule du samedi. Un toro est arrivé seul dans le ruedo mais le trvavail des dobladores a été efficace. 2minutes 17 de course. 5 coureurs on t été trnasportés à l’hopital en raison de chutes.

Bayonne : encore une Puerta Grande pour Fernando Adrian avec 3 oreilles.

Photo Bruno Lasnier

Photo Bruno Lasnier

Arène de Bayonne. Corrida blanche des fêtes. Presque 2/3. Ensoleillé mais frais. Un poil de vent.

Fernando Adrian enchaîne les puerta grande. Une de plus à Bayonne.

3 taureaux de Juan manuel Criado : 1er, 3em et sixième et 3 taureaux de Monte La Ermita : 2em, 4em et 5em. Disparates mais globalement bien présentés avec un comportement assez satisfaisant sauf le second.

Mano a Mano avec :

Manuel Escribano. Blanc et or avec de belles roses rouges : silence avec 2 avis, silence avec 2 avis et Applaudissements.

Fernando Adrian grenat et or. Silence, 2 oreilles et 1 oreille.

Le premier taureau prends deux piques appuyées. Il est noble et charge plutôt bien mais il va ‘A menos’. Faena sympathique. Mais pas beaucoup de dominio. Manuel démarre par des passes changées dans le dos. Il y a quelques belles naturelles car le taureau est meilleur à gauche mais on reste un peu sur notre faim. Mise à mort difficile. Plusieurs pinchazos et deux descabellos. Le taureau est applaudi à l’arrastre. 2 avis, silence : il se rate 1 oreille.

Le second a une belle tête. Adrian réalise une larga d’entrée et on sent son envie d’en découdre. Le taureau perd vite de la force à la pique. Il a peu de charge. Fernando Adrian essaye mais le taureau s’arrête et est court de charge et regarde le torero. ll abrège. 1 épée qui traverse le taureau. silence.

Le 3em. Brindis au public. Escribano a envie. Le toro répète et est noble. Bonne série à droite et à gauche. Il réduit la distance et à la fin il y a des manoletinas pour terminer mais cela porte peu sur le public. Ce taureau peut être dans d’autres mains ? Une entière mais horizontale et le taureau met un temps fou à mourir. Le torero ne veux pas user du descabello. 2 avis et silence.

Le 4 em est mal piqué. On y croit moyen…..Mais il se révèle être un gentil toro avec un bon fond et la faena est variée avec un début à genoux. Puis plusieurs séries lentes à droite et à gauche. C’est propre, bien fait et le public apprécie. Fin de faena avec des Bernardinas en citant de loin puis de plus en plus proches qui portent sur le public. 2 oreilles avec une petite pétition de 2…

Globalement les Criado ont eu plus de fond que les Ermita mais il y a eu un Ermita qu’Adrian a bien torée.

Le 5 em taureau est fade. Début de faena assis de Escribano spectaculaire mais le toro s’éteint. Il n’y a pas d’émotion. Applaudissement pour l’engagement du torero.

Au 6em, Adrian trouve assez vite le rythme ce qui montre son assurance et ses capacités. Il nous surprend avec deux séries de naturelles suaves bien faites. La Fin de faena est très proche du taureau avec aisance et facilité dans les cornes. Il se fait passer le taureau très prêt dans tous les sens. 1 entière d’effet rapide et 1 oreille indiscutable.

Fernando Adrian est le triomphateur indiscutable de ce mano a mano

photos Bruno Lasnier

PAMPELUNE : NOUVELLE GRANDE PORTE POUR ROCA REY ET GRANDE FAENA DE PABLO AGUADO

PLAZA DE TOROS DE PAMPLONA- vendredi 12 juillet 2024. Huitième rendez-vous de la feria.
Temps couvert, 20 degrés, arènes combles bien entendu.

6 toros de JANDILLA, 570,520,540,530,595, 535 Kg. Tous deux piques quelconques. Trois bons toros pour la muleta, les 2, 3 et 5. Et trois moins bons, les 1,4 et 6.

CAYETANO ORDOÑEZ, blanc et argent, Salut et Silence.
ROCA REY, chocolat et or, une Oreille et une Oreille.
PLABLO AGUADO, carmin et or, une Oreille et Silence.

ROCA REY : 4 toros cette semaine à Pampelune, 5 oreilles, qui auraient pu être 6, deux sorties par la grande porte sur les épaules de ses admirateurs. Qui dit mieux ?
Ce garçon est solaire.
Réception de ses deux toros de l’après-midi par deux « larga aforolada cambiada de rodillas a puerta gayola », le nom de passe le plus long de la terminologie taurine pour saluer le plus grand torero de l’époque. Véroniques allurées, Véroniques à genoux, Chicuelinas et gaoneras à toro vif, pas encore
piqué.
Puis Quites par chicuelinas serrées à son premier opposant, par gaoneras à son second, aussi serrées.
Début de faena à genoux, passes par devant, passes dans le dos toujours à genoux, derechazos liés dans le terrain du toro, séries dans les cornes, par devant et par derrière. Epées concluantes par elles-mêmes.
ROCA REY sait tout et peut tout. Sitio, dominio, répertoire varié sont ses trois grandes qualités. Avec lui tout est millimétré, son engagement total n’est pas celui d’un risque tout, mais celui d’un génie.


Ceci ne doit pas faire oublier la grande faena de PABLO AGUADO à son premier toro qui a conquis Pampelune par des naturelles templées éternelles qui valurent à elles seules une oreille bien méritée au torero de Séville, avec pétition de la seconde. La faena terminée un genou en terre par des aidés par le haut fut la marque du grand chic andalou

Il est difficile de dire du bien de Cayetano, triomphateur ici même l’an passé, mais comme absent ce jour, certes mal servi au sorteo, mais son costume blanc restant blanc immaculé du début à la fin de la corrida. L’heure de la retraite a sonné comme l’a annoncé lui-même le matador aux prémices de la saison.
L’opposition de style entre ROCA REY, torero puissant comme déjà évoqué, et PABLO AGUADO, torero profond, a fait des merveilles cet après-midi à Pampelune.
Et tous les spectateurs sont sortis comblés des arènes, selon leurs gouts respectifs, par la magie de ces deux grands toreros.
EXIR

Mont-de-Marsan

Du 17 au 21 juillet, les Halles se transforment en lieu d’exposition et accueillent “Toros y Arte”, porté par la Régie des fêtes et animations, en étroite collaboration avec les équipes du musée Despiau-Wlérick et des services techniques de la Ville de Mont de Marsan.
Célébrant l’essence vibrante de la tauromachie, “Toros y Arte” est une plongée dans un monde où la grâce du mouvement des toreros, la puissance des taureaux et l’émotion intense de l’arène se rencontrent pour former une toile vivante d’expressions artistiques. L’exposition présentera une sélection éclectique de peintures et de sculptures, chacune capturant l’énergie palpitante et la complexité émotionnelle de cette tradition ancienne.Pour cette première édition, deux artistes seront exposés : l’artiste peintre Román, créateur de l’affiche des fêtes de la Madeleine 2024, et le sculpteur Puente Jerez. Fils du grand peintre taurin espagnol Pepe Puente, Puente Jerez a baigné dans la culture taurine dès son plus jeune âge. Autodidacte et curieux inné, il s’alimente de sa nature, ses traditions et émotions pour capter un sentiment universel, tout en explorant les matériaux et leur plasticité.
Inspirés par le défi, la passion et le rituel de la tauromachie, Román et Puente Jerez offrent une diversité de perspectives et de styles qui invitent à la réflexion et à l’émerveillement. “Toros y Arte” promet aux amateurs de corrida et aux observateurs curieux de l’art une expérience immersive qui suscite la contemplation et célèbre la richesse culturelle de cette pratique.Outre l’exposition, le public pourra également découvrir les photos des lauréats du concours de la photo taurine ainsi qu’une sélection de livres proposée par la librairie Lacoste.
Plus d’infos
Entrée libre et gratuite du 17 au 21 juillet de 11h à 17h30
Vernissage le 17 juillet à 11h aux Halles, place des bons vivants, suivi de la remise des prix du concours de la photo taurine.  @arenesduplumacon

Seissan remet le couvert

Dimanche 1er septembre, la peña taurine Fiesta Brava de Seissan organise sa 2e novillada formelle.avec 6 novillos Camino de Santiago, de Bars, de Jean-Louis Darré, pour Niño Julian, Clément Hargous et le vainqueur du Bolsin de Nîmes Métropole qui aura lieu vendredi 23 août. La cavalerie d’Alain Bonijol de Laas, sera également dans les arènes de Seissan. Les Armagnacs d’Eauze accompagneront dès midi les aficionados jusqu’à 17 heures, heure de la novillada. Cette année, en partenariat avec l’Union des villes taurines de France (UVTF), 50 places sont offertes aux moins de 25 ans, sous réservation uniquement et obligatoire à l’adresse

Bilbao : Roca Rey doublé

– D 18/08. Corrida de rejones. Sergio Galán, Leonardo , Guillermo Hermoso de Mendoza (Fermín Bohórquez)

– L 19/08. Novillada con picadores. Jarocho, Aarón Palacio , Javier Zulueta (José Cruz)

– M 20/08. Daniel Luque et Borja Jiménez, mano a mano (Fuente Ymbro)

– X 21/08. Sebastián Castella, Miguel Ángel PereraEmilio de Justo (Núñez del Cuvillo)

– J 22/08. José María Manzanares, Alejandro Talavante, Roca Rey (Victoriano del Río)

– V 23/08. Enrique Ponce, Roca Rey, Pablo Aguado (Daniel Ruiz)

– S 24/08. Pablo Hermoso de Mendoza, Diego Urdiales, Juan Ortega (San Pelayo y La Ventana del Puerto)

– D 25/08: Fernando Robleño, Damián Castaño, José Garrido (Dolores Aguirre)

A noter le doublé de Roca Rey bien sur, les débuts de Pablo Aguado et de Juan Ortega, le retour de Diego Urdiales, les adieux de Enrique Ponce dans son arène fétiche et de Pablo Hermoso de Mendoza à la maison ou presque.

Le IIIème mémorial Ivan Fandiño se déroulera ainsi:

V 19/07: Jaime Padilla, Rafael de la Cueva et Julio Norte (Victoriano del Río)

S 20/07: Moreno Leal, Salvador Herrero et Jairo López (Fuente Ymbro)

D 21/07: Jesús Iglesias, Julio Méndez et Jairo López (Zacarías Moreno)

V 23/08: Matinale finale de 3 triomphateurs (Rekagorri).

Spectacles à 19 heures entrée gratuite. A noter la présence de Jaime Padilla le neveu du cyclone vu à son avantage samedi dernier à Castelnau avec Jairo Lopez.

Aucun français sauf Castella.

Fiesta campera du 14 juillet

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