Mois : août 2024 Page 7 sur 18

Bilbao: Être différent


par Antonio Arévalo

Samedi 24 aôut. Petite entrée. Temps humide avec des passages pluvieux.

2 toros de San Pelayo pour Pablo, nobles et avec du moteur. 1 sobrero deValdefresno, vite affligé sorti second, un du Puerto de San Lorenzo sorti cinquième,manso et deux de la Ventana del Puerto avec de la mobilité mais sans un réelengagement.

Pablo Hermoso de Mendoza silence et deux oreilles.

Diego Urdiales palmas et silence après avis.

Juan Ortega oreille et ovation

Etre différend. C’est l’obsession de tous les toreros, même des figuras, mais peu y parviennent. On a vu aujourd’hui dans l’arène de Vista Alegre deux toreros avec une conception unique et singulière de la tauromachie.


Pablo Hermoso de Mendoza, dont c’était le dernier paseo à Bilbao, nous a ravis dans une faena au quatrième où on a pu se régaler avec toutes les variantes qu’il a introduites dans le rejoneo et qui ont provoqué la plus grande révolution dans la tauromachie à cheval. Cette proximité avec le toro, ce temple, cette douceur, cette façon de toréer qui ne se limite plus à la pose du réjon. Que ce soit en prolongeant la
charge du toro de côté jusqu’à la domination absolue ou avec ces « hermosinas », alternant les va-et-vient d’une corne à l’autre, ou les quiebros, les pirouettes millimétrées et d’un total engagement. Il l’a fait avec « Nairobi », qu’il a sorti pour ses deux toros, mais aussi avec « Malbec », avec qui il a été éblouissant. Bon toro de San Pelayo qui se livrait quand on allait le chercher. Une despedida de Bilbao avec deux
oreilles méritées et la reconnaissance unanime du public pour sa septième sortie par la puerta des arènes de Vista Alegre. Sur son premier, noble mais qui accusa peut-être le deuxième réjon de châtiment, sa prestation fut inégale, même si avec « Nairobi » il annonça la couleur de ce qui viendrait plus tard.

Présentation à Bilbao de Juan Ortega qui a séduit l’aficion. Il ne ressemble à personne, il y a une langueur, une délectation dans chaque passe, qu’elle soit réussie ou non, qui hypnotise. Parfois cela tient presque du miracle, de l’invraissemblable, tellement c’est beau. Cela s’est produit sur ses deux toros. Au dernier, il a pu le toréer à la cape, avec des véroniques somptueuses et un quite par chicuelinas tellement exquis qu’il fit taire les toristes plus protestaires qui ne voulaient pas d’un toro avec du trapío et bien armé. Ce ne furent pas deux faenas complètes, même si la première fut plus aboutie, mais certaines passes relevaient de l’enchantement. Il y eut des accrocs, mais on se délectait dans dès le début du muletazo jusqu’à sa conclusion, tellement c’était lent et à la fois naturel. Quel torero ! On peut aimer d’autres toreros mais lui est unique. Il coupa une oreille au premier. Indéniablement, au-delà du score,
il a conquis Bilbao.
Diego Urdiales, qui revenait de sa blessure à Azpeitia, n’a pas eu de chance avec son lot. Son premier ne lui a permis que de tracer une belle série à son début de faena de muleta et le dernier, manso, âpre et violent, était intoréable.

A.A.


Temporada Grande à la Monumental de Mexico

La Monumental de Mexico où se clôture un cycle nourri de novilladas vient de présenter les cartels de la première partie de sa temporada grande. Elle se fera à base de toreros nationaux avec la présence bien méritée de Robleño qui confirmera ainsi que celle de Borja Jimenez et d’Antonio Ferrera qui certainement le torero européen puntero dans ce gran pays. Voici les cartels.

-L 16/09. Corrida Charro-Taurina.  Cuahtémoc AyalaPepe MurilloJuan Luis SilisAngelino de ArriagaLuis Ignacio Escobedo, qui confirme et Juan Pedro Llaguno (San Marcos)

-S 19/10. Corrida nocturne de Las Luces. Fernando Robleño, qui confirme, Arturo Saldívar et Diego Sánchez (Villacarmela, Santo Tomás, Fernando Lomeli, Santa Inés, Los Encinos et Santa María de Xalpa)

-D 17/11. Corrida de rejones. Jorge Hernández GárateGuillermo Hermoso de Mendoza et Javier Funtanet. forcados amadores de Évora et forcados amadores de México (Marrón)

-D 24/11. Sergio Flores, Borja Jiménez, qui confirme et Miguel Aguilar (San Constantino)

-D 01/12. Juan Pablo SánchezDiego Silveti et Juan Ortega, qui confirme (Montecristo)

-J 12/12. Antonio FerreraDiego San Román et Héctor Gutiérrez (Jaral de Peñas)

Saint-Gilles: Finale du Bolsin Nîmes Métropole

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Tous les détails sur la Finale 2024 du Bolsín de Nîmes Métropole à Saint-Gilles…

 .Suite à la dernière épreuve de sélection qui a eu lieu ce jeudi 22 août à Fons Outre Gardon, les sélectionnés pour la finale du Bolsín Taurin Nîmes Métropole édition 2024, qui se déroulera dimanche prochain 25 août à 18H00 dans les Arènes de Saint Gilles sont les aspirants toreros suivants:-
Valentin Vindevogel (CFT)
– Andy Martin (section jeune AFAP “El Toreo”)
– Léo Pallatier (École Taurine José Cubero « Yiyo » de Madrid)
“Hugo Casado ayant été retenu initialement parmi les 3 finalistes ne pourra pas tenir sa place pour des raisons administratives”.
Pour cette finale, ces trois novilleros seront confrontés à six erales, trois provenant de l’élevage de La Paluna et trois de la ganadería de Bernard Taurelle et fils. Le réserve proviendra de la ganadería de La Suerte.
D’un commun accord entre M. Frédéric Lautier, Nîmes Métropole et l’AFAP, les erales de l’élevage de François André ne pourront pas être combattus. Ils ont été remplacés par un exemplaire des ganaderías La Paluna et Bernard Taurelle et Fils.Lors de cette finale, c’est le public, et lui seul, qui désignera le grand vainqueur du Bolsín Taurin 2024 de Nîmes Métropole.Plusieurs urnes seront disposées à la sortie des arènes afin que le public puisse déposer leurs votes à l’aide du ticket d’entrée.
Le vainqueur du Bolsín Taurin recevra une cape de paseo de la Sastrería de Toreros Fermín de Madrid et sera invité à participer à la novillada non piquée de Seissan dans le Gers le dimanche 1er septembre 2024.
Le deuxième se verra remettre une cape et le troisième une muleta, également de la Sastrería de Toreros Fermín.
Pour mémoire l’édition 2024, et d’un point de vue comptable, a été composée de :* 18 erales des ganaderías suivantes : La Suerte – Alain et Frédérique Tardieu – François André – Jalabert frères – La Paluna – Bernard Taurelle et fils.* 12 aspirants toreros des structures suivantes : AFAP – CFT – ETB – ETPA – Adour Afición -École Taurine de Cataluña – École Taurine José Cubero « Yiyo » de Madrid – Ecole Taurine d’Albacete.
(Communiqué)

BILBAO : CORRIDA ATTENDUE…CORRIDA MAL VENUE

PLAZA DE TOROS DE BILBAO- vendredi 23 aout 2024. 5° corrida de toros de la feria.
Beau temps ensoleillé. Arènes casi combles.

6 toros de DANIEL RUIZ, de quatre ans, de 524 à 579 Kg, donnant un mauvais jeu car mansos, faibles et sans caste dans l’ensemble, tous sifflés à l’arrastre. Ils ont gâché la fête.

ENRIQUE PONCE, rose très pale et or, ovation après avis, vuelta de despedida avec salut au centre.
ROCA REY, noir et noir, silence et ovation après avis.
PABLO AGUADO, marine et argent, gilet d’or, Silence et ovation.

Avant de commencer le paseo Enrique Ponce a été fêté par une danse d’honneur basque (arresku; ndlr)

Les uns étaient venus pour les adieux de Ponce, d’autres pour la réputation de Roca Rey, d’autres encore pour la toreria de Pablo Aguado, mais tous sont repartis décus. Non point la faute aux toreros qui ont tout fait pour étaler leur art respectif, mais la faute aux toros de Daniel Ruiz dont on se demandait d’ailleurs avant la course ce qu’ils faisaient à Bilbao pour ce jour tant attendu. Point de polémique ce jour quant à l’octroi des oreilles par le Président Matias Gonsalez car il n’y eu malheureusement pas de pétition, à part une légère pour Roca Rey à son second toro.

Enrique PONCE donc a quand même réussi à faire une faena élégante et suave par derechazos et naturelles « sui generis » à son premier toro qui ne demandait pas de combattre. Une épée un peu tombée concluait ce travail qui laissait le costume du torero aussi blanc qu’au paseo.
A son second, le quatrième de l’après midi même, son désir de triomphe après un brindis au public debout était évident qui l’a même poussé à toréer entre les cornes de son opposant faible et ne transmettant aucune émotion. Une demi épée concluait ce triste combat qui n’en avait que le nom.
Quelle pitié pour le départ d’un si grand torero dont c’était la 63° corrida à Bilbao. Heureusement le si gentil public de Bilbao lui a offert des adieux très émouvants par une vuelta très fêtée et salut au centre avec les yeux du maestro embués par l’émotion. A noter qu’au cours de sa vuelta le Maestro a tenu à serrer la main à tous les areneros de la plaza qu’il rencontrait sur son passage, ce qui en dit long sur sa personnalité.

Andrés ROCA REY n’a pas pu répéter son succès, la faute aux…et pourtant il a tout donné à chacun de ses opposants. Le premier avec une faena commencée par statuaires aux tablas, puis une série dominatrice de la droite avant une passe de poitrine extra. Se centrant de plus en plus nous attendions tous la phase 2 de la faena type du maestro, c’est-à-dire des passes dans le dos, des changements de main, des redondos interminables. Hélas le toro, trop faible et donc dangereux pour ce genre d’exercice ne le permit pas. Un
pinchazo et une épée tombée terminait ce travail.
A son second, le cinquième de l’après-midi, faena débutée à genoux aux tablas puis derechazos au centre du ruedo déclenchant la musique, une phase deux très courte en raison de la faiblesse de l’opposant, mais quatre manoletinas aux planches, une passe de poitrine et une trinchera permettaient au torero de conquérir le public.
Mais comme tout devait aller mal cet après midi un pinchazo précédant une entière ne permettait pas l’octroi d’une oreille par l’ineffable Président Matias, il est vrai soutenu dans son choix par une pétition d’oreille pas assez importante. De toute façon avec ce Président là il faut couper trois oreilles au même toro pour sortir en triomphe, alors…. (Blague en cours à Bilbao).

PABLO AGUADO se présentait après son triomphe de Saint Sébastien et l’on a pu voir ses bonnes dispositions du moment à son premier toro avec des passes de cape de réception par véroniques ajustées puis deux véroniques templées après pique. Faena par la droite et une trinchera de gala, trois naturelles de trois quart face comme il se doit, style « Sévilla », le tout à un toro sans force. Malheureusement deux pinchazos gachèrent le succès attendu.
A son second, l’ultime toro de la course, le mieux présenté peut-être, mais trop faible pour construire une faena complète on put surtout admirer un desplante magnifique, digne de ceux de Curro Romero. Heureusement les six véroniques de réception et les chicuelinas marchées pour conduire le toro au cheval avaient laissé la signature du torero sur le sable gris des arènes, gris comme l’après-midi que l’on attendait lumineux.


A noter que Roca Rey et Pablo Aguado ont tous deux offert le combat de leur premier toro à Enrique Ponce, attention émouvante.

EXIR

Photo De Marchi (envoyé spécial)

Julio Norte Vainqueur du III certamen Iván Fandiño

Erales de Andoni Rekagorri Bilbao 23 août 2024

Savador Herrero Salut et oreille

Julio Mendez Salut et oreille

Julio Norte Salut et oreille

Texte et photos F De Marchi envoyé spécial.

Deux ou trois “cosas de toros” de Bilbao

Jeudi soir  Vista Alegre, grâce au torero le plus taquillero du monde  était aux trois quasi pleine. Les jours précédents, avec de grands et excellents toreros, on pouvait presque compter sur les doigts le nombre de spectateurs.

Bilbao n’a jamais rempli ses tendidos mais quand même… d’où provient cette désaffection ?

Il n’est pas impossible que l’excessive sévérite du palco tenu par l’indomptable, l’ inoxydable  président Matias Gonzalez qui ne veut jamais accorder deux oreilles du même toro empêchant ainsi ce soir  El REY ROCA de sortir à hombros y soit pour quelque chose. Cela participe de l’évasion d’un public peut- être un peu moins aficionado , mais que faut- il donc faire pour que Bilbao vive sa tauromachie dignement avec des tendidos au moins à moitié remplis.

Avez- vous remarqué que depuis quelques années les sièges baquets ont été changés et sont de quatre couleurs différentes ?  Du noir pour les premiers rangs puis, comme répartis dans un ordre sans doute pas hasardeux : du bleu, du rouge du blanc, pouvant donner l’impression qu’ils sont occupés par des spectateurs habilles de rouge de blanc de bleu.  Effet de trompe- l oeil garanti!

L’autre soir pour voir le mano a mano LUQUE BORJA JIMENEZ il devait y avoir au mieux 2000 personnes, mais les fauteuils colorés aidant, on pouvait en imaginer quatre fois plus.

Ce soir indéniablement après un faenon génial Roca Rey, malgré une épée très très légèrement défectueuse mais d’effet immédiat, la figura N° UNO méritait la deuxième oreille réclamée à cor et à cri par un public bouleversé, mais, comme toujours, Matias a compté les deux centimètres trop à droite ou à gauche,en avant ou en arrière pour la refuser. 

Je souhaitais juste dire mon  regret qu’une aussi grande plaza  n’attire pas davantage de monde.

Jean François Nevière

NB   Marco Sikora, tout aussi bon peintre qu’aficionado m’a contacté aussitôt à la sortie des arènes pour exprimer son émotion devant le génie(sic) dAndrès Roca Rey. Et n’oublions pas , chers amis, que EMOCION est le maître mot en tauromachie.

Matias et Andrés

Matias Gonzalez. Photo “El Espagnol”

Une nouvelle fois à Bilbao, le protagonisme présidentiel aura gâché la fête. En poste depuis 31 ans, Matias Gonzalez qui court les interviews et cherche la lumière des photographes plus que l’équité qui sied à un palco présidentiel a privé hier, en ne donnant pas à Roca Rey sa seconde oreille (malgré un estoconazo), le public d’une joie légitime. Sa décision est injuste et contreproductive. On aura parlé de lui certes et les caméras lui ont donné pour quelques instants une importance qu’il n’aurait jamais eu s’il n’avait occupé ce poste -et peut-être une jouissance intime.

Matias Gonzalez incarne à lui tout seul le conservatisme mortifère du Milieu Taurin qui a besoin d’un sérieux coup de jeune. Il fait partie d’un folklore malsain. Il faut rajeunir les cadres… Il y a de très bons aficionados au Pays Basque qui feraient de très bons présidents. Sinon nous en avons en France (et ce n’est pas si loin).

Qu’est-ce qu’aurait enlevé au prestige de Bilbao une seconde oreille pour Roca Rey ? Ce qui quitte du prestige à la grande plaza basque c’est la présentation du toro. On l’a vu la veille, aujourd’hui et sans doute demain : le toro de Bilbao n’est plus le toro de Bilbao, il n’a plus son sérieux, son exigeance et le public ne le proteste pas. Bilbao a perdu cette magie qui en faisait, plus en encore que Pampelune, la féria du toro.

Mais bon ! Ne voyons pas tout en noir : l’essentiel c’est que la plaza de Vista Alegre se soit remplie jusqu’au dernier tendido alto. Il faut s’en réjouir ! Comme elle le sera ce soir. Deux llenos c’est historique. Cela dément tous les faireparts mortuaires que l’on délivre régulièrement à propos de l’aficion basque. Elle est là et bien là cette aficion, populaire et nombreuse quand on la sollicite a lo grande avec un cartel qui l’intéresse. Et l’homme qui intéresse, la madone des taquillas, c’est Roca Rey auquel tout un public jeune, loin de l’influence des caciques, s’identifie.

En piste comme par son tiron, Andrés hier a justifié tout à fait son titre de Numéro Un et contre cela les Matias et consorts ne peuvent rien.

Pierre Vidal

Vieux Boucau: Thomas Marty champion de vaches sans corde

Thomas MARTY conserve sa couronne de Champion de France des vaches sans corde

Alexandre DUTHEN est le vice champion
Jérôme COSTARRAMONE clôture le podium

Bastien MEUNIER remporte le prix des sauteurs.

La Ganadéria DEYRIS meilleur bétail de la soirée.

Bilbao: Les belles soirées d’Andres ROCA REY

Quatrième de l’abono de las corridas generales de BILBAO. Arènes quasiment pleines. Que se passait il donc à BILBAO ? Le « Taquillero » était au cartel !

Au cartel:

José Maria MANZANARES  Indigo y  oro

Alejandro TALAVANTE Negro y plata

Andres ROCA REY  Sangre de toro y oro

6 toros de VICTORIANO DEL RIO

Présidence de Matias Gonzales

José Maria MANZANARES : Oreille et petite ovation

Alejandro TALAVANTE : Silence et silence

Andrès ROCA-REY : Silence et oreille avec très forte pétition de la seconde

Javier Ambel et Manuel Izquierdo de la cuadrilla de Alejandro Talavante ont salué aux banderilles du second toro  MALEADO. Viruta au sixième.

Depuis leur entrée jusqu’à la mort les six toros de Victoriano del Rio ont eu le comportement de braves avec cette particularité de toujours « poursuivre » aux banderilles. A la pique peu de distinction mais des charges légères et des sorties du petto spontanées…Les trois premiers avec quelques aspérités que ne se forcèrent à surmonter aucun des trois diestros, les trois autres offrant plus de possibilités de triomphe.

José Maria MANZANARES ouvrit les débats et se trouva très « a gusto »avec MARCHANTE qu’il sut amener à un combat simple et sans faille. On retrouvait le torero que l’on a connu et aimé il y a quelques années .Tout laissait à croire que la tauromachie est un art mineur ! Faena toute de bon goût avec entre autre des pechos infinis. Merci, c’est comme cela qu’on rajeunit ! L’épée fut certes un peu contraire mais suffisante pour que sans barguigner lui fut accordée une oreille

A son second, parfait de tête et de cornes, l’Alicantino offrit une faena élégante propre mais sans émotion, tout était beau, mais tout était fade. 2gales furent les tentatives à la mort un pinchazo et une épée contraire.

Alejandro TALAVANTE qui n’a pas eu l’enfance et la jeunesse heureuse sde ses deux compagnons, lui qui a dû lutter très durement pour devenir una « figura » , offrit pour ses deux toros des faenas de cœur et de sensibilité. Son premier était fixé près des planches son second gardait résolument la tête haute, il essaya de corriger mais dut se  résoudre à entrer dans la suerte de mort qui ne lui sourirent guère .Des pinchazos en série au premier et presque autant au second. Dommage Alejandro TALAVANTE est une tellement bon torero quand la chance veut bien lui sourire un peu.

Andrès ROCA-Rey :eut une communication compliquée avec son premier dont le comportement sembla changer, ces variations avec beaucoup de complications empêchèrent clairement le Maestro d’agir et de peser sur ce toro comme il l’aurait souhaité. Rien ne fut très clair dans cette faena et ce n’est pas vraiment le style de la Maison. L’épée dans le corps ce toro resta dangereux au point d’attraper sèchement Manuel PUNTA.

Quand on connait un peu ce torero on était sûr qu’il n’allait pas laisser tomber l’affaire, il arriva devant ce beau sixième plein d’intentions et d’envie .Il s’en suivit une faena vibrante commencée à genoux au centre, les séries de grandes classe se succédèrent en derechazos ou  en naturelles. Le toro a suivi les exigences du meilleur d’entre tous quand le sort et les toros veulent bien participer. Immense faena, de ce jeune homme droit et sûr de son talent. Un TRES BEAU MOMENT DE TAUROMACHIE. De Ces moments que nous les aficianados gardons dans nos mémoires et dans nos cœurs.Serait ce la source du génie ?

Ch FIGINI

El Galo et les Camino de Santiago à Barbastro

Les toros de Jean Louis Darré “Camino de Santaigo” sont répétés à Barbastro pour les fêtes de la ville du Haut Aragon avec au cartel le franco-mexician d’origine Vicoise André Lagravère “El Galo”. Rappelons que Jean-Louis fut le mozo de espada du père d’El Galo, le matador Michel Lagravère. Il sera accompagné du matador Catalan Sérafin Marin et de l’aragonnais Imanol Sanchez. Enhorabuena et suerte.

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