Mois : novembre 2024 Page 4 sur 5

Dimanche c’est Rion des Landes

La temporada dans le Sud Ouest tire à sa fin et pour clÎturer celle-ci la Peña Toro Blanco de Rion des Landes vous propose de se retrouver pour

une fiesta campera les 9 et 10 novembre aux arÚnes André Taris .

Ce week-end taurin dĂ©butera le samedi 9 novembre Ă  18h au thĂšatre municipal  par une confĂ©rence avec pour thĂšme «  LES ECOLES TAURINES Â» agrĂ©mentĂ© par la

projection du film  « SABLES FAUVES « rĂ©alisĂ© par FRANCIS DEL RIO .

A l’issu du film le maestro RICHARD MILIAN et JOSE IGNACIO SANCHEZ rĂ©pondront aux questions de l’assistance .

Le dimanche place Ă  la fiesta campera : aprĂšs avoir dĂ©gustĂ© les croupions , nous vous proposons avec le concours de Jean Baptiste Jalabert et des novillos des FRERES JALABERT , un cartel de jeunes torĂ©ros :

-EL RAFI   le Nimois  a laissĂ© une trĂšs bonne impression Ă  Dax lors de Toros et Salsa face Ă  une trĂ©s  bonne corrida de MARGE

– CHRISTIAN PAREJO natif de Chiclana de la FrontĂ©ra , mais  Biterrois d’ adoption Ă  frĂ©quentĂ© l’ Ă©cole taurine de BĂ©ziers dirigĂ©e par le maestro Thomas Cerqueira

    Cette temporada Christian a torĂ©Ă© 10 corridas et coupĂ© 14 oreilles

                –ALEJANDRO MORA  nĂ© d’une famille torĂ©re a pris l’alternative en 2023 Ă  la fĂ©ria de l’atlantique Ă  Bayonne oĂč il a triomphĂ©

                –JULIO NORTE  Ă©cole taurine de Salamanque  Ă©lĂšve de JOSE IGNACIO SANCHEZ  remporte la non piquĂ©e de la Madeleine, finaliste Ă  DAX et sort par la porte NICOLAS FRAILE de Rion des Landes

Le repas de l’aficion sera servi aprĂšs le spectacle avec la participation des acteurs de la matinĂ©e.

Vous trouverez ci-aprĂšs la participation aux frais :

–          JournĂ©e complĂ©te ( croupions ,spectacle et repas)        :              40€

–          Spectacle seul                                                                                 :              30€

–          Repas                                                                                                 :              18€

–          Groupes de 10 personnes                                                         :              36€

RĂ©servations : Office de tourisme – contact@coeurdeslandes.com   – Tel : 05 58 73 39 98

·               -penatoroblanco@gmail.com        – Tel : 06 79 64 18 67

La commission des lois rejette la PPL

Juan de Castilla Ă  Parentis

CONFERENCE TAURINE avec JUAN DE CASTILLA LE SAMEDI 14 DECEMBRE Ă  18h30

L’Association des Aficionados de Parentis (ADA) recevra JUAN DE CASTILLA Matador de toros colombien et rĂ©vĂ©lation de la temporada 2024 le SAMEDI 14 DECEMBRE Ă  partir de 18h30 Ă  la Salle de RĂ©union des ArĂšnes de Parentis en Born. La confĂ©rence est gratuite et ouverte Ă  tous ceux qui le souhaitent. Pour ceux qui le voudront un repas est prĂ©vu au Restaurant « Chez Camette Â» Ă  Biscarrosse moyennant une participation de 35€ par personne. Les inscriptions au repas sont ouvertes jusqu’au 9 DĂ©cembre 2024 dernier dĂ©lai Ă  : ada-parentis@orange.fr

VISITE DE LA GANADERIA RETA DE CASTE NAVARRA

La ganaderia Reta de Casta Navarra est dirigée par Miguel Reta (aprÚs son pÚre toujours présent).

Miguel Reta, ©JYB

Son l’objectif proclamĂ© est de faire renaĂźtre l’encaste Navarra. Celui-ci a Ă©tĂ© peu Ă  peu abandonnĂ© car son trapio n’était plus en rapport avec les desiderata des empresas et du public : trop petit, il ne peut aujourd’hui ĂȘtre lidiĂ© qu’à l’ñge de 5 ans, avec l’inconvĂ©nient de l’augmentation de son sentido.

GĂ©nĂ©alogie de l’encaste Navarra. ©JYB

Depuis 100 ans, les Ă©leveurs de sang navarrais ont sĂ©lectionnĂ© leurs bĂȘtes pour une lidia dans les spectacles populaires nombreux en Navarre. Le problĂšme de Reta, qui veut lidier en corrida est donc de revenir sur 100 annĂ©es de sĂ©lection.

Vaches de la ganaderia RETA. ©JYB

En consĂ©quence, Reta possĂšde 3 fers, dont 1 acquis avec l’aide de Victorino Martin, appartient Ă  l’UCTL. Les bĂȘtes (mĂąles et femelles) marquĂ©es de 2 de ces fers sont systĂ©matiquement envoyĂ©es en spectacles de rue, les autres rĂ©servĂ©es pour la corrida. A l’évidence, ces deux origines n’ont rien Ă  voir en termes de nourriture et de reproduction.

Toutes les vaches nĂ©es au campo sont tientĂ©es avant d’ĂȘtre affectĂ©es Ă  l’une ou l’autre destination.

Sur le plan Ă©conomique, l’élevage de bĂȘtes pour la rue pose plusieurs problĂšmes administratifs : d’abord, l’Europe ne considĂšre pas qu’il s’agit d’une activitĂ© d’élevage, mais comme de l’organisation de spectacles : en consĂ©quence, pas de subvention, puisque les Ă©leveurs ne participent pas Ă  la PAC et des charges beaucoup plus fortes !

Vache de la ganaderia RETA. ©JYB

Pour pallier cet inconvĂ©nient, les vaches destinĂ©es aux spectacles de rue ont fait l’objet d’une dĂ©rogation Ă  la lĂ©gislation espagnole qui oblige notamment Ă  les conduire Ă  l’abattoir aprĂšs le spectacle. Les ganaderos navarrais ont obtenu l’autorisation de louer leurs bĂȘtes, suivant un modĂšle analogue Ă  celui de la Camargue, et de ne pas les afeiter (contrairement aux autres communidades) les toros Ă©tant ici emboulĂ©s.

Une rĂ©flexion en cours vise Ă  reproduire le modĂšle camarguais en termes de vente de la viande : traditionnellement, les ganaderos du Sud de l’Espagne sont de grands propriĂ©taires et riches d’autres activitĂ©s pour lesquels la viande n’est qu’un Ă  cĂŽtĂ© nĂ©gligeable. Les Ă©leveurs navarrais au contraire sont plus proches des agriculteurs camarguais et souhaitent modifier les mentalitĂ©s en crĂ©ant une AOP pour la viande de toros de combat comme cela s’est fait en Camargue. La consĂ©quence serait l’augmentation de rentabilitĂ© des Ă©levages et des recettes supĂ©rieures pour les empresas.

Toro de la ganaderia RETA. ©JYB

La ganaderia Reta est relativement petite 120 hectares seulement, plus 10 ha pour les cultures permettant l’alimentation du bĂ©tail. Les sols trĂšs accidentĂ©s et arborĂ©s en chĂȘnes blancs et verts, sont Ă  la base argileux. A noter que la rĂ©glementation locale ne permet pas d’élever parallĂšlement des porcs pour profiter des glands qui ne servent qu’aux sangliers ! La raison ? d’obscurs problĂšmes sanitaires possibles


Les sols imposent un manejo des animaux particulier : ici tout se fait Ă  pieds. Ni chevaux ni quads comme dans d’autres Ă©levages, mais des chiens (bergers allemands) accompagnant l’éleveur et les vaqueros. Les visiteurs bĂ©nĂ©ficient aussi de la possibilitĂ© de marcher dans les enclos accompagnant Miguel Reta et ses chiens !

Sur cet espace vivent 150 Ă  180 vaches de ventre rĂ©parties en 3 lots pour les fĂȘtes populaires et 2 lots pour la corrida. Les lots de fĂ©condation sont sĂ©lectionnĂ©s sur les cahiers gĂ©nĂ©alogiques ; le semental reste en monte 4 Ă  5 mois, mais le rythme traditionnel de la monte pour provoquer des naissances en automne est ici modifiĂ© : les femelles sortant en spectacle populaire (vaquilla) en Ă©tĂ© ne peuvent pas ĂȘtre pleines pendant cette saison d’oĂč le dĂ©calage dans l’approche du semental. Les femelles sont sevrĂ©es Ă  4 mois, et tientĂ©es Ă  2 ans.

Toro de la ganaderia RETA. ©JYB

Le toro navarrais est de type aleonado : gros devant, plus petit derriĂšre. Miguel Reta considĂšre que c’est un toro intelligent, en ce sens qu’il ne retourne pas Ă  la pique (contrairement Ă  la rĂ©putation de bravoure du toro navarrais au 19 Ăšme siĂšcle), surtout Ă  l’ñge de 5 ans.

Tentative de pique par les picadors de Miguel Angel Pacheco au toro n°59 de Reta de Casta Navarra, à Céret, le 17 juillet 2021. ©JYB

D’oĂč l’explication de la corrida de CĂ©ret, qui rappelons le, avait dĂ©passĂ© les 6 ans. Facteur aggravant dans ce dernier cas, il avait Ă©tĂ© demandĂ© de faire courir les animaux. Or un taureau qui court ne s’arrĂȘte pas et donc devient beaucoup plus difficile Ă  remater. (Ceci Ă©tant, on sait que les mĂšres de ces toros avaient Ă©tĂ© sorties des lots de corrida ou envoyĂ©es Ă  l’abattoir par Miguel Reta au lendemain de la course).

Sanchez Vara Ă  Tafalla.

Depuis cette course, les lots de vaches pour la corrida ont Ă©tĂ© reconstituĂ©s, et de nouvelles tentatives en novillada ont Ă©tĂ© organisĂ©es avec des rĂ©sultats plus satisfaisants. La derniĂšre corrida de Reta a eu lieu cette annĂ©e sous la forme d’un seul contre 6 de Sanchez Vara dans sa ville de Tafalla: le lot afficha encore un fond de mansedumbre mais se rĂ©vĂ©la plus torĂ©able que celui de CĂ©ret.

JEAN YVES BLOUIN

https://facealacorne.fr/ganaderia-reta-de-caste-navarra

El Soro et Victorino préparent des festivals au bénéfice des victimes des inondations

Il y a quelques jours, Vicente Ruiz « El Soro » torero emblématoque de Valence et Victorino Martín président des ganaderos étaient en pourparlers pour organiser des festivals caritatifs au bénéfice des victimes des dramatiques inondations comme cela s'est s'est produit à plusieurs reprises au cours de l'histoire. Ce dimanche aprÚs-midi, El Soro, à travers un communiqué, a annoncé que l'idée d'organiser ces festival avait été lancée de maniÚre concrÚte
« Moi, Vicente Ruiz « El Soro » et Victorino MartĂ­n, Ă©leveur et prĂ©sident de la Fondation Toro de Lidia, Ă  la tĂȘte de l'initiative d'organisation des fĂȘtes caritatives pour la tragĂ©die de DANA, confirmons et apprĂ©cions la rĂ©ponse massive des toreros et des Ă©leveurs.

C'est pour cette raison que nous envisageons d'organiser plusieurs festivals dans les principales villes espagnoles pour tenter d'aider les personnes touchées par la catastrophe.

Je tiens Ă  vous informer que dans quelques jours nous dĂ©terminerons les dates, les lieux et les affiches de ces cĂ©lĂ©brations qui tenteront d'ĂȘtre une bouĂ©e de sauvetage pour les personnes touchĂ©es.

Merci encore aux professionnels de la tauromachie qui, du monde entier, montrent une fois de plus leur cÎté solidaire en essayant de collaborer du mieux qu'ils savent, face au taureau.

J'exprime également mon admiration aux citoyens pour cette réponse massive et en particulier aux toreros valenciens qui sont au complet comme volontaires. Mon ùme est avec eux et cela m'épuise et ça me fait mal à l'ùme de ne pas pouvoir les accompagner à cause de mon handicap et de ma foutue jambe qui me maintient en fauteuil roulant et en convalescence aprÚs ma 49Úme opération subie mercredi dernier.'

Codognan

 Viva la Fiesta Brava !!!

Dimanche 3 novembre. MĂ©tĂ©o « de puta madre Â» ! ArĂšnes pleines. Trois novillos, le premier de Piedras Rojas (Patrick Laugier), les deux suivants de Roland et Rafi Durand.

JournĂ©e taurine organisĂ©e par le CT Fiesta Brava rĂ©compensĂ© par l’affluence et la bonne tenue des interventions des trois toreros invitĂ©s.

Avant le dĂ©but du tentadero, une minute d’applaudissements particuliĂšrement nourris a saluĂ© la mĂ©moire des victimes de la catastrophe subie par l’Espagne.

Puis Henri Diop, président durant 22 ans des areneros de Fiesta Brava a été honoré en piste et désormais remplacé par JérÎme Nuel.

Enfin, l’éleveur Patrick Laugier et ses filles Margot et Marie sont venus Ă  leur tour dans le ruedo pour recevoir aussi une distinction.

Dans l’aprĂšs-midi, un tentadero de machos a constituĂ© le « plato fuerte Â» avec d’abord un novillo de Patrick Laugier charpentĂ© qui prit deux piques, la seconde pour la forme. Juste de forces, mais noble, l’adversaire  de Rafi lui permit toutefois de se distinguer tout au long d’un labeur technique adaptĂ© aux conditions du novillo. Final par luquecinas avant un simulacre d’estocade.

Carlos Olsina prit le relais avec un superbe novillo jabonero des Durand pÚre et fils. Deux rencontres, la seconde mouvementée, avant un début de faena intéressant, mais le Biterrois connut ensuite une cruelle désillusion car alors que tout allait plutÎt bien, il constata que son adversaire avait le sabot gauche lésionné, ce qui par la force des choses, le contraignit rapidement à le reconduire au toril. Dommage


Restait Nino JuliĂĄn, Ă  son tour animĂ© de bonnes intentions, qui prit un novillo des Durand qui allait lui permettre d’exprimer sa verve, son entrega et son alegrĂ­a, faisant fi d’une spectaculaire voltereta pour tirer tout ce qu’il pouvait de ce bon opposant.

Les trois diestros ont saluĂ© en fin d’exercice et visiblement, le nombreux public s’est retirĂ© satisfait de ce tentadero. Enhorabuena aux organisateurs du CT Fiesta Brava et Ă  tous les participants, dont aussi Luc Tosello sur le cheval, Thomas Ubeda et Hugo Stievenard pour la brega, ainsi que  Simon Challut « Sabadel Â», Ă©lĂšve du CFT, qui sortit de second


A noter encore qu’en matinĂ©e, Rafi a tientĂ© deux vaches de Laugier et un excellent novillo de La VĂ©ronique (Dany BantzĂ©), d’origine Miranda de Pericalvo, avant les agapes de la mi-journĂ©e rĂ©unissant dans la salle adjacente aux arĂšnes de nombreux convives. Bref, une journĂ©e rĂ©ussie Ă  tous Ă©gards. L’expression ne pouvait pas mieux tomber ce jour : Viva la Fiesta Brava !

Paul Hermé torotiesta.com

Le drame de Valence

La catastrophe qui touche nos voisins valenciens, nous Ă©meut fortement, nous voulons en premier lieu leur apporter toute notre leur sollicitude et partager leur chagrin. Ils ont vĂ©cu des heures horribles, nous prenons part Ă  leurs deuils et compatissons Ă  leurs souffrances. Plus de 220 morts, des dizaines de disparus qui vont alourdir ce bilan, des richesses durement acquises dĂ©truites en quelques heures et l’angoisse de revivre un jour ce traumatisme brutal. Que l’on ne vienne pas faire le discours sur la rĂ©silience : le drame reste le drame, la souffrance et l’absence aussi


Reste le pourquoi. C’est une question bien naturelle. Il faut la poser. La rĂ©ponse des mĂ©dias français -des journalistes plutĂŽt que des spĂ©cialistes- : c’est le rĂ©chauffement climatique. La formule magique qui explique tout, dĂ©sormais. MĂȘme si nous ne saurions contester ce que des centaines de scientifiques ont Ă©tabli depuis plusieurs annĂ©es, cela semble un peu court : Le rĂ©chauffement climatique est rĂ©duit Ă  une commoditĂ© de langage qui empĂȘche de penser la complexitĂ©, une injonction puĂ©rile comme on a pu le voir lors d’une Ă©mission « C’est Ă  vous Â» consacrĂ©e Ă  ces inondations.

Des scientifiques plus avertis que ces jeunes journalistes frais Ă©moulus de ces Ă©coles de formatage des esprits qui ont sĂ©vi dans l’émission, des architectes, des urbanistes ont montrĂ© les errements d’une urbanisation sauvage non maĂźtrisĂ©e, le scandale d’une pauvretĂ© cachĂ©e mais endĂ©mique, l’absence de prĂ©vision des risques naturels et un dĂ©faut d’éducation Ă  ces risques naturels sont Ă  l’origine de l’ampleur de la catastrophe. Le drame de Biescas en 1996 avec 87 morts sur quelques dizaines de mĂštres carrĂ©s aprĂšs qu’un pan de montagne se soit effondrĂ© sur un camping placĂ©-lĂ  sans Ă©valuation du danger aurait dĂ» faire rĂ©flĂ©chir…

Aucun pays du sud de l’Europe n’est Ă  l’abri d’une catastrophe Ă©quivalente Ă  celle de l’Espagne, mais le recul de l’Etat chez nos voisins est Ă  la base de la catastrophe : le dĂ©veloppement anarchique d’une prospĂ©ritĂ© nouvelle fondĂ© sur la mono-industrie touristique polluante supportĂ©e de plus en plus mal par la population. Ce n’était pas mieux avant, non certainement pas mais l’hyperconsommation, les dĂ©rĂ©glementations tous azimuths et le dĂ©veloppement touristique forcenĂ© qui ont succĂ©dĂ© aux privations de da dictature n’ont pas eu que du bon.

Le traitement « politique Â» du drame est maintenant sur la table. L’incompĂ©tence de la RĂ©gion de Valence est patente. L’alerte a Ă©tĂ© donnĂ©e avec retard et les premiers secours ont Ă©tĂ© Ă©tiques pour ne pas dire chaotiques. Cela montre les excĂšs d’une dĂ©centralisation poussĂ©e Ă  l’extrĂȘme qui a favorisĂ© la corruption et confortĂ© l’incompĂ©tence. Potiche sympathique le Roi n’a rien pu faire Ă  part bien parler et adoucir les peines -c’est dĂ©jĂ  pas mal. Celui qui aurait pu agir c’est le premier ministre Pedro Sanchez dont le cynisme n’a pas de limite. « J’enverrai de l’aide si on me le demande Â» a-t-il dit alors que les habitants se dĂ©battaient dans des fleuves de boue. Ainsi les victimes du flĂ©au se retrouvĂšrent sans secours durant plusieurs jours. Ces manƓuvres dilatoires coĂ»teront cher au danseur de corde icĂŽne des Ă©lites Bruxelloises

En quoi cela nous concerne-t-il ? Me direz-vous. Et bien d’abord nous ne sommes ni bĂȘtes ni idiots comme on voudrait le faire croire la marche du monde nous concerne au premier chef et nous sommes solidaires de la dĂ©tresse de nos amis. Ensuite Pedro Sanchez est l’ennemi assumĂ© de la tauromachie qu’il veut annihiler au nom de sa vision de la modernitĂ©. Son incompĂ©tence, son cynisme et son irresponsabilitĂ© sont dĂ©sormais patents. Enfin parce que nous sommes les dĂ©fenseurs acharnĂ©s d’un environnement sain, d’une biodiversitĂ© protectrice, d’une nature intacte prĂ©servĂ©e, en derniĂšre analyse, par le toro bravo. La disparition de cet animal totem, comme le souhaite les Ă©mules de Sanchez, ne ferait qu’accroĂźtre les outrages faits Ă  notre mĂšre la Terre.

Pierre Vidal

P.S. Du grand Ă©crivain espagnol progressiste Arturo Perez-Reverte ce soir sur X: « J’ai aimĂ© le roi aujourd’hui : tempĂ©rant et courageux, endurant et montrant son visage tandis que SĂĄnchez partait et que MazĂłn, comme il est petit, ne pouvait pas ĂȘtre vu. »

Gimeaux

Du sĂ©rieux avec les « Riboulet Â»â€Š

Le ganadero Ă©tant appelĂ© Ă  saluer Ă  la fin de cette fiesta campera. Si JesĂșs MartĂ­nez put bien s’entendre avec un noble toro marquĂ© du fer du « Scamandre Â», Alejandro Morilla et ClĂ©ment Hargous eurent plus de mal Ă  trouver la clĂ© des « Sol Â» face Ă  deux toros braves et pas Ă©vidents Ă  embarquer dans les leurres pour des garçons qui torĂ©aient si peu


Le 1er mit un bouchon au groupe Ă©questre sans s’y ĂȘtre fait prier, le poussant longuement. Il y retournera deux fois en s’employant et restant dans le peto sous le fer. Alejandro Morilla se verra confrontĂ© Ă  un toro de peu d’allant et court de charge mais qui rĂ©pondit prĂ©sent quand la muleta s’imposa, sur quelques sĂ©quences droitiĂšres, l’autre corne s’avĂ©rant bien plus compliquĂ©e. Le torero de CĂĄdiz conclut d’une lame plus efficace qu’orthodoxe.

JesĂșs MartĂ­nez hĂ©rita d’un toro du Scamandre qui poussa Ă  la premiĂšre rencontre, mettant moins d’entrain pour la rĂ©pĂ©tition aprĂšs une vuelta de campana. Noble et mobile, il rĂ©pĂštera dans la muleta du MadrilĂšne sur les deux cĂŽtĂ©s et arrivera Ă  en tirer une faena enlevĂ©e mieux liĂ©e Ă  droite. Conclusion en deux coups d’épĂ©e, le puntillero relevant un toro gardant la tĂȘte haute et qui ira se coucher en deux autres endroits du ruedo, obligeant El Chino Ă  user de mĂ©tier pour parvenir Ă  ses fins


Il y avait trop de toro pour ClĂ©ment Hargous qui dĂ©buta avec picador en septembre et qui faisait son second paseĂ­llo. Brave en trois rencontres et y allant a mĂĄs, le toro de « Sol Â», puissant et fort, s’avĂ©ra trop exigeant pour le nĂ©o-novillero qui se laissa prendre le dessus le plus souvent, mais qui parvint Ă  montrer quelques sĂ©quences quand il trouva un peu de sĂ©rĂ©nitĂ©. Le final de la faena sera plus compliquĂ©, tout comme la suerte suprĂȘme


Trois toros sérieusement présentés, solides, deux de la ganadería Sol, les 1er et 3°, et un du Scamandre de meilleure composition.

Alejandro Morilla : Deux oreilles !!!

JesĂșs MartĂ­nez : Oreille

Clément Hargous : Vuelta.

TrophĂ©es Ă  l’improvisation. Pst : D. Caparros. Belle aprĂšs-midi d’automne avec un public qui se rĂ©duit de plus en plus sur les Ă©tagĂšres ! Une minute de silence pour les sinistrĂ©s espagnols et pour les taurins et aficionados qui nous ont quittĂ©s rĂ©cemment, particuliĂšrement Didier Volle disparu il y a peu


Thierry Llopir torofiesta.com

Lima despedia de puerta grande pour Enrique Ponce

Plaza de toros de Acho, Lima. Mano a mano. TroisiĂšmeo de la Feria del Señor de los Milagros 2024. Trois quart.

Toros de El Pilar (6Âș bis), 

ENRIQUE PONCE, silence, silence et deux oreilles

JOAQUÍN GALDÓS, ovation et oreille et ovation

Mimizan, la date

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