
Mois : mars 2025 Page 6 sur 8

Deux ans et demi après la novillada de Brocas en 2022, l’association Toros de Landia marque son grand retour avec une journée au campo unique. Le Dimanche 16 mars, la ganaderia La Espera accueillera une tienta menée par Tristan Barroso, espoir de la tauromachie française et futur matador de toros.
Un rendez-vous d’aficion au campo
Dès 11h, les aficionados auront le privilège d’assister à une tienta de deux vaches par Tristan Barroso, offrant un moment clé de la sélection d’une ganaderia brava.
La journée se poursuivra dès 13h avec un repas convivial, sur inscription, comprenant : Assiette de charcuterie
Lomo piperade / Patates
Tarte aux pommes
Tarif : 35€ – Réservation en ligne : https://www.billetweb.fr/dimanche-16-mars-2025-tristan-barroso-x-ganaderia-la-espera
Cet événement s’inscrit dans la volonté de Toros de Landia de promouvoir et de partager la culture taurine avec passion et convivialité.
Pour toute demande d’informations complémentaires, merci de nous contacter au 07 56 84 83 97
L’équipe de Toros de Landia
Baptiste Latapie / Jean Dos Santos
torosdelandia@gmail.com
07 80 98 60 10
Plaza de toros de Ciudad Rodrigo, Salamanca. Troisième des Carnavales del Toro de Ciudad Rodrigo 2025. Casi lleno.
Novillos de Montalvo, le second le plus noble.
• DIEGO BASTOS, oreille

• CID DE MARÍA, deux oreilles
• JAVIER ZULUETA, oreille
• JESÚS YGLESIAS, qui débutait avec picadors, deux oreilles.
Images du carnaval




El Quitos c’est un nom connu en France, celui d’un matador qui connut son heure de gloire en France dans les années quatre vingt dix où il combattit de nombreuses corridas dites dures. Il se fit de nombreux amis au pays de Marianne, dans le sud-est comme dans le sud-ouest. Ce fut ensuite le découvreur de Joselito Adame, alors jeune prodige et devenu depuis le numéro mexicain comme on le sait. Joselito commença sous sa houlette à Maubourguet alors qu’il était encore en culotte courte. Quitos garda des liens avec de nombreux aficionados français notamment par l’intermédiaire de l’association « Mexico Aztecas y Toros » qu’il reçut dans sa finca mexicaine pour une journée inoubliable. Il est donc bien normal que son fils, César, né à Nîmes, marche sur ses brisées et, porté par le même goût de la découverte, prenne attache dans le sud-est, « cuna del toreo » français.
Nous le retrouvons désormais au Mexique pour une série de compromis. Bien que la situation ne soit facile pour personne dans la tauromachie, encore moins pour les novilleros, César Fernández « El Quitos » est revenu au Mexique pour combattre demain dans les arènes « San Marcos » d’Aguascalientes, dans le cadre de la saison taurine qui se déroule avec tant de succès dans les arènes centenaires de l’ancienne rue Democracia.
Il a fait son septième passage sur la terre de son père, et il sait déjà ce que c’est que d’être blessé à « San Marcos », de triompher dans l’après-midi même, d’être projeté avec une affiche de vainqueurs dans la feria, et d’obtenir la grâce d’un taureau de Las Huertas, comme cela s’est produit l’année dernière. Sa tâche sera donc d’essayer de répéter les exploits que, jusqu’à présent, avec beaucoup d’efforts et de dévouement, le torero né à Nîmes, mais originaire d’Aguascalientes dans l’âme, a réussi à obtenir. Il l’a dit au site taurin mexicain, « Al Toro Mexico »:
« Je suis arrivé il y a quelques semaines, où je me suis préparé en profitant de l’hiver, qui est la période où il y a le plus de corridas, et je suis très heureux de retrouver les habitants d’Aguascalientes et ses fans, qui continuent à exiger de moi, et je sais qu’ils attendent que je continue à leur donner de la joie. Je remercie la compagnie pour cela, de montrer mon désir d’être torero dans ce que je considère comme mon arène porte-bonheur ».
Titulaire d’un solide courage et d’un caractère ferme qui grandit, surtout à mesure que le temps passe, il ne veut pas se décourager. Il veut poursuivre sa dynamique en alternant sa saison mexicaine avec ce qu’il peut combattre en Espagne ou en France. Il ne faut pas oublier que l’année dernière il a combattu dans les arènes mexicaines les plus prestigieuses: « La Luz » à León, la Plaza Monumental de México ou la Monumental de Zacatecas.

Avant sa comparution aux arènes de la San Marcos, il a déclaré: « Ces dernières semaines, j’ai testé mes compétences dans certaines ganaderias d’Espagne, comme Montalvo ou Barcial, et aussi dans la ferme de mon ami, le rejoneador Sergio Pérez. Et ici au Mexique comme celle de Don Jorge de Haro, là-bas à San Juan del Río, alors j’en profite pour les remercier de m’avoir ouvert les portes de leurs maisons pour que je puisse me préparer« .
César attend beaucoup de la France évidemment; aux organisateurs -souvent en quête de solutions par les temps qui courent- de faire à ce jeune franco-mexicain, la place qu’il mérite. A eux de donner sa chance à ce jeune aventurier ambitieux à l’apodo célèbre, « Quitos », et au prénom glorieux, César !
Ave César que succès t’accompagne !
Pierre Vidal avec le site http://altoromexico.com
Jean Christian Domergue, auteur de cet excellent livre. ©JYB
Jean-Christian Domergue est d’abord aficionado. Il est aussi un professionnel puisqu’il a longtemps été picador, même si le système fermé d’Espagne ne lui a pas permis d’entrer dans les grandes cuadrillas. C’est surtout un homme d’une culture taurine exceptionnelle, qui connait parfaitement les toros, ayant travaillé dans la ganaderia du Marques de Albaserrada pendant de longues années et qui connait le dessous des cartes de la corrida. Aujourd’hui, il accompagne les visiteurs dans les élevages et leur explique ce qu’ils voient et pourquoi la corrida s’est développée dans une bonne partie du monde, grâce à cet animal exceptionnel le toro brave.
C’est pourquoi, la parution de son livre est un enchantement : d’une richesse et d’une précision exceptionnelles, il analyse, argumente ou explique tous les aspects de la corrida, détruisant au passage bien des faux arguments répandus par les anti-taurins !

Des chapitres brillants de ce récit où alternent les arènes et le campo on retiendra les passages passionnants sur « Pourquoi tuer le toro ? » à l’analyse extrêmement fine et percutante : déconstruction de la notion de tradition en démontrant son caractère utilitaire, analyse des caractéristiques du toro brave, impossibilité de laisser vivre en liberté dans la nature un animal sauvage très dangereux et improductif : en somme « la décision de tuer le toro à la fin d’une corrida… est un acte agricole, technique, pragmatique, dépassionné ». Quant à la forme de la mise à mort : « le toro bravo est le seul animal de rente … dont la mise à mort oblige celui qui tue, à se placer lui-même, en situation d’être tué ».
Autres chapitres brillants, ceux consacrés à la pique et aux banderilles et donc aux blessures du toro. C’est l’occasion d’expliquer ce qu’est la bravoure : le toro brave est le seul animal qui charge et pousse malgré la douleur : « son désir d’écrouler son adversaire est plus grand que sa douleur. Bravura. »
La description du travail du picador par ce grand professionnel est superbe et devrait ouvrir les yeux à beaucoup de ceux qui se contentent de siffler dans les arènes.
La suite est plus classique avec les définitions de qualités et défauts du toro : bravoure, noblesse, caste, mansedumbre, fiereza (sauvagerie), genio, trapio. Suit la description du protocole des arènes depuis le sorteo jusqu’à la sortie en triomphe. Et celle de la vie du campo.
Et ne pas oublier l’œuvre superbe de Jonathan Veyrunes qui parait en couverture !

Autrement dit un ouvrage très complet et digne de figurer dans toutes les bibliothèques d’aficionados.
La corrida de toros expliquée à mon ami mangeur de tofu
de Jean-Christian Domergue.
Publié en auto édition aux éditions Nombre 7 à Nîmes.
Pour commander :
Jean Yves Blouin https://facealacorne.fr/

Morante à la une de l’ABC aujourd’hui : « J’ai une maladie très douloureuse. Ça me tourmente de devenir fou. » C’est inquiétant !

Le Club Taurin de Paris a le plaisir de vous inviter à l’avant-première du film TARDES DE SOLEDAD, qui se tiendra le dimanche 9 mars à 10h30 au Cinéma l’Arlequin (76 rue de Rennes, 75006 Paris).
Cette projection, première présentation publique du film à Paris, est un événement exceptionnel qui nous offrira l’opportunité de découvrir ensemble cette œuvre rare, déjà chaleureusement accueillie partout où elle a été présentée. Ce jour, le réalisateur, Albert Serra, sera dans la salle pour présenter le film et participer au débat qui suivra.
Synopsis officiel du film : À travers le portrait du jeune Andrés Roca Rey, star incontournable de la corrida contemporaine, Albert Serra dépeint la détermination et la solitude qui distinguent la vie d’un torero. Par cette expérience intime, le réalisateur de PACIFICTION livre une exploration spirituelle de la tauromachie, il en révèle autant la beauté éphémère et anachronique que la brutalité primitive. Quelle forme d’idéal peut amener un homme à poursuivre ce choc dangereux et inutile, plaçant cette lutte au-dessus de tout autre désir de possession ?
Pour découvrir le film annonce cliquer ICI
La grande salle du cinéma L’Arlequin sera privatisée mais accessible à tous, l’achat des places se fera exclusivement en caisse (CB ou espèce, cartes illimitées UGC acceptées) lors de l’entrée en salle. Vous n’avez donc pas particulièrement besoin de vous inscrire à l’avance, la contenance de la salle étant de 400 personnes.
Plein tarif négocié à 8,10 euros.
Déroulement de la matinée :
10h00 ouverture des caisses
10h30 début de la projection durée du film 2h05
12h35 échange d’Albert Serra avec le public animé par Araceli Guillaume-Alonso et Thierry Vignal du Club Taurin de Paris
13h30 fin du débat
Plaza de Toros Monumental “Román Eduardo Sandia” de la ciudad de Mérida, Venezuela; plus de 1/2 arène –
Toros de El Prado, Rancho Grande y San Antonio, le second la vuelta al ruedo, le sixième gracié.
José Luis Rodríguez, oreille et ovation;
Antonio Ferrera deux oreilles et palmas;

Manolo Muñoz, oreille et deux oreilles symboliques
Ciudad de México.- Plaza México. Huitième de la Feria de Aniversario. Moins d’un quart; 8000 spectateurs. Soirée pluvieuse mais chaude.
Cinq de Rancho Seco et un de Pastejé (2o., sobrero) le 4o. vuelta al ruedo (« Majadero », número 141, negro zaino).

Angelino de Arriaga (verde manzana y oro): Silencet et vuelta après pétition.
Jesús Enrique Colombo (gris plomo y oro) qui confirmait l’ alternative: Silence et vuelta.
Juan Pedro Llaguno (azul rey oro): Leves palmas et silence.
Colombo confirma avec lel toro « Bailador », número 139, negro zaino, con 542 kilos.
Le picador Carlos Domínguez a souffert une dure chute au second il fut conduit à l’infirmerie pour une fracture du coude droit. .
Angelino de Arriaga a emporté le trophée de la meilleure paire de banderilles.
La corrida qui était menacée par une nouvelle décision d’un juge a donc pu se dérouler normalement.
Plaza de toros San Marcos de Aguascalientes (México). Troisième novillada. Plus de 1/2 arène.
Novillos de La Playa y Pazoblanco FA (5º), le 5° arrastre lent.
• CÉSAR FERNÁNDEZ, silence et palmas
• MARIO RANGEL, palmas et vuelta al ruedo
• VÍCTOR BARROSO, palmas et pitos après deux avis.
Plaza de toros Autlán de la Grana (México). Deuxième corrida du Carnaval. Trois quart.
Toros de La Estancia,
• JORGE HERNÁNDEZ GARATE, palmas et ovation après avis
• CALITA, palmas et oreille
• ROMÁN, trois avis et division
• DIEGO SAN ROMÁN, ovation et palmas