Mois : août 2024 Page 13 sur 18

Communiqué de Jarocho suite à sa blessure de Millas

Suite à sa blessure à Millas, voici le communiqué officiel du novillero « Jarocho »

« Jarocho blessé à Millas »

Blessure par coup de corne à l’oreille droite qui a affectée le conduit auditif, provoquant un œdème et un caillot dans la zone du tympan. Ainsi que de nombreuses contusions dans la zone touchée.

Après la suture de cette blessure à l’hôpital de Gerone, il a été réalisé de nombreux examens pour écarter des lésions plus importantes. Nous sommes dans l’attente de la résorption de l’oedème pour explorer l’importance de la blessure.

Je vous remercie à tous de vos marques de soutien.

FUERZA « Jarocho”

Jarocho est annoncé le 15 à Dax en matinale, novillos de Montealto, le soir il est prévu à Briviesca, le 17 à Burgo de Osma et le 19 à Bilbao. Il doit prendre l’alternative le 29/08 à Palencia des mains de Cayetano, témoin Daniel Luque, toros de Montalvo.

Béziers, les Santiago Domecq pour le 16 août

Béziers Le magnifique lot de toros de Santiago Domecq pour la corrida du vendredi 16 août pour Alejandro Talavante, Daniel Luque et Borja Jimenez.

Les élevages de la Feria de Dax 2024 ( seconde partie)

Aujourd’hui deux élevages des corridas du quinze août et du seize août. La Ganaderia Santiago Domecq est associée à Dax depuis l’indulto de Lebrero. Cette année, on reste sur un immense souvenir à Séville. La Ganaderia Victoriano Del Rio qui aurait dû voir l’Alternative de Tristan Barroso.

Le Cartel est parfait pour cette corrida avec Miguel Andres Perrera, qui a gracié Desgarbado de la Ganaderia Victoriano Del Rio à Dax en 1998 et qui a remporté un triomphe à Séville cette année. Le taureau de cet élevage a été gracié par Gines Marin et Clémente a été acclamé dans cette arène, grâce à sa tauromachie qui peut émouvoir les passionnés de la Plaza de toros de Dax.

Corrida du jeudi 15 aout

Corrida du vendredi 16 août

Nicolas Couffignal

Dax, le concours landais

Huesca: De Justo en triomphe

Huesca. Lundi. Troisième de la Feria de la Albahaca. Lleno.

Toros de Antonio Bañuelos.

Morante de la Puebla: Silence et silence. 

Daniel Luque: Silence et silence.

Emilio de Justo: Deux oreilles et silence après avis. 

Reportage photos Ph. Gil Mir

Les élevages de la Feria de Dax 2024 (premiere partie)

A quelque soixante-douze heures de l’ouverture de la feria de Dax. Le public est invité à visiter les corrals pour découvrir les taureaux sélectionnés par la commission taurine de Dax. Le visiteur se compose d’un assortiment de portraits, allant de l’adolescent passionné de corrida à l’amateur de longue date des spectacles taurins. Nous pouvons trouver des touristes de différentes régions de France, ainsi que des étrangers.

Corrida du mercredi 14 août

jeudi 16 août Novillada Piquée

Nicolas Couffignal

Avant Dax: Dans l’intimité de Morenito de Aranda avec Gil Mir

Dernier invité à, la féria de de Dax -pour pallier à l’indisponibilité deTristan Barroso blessé-, c’est beaucoup plus qu’un remplaçant car Morenito de Aranda a triomphé dans toutes les grandes arènes du sud-ouest cette année: Vic-Fezensac, Mont-de-Marsan, Aire-sur-l’Adour. Ainsi, après de dures années de labeur, parfois dans une indifférence inique, ses qualités de lidiador mais aussi d’artiste sont consacrées. Il trouve à Dax la juste récompense de ses succès récents. Il défilera le 16 août avec Sébastien Castella et Andrés Roca Rey face à des toros de Victoriano del Rio. Cartel royal !

Le grand photographe taurin Philippe Gil Mir l’a saisi lors de son habillage à l’hôtel Abbor de Mont-de-Marsan, ces images en disent plus long que tout discours sur cette personnalité rare et inspirée.

Après les JO…

Ainsi le JO de Paris sont terminés et ce fut une fête incroyable, sans fausses notes, qui aura rassemblé un pays que l’on disait divisé. Le message est clair désormais : travaillez ensemble pour le bonheur collectif. Nous ne pouvions rester indifférents à cette parenthèse dorée. Nous ne sommes pas une communauté à part faite d’arriérés conservateurs, repliés sur eux-mêmes, comme on nous présente parfois et nous avons partagé avec passion, ces moments de bonheur collectif. Car nous sommes de plein pied dans le monde actuel en y apportant nos valeurs qui lui sont bien utiles : le respect de l’animal, le courage, l’intelligence du combat.

Il y eut des gestes en notre direction durant ces JO : le toro de l’esplanade, les vestes de toreros de l’équipe de gymnastique ukrainienne… De simples clins d’œil car même si nous sommes si peu au regard de cette immense communauté sportive, nous existons et de ce point de vue -je m’en excuse auprès de mon ami Exir- je trouve positif de le rappeler en chantant La Marseillaise à la fin d’un paseo -pas de tous évidemment. Car oui ! la tauromachie fait partie du corpus culturel français

La leçon principale de ces jeux c’est bien cette aspiration au bonheur et à la fraternité de l’immense majorité des êtres humains. D’une certaine manière nous allons prendre le relais lors des férias à venir. Dans la diversité, le renouvellement. Le chahut des peñas navarraises ou aragonaises comme hier à Huesca pourquoi pas ? Les magnifiques fanfares landaises entre les toros lors des corridas de La Madeleine pourquoi pas ? La novillada flamenca soutonnaise pourquoi pas ? Nous proposons un spectacle total qui a pour vocation première d’apporter du bonheur aux gens, de la joie, de l’émotion. Nous devons rassembler ; nous ouvrir à la jeunesse ; rester populaire.

Le droit de faire la fête cela devrait être inscrit dans les « Droits de l’Homme » car « l’homme ne vit pas que de pain » : il a besoin de fraterniser, d’échanger, de jouir. C’est un animal social n’en déplaise à tous ces pisse-vinaigres qui empoisonnent notre vie quotidienne. Nous ne sommes pas du métro, boulot, dodo ; de l’extinction des feux à 22 heures ; du netflix quotidien. Nous voulons vivre et nous aimer et nous comptons sur Béziers, Dax, Parentis, Rion et j’en passe pour réaliser ce programme. Nous les taurins, il nous revient désormais de porter la flamme du bonheur, de la joie, de l’amitié.

Bonnes fêtes à tous et toutes !

Pierre Vidal

SOUSTONS : UNE NOVILLADA FLAMENCA CALIENTE

SOUSTONS le 11 AOUT 2024. Corrida flamenca. Température andalouse d’été. 41°. Paseo à 19h, retardé d’une heure à la demande de la préfecture. Arène remplie à l’ombre et vide au soleil. A noter un accompagnement du paseo et des faenas de muleta par une guitare et un chant flamenco du meilleur gout. Le paseo flamenco nous évita la Marseillaise qui s’impose de plus en plus dans nos arènes sans aucune justification, le stock de Marseillaises ayant sans doute été heureusement épuisé aux JO de Paris.

A noter également une Présidence technique entièrement assurée par un trio féminin.

Novillos de MONTALVO . Bien présentés et bien défendus à l’exception du 5°, cornes trop rentrantes ( brocho ). Le 6° de trapio plus toro que novillo. Tous faibles, mais pas trop, 1 pique symbolique, et nobles, et donc un peu ennuyeux, ne permettant pas l’émergence de l’émotion.

NINO JULIAN, Vuelta et Une oreille.

MANUEL ROMAN, Vuelta et une oreille.

CRISTIANO TORRES, Vuelta et deux oreilles.

Peu de passes de cape intéressantes, dû à la mono pique.

Rien de notable non plus au tercio de banderilles.

Au début de la novillada le public était froid de chaleur excessive,( !) littéralement assommé quoi que fassent les novillos et les toreros, eux-mêmes sans doute accablés. Un peu réveillé cependant par les banderilles de NINO JULIAN dont un quiebro aux planches très risqué. Mais quel contraste lorsque l’on rentre d’une féria espagnole : Pas un olé pour accompagner et stimuler les toreros, de la réserve, rien que de la réserve. Dommage pour l’ambiance.

Les toros étant nobles les novilleros firent étalage de tout ce qu’ils savaient faire, c’est-à-dire beaucoup, mais avec des toros sans personnalité et donc sans transmission. Ces novilleros modernes ont tous suivi les cours d’écoles de taureaumachie donc ils maitrisent « l’art de Cuchares », mais auront-ils la personnalité suffisante pour faire carrière à l’étage supérieur ?

NINO JULIAN dans un registre dominateur, MANUEL ROMAN faisant le « toreo bueno » par des séries droites et gauches appropriées, et CRISTIANO TORRES finissant ses faenas « Roca Rey style et Luque style » portant plus sur le public.

Malheureusement aucun des trois novilleros ne s’étant appliqué pour effectuer une mise à mort correcte à leur trois premiers novillos aucune récompense autre qu’une vuelta ne pouvait être accordée. Heureusement pour eux ils réussirent les épées à leur second opposant respectif, ce qui leur permit de couper chacun une oreille, deux mêmes dont une excessive à notre gout pour Cristiano Torres.

Avec toutes ces vueltas, oreillées ou pas, le spectacle dura trois heures, trois heures calientes qui nous firent presque rater la cérémonie de clôture des JO….

EXIR

Photos Roland Costedoat

Madrid: El Niño de la Monjas entend les trois avis

Plaza de toros de Las Ventas, Madrid.  Novillada con picadores. Un quart.

Novillos de Paloma Sánchez Rico, très bien présentés masi de peu de jeu.

 RAFAEL REYES, silence après avis et silence.

EL NIÑO DE LAS MONJAS, silence après trois avis et ovation.

 UCEDA VARGAS, silence et silence.

Saluts de Marcos Prieto au sixième.

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